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Flash info du 25 Rabi Al Thanni 1438.

Flash info du 25 Rabi Al Thanni 1438.
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Recitation du Coran devant le président Trump.
Comme le veux la tradition, une célébration religieuse a eu lieu durant la semaine d’investiture du nouveau président des Etats-unis.
Durant la cérémonie inter-religieuse, l’Imam Mohamed Magid très connu à Washington qui devait faire l’Adhan a préféré récité 2 versets du Coran avec un message fort adressé à Trump.
Le premier verset était tiré de la sourate Al Hujurat, (les appartements), verset 13 :
« Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. »
Le deuxième verset était le verset 22 de la sourate 30, Ar-Rûm,(Les Romains).
Et parmi Ses signes la création des cieux et de la terre et la variété de vos idiomes et de vos couleurs. Il y a en cela des preuves pour les savants.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
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Magnifique rencontre avec une soeur musulmane aveugle.
Ajib s’est intéressé à ces musulmans et musulmanes de France aveugles, des personnes de notre communauté dont on parle peu, et qui pourtant, ont besoin de soutien et de moyens adaptés afin de combler leur handicap dans la pratique quotidienne de leur foi.
Nous avons rencontré une maman de 34 ans, avec deux enfants (6 ans et 2 ans), aveugle de naissance et qui consacre son temps à son foyer, sa famille, et l’Islam.
Qu’est-ce que vous évoque ce hadith ?
Selon Anas ibn Malik, le Prophète (salaLlahou alayi wa sallam) a dit : « Dieu S’est exprimé ainsi : – Quand J’éprouve l’un de mes adorateurs en lui faisant disparaître deux choses auxquelles il tient – à savoir ses yeux – et qu’il reste résigné, Je lui donnerai le Paradis en contrepartie. » (Boukhari)
Ce hadith est rassurant, et il m’a beaucoup réconforté lorsque j’ai perdu mon œil définitivement, et que j’éprouvais d’énormes douleurs physiques. Je ne cessais de me le ressasser durant cette si lourde épreuve, et qui est très récente. Il faut patienter et endurer, car Allah récompense les endurants.
Cependant, j’essaie le plus possible de ne pas faire de péchés comme tout le monde, et d’effectuer des actes d’adoration pour plaire à Allah. Mon handicap ne me permet pas d’en profiter, et Allah voit tout et Sa Miséricorde est aussi grande que Sa colère.
Pour nous musulmans aveugles, ne pas avoir d’yeux, peut être parfois presque comme un atout. Leur absence nous évite de commettre certains péchés liés à la vision.
J’essaie de voir aussi mon handicap le plus positivement possible. Même si deux choses me manquent terriblement : voir la kaaba et voir les doux visages de mes enfants.
Pouvez-vous nous expliquer la manière dont vous pratiquez au quotidien
La prière et le jeûne, je les effectue comme tout musulman. Je me rends de temps en temps à la mosquée également, et bien sûr je connais des soeurs avec qui j’échange. Quant au pèlerinage, j’espère inchaAllah l’accomplir prochainement et sans trop de difficultés liées à mon handicap.
Expliquez nous comment vous avez été amenée à décider de porter le hijab ?
Le port du foulard est parfois plus difficile avec cet handicap, dans la mesure où on ne sait pas quel regard les gens portent sur nous. C’est considéré pour des musulmanes aveugles comme un risque lié à leur sécurité et leur bien être dans l’espace public, en particulier en France. Est-ce que les gens nous aideront (par exemple à traverser la rue ) ?
J’ai donc beaucoup réfléchi avant de le porter et j’avoue que cela m’a demandé du courage. Mais je suis très heureuse de le porter elhamdoulilah.
Vous apprenez actuellement le Noble Coran (que le Tout Puissant vous facilite). Comment vous organisez-vous afin de le mémoriser ?
Depuis toute petite, j’ai toujours voulu devenir hafidh. Un jour, un frère m’a prêté le CD de Saad Al-Ghamidi, dont la récitation m’a beaucoup touchée. Je l’ai donc utilisé comme support pour apprendre les sourates. J’utilise tout simplement un lecteur CD et j’apprends seulement en écoutant, et en répétant. J’essaie de consacrer au moins trois heures par jour pour apprendre le Coran. Malheureusement, je ne vais pas si vite, car je révise beaucoup afin de ne rien oublier.
J’apprends bout par bout, chaque jour une partie, et le lendemain je la révise, et j’apprends la partie suivante, et je termine en récitant un jouz. Il s’agit d’une méthode conseillée par un savant et que j’apprécie beaucoup car cela m’évite d’oublier ce que j’ai appris. L’avantage d’apprendre de manière auditive est que j’apprends avec le tajwid. J’apprends seule, mais parfois, lorsqu’il y a des conférences entre sœurs, on m’appelle afin de faire l’ouverture en récitant du Coran. J’apprends également à proximité de mes enfants afin qu’ils soient imprégnés. L’apprentissage occupe une place centrale dans ma vie.
Je ne dispose pas de coran en braille arabe mais j’espère l’acquérir très bientôt si Dieu me Le permet.
Apprenez-vous l’arabe ?
J’ai quelques bases de braille arabe. Mais, je n’ai pas trouvé de cours adaptés pour les non voyants, et je n’ai pas encore trouvé de manuel en braille arabe.
Disposez-vous de livres en braille sur l’islam ?
Je ne dispose que du Coran en braille français (il est en 11 volumes). Je sais qu’il existe un recueil de hadiths avec 15 volumes (le braille prenant beaucoup de place) que j’ai pu emprunter auprès d’une association pour aveugles, une association qui est d’ailleurs non musulmane. J’utilise également internet pour apprendre l’islam par le biais de conférences et de vidéos.
Connaissez-vous des associations qui viennent en aide aux aveugles ? Et spécifiquement aux musulmans aveugles de France ?
Je connais depuis peu l’association de l’Institut Paris Eglantine qui vient en aide aux musulmans aveugles de France. Cette découverte fut une belle surprise, et un soulagement de savoir que des musulmans s’investissent pour nous. Que Dieu les récompense pour leur dévouement.
Avez-vous des idées, remarques, suggestions, à proposer à ces associations musulmanes désireuses d’aider les musulmans non voyants de France ?
J’aimerais qu’ils nous transcrivent des livres sur l’islam. Il existe un manque crucial de livres sur l’islam en braille. De plus, ce n’est pas la même chose que d’écouter des cd sur l’islam et lire. Un livre se garde, et on peut revenir dessus, chercher une information, relire un hadith, son explication, etc.
Je souhaite donc que les musulmans aveugles accèdent davantage aux ouvrages, afin d’avancer. Je souhaite également davantage d’accompagnement dans nos démarches dans l’apprentissage de notre si belle religion (cours d’arabe, de lecture coranique, etc).
Quel message aimeriez-vous transmettre aux musulmans non voyants ?
Il faut s’accrocher, et seule votre foi peut vous soulager et vous rendre heureux.
Vous vous êtes sans doute demandé pourquoi vous n’avez pas d’yeux tout comme moi. Je me suis dis que c’est un mal pour un bien, que peut être on ne connait même pas.
Et à la communauté musulmane voyante ?
J’ai tellement de choses à leur transmettre que je ne sais par où commencer. Je ferai une remarque essentiellement sur ce que moi je n’ai pas, mais que je sens : leur regard (pas forcément au sens propre du terme) ! Je m’explique : il arrive parfois qu’on me donne de l’argent à la mosquée. Que Dieu récompense ces donateurs mais sachez que l’absence de mes yeux n’a pas de lien avec mes ressources financières. De plus, je sens de la pitié et même de la peine dans certains propos de mes frères et sœurs. Sachez donc que mon handicap a boosté ma vie, et m’a aidé à me concentrer sur ma religion, il m’a beaucoup renforcé. Il est une épreuve, mais aussi ce qui m’a permis d’avancer dans ma pratique religieuse, et ma foi.
Je souhaite aussi que les frères et sœurs nous donnent le salam lorsqu’ils nous croisent. Je ne vous vois pas mais n’oubliez pas que je vous entends ? . Que c’est rassurant et réconfortant que de sentir la présence d’une oumma, même hors de la mosquée ! Alors rendez-vous visibles en nous saluant ! J’aimerais aussi leur dire que je les aime tous en Allah.
Etant plus jeune, j’ai demandé à maintes reprises à Allah de me donner la vue, mais aujourd’hui je ne la demande même plus. Un trésor bien plus beau est venu m’éclairer et dont la valeur est inestimable : le Noble Coran. Les paroles de Notre Seigneur sont ma lumière, et c’est la plus belle de toutes les lumières ! Elles me suffisent et illuminent mon quotidien. Et si j’avais le choix entre avoir la vue, ou vivre dans l’obscurité mais apprendre le Coran, je choisirai sans hésitation la seconde option. Et je remercie tous les jours Allah de me l’offrir, et de me faciliter son apprentissage.
Fraternellement,
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France : L’émouvante lettre de la mère de Cédric Herrou, jugé pour avoir aidé des réfugiés.
Cédric Herrou a été de nouveau interpellé mercredi soir et mis en garde à vue avant d’être relâché 36 heures après. Son frère Morgan Herrou et une militante du collectif Roya Citoyenne, Lucile Boucard, ont également été interpellés jeudi après-midi et remis en liberté vendredi.
« Je suis la mère de celui contre lequel vous vous acharnez ».
Le tort des ces trois militants reste similaire : ils sont tous trois accusés d’avoir apporté un peu de chaleur humaine à des migrants durant plusieurs mois. Trois Érythréens mineurs, pour lesquels Cédric Herrou attendait depuis plus d’un mois qu’ils soient pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance, ont été arrêtés durant son interpellation. Cédric Herrou a adressé une lettre au procureur de Nice en guise de protestation, dans laquelle il fait part de sa déception et de sa colère :
Monsieur le procureur, Vous avez fait pleurer ma mère, mon père.
Vous avez arrêté mon frère, mon amie. Vous nous avez mis sous les verrous, traités comme des chiens, des malfrats.
Vous avez ordonné à une trentaine de gardes mobiles, armes aux poings, d’entrer sur mes terres, prendre ces trois enfants sans parents, qui attendent chez moi, depuis plus d’un mois d’être pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance.
Ces enfants ont connu la guerre, la torture, l’esclavagisme.
Ces enfants que je protège Ces enfants qui m’ont donné leur confiance.
Vous avez au nom de votre France, violé les droits de l’Enfant! Ils attendaient sécurité de la part de notre pays!
Vous me savez sensible aux personnes que j’aide, aux personnes que j’aime.
Vous savez que ma liberté ne s’arrêtera pas aux barreaux de vos prisons et vous tapez là où ça fait mal !!!
Sachez Monsieur le Procureur que je resterai fidèle à mes convictions, que ma France, que notre France, continuera à défendre les droits des hommes, des femmes, des enfants présents sur le sol français au nom de nos valeurs qui fondent la République Française.
Ne pensez pas que je suis seul, nous sommes des milliers, des millions! Chacun son métier, le mien c’est agriculteur, le vôtre c’est de faire respecter la Loi.
Loi qui protège et fait que le vivre ensemble soit la règle primordiale de notre démocratie.
Vive notre France et …..celle que que tu représentes
Révoltée par le sort réservé à son fils, la mère de Cédric a également adressé une lettre au Procureur, une lettre qui rafraîchira la mémoire à certains politiques et leur rappellera d’où ils viennent.
Lettre de la mère de Cédric.
Monsieur le Procureur, je vous fais une lettre……
Je suis la mère de celui contre lequel vous vous acharnez . Ma grand -mère paternelle a elle aussi , en 1918 passé la frontière d’Italie à pied, par les montagnes elle a perdu le bébé qu’elle portait au cours de ce périple, (peut être a t’elle croisé à ce moment là les grands mères de messieurs Ciotti et Estrosi,qui sait ?) elle s’est louée telle une bête de somme pour tirer les « charetons »je me souviens d’elle avec la lanière de cuir qui lui barrait le torse …Ma mère quant à elle était allemande, ma sœur est née dans les geôles de la gestapo, elles ont été toutes deux libérées par les Américains ; C’est ce sang là qui coule pour moitié dans les veines de mes deux fils que vous avez fait arrêté jeudi , l’autre moitié étant du pur sang de Bretagne…c’est têtu un Breton,et ça n’a pas peur des tempêtes .
S’ils ne sont pas Français « de souche »(c’est ce qui reste d’un arbre mort,non ?) ils ont des racines profondes et vivantes dans ce pays qui est le leur et qu’ils aiment .
Pour que vous compreniez …nous avons été « famille d’accueil pendant 25 ans .Cedric avait 5ans, Morgan 7, quand les premiers enfants sont arrivés .ils ont partagé leurs jouets, leur table, leur maison, leurs parents avec 15 enfants délaissés,de toutes origines,certains battus, violés …..
Alors quand Cedric vous dit que ces enfants qu’il voit sur nos chemins et nos routes de la Roya ,ce sont ses frêres et ses sœurs, il ne vous ment pas . Et quand il interpelle si fort les services de l’ASE, c’est qu’il en connait les rouages .
Nous avons quatre enfants puisque ils ont accepté d’intégrer deux de ces enfants à leur famille, ce sont leur sœur et leur frère à présent et nous en sommes très fiers !
Voilà monsieur le Procureur, et tous ceux qui le traite de passeur , de trafiquant d’êtres humains et de voleur voilà à qui vous avez à faire .
Avec tout mon respect.
Mama Herrou.
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Gambie : Yahya Jammeh accepte de quitter le pouvoir d’après Barrow.
Fin de règne pour Yahya Jammeh après sa défaite aux élections présidentielles gambiennes. L’homme avait refusé de quitter le pouvoir cependant les pressions des organisations africaines avec à leur tête le Sénégal menacent d’intervenir militairement.
La présence de plusieurs chefs militaires dans les manifestations contre Yahya Jammeh aurait précipité son choix de quitter le pouvoir. L’ex-chef d’Etat s’était fait connaître du public musulman notamment après ses déclarations au sujet de la charia et de sa volonté d’instaurer un « état islamique » en Gambie.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
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Belgique : Wallonie: l’abattage sans étourdissement bientôt interdit.
La commission de l’Environnement du parlement de Wallonie s’est accordée lundi pour envoyer au Conseil d’État deux propositions de décret MR et cdH réclamant l’interdiction généralisée de l’abattage d’animaux sans étourdissement préalable.
La section législation du Conseil d’État est appelée à rendre un avis dans les 30 jours sur ces textes de Christine Defraigne (MR) et Josy Arens (cdH), destinés à éviter la souffrance animale. Apparemment, électrocuter des ovins et fracasser le crâne des bovins avec une arme ne fait pas de mal aux animaux.
Aujourd’hui la loi exige que chaque abattage soit précédé d’un étourdissement de l’animal, mais elle prévoit aussi une exception pour les méthodes d’abattage prescrites par des rites religieux, sous condition que les abattages aient lieu dans un abattoir.
Christine Defraigne ,qui dans son temps libre est mufti, indique que l’abattage rituel sans étourdissement serait plus une tradition qu’une obligation.
«L’Indonésie, la Malaisie, Les Emirats arabes unis, la Jordanie acceptent l’importation de viande d’animaux abattus après avoir été étourdis, souligne Josy Arens.
D’un côté les politiciens veulent un «Islam de Belgique» mais quand ça les arrange ils veulent bien aller voir à l’étranger pour importer des «fatwas» dont ils ne connaissent ni la portée, ni les tenants et les aboutissants. Leur interlocuteur concernant ces affaires qui est l’Exécutif des Musulmans a jusqu’à présent toujours été contre l’étourdissement.
D’après les abattoirs en 2014, l’abattage selon les rites religieux en Wallonie concernait 6,35 % des 190.495 abattages de bovins et 35,8 % des 13.282 abattages d’ovins.
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France : Brimades racistes, humiliations : les employés d’Auchan City témoignent.
Après qu’une caissière a fait une fausse couche sur son lieu de travail, accusant sa direction de négligence, « l’Obs » a recueilli les témoignages d’autres salariés de ce supermarché de Tourcoing, qui ont saisi l’inspection du travail.
La première fois que le coordinateur l’a appelé « Singe-man », « pour rigoler », Farid, 27 ans, s’est forcé à sourire. L’employé de supermarché, affecté à la boulangerie, venait d’être embauché à l’Auchan City de Tourcoing (Nord). « Je n’ai pas osé le prendre mal ». Mais ensuite, de « Singe-man », on est passé à « macaque » puis « bonobo », « plusieurs fois par jour ».
Lorsqu’il décide de se syndiquer, en janvier 2015, pour se « protéger », les choses ont empiré : Farid écope toujours des semaines les plus longues, des week-ends travaillés au-delà du quota annuel.
« En plus de ça, j’étais jamais assez rapide pour eux, mes coordinateurs me demandaient toujours plus que les autres. »
Plus tard, quand il informe ses supérieurs de son mariage et demande à poser une semaine de congés, légale, c’est sa manager qu’il entend râler, que « son mariage, c’est pour les papiers ». En mars 2016, « à bout », Farid décide de saisir l’inspection du travail puis dépose une plainte, en novembre 2016 pour « harcèlement », « diffamation » et « injure à caractère racial ».
« Sale arabe ».
Le délégué CGT du magasin, Habib Hamdoud, affecté aux « liquides », en cave, a lui-aussi porté plainte au pénal pour « harcèlement moral et discriminations et injures à caractères raciales ». Dans son procès-verbal, que « l’Obs » a pu consulter, l’homme de 37 ans accuse sa hiérarchie de l’avoir surnommé le « terroriste », entre autres vexations, intimidations comme ce jour où, « Romain D., dans la réserve, [lui] a dit : ‘Si tu continues à faire le malin, on va te mettre une fiche S' ».
Des sous-entendus lourds de connotations attestées par le témoignage d’un de ses collègues qui affirme avoir entendu l’un de ses supérieurs lui lancer : « Je suis pas raciste, moi, sale arabe ». Mohamed*, 46 ans, un ancien agent de sécurité employé par Auchan pendant deux ans, explique, lui-aussi, avoir entendu des remarques discriminantes, comme ce directeur technique qui lui a dit un jour : « Moi je suis chez toi, toi t’es pas chez toi ».
« Un jour, mon chef m’a demandé de surveiller le délégué syndical de la CGT pour lui trouver des fautes. Je lui ai répondu que j’étais pas là pour ça ».
Le jour où Mohamed décide de se syndiquer (à la CFDT), les choses ont, là encore, empiré. « Ma hiérarchie a fini par monter un dossier contre moi pour me licencier et je vais aujourd’hui les poursuivre aux prud’hommes ». Le 3 octobre 2016, Mohamed a lui-aussi déposé une plainte pour « dénonciations calomnieuses ».
Fausse couche et négligences.
Mais que se passe-t-il à Auchan City Tourcoing ? En août dernier, une caissière avait été licenciée après une erreur de caisse de 85 centimes d’euro, avant d’être finalement mutée dans un autre magasin. Le 22 novembre, Fadila*, une jeune femme de 23 ans, employée comme hôtesse de caisse, a fait une fausse couche suivie d’une hémorragie grave, laissant son siège de caissière en sang devant les clients horrifiés.
L’inspection du travail a été saisie en décembre et le 10 janvier, une plainte contre X pour « non assistance à personne en danger » et « mise en danger de la vie d’autrui », avec constitution de parties civiles a été déposée au parquet de Lille. Dans un communiqué, David Guilly, directeur général d’Auchan City, a précisé qu’ « il n’y a eu aucune faute ou erreur de la part de la hiérarchie du magasin le 22 novembre ou les jours précédant cet événement dramatique ». Pourtant, selon son avocat Me Ioannis Kappopoulous, « Auchan City, en ne programmant pas de visite médicale après l’annonce de la grossesse de son employée, a failli à son obligation de sécurité ».
L’employée a même été sanctionnée : dans son dernier bulletin de salaire, que « l’Obs » a pu consulter, une semaine de travail effectif lui a été retenue, sans aucune justification. Pour finir, après l’hospitalisation de leur employée, ses employeurs ont mis un mois et demi pour déclarer l’accident de travail, ce qui a retardé l’indemnisation de l’hôtesse par la sécurité sociale.
Une négligence que le responsable de la communication du groupe Auchan explique par « un dysfonctionnement administratif ». La jeune femme, qui souffrait d’importantes nausées, avait demandé à plusieurs reprises à sa manager la possibilité d’avoir des horaires de pauses aménagées. En vain.
« C’était trop tard ».
« Du coup, je mâchais du chewing-gum pour me passer l’envier de vomir, et quand ça venait, j’avalais, confie-t-elle à « l’Obs ». »
Le 22 novembre, prise de douleurs importantes, elle explique avoir tenté, à quatre reprises au moins, d’alerter ses collègues, par téléphone, qu’elle allait faire un malaise, « mais ils étaient tous trop occupés pour me répondre ». « Lorsque les pompiers sont arrivés, c’était déjà trop tard. Personne d’Auchan ne m’a accompagnée à l’hôpital, seulement l’homme chargé de la sécurité de la galerie qui avait appelé les secours pour moi ».
Le lendemain, après avoir passé la nuit à l’hôpital, la jeune femme a prévenu sa hiérarchie qu’elle n’allait pas pouvoir être présente le jour même. « Au téléphone, ils m’ont rien dit, à part de penser à récupérer mon justificatif d’arrêt maladie ».
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Abou Marzouk: Les politiques de Trump contre la Palestine affectent la stabilité dans la région
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Le Cabinet sioniste discutera du plan « Chats » concernant Gaza et la Cisjordanie
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31 colons sionistes attaquent la mosquée d’al-Aqsa
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Les citoyens de Khan Younes enterrent le martyr al-Agha
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Des tirs à feu font deux morts au coeur de « Tel-Aviv »
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L’occupation accélère la colonisation en Cisjordanie
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Un mineur et des prisonniers libérés arrêtés en Cisjordanie
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Cette semaine, Netanyahu sera interrogé pour la troisième fois
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Le Cabinet israélien discute de l’imposition de la souveraineté sur « Maale Adumim »
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L’occupation attaque Awarta et arrête un jeune homme de Jéricho
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Avertissement du transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem
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Néguev: un sit-in palestinien exige la restitution du corps du martyr Abou Qian
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Un policier sioniste tué et 11 autres blessés au cours de la dernière semaine
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Deux prisonniers libérés convoqués de Beit Ummar
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Un jeune homme arrêté sur un point de contrôle au sud de Doura
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L’Autorité Palestinienne appelle les Nations Unies à mettre fin à l’occupation
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com

Flash info du 12 Rabi Al Awwal 1438.

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France : Quand une classe du 93 n’est pas la bienvenue au musée d’Orsay.
Une enseignante de Seine-Saint-Denis dénonce le traitement de ses élèves par les gardiens du musée.
« Fermez vos gueules ! Fermez vos gueules ! » Marianne Acqua n’en croit pas ses oreilles. Quand cette professeure d’histoire-géo du lycée Maurice Utrillo de Stains (Seine-Saint-Denis) arrive dans la salle d’exposition du musée d’Orsay où sont regroupés les membres de sa classe de première bac professionnel vente, venue étudier l’histoire des ouvriers au XIXe siècle, mercredi 7 décembre, elle les retrouve médusés dans un coin. Elle raconte à « l’Obs » :
« Je fermais la marche du groupe avec une collègue et j’ai été accueillie par les injures d’un gardien de salle, visiblement très remonté contre mes élèves. Il n’arrêtait pas de leur ordonner de se taire… alors qu’ils étaient immobiles et silencieux comme des statues ! »
L’enseignante a raconté tout d’abord l’histoire dans un post Facebook qu’elle a publié en privé après l’incident, partagé près de 2.000 fois, avant de s’entretenir avec « l’Obs ».
Un dialogue de sourds s’entame ensuite entre prof et gardien, le second reprochant à la première de ne pas savoir tenir les lycéens. Après un laïus ponctué de cris et de remarques désobligeantes, le surveillant finit par quitter la salle.
Une victoire de courte durée : quelques minutes plus tard, il reparaît avec une autre gardienne à qui il assène, en aparté, désignant l’enseignante, selon des propos rapportés ici par les lycéens : « C’est quoi ces vêtements ? » « Elle n’a aucune autorité sur ses élèves », « On ne sait même pas si c’est un homme ou une femme »… Mais la gardienne ne tique pas face à ces insultes proférées par son collègue devant les adolescents, et accuse à son tour :
« Vous dérangez tout le monde, les clients du musée se plaignent, on vous entend dans tout le musée ! »
« Des accusations infondées, affirme Marianne Acqua. Si quelqu’un a été dérangé, c’est à cause des vociférations du gardien ! »
« On s’est fait suivre par quatre surveillants »
« Mais rien n’y fait, elle continue de crier », témoigne l’enseignante.
« Pendant ce temps, le premier surveillant prend mes élèves à partie et bouscule littéralement la professeure qui m’accompagne », précise-t-elle dans son post. « Nous restons aussi calmes que possible mais leurs cris attirent d’autres surveillants de salle qui se mettent, à leur tour, à hurler sur mes élèves et moi-même. La situation devient délirante. »
L’affaire dégénère encore lorsqu’un élève finit par répliquer, les nerfs à vif, face au harcèlement dont sont victimes ses accompagnatrices : « Mais vous êtes qui, vous, pour dire ça ? » Les surveillants font alors mine d’appeler la sécurité du musée, qui n’arrivera jamais. « On avait vraiment l’impression, ma collègue et moi, qu’ils cherchaient l’incident pour avoir un bon prétexte pour nous sortir », observe la prof.
« Les élèves sont juste bouche-bée, ils me regardent l’air ébahi, ils ne comprennent rien, moi non plus. Je décide d’ignorer la situation et leur dis de me suivre pour continuer la visite », écrit-elle encore.
Notre marche est silencieuse, pesante, les élèves osent à peine regarder les œuvres ou prononcer un mot. Mais ce n’est toujours pas suffisant, les surveillants nous courent après, nous demandent de nous arrêter. »
Marianne Acqua et sa collègue décident malgré tout de continuer la visite avec le petit peloton, escortés par des gardiens toujours plus nombreux. « On s’est fait suivre par quatre surveillants, qui prétendaient avoir été agressés verbalement et exigeaient notre départ sans quoi ils menaçaient de se mettre en grève. » La totale.
« Sommés de quitter les salles, les unes après les autres »
Arrivé dans une autre salle, le groupe tombe sur un cinquième gardien, étonnamment bienveillant, qui calme le jeu et décide de les conduire au premier étage du musée. « Ici, ne faites plus de bruit, mes collègues devraient vous laisser tranquilles », recommande-t-il aux élèves.
Peine perdue. Les mêmes scènes se répètent. « Dès qu’ils entrent dans une salle, ils sont suivis, engueulés pour… leur présence, sommés de quitter les salles, les unes après les autres ». « C’était incompréhensible », confie Marianne Acqua. « Mes élèves étaient complètement calmes mais on continuait de leur lancer des ‘Fermez vos gueules !' »
Cette fois, les deux enseignantes décident de quitter le musée. En parcourant les couloirs d’Orsay vers la sortie, la cohorte silencieuse passe devant d’autres classes, plus bruyantes mais moins métissées, selon la prof, mais à qui on ne reproche rien. Dehors, les lycéens sont choqués. Certains envisagent de ne plus remettre les pieds dans un musée parisien.
« Bravo, chapeau bas le Musée d’Orsay, félicitations Paris, performance réussie », écrit l’enseignante sur Facebook : « Ce n’est pas la première fois qu’on me signifie que la place de mes élèves n’est pas au musée. A Pompidou, par exemple, on m’avait suggéré que c’était à la piscine municipale que nous aurions dû aller… »
En bref, suite a la banalisation de l’islamophobie dans les divers média et surtout au gouvernement français actuel sous dominance israelienne, le peuple de france se montre sous son vrai visage, celui de l’islamophobie et la xenophobie, et cela en toute liberté, sans crainte de représaille. Liberté, égalité, fraternité, mais pas pour tous….
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Palestine : Lueur d’espoir : un récit-terrain à Gaza poignant…
Nous venons en aide aux enfants en Palestine, et nous avons rencontré Hani, voici son histoire…
Hani Abu Omera a 12 ans. Il habite à Beach Refugee Camp, un des quartiers les plus pauvres de la bande de Gaza, si ce n’est de toute la Palestine. Hani étudie dans une des écoles de l’UNRWA, bondées et aux ressources limitées. Hani et sa maman, Rehab, vivent dans une petite pièce, où ils dorment tous les 2. Hani y fait aussi ses devoirs et sa mère cuisine.
REHAB – « Je ne veux que le bonheur de mon fils »
La maman de Hani, Rehab Abu Omera, 48 ans, explique avec douleur qu’elle s’est mariée très tard, en 2004, au père de Hani, un homme assez âgé, afin d’échapper à la pauvreté et aux conditions de vie difficiles de sa famille. Son mari était un pêcheur et après trois ans de mariage, il a eu une crise cardiaque qui l’a rendu paralysé, 3 ans avant sa mort en 2010.
« J’ai perdu mon mari après 6 ans de mariage. En tant que mère, je rêve d’assurer une vie convenable et confortable pour mon fils Hani. La vie est très difficile à Gaza parce que tous les Gazaouis souffrentn de l’accès limité aux ressources, c’est pourquoi peu de gens peuvent nous aider en cas de crise ou pour les grandes occasions comme l’Aïd et le Ramadan. »
Rehab continue, les larmes aux yeux : « Je veux une vie heureuse pour mon fils Hani parce que je ne veux pas qu’il vive dans la souffrance comme moi. Mon rêve est d’avoir ma propre grande maison pour y vivre avec mon fils. J’ai tout le temps honte parce que je ne peux pas accueillir mes sœurs, frères et amis dans ma maison, à cause du manque de place. Quand c’est nécessaire, je les vois dans la maison de ma sœur.
Quand j’ai donné naissance à Hani, j’étais très heureuse, il est mon premier bonheur, j’ai considéré sa venue comme un cadeau d’Allah pour compenser mes moments douloureux.
Avec le soutien du SIF, je suis en mesure de fournir à Hani une vie simple mais de base. Depuis qu’il est né, comme beaucoup d’enfants palestiniens, Hani n’a pas eu une enfance comme les autres enfants dans le monde, notamment parce c’est un réfugié. Je me souviens de son premier jour à la maternelle, pour moi ce fût un grand moment. J’ai travaillé très dur pour fabriquer des produits artisanaux et des tricots, pour économiser de l’argent pour qu’il rentre à la maternelle. Maintenant, avec l’aide du SIF, al hamdulillah, Hani est inscrit à l’école et a des bonnes notes. Je suis inquiète quant à son travail scolaire. Les années précédentes, il obtenait de très bonnes notes. En plus de ça, Hani est un garçon très timide, il est seul et distrait. Même si Hani a seulement 12 ans, il agit comme une personne adulte et mature, à cause de nos conditions de vie difficiles. »
HANI – « Ma mère est ma vie ».
Quant à Hani, lui, nous livre qu’il aime son école, une deuxième maison pour lui : « Mon école est très grande et a un grand espace pour jouer. J’ai beaucoup d’amis à l’école, je me sens libre et heureux à l’école, je peux jouer librement et marcher, alors qu’à la maison, c’est trop petit. J’adore mon professeur de langue arabe, il est très gentil et a une manière formidable de traiter les élèves. Je peux comprendre mes leçons d’arabe facilement et il a vraiment eu un impact sur mon travail à l’école. J’ai un bon ami, Ameer, qui est très discipliné et calme. Il partage avec moi son argent quand je n’en ai pas.
Ma mère est ma vie. Je ne peux pas imaginer ma vie sans elle, parce qu’elle souffre pour moi. Je me souvient de mon père et j’ai de bons souvenirs avec lui, je me souviens quand j’avais trois ans, j’avais peur d’un chat, mais mon père m’a aidé et appris à être fort et courageux. Il m’a aussi parlé du voyage en mer que l’on a fait ensemble quand j’avais six mois. C’est pour ça que j’aime la mer. Au jardin d’enfant, ils nous donnaient des biscuits et du jus, je mangeais les biscuits et gardais le jus pour mon père, qui en raffolait sans avoir les moyens d’en acheter.
Mes hobbies sont les arts plastiques et l’artisanat, mais mon rêve est de devenir médecin pour aider les gens à guérir. Je rêve aussi de devenir riche pour acheter des maisons pour les orphelins et les gens sans abris et donner de l’argent pour les pauvres. Je souhaite que mon rêve devienne réalité. »
Dalia – Administratrice Orphelins : « Nous sommes très préoccupés ».
Nous connaissions Hani depuis 2011 et nous le voyons grandir de jour en jour. Hani est fils unique et vit dans de très mauvaises conditions. Cela a eu un impact négatif sur sa vie, bien qu’il se soit distingué à l’école, ce qui lui a donné un avenir prometteur. Mais ce n’est plus le cas maintenant. Au SIF, nous sommes très préoccupés quant à son avenir ainsi que celui de milliers d’orphelins que nous parrainons depuis de nombreuses années, parce que la situation se détériore dans la Bande de Gaza.
En tant que travailleurs humanitaires, nous travaillons dur pour aider à améliorer la vie de Hani et celle d’autres orphelins. Depuis 5 ans, le SIF fournit un soutien régulier à Hani par le biais du Projet Orphelins, des distributions de colis alimentaires pour Ramadan et de cadeaux pour l’Aïd. La maison de la tante de Hani est considérée comme le seul endroit agréable où Hani peut jouer et s’amuser.
Maysa – Travailleur social au SIF : « Hani est le seul espoir pour sa mère … »
Malheureusement, Hani vit dans une unique pièce, chose qui est mauvaise pour sa santé. Hani est poli, très calme et obéit toujours à sa mère. Il agit toujours comme s’il était plus vieux que son âge, je le vois dans ses yeux et j’en suis profondément triste. Hani et sa mère n’ont plus personne pour prendre soin d’eux depuis la mort de son père. Sa mère est tout pour lui et il fait de son mieux pour changer leurs conditions de vie en travaillant dur à l’école. Hani est le seul espoir pour sa mère …
Comment aider Hani et tous les autres enfants ?
Divers projets sont mis en œuvre par nos équipes sur le terrain pour apporter une aide concrète aux enfants palestiniens : actions de protection des enfants, réhabilitation de maisons, distribution de colis alimentaires, etc.
Pour soutenir les différents projets du Secours Islamique France, faites un don en cliquant ci-dessous.
A titre d’exemple :
Avec 25 €, vous offrez un repas complet et équilibré à 5 enfants palestiniens.
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Une fatwa déterminante d’al-Suyûtî en faveur de la célébration du Mawlid nabawî.
Les débats portant sur l’opportunité ou la licéité de célébrer l’anniversaire de la naissance du prophète (al-Mawlid al-nabawî) ne datent pas de notre époque. En témoigne la fatwa rédigée à la fin du IX/XVe siècle par le grand savant Jalâl al-Dîn al-Suyûtî (m. 911/ 1505). Avant lui, d’autres ‘ulamâ’de renom avaient déjà rédigé des livrets intitulés Mawliden l’honneur du Prophète (Ibn al-Jawzî, Ibn Kathîr…), ou avaient pris position en faveur de cette célébration.
Ainsi, Ibn Taymiyya lui-même (m. 1328) déclare t-il dans son livre Iqtidâ’ al-sirât al-mustaqîm : « Nous célébrons le Mawlidpar amour et vénération pour le Prophète ». La fatwa de Suyûtî a l’avantage d’une part de retracer l’historique de la célébration du Mawlid, d’autre part d’apporter la caution d’un savant éminent de l’islam à la reconnaissance de cette célébration.
Présentons d’abord – si besoin est – Suyûtî. C’est un ‘âlimencyclopédiste, polyvalent, qui maîtrisait maintes disciplines islamiques et a écrit par ailleurs sur les sujets les plus variés. À noter qu’il est l’auteur le plus prolifique de littérature islamique, puisqu’on lui attribue environ un millier d’ouvrages ! Dans le foisonnement de son œuvre, ce qui ressort globalement c’est son attachement au modèle prophétique muhammadien. Il s’agit pour lui, comme pour Junayd auparavant, de la seule voie menant à Dieu. Lui-même déclara que la discipline où il se sentait la plus à l’aise était celle de la « science du hadîth ».
Pour notre auteur assurément, ce modèle ne saurait être transmis uniquement par la science livresque ; il a besoin d’être vécu de l’intérieur. Suyûtî a donc pratiqué la Voie soufie, et avait pour maître un cheikh de la tarîqaShâdhiliyya, Muhammad al-Maghribî (m. 911/ 1505). Nul étonnement, donc, qu’il ait développé ici ou là la dimension ésotérique du message muhammadien.
Notre savant égyptien a ainsi établi un rapport personnel, mystique, avec la personne spirituelle du Prophète. Il affirme en ce sens avoir vu celui-ci plus de soixante-dix fois à l’état de veille (yaqazatan), ce qui constitue, dans le soufisme même, une faveur rarement accordée. Des contemporains ont d’ailleurs rapporté des visions au cours desquelles le Prophète rencontrait Suyûtî et l’appelait « shaykh al-Sunna ». Et ce dernier stipule, à l’instar d’autres soufis ou ‘ulamâ’spiritualistes, que le Prophète peut entretenir, lors de visions, tel initié de la validité ou non d’un hadîthdonné.
Aperçu historique sur la célébration du Mawlid nabawî.
Suyûtî attribue l’initiative de cette célébration à un prince sunnite, de la dynastie ayyoubide, qui régnait sur la ville kurde d’Irbil, à 80 km de Mossoul : Muzaffar al-Dîn Kökbürî. Ce prince aurait commencé à célébrer le Mawlidau tout début du VII/XIIIe siècle, soit à partir de 605/1208. D’après les chroniques de l’époque, il s’agissait d’une sorte de festival qui attirait beaucoup de monde et qui doit beaucoup, en fait, aux soufis de la région : ils animaient la cérémonie par le dhikr et le samâ‘.
On peut dire que, depuis que cette cérémonie existe en pays musulman, les dirigeants politiques avaient davantage besoin de l’appui des milieux soufis que l’inverse. Le voyageur Ibn Jubayr (m. 614) évoque, dans ses Rihal, la célébration du Mawlid pour la même période, à la Mecque.
D’autres sources affirment que les Fatimides (Égypte et Syrie) auraient été les premiers à fêter le Mawlid. Lorsqu’on sait que les Fatimides, dynastie chiite ismaélienne, étaient les rivaux des Ayyoubides sunnites, il n’est guère étonnant qu’il y ait une telle surenchère idéologique. On sait par ailleurs que le prince kurde sunnite Nûr al-Dîn Zengui (m. 1174) – l’oncle de Saladin -avait écrit un texte d’éloges, depuis Damas, en l’honneur du Prophète.
Outre le fait que la célébration organisée par Muzaffar al-Dîn Kökbürî était bien repérée dans les sources historiques (Ibn Khallikân lui a consacré une description détaillée), il est évident que Suyûtî, sunnite prononcé et légitimiste concernant la question du califat abbasside, n’allait pas promouvoir dans sa fatwa une hypothétique origine chiite à la célébration du Mawlid…
En réalité l’apparition de la cérémonie du Mawlidcorrespond historiquement aux besoins, pour la communauté musulmane, de se rassembler autour de la personne du Prophète en temps de crise : rappelons que depuis 1099, les Croisés ont investi une partie du Proche-Orient (Syrie, Palestine), et que, à l’Est, se profile de plus en plus le danger du déferlement mongol.
Contexte de la fatwa de Suyûtî.
Selon plusieurs auteurs, leMawlid nabawîconnaît son véritable développement à l’époque de Suyûtî, soit à la fin de la période mamelouke. Au Caire, la cérémonie revêt un caractère officiel, à la Citadelle, en présence du sultan mamelouk, des émirs, des ‘ulamâ’et des soufis bien sûr. Mais son aspect populaire festif n’en est pas pour autant éclipsé. Les cheikhs la célèbrent dans leur zâwiya, entourés de leurs disciples et de nombreux invités.
Nous sommes à une époque où émerge de plus en plus la notion de « Voie muhammadienne » qui doit fédérer et rassembler toutes les voies initiatiques particulières. Cependant, la question de la licéité de la célébration du Mawlidse pose encore ici ou là. De ce débat témoigne la fatwa de Suyûtî, qui vise à apporter une réponse étayée et définitive.
Cette fatwa revêt une importance particulière du fait de la renommée de son auteur de son vivant : Suyûtî délivrait des avis juridiques à la demande d’un public large qui allait de l’Inde jusqu’à l’Afrique sahélienne (al-Takrûr). Nul étonnement donc, que l’on trouve des traces de l’influence de cette fatwa jusqu’au Maghreb. La méthode de Suyûtî consiste à citer beaucoup d’autorités antérieures qui, pour la plupart, vont dans son sens. Ce référencement, on le sait, constitue le seul moyen dans la culture islamique d’asseoir son avis. Suyûtî s’appuie ainsi sur des savants reconnus tels que al-‘Izz Ibn ‘Abd al-Salâm, al-Nawawî, Ibn al-Hâjj, Ibn Hajar, etc. Mais il sait aussi donner la parole à ses adversaires doctrinaux… avant de les réfuter.
L’argumentation développée dans la fatwa.
Le texte s’intitule Husn al-maqsid fî ‘amal al-Mawlid, « La bonne intention concernant la célébration du Mawlid », et il est incorporé dans le recueil de fatwas que Suyûtî a collecté à la fin de sa vie et qui s’intitule al-Hâwî lil-fatâwî. Suyûtî y développe principalement le thème que cette célébration relève certes de l’innovation (bid‘a), mais que toute innovation n’est pas blâmable (madhmûma).
Il s’agit là au contraire d’une innovation « louable » (hasana), voire recommandée (mandûba). Suyûtî précise même que, dans certains cas, une innovation peut s’avérer obligatoire, indispensable (wâjiba). En outre, il précise que, une fois devenu prophète, Muhammad a célébré pour lui-même la ‘aqîqa, alors que son grand-père ‘Abd al-Muttalib l’avait déjà pratiquée pour lui lors de sa naissance : cet élément d’information va dans le sens de la commémoration de sa naissance par la communauté musulmane.
Le sens que revêt la commémoration de la naissance du prophète Muhammad est de rendre grâce à Dieu (izhâr al-shukr)de l’avoir envoyé comme prophète ayant apporté l’islam, et comme miséricorde à tous les êtres. Cette gratitude s’accompagne de manière toute naturelle de la joie que peuvent partager les musulmans, et plus précisément ceux qui assistent à la célébration. Et Suyûtî de mentionner que l’oncle mécréant du Prophète, Abû Lahab a son sort amélioré en enfer du simple fait qu’il se serait réjoui lors de la naissance de Muhammad. C’est donc l’intention de l’action de grâce et de la réjouissance qui doit être prise lorsqu’on organise le Mawlid.
À l’instar de savants antérieurs, Suyûtî établit la comparaison entre cette célébration et l’établissement par le calife ‘Umar Ibn al-Khattâb de la prière des Tarâwîh, lors du mois de Ramadan. On ne trouve dans tout cela, écrit-il, aucune contradiction ni avec le Coran ni avec la Sunna, car cela relève du « bel agir », de la « recherche de l’excellence » (al-ihsân). Simplement, il faut distinguer la célébration telle que la recommandent les ‘ulamâ’et les soufis, des pratiques blâmables qui ont pu s’y introduire.
A cet égard, Suyûtî donne des indications assez précises sur le contenu et le déroulement de la commémoration du Mawlid : durant tout le mois de Rabî‘ al-awwal, au cours duquel est né Muhammad, on doit pratiquer le bien, multiplier les aumônes, etc. Lors de la cérémonie elle-même, il est recommandé de se réunir pour lire le Coran, nourrir les pauvres, lire des passages de la tradition concernant la naissance du Prophète et les signes miraculeux qui l’ont accompagnée, chanter des poèmes en son éloge, et bien sûr éviter tout débordement relevant de la religiosité populaire (danse, musique…).
Lorsque l’on considère l’autorité scientifique et spirituelle de Suyûtî, et celle des savants antérieurs qu’il cite (al-‘Izz Ibn ‘Abd al-Salâm, al-Nawawî, Ibn al-Hâjj, Ibn Hajar…), on reste consterné devant l’ignorance aussi péremptoire de ces musulmans contemporains pour lesquels le Mawlid est une innovation blâmable, et qui vitupèrent contre la célébration de la naissance de celui qui fut envoyé « comme une miséricorde pour les mondes ».
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Le Sénégal condamne le revirement de Jammeh et exige “la transmission pacifique du pouvoir”.
Le Sénégal, voisin de la Gambie, a condamné vendredi soir le revirement du président gambien Yahya Jammeh, qui a rejeté les résultats de l’élection du 1er décembre, une semaine après avoir reconnu sa défaite, exigeant qu’il “organise la transmission pacifique du pouvoir”.
“Le Sénégal rejette et condamne fermement cette déclaration”, selon un communiqué de son ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye, disant avoir appris “avec surprise” cette remise en cause par M. Jammeh de sa propre reconnaissance des résultats une semaine auparavant.
“Le Sénégal exige que le président sortant respecte sans condition le choix démocratique librement exprimé par le peuple gambien, qu’il organise la transmission pacifique du pouvoir et qu’il assure la sécurité et l’intégrité physique du président nouvellement élu”, Adama Barrow, candidat d’une large coalition d’opposition.
Il “engage instamment la Cédéao (Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, NDLR) l’Union africaine et les Nations unies à oeuvrer ensemble et prendre toutes les mesures qu’imposent la sauvegarde des résultats du scrutin présidentiel en Gambie et le respect de la souveraineté du peuple gambien”.
Par ailleurs, Dakar “met solennellementen garde contre toute atteinte à la sécurité des ressortissants sénégalais vivant en Gambie”, petit pays d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le territoire sénégalais hormis sa façade atlantique.
Dans sa déclaration télévisée vendredi soir, M. Jammeh a assuré que “l’intervention de puissances étrangères ne changerait rien”.
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Gambie : Yahya Jammeh ne reconnait plus sa défaite.
Le président gambien sortant Yahya Jammeh a annoncé vendredi qu’il ne reconnaissait pas les résultats de l’élection du 1er décembre, une semaine après avoir reconnu sa défaite face à l’opposant Adama Barrow, dans une déclaration télévisée.
“Tout comme j’ai loyalement accepté les résultats, en croyant que la Commission électorale était indépendante, honnête et fiable, je les rejette dans leur totalité”, a affirmé M. Jammeh, dénonçant des “erreurs inacceptables” de la part des autorités électorales.
“Laissez-moi répéter: je n’accepterai pas les résultats sur la base de ce qui est arrivé”, a-t-il dit, appelant à la tenue d’un nouveau scrutin.
M. Jammeh a dénoncé une erreur de comptabilisation reconnue par la Commission électorale indépendante (IEC), accordant la victoire à M. Barrow, mais avec moins de voix d’avance qu’annoncé initialement et fait état d’”enquêtes” sur l’abstention qui ont révélé, selon lui, que de nombreux électeurs n’avaient pu voter en raison d’informations erronées.
Cette annonce bouleverse la situation en Gambie, où la population profitait d’une liberté inédite, à la perspective d’une alternance démocratique, après 22 ans de pouvoir sans partage de Yahya Jammeh.
La veille, le président élu s’est prévalu du soutien du chef de l’armée, le général Ousman Badjie, et a annoncé la création d’une Commission Vérité et Réconciliation.
Dans une déclaration télévisée diffusée le soir du 2 décembre, Yahya Jammeh avait, à la surprise générale, reconnu sa défaite et avait téléphoné à Adama Barrow devant les caméras pour le féliciter pour sa victoire.
Les pressions pour poursuivre Yahya Jammeh et les dignitaires du régime, accusés de nombreuses violations des droits de l’Homme, représentent un des principaux défis pour le nouveau pouvoir, déterminé à une transition pacifique.
Dans un entretien avec des médias français le 3 décembre, M. Barrow a exclu toute “chasse aux sorcières”, affirmant que son prédécesseur pourrait “vivre en Gambie en tant que citoyen ordinaire”.
Plusieurs dizaines de militants de l’opposition, dont Ousainou Darboe, le chef de la principale formation d’opposition le Parti démocratique uni (UDP), arrêtés pour avoir participé à des manifestations non autorisées en avril et en mai, ont été libérés sous caution cette semaine.
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Présidentielle au Ghana : John Dramani, le président sortant, concède sa défaite.
Le président du Ghana, John Dramani Mahama, qui était en lice pour un second mandat, a appelé le chef de l’opposition, Nana Akufo-Addo, pour le féliciter vendredi soir de sa victoire à la présidentielle, a annoncé le porte-parole de son parti.
“Oui, il a concédé sa défaite”, a déclaré George Lawson, porte-parole du Nouveau congrès démocratique (NDC), à l’AFP, alors que l’opposition fêtait déjà sa victoire dans les rues d’Accra, à coups de feux d’artifice.
“Il a appelé pour concéder sa défaite et nous sommes extatiques”, a confirmé la porte-parole du principal parti d’opposition, le Nouveau Parti Patriotique (NPP), Oboshie Sai Cofie.
Des centaines de partisans, habillés de blanc des pieds à la tête, se sont rassemblés devant la modeste résidence de M. Akufo-Addo, pour célébrer leur victoire, 48 heures après la fermeture des bureaux de vote.
Ils dansaient depuis des heures déjà, pour fêter une victoire qui s’annonçait plus que certaine, selon les prévisions de médias locaux, tout au long de cette longue attente.
Le candidat du NPP, qui se présente pour la troisième fois à la magistrature suprême, a déjà prononcé jeudi soir un discours triomphant s’affirmant vainqueur de l’élection présidentielle, alors que ni la Commission électorale, ni le parti du président sortant (NDC) n’avaient fait d’annonce officielle.
Vendredi soir, la Commission a confirmé la tendance, sans donner de score officiel.
“C’est mon rôle et mon privilège de déclarer Nana Addo Akufo Addo président de la république du Ghana”, a annoncé Charlotte Osei, présidente de la Commission électorale.
“Je pense que les Ghanéens peuvent être extraordinairement fiers”, a déclaré l’un des observateurs du scrutin, Johnnie Carson, de l’Institut national démocratique.
“Le Ghana s’est distingué pendant ses 25 dernières années comme étant un pays d’intégrité et de transparence”, a-t-il ajouté.
Le premier mandat de M. Mahama, figure charismatique et réputé proche du peuple, a été entaché par un ralentissement de la croissance et par des scandales de corruption au sein de l’administration.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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L’ambassadeur de la Malaisie au Caire arrive à Gaza
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Le Hamas appelle l’Egypte à accélérer ses mesures visant à alléger le blocus de Gaza
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Une palestinienne arrêtée à un point de contrôle au sud de Qalqilya
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Les bulldozers israéliens ratissent les terres palestiniennes à Salfit
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Réouverture exceptionnelle du passage de Rafah pendant 3 jours
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Une marche à Jénine pour soutenir un prisonnier en grève de la faim
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Le Hamas endeuillé par la mort du penseur islamique russe Jamal Haider
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Des blessés lors de la répression des marches hebdomadaire de Kafr Kadoum et Ramallah
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L’occupation décide de restituer les corps de 7 martyrs palestiniens
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En images: 100 000 participants à la marche du Hamas au nord de Gaza
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Le FPLP promet d’entraver la réunion du Conseil national à Ramallah
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MADA: 31 violations des libertés des médias en Palestine en novembre
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Mechaal: la situation à Alep est alarmante
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Les forces d’occupation arrêtent un citoyen ayant franchi le siège sécuritaire
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L’Union Européenne condamne Israël pour la détention administrative des Palestiniens
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Des milliers de palestiniens effectuent la prière du vendredi à la mosquée al-Aqsa
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