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Flash info du 17 Joumada Al Awwal 1438.

Flash info du 17 Joumada Al Awwal 1438.
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Des mérites de l’apprentissage du Coran aux enfants.
Il ne fait aucun doute que faire apprendre le Coran aux enfants est essentiel dans l’éducation islamique. Notre rôle en tant qu’éducateurs : parents, oncles, tantes, frères ou sœurs est de sensibiliser nos enfants à cet apprentissage et à l’amour envers le Saint Coran.
Que de mérites et de bienfaits découlent de l’apprentissage du Coran. Cela l’est davantage lorsque l’on fait apprendre le Livre d’Allah à nos enfants. En nous basant sur les parcours des différents grands savants de l’Islam, nous allons montré que cet apprentissage est au cœur de la religion, du bon comportement et de l’accès au Paradis incha Allah.
« Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et l’enseigne ».
Faire apprendre le Saint Coran à autrui fait partie des recommandations du Prophète (‘alayhi salat wa salam). En effet, le célèbre hadith rapporté par Al Boukhari selon ‘Uthman (qu’Allah l’agrée) dans lequel le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Coran et qui l’enseigne ensuite » soulève à lui seul le grand mérite d’apprendre la Parole Sainte et de l’enseigner incha Allah. Sachant que nous devons veiller à bien éduquer nos enfants qui sont les adultes de demain incha Allah, il va de soi que leur enseigner le Coran fait partie intégrante de nos devoirs en tant que musulman.
De même, cet apprentissage permettra à nos enfants d’accéder à un mérite incommensurable, à savoir le Paradis et l’élévation en degrés incha Allah. C’est ainsi que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a expliqué selon ‘Umar ibn al Khattab (qu’Allah l’agrée) qu’« Allah élève certains gens par ce Livre, comme Il en rabaisse d’autres » (Muslim). Dans un autre hadith, selon Bourayda Al-Aslamî (ra), le Message d’Allah (psbL) a dit : « Celui qui a lu le Coran, l’a appris et l’a appliqué, sera paré le Jour de la Résurrection d’une couronne de lumière, dont la clarté est semblable à celle du soleil. Ses parents seront vetus de deux habits plus précieux que le monde entier. Ils diront alors : »Pourquoi avons nous ainsi été vêtus ? » Et il leur sera dit : « Pour avoir poussé votre enfant à apprendre le Coran » » (rapporté par Ibn Abi Chayba, Ahmad, Ad-Darimî, Al-Hakim hadith authentique selon les critères de Muslim).
À nous de faire en sorte qu’Allah élève nos enfants dans l’Au-Delà par le biais de cet apprentissage et de sa mise en pratique.
De l’apprentissage des savants lorsqu’ils étaient enfants.
L’importance de l’apprentissage du Saint Coran aux enfants a été saisie par des parents de savants. C’est ainsi que de nombreux savants ont mémorisé le Saint Coran avant leur puberté. Parmi eux, l’imam ash-Shafi’i (qu’Allah lui fasse miséricorde) a appris le Coran en entier à l’âge de sept ans, l’Imam à Ach-chafi’i (ra) rapporte : « J’ai appris le Coran alors que j’avais sept ans, et j’ai appris Al-Mouatta’ quand j’en avais dix ». De même, les pieux prédécesseurs (qu’Allah leur fasse miséricorde), veillaient à apprendre le Coran et à l’enseigner à leurs enfants. Soufian Ibn ‘Ouyayna (ra) a dit : « J’ai appris le Coran alors que j’avais quatre ans, et le hadith alors que j’en avais sept ». Ibn Abi hatim (ra) a dit : « Mon père ne me laissa pas apprendre le hadith avant d’avoir appris le Coran avec pour maître Al-Fadhl Ibn Chadhan ».
Il est de notre devoir d’inculquer à notre progéniture l’amour du Saint Coran ainsi que son apprentissage. Ainsi, la mère de l’imam Malik (qu’Allah lui fasse miséricorde) était très impliquée dans l’éducation islamique de son enfant. Elle l’envoyait auprès des savants afin qu’il apprenne d’eux. Parmi ces savants, citons Rabi’a ibn ‘Abderrahman chez qui l’imam Malik a appris la jurisprudence. Sa mère lui disait alors « Va voir Rabi’a et apprend ses bons comportements avant sa science ». Avec l’aide d’Allah et une mère investie dans son apprentissage religieux, l’imam Malik (qu’Allah lui fasse miséricorde) est donc devenu l’éminent savant que nous connaissons.
Ainsi, faire apprendre le Saint Coran à nos enfants leur permettra de bénéficier d’immenses mérites. Quant à nous, nous en tirons également de grands bienfaits. Nous nous ne pouvons imaginer certains de ces bienfaits. En effet, selon Sahl ibn Mu’adh el Juhani (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Les parents de celui qui lit le Coran et qui le met en pratique seront revêtus le Jour de la Résurrection d’une couronne dont la lumière sera plus éclatante que celle du soleil illuminant les maisons sur terre. Que pensez-vous alors de la personne elle-même ? » (Abu Dawud et Ahmed). Allahou akbar ! Une récompense inimaginable pour ces parents incha Allah, qu’en est-il donc de la récompense des enfants ? Ainsi, des mérites incommensurables pour nos enfants mais également pour nous, découlent de cet apprentissage du Saint Coran, de sa valorisation, de l’amour qu’il faut lui porter et surtout de sa mise en pratique incha Allah.
L’investissement dans l’éducation religieuse de nos enfants, et particulièrement l’apprentissage du Saint Coran, fera d’eux de bons musulmans incha Allah. Et si Allah le veut, Il fera également d’eux des habitants du Paradis, en notre compagnie.
Qu’Allah nous facilite à nous, ainsi qu’à nos enfants l’apprentissage du Saint Coran. Qu’Il fasse de Sa Parole le printemps de nos cœurs et le guide de notre comportement.
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Le saviez-vous ? Taqi al-Din, l’inventeur de la pompe à eau à 6 cylindres.
Taqi al-Din Mohammed ibn Ma’ruf al-Shami al-Asadi est un scientifique turc du Xe siècle qui a écrit de nombreux ouvrages traitant d’astronomie, d’astrologie, de mécaniques optiques et d’horloges mécaniques.
Celui qui est considéré comme l’un des grands inventeurs de pompes à eau de la civilisation ottomane-islamique a laissé derrière lui un ouvrage intitulé Kitâb al-Turuq al-saniyya fi al-alat al-ruhaniyya (livre des méthodes accomplies au sujet des machines de l’esprit). Ce livre qui s’inscrit dans la tradition mécanique arabe, décrit le fonctionnement d’un moteur à vapeur rudimentaire.
Plus de dix siècles plus tard les grandes marques de mécanique automobile s’inspirent de ses écrits pour inventer des voitures toujours plus puissantes les unes que les autres.
Le constructeur d’automobiles de luxe de sport allemand Porsche s’est directement inspiré de la description d’une horloge astronomique appelée «Huq -al – kamar» (la boite de la lune), des horloges hydrauliques, des instruments à sifflements perpétuels et des pompes hydrauliques pour construire sa nouvelle voiture la porche 911.
La 911 est l’automobile mythique de la marque qui signe l’identité de Porsche depuis 1963. Elle doit la puissance de son moteur 6 cylindres à l’invention de la pompe à 6 cylindres monobloc de Taqi al-Din.
Les éléments de cette pompe son révolutionnaires : six leviers sont mobiles autour d’un axe parallèle à l’axe de la roue hydraulique. L’une des deux extrémités de chaque levier est fixée à la boule du piston qui lui fait face , tandis que l’autre extrémité affleure une cheville. A chaque trou latéral est fixé un long tuyau. Les six tuyaux ainsi obtenus sont raccordés a un gros tuyau qui donne accès à un bassin vide .
Le fonctionnement est aussi très ingénieux: lorsque la roue hydraulique tourne, les chevilles pincent respectivement les leviers qui font soulever l’un après l’autre les pistons dans les cylindres afin que l’eau puisse être aspirée. Puis une fois que la cheville quitte l’extrémité du levier, le piston retombe dans le cylindre, sous l’action du poids de la boule, et l’eau est refoulée par l’ouverture latérale dans les tuyaux extérieures puis dans le gros tuyau.
Taqi al-Din fait partie de ces savants musulmans oubliés de l’Histoire dont l’occident reconnaît le génie pour mettre en pratique ces fabuleuses théories devenues les technologies d’aujourd’hui.
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La perte d’un enfant : de l’épreuve à la récompense divine.
La naissance d’un enfant : sans doute l’un des événements les plus heureux que l’homme puisse vivre dans ce bas-monde. Seulement, il arrive que ce bonheur soit interrompu par la perte de cet être cher, ce bout de soi que l’on a vu venir au monde et grandir pas à pas. Alors comment surmonter une telle épreuve ?
La patience, une arme face à l’épreuve.
Face à l’épreuve, la patience est la meilleure arme dont le musulman puisse disposer. Il est important de souligner chers frères et sœurs que la définition de la patience se divise en trois catégories à savoir : la patience en accomplissant les commandements d’Allah, la patience en s’écartant de ce qui a été interdit par Allah et la patience face aux épreuves et aux difficultés du Destin car « telle est la volonté d’Allah ». Face à la perte d’un enfant, il s’agit du troisième type de patience qu’est la patience face aux épreuves et aux difficultés du Destin.
Lorsque l’on perd un enfant, le monde s’assombrit soudainement, le silence de la mort s’accompagne de la douleur des larmes, la vie semble même perdre son sens. Pourtant, c’est dans ces épreuves que la vie gagne paradoxalement en sens. En effet, savoir qu’Allah nous éprouve est un des piliers de notre foi : croire au Destin qu’il soit bon ou mauvais. Ainsi, croire à ce Destin et l’accepter malgré la tristesse que cela puisse engendrer, fait partie de l’essence même de la croyance du musulman sobhanAllah. Pensons donc chers frères et soeurs, que perdre un enfant fait partie de la volonté divine et que cette volonté nous y croyons fermement.
La récompense divine, un réconfort dans l’épreuve.
Face à l’épreuve de la perte d’un enfant, la patience représente la clé de la délivrance. Mais comment parvenir à patienter dans une telle douleur ? Chers frères et soeurs, le fait de penser qu’Allah récompense les endurants aide le musulman fermement attaché à sa religion, à surmonter l’épreuve car la récompense divine est ce pour quoi nous œuvrons au quotidien. C’est ainsi que notre Seigneur a révélé : {Quiconque craint et patiente… Et très certainement, Allah ne fait pas perdre la récompense des bienfaisants} (Sourate 12 : Verset 90).
La récompense des patients est largement présente dans plusieurs versets et ahadiths. Cette récompense divine ne laisse donc pas l’once d’un doute dans nos cœurs et permet de surmonter les épreuves. Gardons également à l’esprit que notre Créateur nous aimera et nous assistera si nous patientons face à Son décret. En effet, rappelons Sa parole : {Ô vous les croyants, cherchez secours dans la patience et la prière car Allah est avec ceux qui patientent} (Sourate 2 : verset 153). Chers frères et soeurs, plus nous patientons face à l’épreuve, plus Allah nous assistera et nous facilitera cette épreuve sobhanAllah. Nous avons donc tout intérêt à faire preuve de patience pour qu’Allah soit notre allié et quel meilleur allié que Celui qui Subsiste et qui nous a créés ?
Le fait de patienter suite à la perte d’un enfant est une patience bien spécifique à laquelle le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a fait référence lorsqu’il a dit : « Il n’y a pas une seule femme parmi vous dont trois enfants meurent avant la puberté sans que cela soit pour elle un écran contre l’Enfer ». Une femme demanda : « Et pour deux (enfants) ? » Il répondit : « Et pour deux (enfants) aussi ». (Muslim). La récompense pour la patience face à la perte d’enfants est donc la protection du feu de l’Enfer sobhanAllah ! Bien que l’épreuve soit extrêmement difficile, la récompense pour ceux qui patientent est infiniment grande.
Soulignons notamment que la présence d’un entourage bienveillant est plus que nécessaire lors d’une telle épreuve. En effet, famille, amis, voisinage sont d’une aide primordiale. Le besoin de parler, de s’exprimer ou de partager sa tristesse peuvent permettre de patienter plus facilement. Le rôle de l’entourage est donc à souligner car il fait preuve d’un soutien essentiel.
Cette tristesse unique, évoquée par les compagnons.
Le fait que cette tristesse soit unique ne fait aucun doute. En perdant cet enfant, notre chair, notre sang, nous ressentons un vide incommensurable et une peine des plus profondes encore jamais ressentie auparavant. Cette douleur a été évoquée, décrite et reconnue par le Prophète (‘alayhi salat wa salam) et ses compagnons.
Rappelons que ‘Umar ibn al Khattab (qu’Allah l’agrée), deuxième calife de l’Islam et fidèle compagnon de notre bien aimé Prophète (‘alayhi salat wa salam) vit un homme porter un enfant sur son épaule. Il lui demanda alors : « Qu’est cet enfant pour toi ? » L’homme lui répondit alors « Mon fils », ce à quoi Umar répondit : « S’il vit longtemps, il sera une épreuve pour toi et s’il meurt, il t’attristera » (Tadhkiratoul Aba, p.27).
De même, lorsque l’on demanda à l’imam Soufian at Thawri « Quelle a été l’ampleur de ta tristesse pour ton fils ? », il a répondu : « J’ai pleuré de sang le jour de sa mort ». Pleurer son enfant est tout à fait humain, évident et compréhensible. Faire preuve de patience face à l’épreuve ne signifie nullement ne rien ressentir chers frères et soeurs. Evidemment, les larmes coulent, la tristesse est présente, la douleur est immense et rien de cela ne peut être nié ou blâmé.
Pleurer la perte, le manque ou la nostalgie est tout à fait normal même nécessaire afin de laisser l’âme exprimer son mal par le corps et faire en sorte que le deuil puisse avoir lieu. Rappelons que même le meilleur des hommes (‘alayhi salat wa salam) a pleuré la perte de ses enfants et petits enfants. En effet, Anas ibn Malik (qu’Allah l’agrée) a dit : « Nous assistâmes à l’enterrement d’une fille de l’Envoyé de Dieu (‘alayhi salat wa salam) et celui-ci était assis au bord de la tombe. Je vis ses yeux en larmes ».
Qu’Allah nous permette de surmonter les épreuves de ce monde et d’être patients. Qu’Il nous pardonne nos méfaits et nous compte parmi les bienfaisants.
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Canada : Montréal : l’opération portes ouvertes dans les mosquées a cartonné.
Une quinzaine de mosquées de Montréal, au Canada, ont ouvert leurs portes, dimanche 12 février, pour appuyer le dialogue entre les communautés. Deux semaines après l’effroyable attentat commis au Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), les Montréalais se sont déplacés nombreux pour venir s’informer, échanger et assister aux prières. Ils étaient entre 2 400 et 3 000 personnes selon les organisateurs à s’être déplacées dans une des mosquées montréalaises ouvertes pour cette opération d’envergure.
« L’objectif, c’est de permettre aux gens de peut-être mettre les pieds pour une première fois dans une mosquée et échanger avec les membres de la communauté, répondre aux questionnements, à la suite des événements de Québec», explique Bouazza Mache, porte-parole du Conseil musulman de Montréal, dans le JDM. Cela fait 18 ans qu’il organise ce genre d’opération.
Le ministre de la Défense Harjit Sajjan s’est rendu au CCIQ pour montrer sa sympathie envers la communauté musulmane. Il a dit qu’ « on ne se tient pas ici en tant que ministres, on se tient ici en tant que Canadiens, en tant que parents ».
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France : François Fillon à la rencontre des musulmans à La Réunion.
En déplacement de campagne sur l’île de La Réunion, François Fillon s’est rendu lundi 13 février à la Grande Mosquée de Saint-Denis, la plus vieille de France, inaugurée en 1905.
Le candidat de la droite et du centre a été accueilli par Iqbal Ingar, le président de la mosquée, qui, en discours d’introduction, a souligné qu’ « une parole raciste s’est libérée dans le pays et il appartient à nos dirigeants de montrer l’exemple ». « Faites en sorte que dans cette campagne les discours soient équilibrés, apaisés, à la hauteur des enjeux, non stigmatisants » a-t-il ajouté.
Pour sa part, Houssen Amode, président du Conseil régional du culte musulman (CRCM), n’a pas caché son scepticisme concernant le rapport de l’ancien Premier ministre à l’islam. « Nous sommes atterrés par le qualificatif d’islamique accolé au terrorisme » a-t-il expliqué, précisant que « cela n’a rien à voir avec l’islam ».
Une nouvelle injonction lancée aux musulmans
« Je comprends que vous soyez choqués quand on parle de « totalitarisme islamique » », a déclaré François Fillon, auteur du livre Vaincre le totalitarisme islamique. « Il vaudrait mieux dire que ce sont des totalitaires qui se réclament de l’islam, qui brandissent le drapeau de l’islam, qui essaient de s’accaparer l’islam » a-t-il concédé.
Le candidat de la droite a dit souhaiter voir « monter du fond même des citoyens français de confession musulmane ce cri de colère et de protestation contre les extrémistes, pas seulement contre les terroristes », mais « contre ceux qui déforment le message de l’islam et appellent à la division à l’intérieur de la communauté musulmane ».
Dans le même temps, François Fillon a tenté de rassurer la communauté musulmane, en faisant comprendre qu’il serait opposé à de nouvelles lois contre les signes religieux : « Je me bats pour la liberté religieuse, pour la liberté de toutes les religions. Je me bats contre ceux qui pensent qu’à chaque fois qu’il y a des débordements, de l’intégrisme qui monte au sein de la communauté musulmane, il faut durcir les lois de la laïcité et qu’il faut progressivement au fond réduire les libertés religieuses. Oui, je suis opposé à cette philosophie-là. Je suis opposé à ceux qui disent qu’on ne veut plus voir de signes religieux dans l’espace public. Mais ce n’est pas ma conception de la République, ce n’est pas ma conception de la liberté. Ceux qui réclament cela mettent en péril le pacte républicain ».
Avant la primaire le sacrant vainqueur, François Fillon avait été bien moins tendre avec la communauté musulmane. « Il n’y a pas de problème religieux en France. Il y a un problème lié à l’islam », affirmait l’ancien Premier ministre en septembre 2016.
Il a réclamé « l’interdiction de tous ceux qui sont en contradiction permanente avec les valeurs de la République » car « la République a le droit de se défendre contre ceux qui appellent à sa destruction ». Il a précisé que « la coexistence entre religions est exemplaire » à La Réunion, mais qu’elle « ne l’est pas partout sur le territoire national ». L’île de La Réunion compte 850 000 habitants dont 5 % de musulman et 85 % de chrétiens.
Il a proposé sa vision de l’organisation du culte musulman en France, souhaitant un autre rôle du CFCM. « Il faudrait un conseil français du culte musulman en tant qu’autorité religieuse », indique-t-il. « Nous avons besoin de religieux qui soient capable d’influencer la communauté musulmane. La deuxième chose dont nous avons besoin c’est d’un islam qui soit dégagé des influences étrangères. Vous avez évoqué La Réunion en expliquant que les imams sont salariés, en expliquant qu’il n’y a pas de financement étranger mais, monsieur le président, c’est exactement le modèle dont je rêve pour mon pays, pour la France tout entière ».
La veille de son déplacement à la mosquée, François Fillon a assisté à la messe dominical à Notre-Dame de la Paix de Saint-Gilles. Souligné par de nombreux journalistes sur place, le prêche du prêtre Russel Torpos a fait écho – hasard ou pas – aux affaires dans lesquelles l’ancien Premier ministre est empêtré : « Accorde-toi vite avec ton adversaire tant que tu es en chemin avec lui pour éviter que ton adversaire ne te livre aux juges, le juge aux gardes et qu’on ne te jette en prison ». Un extrait du chapitre 25 du livre 5 de l’Evangile de Saint Matthieu tout choisi, qui s’est poursuivi un moment : « Amen, je te le dis, tu ne t’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
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Palestine : Israël : le projet de loi contre l’appel à la prière adopté .
Le gouvernement israélien a adopté, dimanche 12 février en fin de soirée, un projet de loi très controversé visant à interdire aux mosquées l’utilisation de haut-parleurs pour l’appel à la prière, rapporte la presse israélienne. Approuvé par le comité ministériel de législation, présidé par le ministre de la Justice Ayelet Shaked, membre du parti d’extrême droite Foyer juif, il sera désormais examiné au Parlement.
Le projet de loi, à l’initiative de Moti Yogev, député du parti Foyer juif, a été amorcé en mars 2016. Le « projet de loi sur la prévention du bruit des systèmes de sonorisation dans les établissements religieux » concerne a priori tous les lieux de culte mais il vise surtout les appels à la prière musulmane. Il a suscité l’incompréhension auprès des musulmans, l’appel à la prière du muezzin se faisant traditionnellement entendre cinq fois par jour. La nouvelle législation prévoit l’interdiction des haut-parleurs de 23 heures à 7 heures du matin, quasiment au même moment de la première et dernière prière de la journée selon les saisons. La loi concerne aussi les lieux de culte à à Jérusalem-Est, annexée par Israël, sauf à la mosquée Al-Aqsa.
« Cette loi ne porte ni sur le bruit ni sur la qualité de vie. Il s’agit d’une incitation raciste contre une minorité nationale », a dénoncé dans un communiqué le député arabe israélien Ayman Odeh, chef de file de la Liste unie. « La voix du muezzin résonnait bien avant les racistes du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu et elle résonnera encore après eux », insistait Ayman Odeh.
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La Turquie soutient financièrement le projet défendu par Yusuf Islam : une mosquée à Cambridge.
La poignée de main scellant leur accord a fait crépiter les flashes en Turquie, Yusuf Islam, 68 ans, alias Cat Stevens, le chanteur, auteur, compositeur britannique entré dans la légende des seventies, avait pris son bâton de pèlerin, musulman, pour solliciter l’aide précieuse du président turc Erdogan afin que le rêve d’une grande mosquée se matérialise à Cambridge.
Sous les feux des projecteurs pour la bonne cause, Yusuf Islam est volontiers passé de l’ombre à la lumière pour promouvoir cette belle réalisation qui lui tient à cœur et à laquelle l’homme fort d’Ankara a été très sensible, si l’on en juge par la teneur chaleureuse de son tweet posté mercredi soir, à l’issue de leur entretien : « Mon cher frère Yusuf, je te remercie pour ta visite et ta conversation sincère. Bienvenue en Turquie », a fait savoir publiquement Recep Tayyip Erdogan, en mettant en exergue la photo d’une rencontre placée sous les meilleurs auspices.
Ressorti enchanté de son entrevue avec le président turc, d’autant plus que son homme de confiance, Numan Kurtulmus, le Premier ministre en personne, lui a prêté la même oreille attentive, Yusuf Islam s’est enthousiasmé devant « ce merveilleux soutien » qui va contribuer à ce qu’un phare de l’islam sorte de terre à l’horizon 2018, niché dans un écrin de verdure, en plein cœur intellectuel de l’Angleterre.
De quoi lui inspirer une douce mélodie dont il a toujours le secret, comme l’a prouvé son grand retour sur scène en Amérique en 2014, sous la forme d’une ode à la générosité de la Turquie.
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Face à la polémique, un footballeur allemand choisit sa foi musulmane plutôt que sa carrière.
Il a de l’or au bout des crampons, mais rien ne saurait justifier à ses yeux de sacrifier ses convictions profondes sur l’autel de sa réussite footballistique, Änis Ben-Hatira, 28 ans, le célèbre milieu offensif tunisien né à Berlin et longtemps encensé par l’Allemagne admirative, est resté stoïque, fidèle à ses valeurs musulmanes, dans la violente tempête qui s’est abattue sur lui.
Ce fils d’un cuisinier qui quitta sa Tunisie natale dans les années 1970 pour Berlin-Ouest, où un nouvel avenir professionnel s’ouvrait devant lui, a montré très tôt de formidables dispositions pour le ballon rond, son talent inné en épatant plus d’un, sauf les racistes primaires qui n’avaient que l’insulte à la bouche.
« J’ai dû apprendre très jeune à me forger une carapace », a confié récemment celui qui fut l’étoile montante du football allemand, propulsé rapidement au sommet, sur les pelouses de la prestigieuse Bundesliga, sans jamais se laisser griser par sa gloire naissante, et encore moins par l’argent qui coulait à flots.
« Je demeure un modèle d’intégration pour les musulmans d’Allemagne », insiste à juste titre Änis Ben-Hatira, alors que la bourrasque de la polémique qui souffle sur lui depuis trois semaines a balayé ses illusions, ainsi que son contrat avec le Club de Darmstadt, mais ne l’a pas fait vaciller pour autant.
Ce vent mauvais qui a tenté de tout emporter sur son passage, et notamment son honorabilité, à grand renfort de tracts haineux, lui reprochant sa proximité avec l’association humanitaire Ansaar International – une organisation musulmane fondée par le rappeur converti à l’islam, Joël Kayser, et suspectée d’appartenir à la mouvance salafiste – lui a fait finalement entrevoir de nouveaux horizons, sous des cieux turcs plus cléments, au sein du club Gaziantepspor.
Sorti du cœur de la tempête encore plus fort qu’avant, conforté dans sa foi inébranlable, Änis Ben-Hatira, qui était en proie au désenchantement depuis un certain temps déjà, déplorant que les « musulmans soient les nouveaux juifs » en Allemagne et ailleurs, considère que l’ultimatum imposé par les dirigeants du club de Darmstadt, à savoir « rompre tout lien avec Ansaar International ou partir », aura été un mal pour un bien.
Non, il ne regrette rien, et surtout pas d’avoir vanté la transparence et les mérites de Ansaar International, dont l’aide précieuse apportée à l’enfance miséreuse de Berlin lui a valu de nombreuses récompenses, ni d’avoir contribué, l’été dernier, au financement de la construction d’une usine de traitement de l’eau dans la bande de Gaza.
Il se félicite au contraire d’avoir donné de son temps, de ses deniers et de sa personne pour une association de bienfaisance qui fait le bien autour d’elle en Syrie, en Somalie, et dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde vivant sous le joug israélien dont il a n’a jamais craint de dénoncer le cynisme et la cruauté, notamment lors de l’offensive sanglante de 2014.
Si les principaux organes représentatifs de l’islam en Allemagne ne se sont pas précipités pour voler à la rescousse de Änis Ben-Hatira, se murant dans un silence révélateur de la peur de réactiver un énième débat sur « l’islamisme, le fondamentalisme…», des rappeurs très connus, arabes et turcs, l’ont en revanche soutenu publiquement. Il en a été de même sur les réseaux sociaux en effervescence, où la jeunesse musulmane allemande a fait bloc derrière son champion, voyant dans l’insidieux procès en sorcellerie qui lui est fait une discrimination flagrante.
« Si vous accusez Änis d’être un terroriste, alors nous sommes tous des terroristes !!! », a écrit un jeune internaute, solidaire et en colère, sur la page Facebook du footballeur.
« Ils voulaient me contraindre à m’éloigner d’un groupe de personnes qui œuvrent sans relâche pour le bien de l’humanité, en les diabolisant sans avoir la moindre preuve contre elles », s’est indigné Änis Ben-Hatira, avant de clamer avec force : « Rester fidèle à mes principes et à ce que je suis intrinsèquement, sans renier mes valeurs, cela a été plus important que ma carrière ».
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Michael Bennett et d’autres joueurs de foot de la NFL refusent d’aller en Israël.
« Je serai la voix des sans voix » a déclaré Michael Bennett joueur des Seahawks de Seattle, sur Twitter et Instagram vendredi soir, en soulignant qu’il ne serait pas utilisé pour la propagande du gouvernement israélien.
Le célèbre joueur de foot a rappelé que le défunt Muhammad Ali, un de ses héros, « a toujours soutenu fermement le peuple palestinien ».
Dans une lettre ouverte publiée par The Nation jeudi après-midi, activistes, écrivains et athlètes, dont Angela Davis, Alice Walker, John Carlos et Craig Hodges, ont appelé les joueurs de la NFL à reconsidérer leur participation à une tournée en Israël. Harry Belafonte et Danny Glover ont également signé la lettre.
« J’étais excité à l’idée de visiter cette région du monde historique. Ce que je ne savais pas, avant de lire un texte dans le Times of Israel, c’est que le voyage était organisé par le gouvernement dans le but avoué de faire de nous des têtes de pont » a expliqué Bennett, ajoutant :
« On ne m’exploitera pas de telle façon. Quand j’irai en Israël, je visiterai également la Cisjordanie et la bande de Gaza, où je pourrai voir comment les Palestiniens, qui y résident depuis des millénaires, y vivent leur vie ».
Kenny Stills, joueur des Dauphins de Miami, à retweeté la déclaration de Bennett, en ajoutant, « je ne pouvais pas dire mieux », indiquant qu’il se désistait aussi.
Martellus Bennett a retweeté également la déclaration de son frère, indique The Electronic Intifada.
Le quotidien israélien Haaretz se moque carrément de Netanyahou, en écrivant que ce dernier a réussi à marquer un but contre son propre camp, en se vantant de la venue de ces footballeurs, et en faisant ses gros titres sur la venue de Bennett, et le fait qu’il allait jouer contre l’équipe de football israélienne.
Le journal analyse la manière dont ces voyages de célébrités en Israël sont organisés pour que la politique en soit le plus possible exclue : petite excursion à la Mer Morte, mémorial de Yad Vashem, Hôpital de Rambam, communauté juive de Dimona, et visites de sites chrétiens, pour faire bonne mesure.
C’était le programme mis au point pour Bennett et les autres joueurs de la NFL, et le ministre israélien du tourisme, Yariv Levin, avait même affirmé : « Comme ça ils auront une image équilibrée d’Israel et ils retourneront chez eux en tant qu’ambassadeurs d’Israel » !
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Le saviez-vous ? : L’origine non islamique de la « Main de Fatma ».
La main de Fatma, pendant sur bien des rétroviseurs intérieurs de véhicules, et au cou de bien de jeunes filles insouciantes, est mondialement pensée comme l’un des symboles de l’islam traditionnel.
Et pourtant. Nulle trace de celle-ci dans le désert d’Arabie où la dernière des Révélations descendue aux Hommes connaîtra ses premiers fidèles. Encore moins de traces de celle-ci dans les textes scripturaires ou dans l’écrasante majorité des communautés musulmanes de ce monde.
Très présente, par contre, en territoire berbère, la « Tafust », son autre doux nom, était en fait déjà présente avant que l’islam ne gagne le cœur de ces nord-africains. Des traces de cette dernière ont pu ainsi être datées de l’époque carthaginoise, des siècles avant la naissance de Issa, paix et salut sur lui. On parle alors d’une main associée à la déesse Tanit, protégeant (déjà) du mauvais œil.
La « khamsa », encore un autre de ses patronymes, est aussi populaire dans certains foyers juifs. Le poisson considéré comme un symbole de chance, chez certains d’entre eux, nombre de ces mains de Fatma sont ainsi ornées de figures de l’animal. Quand d’autres sont simplement décorées de prières juives, »protégeant » les demeures ou son porteur lors de ses voyages. Certains des juifs ont aussi tendance à associer les cinq doigts de la dite main aux cinq livres de la Torah, et ce, particulièrement depuis le regain d’intérêt né autour du mysticisme juif, la Kabbale.
Y-a-t-il besoin de préciser que la même main est usée de façon similaire au sein de communautés chiites ?
À l’instar de la patte de lapin, du trèfle à quatre feuilles ou du fer à cheval ailleurs, la main droite ouverte est en fait un signe universellement utilisé pour sa soi-disante protection de par le monde, transcendant les religions comme les époques. Des cultures mésopotamiennes à celles de l’Inde bouddhiste, et donc des berbères anciennement polythéistes aux juifs et chiites, l’idée d’une main protectrice n’a absolument rien à faire de près ou de loin à l’islam et/ou à sa civilisation.
Chers frères et sœurs en islam, vous qui n’êtes sensés ne trouver protection qu’auprès du Seul et Unique apte à vous l’attribuer, outre le fait qu’elle vous soit étrangère, faites une bonne action, remettez cette amulette à sa juste place, à savoir, au choix, sous un marteau, ou dans une fonderie.
Qu’Allah nous préserve du chirk et de l’associationnisme.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Le Hamas discute avec l’ambassadrice norvégienne à Beyrouth les développements palestiniens
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Un ouvrier palestinien meurt dans un tunnel au sud de la Bande de Gaza
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Le Likoud appelle Netanyahu à intensifier la colonisation en Cisjordanie
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Le journaliste al-Qiq torturé pendant 22 jours dans les prisons sionistes
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Une délégation de dirigeants du Djihad quitte Gaza via le passage de Rafah
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La prison de Ramon sous haute tension
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Al-Aqsa sous haute tension
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Un mineur condamné à 12 ans de prison
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65 Gazaouis visitent leurs proches à la prison de Nafha
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Gaza : Un résistant palestinien blessé par des éclats d’obus
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18 Palestiniens arrêtés en Cisjordanie et affrontements à Qalqilia
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Un plan sioniste pour expulser les habitants du Néguev
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Deux jeunes arrêtés sous prétexte de jeter des pierres sur la colonie
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Mezan: la Justice israélienne ne tient pas compte des normes les plus élémentaires
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Notifications israéliennes d’arrêter la construction dans 16 installations dans la Vallée du Jourdain
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100 colons prennent d’assaut la mosquée d’al-Aqsa
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com

Flash info du 16 Rabi Al Thanni 1438.

Flash info du 16 Rabi Al Thanni 1438.
Ecouter le coran, des hadith, des conférences, des annonces divers, des anashids (sans musique), et bien d’autres choses, en direct sur #mouslimradio :
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En route vers le zéro déchet ? Rêve ou réalité ?
Ajib s’est interrogé aujourd’hui sur un mode de vie très en vogue ces dernières années, et ce partout dans le monde. En effet, le zéro déchet compte de plus en plus d’adeptes voulant revenir à un minimalisme assumé au quotidien.
Nombreuses sont les personnes et les musulmans qui s’écartent de la sur-consommation et souhaitent réduire leur production de déchets jusqu’à en venir au zéro déchet. Alors nous avons interviewé, pour vous, Mahdiya de l’association Materner avec un grand Aime pour comprendre ce qui pousse nos frères et sœurs à suivre cette façon de vivre.
Très active partout en France pour la promotion du maternage proximal à la lumière de l’islam, l’association Materner avec un grand Aime comporte plusieurs antennes à travers l’hexagone pour réunir les mamans sur des thématiques différentes qui leur permettent d’échanger sur leurs difficultés et leurs expériences au quotidien.
L’alimentation saine, l’écologie, les modes de vies dits alternatifs tels que la simplicité volontaire sont abordés pour s’entre aider et apprendre ensemble. Beaucoup d’entre elles ont fait ce choix du zéro déchet. Voyons ce qu’elles en pensent :
Ajib : Y a t-il eu un événement particulier vous incitant à prendre une telle décision, l’envie de changer de mode de vie comme beaucoup de personnes ? Est-ce un ras le bol de la société actuelle et son incitation à la sur-consommation ?
Mahdiya : Pour ma part, c’est plutôt un long cheminement. Étant issu d’une famille sensible à l’environnement, l’écologie, l’alimentation saine … j’ai grandi avec ces valeurs. C’est lorsque j’ai fondé ma propre famille que cela a pris plus d’importance et que j’ai réalisé la nécessité de mettre en pratique mes valeurs. Le ras le bol de cette société de consommation en est bien sûr une des causes, ou plutôt l’envie de m’en démarquer.
A : Qu’est-ce, pour vous, le désencombrement ?
M : Le désencombrement est avant tout une décision de changement et d’action consciente. En effet pour effectuer un réel désencombrement «matériel» cela passe, avant tout, par un désencombrement mental, (…)des habitudes de consommation que nous avons et de nos «croyances» en terme de besoins. En effet, nous nous créons des besoins qui n’en sont pas, faire le tri passe donc par faire la part de ce qui nous est réellement nécessaire et ce qui ne l’est pas. C’est une prise de conscience globale.
A : Quel est le lien de ce dernier avec le mouvement Zéro Déchet ? Le premier mène t-il forcément à l’autre ?
M : L’un ne mène pas nécessairement à l’autre mais y tend indéniablement. En effet, lorsque nous commençons à faire le tri, à viser le minimalisme, on s’aperçoit rapidement que nous produisons excessivement de déchets et que ceux-ci ne sont pas tous recyclables. Après avoir fait le tri dans notre maison, nous nous retrouvons avec un tas d’objets, on peut en donner à des proches, des associations, mais certains iront inéluctablement à la déchetterie. Ceci peut amorcer une envie de tendre au zéro déchets.
Ceci dit le zéro déchet à proprement parlé est parfois difficile à atteindre tant tout ce que nous achetons est sur emballé. Dans certaines grandes villes, il existe des magasins «tout en vrac» mais il est parfois difficile d’acheter tout ce dont nous avons besoin de cette façon. Néanmoins on peut réduire le plus possible en favorisant les achats sans emballage, achetant ses légumes sur le marché, prenant des sacs réutilisables, minimisant les produits transformés et optimisant le fait-maison (et ce dernier pour de multiples raisons). Trier ses déchets, faire son compost ( même sur son balcon pour les plantes de la maison ) enfin, pleins de petites habitudes qui permette de réduire grandement nos déchets.
A : Une meilleure compréhension de l’islam aide t-elle, à votre avis, à mieux comprendre le raisonnement du zéro déchet ?
M : Oui, pour moi c’est certain. L’islam nous invite à un mode de vie simple et sain. De nombreux hadiths et versets coranique nous montrent l’importance de la simplicité mais aussi du respect de la planète sur laquelle Allah nous a placé tel ses lieutenants, et quelle grande responsabilité. Lorsque nous comprenons cela, nous ne pouvons pas, me semble t-il, rester indifférent à l’écologie et aux conséquences de notre mode de vie sur notre environnement.
Les déchets que nous produisons ont une conséquence sur la flore, la faune, mais aussi sur les êtres humains. Des personnes se retrouvent à trier nos déchets dans des conditions inhumaines à l’autre bout de la planète. Nos déchets flottent un peu partout en mer ayant même créé un «continent». Quand nous savons que le simple fait de ramasser une chose qui gêne sur la chaussé est un bien dans notre religion, que penser du fait de produire ce qui encombre et détruit la planète terre, causant du tord à l’ensemble des créatures d’Allah. Il semble cohérent de dire que ceci n’est pas dans la ligne de conduite de l’islam. Ainsi souhaiter produire moins de déchets devient comme une évidence.
A : Comment ce mode de vie peut-il changer la vie des musulmans en mieux ?
M : Tout d’abord adopter un mode de vie minimaliste est, comme je le disais précédemment, plus en adéquation avec les valeurs de l’islam. Ainsi faire de tels choix de vie permettront, je pense, à tout musulman de se sentir plus en accord avec ses valeurs. Aussi, cela permet de se détacher de la dounia et d’apprendre à se contenter de peu à l’exemple du prophète Muhammad (sala allahu alahi wa salam) qui a toujours su se satisfaire du minimum.
Le musulman qui tend vers un mode de vie plus simple aura tendance à vouloir échanger avec ses pairs, que ce soit pour le dons d’objets, le troc, l’apprentissage de nouvelles compétences comme le jardinage, la confection de produits home-made etc. Ainsi je pense que c’est un facteur de sociabilité positive.
A : Qu’est-ce qui rebute le plus les gens que vous avez rencontré pour opérer le changement dans leur vie de consommateur musulman?
M : Je pense que ce sont des appréhensions basées sur le changement. Le changement fait peur de manière général. Les questionnements sont nombreux: vais-je manquer de quelque chose? Vais je devoir sacrifier mes loisirs? Etc. Ses interrogations sont compréhensives mais infondées. En effet, il ne s’agit nullement de se brimer et de se sentir démunis. Viser plus de simplicité n’est pas synonyme de dépouillement.
Il ne s’agit pas de cesser de consommer, comme certains le pensent, mais de consommer moins et différemment.
A : Peut-on vivre en harmonie entre un mode de vie classique de consommateur lambda et une très bonne compréhension de l’islam? Ou cette dernière amène t-elle forcément, pour vous, à revoir le rapport que l’on entretient avec les objets et la consommation en général ?
M : Oui nous pouvons continuer de consommer, disons, sans éthique et très bien comprendre l’islam, mais, dans ce cas, je pense, et cela n’engage que moi, qu’il y a alors une part de compréhension non appliquée.
Je crois, en effet, qu’une bonne compréhension de l’islam mène inévitablement à un changement dans notre mode de consommation et ce, pour diverses raisons. La consommation excessive est un gaspillage de nos biens ce qui est désapprouvé en islam.
Posséder n’est pas un tord en soit, le fait de se faire plaisir de temps en temps ne me semble pas à bannir, encore une fois l’objectif n’est pas de se rendre la vie difficile, et ce n’est pas non plus ce qu’encourage l’islam.
Je suis convaincue qu’il s’agit d’un cheminement et qu’en prenant conscience du peu d’importance des biens matériels(…)Plus nous évoluons spirituellement, plus nous viserons la simplicité et le partage. C’est du moins le processus que j’ai pu observer chez de nombreuses personnes.
A : Que conseilleriez-vous à ceux qui voudraient se lancer ?
M : Pour se lancer dans cette démarche, dans un premier temps, j’invite, in cha Allah, à prendre le temps de se poser les bonnes questions et de se les poser en famille. L’idéal serait que le changement s’amorce par tous ses membres. En effet, si l’on souhaite un changement durable, il est bon d’échanger avec nos conjoints respectifs et d’avoir une ambition commune allant vers le sens de la simplicité volontaire. Pourquoi ? Tout simplement car cela permettra de se motiver, de rappeler à l’autre ses objectifs dans les moments de faiblesses ou de « craquage » face à l’appel de la société de consommation. Inculquer ses valeurs à nos enfants est aussi une clé de la réussite sur la voie de cet engagement car nous souhaitons être de véritables exemples pour eux.
Il est clair que c’est vraiment lors de nos voyages que nous nous sommes aperçus que nous pouvions vivre avec peu. Nous voyageons, généralement, avec 2 sacs à dos pour 5 membres dont un bébé ! C’est ce vers quoi nous souhaitons tendre : des voyageurs sur terre comme nous le transmets le prophète (sallalahou alayhi wa salam). Il y a des habitudes qui sont souvent tenaces et le cheminement n’est pas linéaire, mais il faut savoir prendre le temps de s’arrêter et de se remettre en question régulièrement .
Et vous, cher lecteur, seriez-vous tenté d’amorcer le changement ?
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Canada: Il offre le repas aux pauvres.
L’information nous provient de Globalnews.ca
Yahya Hashemi propriétaire d’un restaurant à Montréal offre généreusement le repas aux nécessiteux se rendant dans son restaurant.
Il a commencé en offrant le menu à ceux qui ne pouvaient payer. Maintenant, comme nous le rapporte le journaliste Mike Armstrong, il a touché le coeur de milliers de gens qui s’arrêtent dans son restaurant pour faire des dons afin de participer à la bonne action.
L’information a rapidement fait le tour du monde.
Allah nous enseigne dans le Coran:
Ils t’interrogent : « Qu’est-ce qu’on doit dépenser ? » – Dis : « Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les pères et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. Et tout ce que vous faites de bien, vraiment Allah le sait ».
Sourate Al-Baqarah (Verset 215).
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
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La procrastination : ne reportons plus le bien à demain !
La procrastination, c’est cette maladie que l’on connaît tous. Ce besoin de toujours reporter au lendemain ce que l’on pourrait faire aujourd’hui. Une envie irrésistible de se dire que l’on a encore le temps, que rien ne presse. Et s’il en était autrement ? Et si l’on pouvait vivre avec une baraka infinie qui nous ferait organiser notre temps ? La procrastination ne s’élimine pas de notre comportement en un coup de vent. Alors comment faire pour trouver la solution à cette mauvaise manie ?
Comprendre pour changer.
Pourquoi est-ce que je me comporte ainsi ? Y a t-il une explication à cette habitude de toujours reporter à plus tard ce que je dois faire ?
Si la réponse se trouve dans la simple envie de ne rien faire car confiant en mes capacités à rebondir face à toutes situations, je devrais prendre garde. Le Coran et la Sunna de notre Prophète, paix et salut sur lui, nous rappelle l’histoire du noble compagnon Ka’b Ibn Malik, qu’Allah soit satisfait de lui, et de son retrait en arrière lors du départ pour la bataille de Tabuk.
Ce pieux compagnon s’est lui aussi laissé séduire par le temps en sortant profiter des fruits frais et de l’ombre de la région au lieu de sortir préparer son équipement pour la bataille. Quand tous prirent chemin et suivirent le Prophète, paix et salut sur lui, Ka’b Ibn Malik, qu’Allah l’agrée, crut avoir le temps de les rejoindre.
(…)Le messager d’Allah, paix et salut sur lui, s’était préparé ainsi que les musulmans avec lui. Quant à moi, je sortais chaque jour pour m’équiper mais je rentrais sans n’avoir rien fait, me disant à chaque fois que je pourrais le faire l’heure venue(…).
Boukhari et Mouslim.
Déception, et courroux du Prophète Mohamed, sallaLahi alayhi wa ssalam, avant l’acceptation de son repentir par Allah.
Et Il accueillit le repentir des trois qui étaient restés à l’arrière, si bien que toute vaste qu’elle fut la terre leur semblait exiguë(…).
Coran Sourate 9, Verset 118.
Voilà à quoi mène la procrastination.
Dans notre cas, plus de révélation de notre Seigneur de nos jours. Ne jouons pas avec le temps.
Si la réponse à cette question «pourquoi est-ce que je reporte toujours tout au lendemain ?» se trouve dans la frustration face à trop de sollicitations, il y a la possibilité de mettre en place certaines choses pour ne pas se sentir submergé par les responsabilités et ce afin de comprendre ce qui me pèse.
Mais toujours se poser ces questions : Ai-je vraiment le temps devant moi? Qui me le garantit ?
Agir plutôt que de subir.
Où sont mes responsabilités ? Où est la part de mes libertés ? Une fois la problématique posée, répertorier mes actions à faire, même les plus minimes pour visualiser l’écoulement du temps et les tâches à faire est un bout de solution.
Avoir sous les yeux un tableau ou un cahier, peu importe, permet de relativiser et ne pas se sentir lourd intérieurement. Extérioriser le fardeau d’une journée peut alléger le moral et nous aider à prendre conscience de nos emploi du temps pour mieux répartir ce que l’on a faire. Même si ce n’est que temporaire.
Agir pour ne pas subir, même à petits pas comme nous l’enjoint la Sunna :
L’œuvre la plus aimée auprès d’Allah est celle qui perdure même si elle est minime.
Boukhari et Mouslim.
Visualiser son objectif pour l’atteindre inchaAllah.
Se poser les bonnes questions, certes, est efficace. Avoir et renouveler son intention, sa niyya, est par contre primordial. Car dans le fond, pourquoi est-ce si important de ne pas toujours tout reporter à demain ?
Le temps sur lequel Allah ta’ala jure à plusieurs reprises dans le Saint Coran est une ressource sacrée mis à notre disposition par le Tout Miséricordieux.
La satisfaction d’Allah est notre véritable objectif numéro 1 sur terre, et, y œuvrer fait partie de nos priorités. Que ce soit en tant que musulman avec ses adorations, père ou mère de famille et les responsabilités que cela implique, travailleur ou même étudiant, notre temps est une amana, dont nous aurons à rendre des comptes.
Toujours garder en tête l’agrément d’Allah recherché pour s’y attacher et tout faire dans cet objectif suprême. Comment continuer à gaspiller notre temps pertinemment ?
Qu’Allah fasse que chacun de nos petits changements pour éviter la procrastination soit accepté comme œuvre durable et sincère. Amine.
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Une exposition sur « la mode en islam » organisée en 2018.
La mode en islam a été au coeur des discussions en 2016. Elle sera justement le sujet de la prochaine exposition au Young Museum à San Francisco en 2018.
Une exposition appelée « The Fashion of Islam ».
Ainsi il sera question de hijab, de voile ou de foulard, selon les mots qui seront utilisés. Après avoir consacré ses lieux à des stylistes et créateurs connus, le Young Museum ouvre ses portes à la mode islamique. Le thème sera traité sous différents angles opposant forcément la croyance religieuse à l’extravagance que certaines tenues peuvent refléter. Un tour d’horizon est également au programme pour distinguer les différences culturelles à travers les pays et les évolutions au cours du temps. L’exposition consacrera aussi une partie au burkini.
En 2018, la mode islamique devrait donc attirer les foules à San Francisco. Mais cette exposition aura forcément aussi des détracteurs.
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France : Nathalie Goulet saisie le CSA après la polémique Farid Benyettou |
Nathalie Goulet a saisi le CSA après l’apparition de Farid Benyettou, mentor des frères Kouachi, sur plusieurs plateaux TV. L’homme, nouvelle attraction des médias qui sort un livre avec Dounia Bouzar, a choqué lorsqu’il a arboré fièrement devant les caméras son badge « Je suis Charlie ».
Pour Nathalie Goulet, il est question de respecter les familles des victimes qui ont dû être choquées par l’apparition du mentor des responsables de l’assassinat de nombreux rédacteurs du journal satirique Charlie Hebdo.
La sénatrice UDI est connue pour avoir également demandé une enquête sur les résultats de « déradicalisation » obtenus par Dounia Bouzar et sa célèbre association contre les sectes et la radicalisation. Bouzar avait avoué avoir touché des subventions astronomiques de la part de l’Etat avant de quitter son poste face aux critiques des experts.
Le nouveau duel entre Goulet et Bouzar est déjà en train de tourner à l’avantage de la première (à nouveau) puisque Farid Benyettou a fait savoir qu’il n’apparaîtrait plus devant les caméras.
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Guerre au Yémen : près de 1 400 enfants tués et 2 140 blessés, selon l’Unicef.
Près de 1.400 enfants yéménites sont morts et quelque 2.000 écoles sont hors d’usage depuis l’escalade de la guerre au Yémen en mars 2015, a annoncé mercredi à Sanaa le Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef).
Le pays fait face à une guerre civile entre le pouvoir en place, allié de l’Arabie Saoudite, et les tribus chiites houthis armées par l’Iran. Une guerre qui a déjà fait plus de 7 000 morts et a provoqué une famine dans le pays. Les première victimes restent les enfants qui n’ont même pas de quoi vivre et se soigner.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
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Irak : le camp des réfugiés oubliés par le monde.
Dans le camp de Sewdinan à l’est de Mossoul et au nord de l’Irak, les déplacés attendent parfois des heures pour recevoir des médicaments. Ils se sentent oubliés car l’approvisionnement est rare.
Depuis plusieurs mois, la ville de Mossoul est assiégée par l’armée irakienne, les milices chiites et les combattants kurdes indépendantistes du nord de l’Irak. Des combats violents les opposent à l’organisation jihadiste Etat Islamique qui tient la deuxième ville d’Irak depuis 2014.
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France : Primaire de la gauche : des désaccords révélés lors d’un débat sans envergure .
Les sept candidats à la primaire de la gauche se sont affrontés, jeudi 12 janvier, pour leur premier débat télévisuel. Manuel Valls, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Jean-Luc Bennahmias, François de Rugy et Sylvia Pinel ont bien moins séduit les téléspectateurs que leurs adversaires de droite. Ils étaient près de 3,8 millions devant leur écran, soit 2 millions de moins que pour le premier débat de la primaire à droite.
Les candidats, qui ont tous déclaré Marine Le Pen du Front national et François Fillon des Républicains comme leur principal ennemi, ont présenté leur programme et étayés leurs propositions en matière d’économie, de lutte contre le chômage, des inégalités, du terrorisme et de la réforme des institutions. Le débat, qui manquait de dynamique, n’a pas été épargné par la presse. La palme revient au Figaro, qui a évoqué dans sa Une un « débat sans idée neuve » alors même, rapporte le HuffPost, que le débat ne commence véritablement.
Le revenu universel et l’état d’urgence divisent les candidats
Les principaux désaccords ont porté sur la prolongation de l’état d’urgence et le revenu universel, porté par Benoît Hamon. Réservée aux plus démunis âgés de 18 à 25 ans, cette mesure, qui repose sur le versement d’un revenu de base pouvant atteindre 750 euros mensuel, n’a pas séduit les candidats de gauche excepté Jean-Luc Benhammias, « Le revenu universel, c’est 400 milliards d’euros. Qui les paiera ? », s’est interrogé Vincent Peillon.
L’état d’urgence, ardemment défendu par Manuel Valls, divise les candidats. Benoît Hamon considère que les moyens en matière de sécurité dont dispose l’Etat peuvent protéger les citoyens sans cette mesure quand Arnaud Montebourg propose « la naissance d’un parquet national antiterroriste » pour la remplacer.
La déchéance de la nationalité défendue par Valls.
L’ex-Premier ministre, qui porte le bilan de François Hollande, a été taclé par plusieurs candidats à de nombreuses reprises, à commencer par Benoît Hamon qui lui a reproché d’avoir ouvert le débat autour de la déchéance de la nationalité, qui est le « seul regret » du chef de l’Etat.
Ce n’est pas le cas d’un Manuel Valls « fier » du bilan du quinquennat : « Cette loi, qui elle visait ? Elle ne visait pas les enfants de la République en fonction de leurs origines. Elle visait les terroristes en premier lieu, ceux qui s’en prenaient à leurs propres compatriotes. » « Cette mesure a heurté des millions de nos compatriotes qui étaient sensibles à l’égalité des citoyens devant la loi », a rappelé Benoît Hamon.
La loi Travail, que souhaite abroger entre autres Arnaud Montebourg, a aussi été défendue par Manuel Valls tandis que les fameux usages multiples du 49-3 par Manuel Valls n’ont pas échappé à Vincent Peillon, qu’il a qualifié comme « une culture du coup de force ». L’ancien ministre de l’Education natinale s’est lui-même attiré les foudres des internautes en parlant d’un soldat « d’origine musulmane », en référence à une des victimes de Mohamed Merah, le fils de Latifa Ibn Ziaten.
Le prochain débat de la primaire de la gauche, qui sera diffusé en direct dimanche 15 janvier sur BFMTV et iTélé, est attendu.
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Karim Benzema offre à Zinedine Zidane un record d’invincibilité.
Quarante matchs consécutifs sans la moindre défaite ! C’est le nouveau record d’invincibilité pour un club de football espagnol et c’est le Real Madrid de Zinédine Zidane qui l’a établi dans la soirée du jeudi 12 janvier au terme d’une rencontre dingue sur la pelouse du FC Seville.
Karim Benzema a permis d’ajouter une nouvelle ligne au jeune palmarès mais déjà fourni de son entraîneur. En effet, alors que son équipe était menée 3 buts à 2, l’attaquant français a marqué un but exceptionnel dans la dernière minute du temps additionnel (93e).
Depuis le début de la saison 2016/2017, une partie des supporters et de la presse madrilène fait pression sur « Zizou » pour qu’il retire Karim Benzema du onze titulaire au profit du jeune espagnol Alvaro Morata formé au club. Le Lyonnais récompense une nouvelle fois par cet exploit, la confiance inébranlable accordée par son compatriote.
Zinédine Zidane, intronisé coach du Real Madrid il y a tout juste un an, fait ainsi tomber le record de son rival Luis Enrique, entraîneur du FC Barcelone. La dernière défaite du club madrilène remonte au 6 avril 2016 en Ligue des champions face à Wolfsburg, en Allemagne.
Depuis son arrivée à la tête de la « Maison blanche », le technicien français a remporté la Ligue des champions, la Supercoupe d’Europe et la Coupe du Monde des clubs.
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Kathy Perry finance un clip contre la « normalisation de la haine », soutenant les musulmans américains.
Le 21 janvier, soit le jour qui suivra son intronisation, sonnera comme un de ces lendemains qui déchantent pour Donald Trump, alors que montera des rangs de la « Women’s march », à Washington, la clameur de protestation de plus de 200 000 femmes, parmi lesquelles la voix de la chanteuse Kathy Perry s’élèvera en faveur de la cause féminine, mais aussi contre le sexisme patenté, l’instrumentalisation de l’islamophobie et l’exacerbation de la haine qui sont la marque de fabrique du 45ème président des Etats-Unis.
Non contente de hausser le ton pour manifester sa vive désapprobation à l’égard du nouveau locataire de la Maison Blanche, la star américaine a également financé un clip d’utilité publique, résolument solidaire envers les musulmans américains, dénonçant une victoire et un mandat placés sous le signe funeste de la « normalisation de la haine ».
Et qui mieux que le réalisateur australo-japonais, Aya Tanimura, pouvait établir un parallèle historique censé provoquer l’électrochoc salutaire sur les consciences engourdies, voire aveuglées ?
Posté sur Youtube, avec le hashtag « #DontNormalizeHate », son court-métrage choc exhume un pan du passé peu glorieux de l’Amérique, quand, en février 1942, le président Franklin D. Roosevelt signa le décret 9066 autorisant la détention dans des camps militaires, entourés de barbelés, de près de 120 000 civils américains d’origine nippone, en représailles à l’attaque meurtrière de Pearl Harbour.
« Est-ce que l’histoire se répète ? ». La question, brûlante d’actualité, se pose avec acuité à l’heure où le populisme est au pouvoir dans le bureau ovale, et interpelle grandement à la vue de la femme âgée, Haru Kuromiya, 89 ans, qui apparaît à l’écran en sa qualité de grand témoin. « Toute ma famille a été fichée sur un registre », se souvient la principale protagoniste du film, en soulignant avec tristesse : « Nous avons été privés de nos droits constitutionnels ».
Mais il fallait frapper un grand coup pour marquer durablement les esprits, et pour ce faire, Aya Tanimura a eu une idée de génie. Glissée dans la peau de l’octogénaire japonaise, l’actrice pakistanaise Hina Khan, installée à Los Angeles, fait tomber le masque à la fin du clip, et le regard face caméra, exhorte les Américains à « ne pas laisser l’histoire se répéter » contre les nouveaux boucs émissaires livrés à la vindicte par Trump : leurs concitoyens de confession musulmane.
Ne regardant pas à la dépense, Kathy Perry, dont l’engagement politique a mûri et s’est renforcé au fil des mois, n’a pas hésité à mettre la main à la poche pour que ce clip urgent et nécessaire puisse voir le jour, pour la plus grande satisfaction de Aya Tanimura.
« Comme nombre d’entre nous qui sommes choqués et terrifiés par les idéaux, la démagogie et la politique de Trump, Kathy Perry l’est particulièrement et a décidé d’agir concrètement », a-t-il confié, plein de reconnaissance envers la célèbre chanteuse, nommée aux Grammy Awards, pour avoir eu non seulement carte blanche sur le plan scénaristique, mais aussi un chèque en blanc sur le plan financier.
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Muhammad n’est pas Mahomet et islâm n’est pas soumission.
Mahomet est la négation de Muhammad comme soumission l’est pour Islam. Le discours sur l’Islam requiert une attention particulière aux concepts, à leurs sens étymologiques, à leurs usages dans les textes fondateurs ainsi qu’à leurs développements.
Le simple recours aux traductions de vulgarisation non savantes, induit lourdement en erreur fut-ce pour une première approche superficielle. Notons que cette remarque est aussi valable pour d’autres approches et pour d’autres conceptions philosophiques.
C’est dans cette optique que nous allons tenter de rendre au terme Islâm le ou les sens qu’il déploie pour exprimer une conception et une attitude à la fois.
Le mot Islam, Al-islâm en arabe, a comme racine le verbe salima qui signifie au sens premier, non altéré, préservé en l’état premier, sain. D’où Al-salâm, Nom d’Allah dans le Coran : Sourate 59, verset , l’expression de la non-hostilité et de la paix « lorsqu’ils sont interloqués par les ignorants, ils disent salâmâ », Coran : 25, verset 63. Al-islâmdoncdétermine un étatde paix et l’expression de non-hostilité envers autrui. Ainsi, Le verbe aslamaqui exprime l’action de celui qui rentre en Islamexprime d’abord un état d’être, celui d’êtreentier, en paix avec soi-même. Ensuite celui dont les personnes ne redoutent ni son hostilité verbale ni physique, hadith « le muslim est celui dont les personnes restent saines de sa langue et de sa main ». Et principalement, celui qui, retrouvant la voix de sa nature première, hadith « Tout nouveau-né, naît selon la fitra… », fait acte volontaire d’adhésion à la voie qui mène vers Al-salâm, Allah le Sain.
L’idée de soumission pour désigner l’Islam est l’expression d’une variante retenue par certains commentateurs et qui reflète plus l’idéologie dominante de leur époque que le sens étymologique du terme ou l’usage conceptuel coranique et prophétique.
Il convient ici de rappeler que dans le Coran aussi bien que dans les traditions du Prophète, les trois termes Islâm, Imân et Ihsân désignent tous les trois la voie de l’Islam. Le mot Al-islâma été retenu comme générique, car il se rapporte à la base commune. Al-imân étant un degré avancé dans l’approfondissement spirituel et moral, alors qu’Al-ihsân représente une étape supérieure au niveau métaphysique.
Respectivement, Imân et Ihsân signifientavoir confiance en ou faire acte de foi et parfaire ou agir avec excellence. La soumission ne peut être retenue pour qualifier le terme Islam, car elle n’embrasse pas ses trois dimensions.
Un autre terme fort utilisé pour désigner le musulman dans les usages et dans les textes scripturaires est celui de ‘Abd, souvent traduit par serviteur ou esclave. Ainsi, ‘Abd-Allah donne esclave d’Allah ce qui renforce l’idée de soumission comme attitude du musulman. Alors que la racine ‘Abbada est un verbe qui signifie aplanir, rendre droit.
Dès la première moitié du 2eme siècle de l’hégire, Wâsil ibn ‘Atâ’ 131 / 748, considérer comme fondateur du mouvement, Al-Mo’tazila mouvement qui prône que l’usage de la raison est indissociable de l’intelligibilité du texte sacré ainsi que pour distinguer le message coranique des doctrines présentes au sein de la société musulmane.
« Leur doctrine est centrée sur deux principes : à l’égard de Dieu, principe de la transcendance et de l’unité absolue ; à l’égard de l’homme, principe de la liberté individuelle entraînant la responsabilité immédiate de nos actes », Corbin Henri, Histoire de la philosophie islamique, Gallimard, 1986, p.158.. La justice divine et la responsabilité individuelle fondent le principe de la liberté humaine, dès lors, c’est à travers ce prisme qu’au IIIe siècle de l’hégire, le célèbre traditionniste Al-Tirmidhi distingue entre al-ibâda et al-‘ubûdia ou al-‘ubûda. Al-‘ubûdiapour lui est l’état originel de la créature étant dans la dépendance et le besoin vis-à-vis de son créateur. Al-‘ubûdiadonc est l’état de la créature qui a pour correspond la seigneurie divine, al-‘ubûdia vsseigneurie d’Allah.
Également en tant que cheminement spirituel d’un point de vue soufi, al-‘ubûdiaserait la prise de conscience totale, de la pauvreté absolue de l’humain envers Allah l’Autosuffisant alors qu’ al-‘ibâdaserait l’expression de cette distinction et cette dépendance. Aussi, al-‘ibâdase nourrit de cette prise de conscience faute de quoi elle n’est qu’apparence sans vie ni souffle. Le livre des nuances ou de l’impossibilité́ de la synonymie. Kitâb al-mufâraqât, dans : kiâb khathm al-awlia, Othmân I. Yahyâ, I.C.B. 1965, p. 120.
Plus proche de nous, le contemporain et emblématique Nasr Hamid Abu Zayd, dans son livre, Le discours et l’hermétique, montre sans ambiguïté la prolifération de textes scripturaires affirmant le principe globalde liberté dans le projet islamique. La liberté individuelle dit-il, ne cesse pas en s’engagent dans l’Islam, le musulman demeure libre et non rendu esclave démuni de sa liberté et de son choix ce qui est l’essence même de son humanité.
Nasr Hamid Abu Zayd, (1949-2010), dont l’audace lui a valu l’exil de son pays en 1990, incompris et combattu par des esprits étroits ainsi que l’establishment académique en Égypte. Il a appliqué au Coran une étude littéraire et herméneutique dans ses travaux, condition nécessaire selon lui pour comprendre actuellement le texte coranique.
« Ceux qui font croire aux gens cela, font l’amalgame entre le concept antéislamique al-‘ubûdia, lié à l’organisation socialeet esclavagiste d’un coté, et le concept d’al-‘abâdiafaçonné pour décrire la relation Humain-Allah par le Coran. Ceux-ci ignorent que le pluriel de ‘abd est ‘abîd utilisé dans le Coran uniquement pour exempter Allah de l’injustice : sourate 3, verset 182, sourate 8, verset 51, 22, verset 10, sourate 41, verset 46, sourate 50, verset 29. Alors que l’usage coranique récurrent est ‘ibâd et non pas ‘abîd.», Al-khitâb wa al-ta’wîl,2000, Beyrouth et Casablanca, p.204-205.
Faire foi ou avoir foi est souvent exprimé par l’affirmatif dans les religions. À notre connaissance, l’Islam seul se distingue par une attestation qui s’annonce d’abord et avant tout comme une négation : Lâ, non. Ce nonqui traduit philosophiquement un double mouvement incessant, alternant la négation lâ et l’affirmation illâ. Ce mouvement anime une dialectique de la pensée, dans laquelle le croire n’est pas une simple installation confortable dans un dogme inerte. Ce nonencore, est la condition sine qua non pour attester l’Unité Absolue et absolument inatteignable.
Savoir dire non, c’est avant tout, savoir refuser la soumission.
Savoir dire non, c’est ce moment de recul pour s’approprier l’engagement. Savoir dire non, c’est aussi dire non, islâm n’est pas soumission.
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Déguisés en prisonniers, des partisans de la fermeture Guantanamo arrêtés à Washington.
Plus d’une dizaine de militants, déguisés en prisonniers de Guantanamo, ont été interpellés lors d’une manifestation non autorisée à Washington, le 11 janvier, jour du 15e anniversaire de l’ouverture de cette prison.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

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France : Six demi-têtes de porc devant la future mosquée de Genlis.
A peine annoncé, le projet de la future mosquée de Genlis, rue de Dijon, irrite déjà les islamophobes. Ce vendredi matin, six demi-têtes de porc ont été découvertes suspendues sur les grilles d’une maison récemment acquise par l’Association Socioculturelle et Cultuelle des Musulmans de Genlis (ASCMG) pour en faire un centre cultuel et culturel. Des pièces de charcuterie ont également été lancées dans la cour, rapporte le site du quotidien Le Bien Public.
Un acte condamné par le président de l’association Yassine Boudebza, qui a déposé plainte et par le maire Vincent Dancourt. Ces derniers ainsi que la gendarmerie se sont rendus sur place. Une enquête pour provocation publique à la discrimination ou à la haine raciale a été ouverte par la procureure de la République de Dijon.
Dans la nuit du 12 au 13 janvier 2017, des têtes de porcs ont été accrochées sur la bâtisse acquise par l’ASCMG en fin d’année dernière et destinée à recevoir le centre Franco-musulman de Genlis. L’ASCMG a alerté les autorités dès 8 heures et les investigations ont débutées immédiatement.
L’ASCMG condamne ces actions abjectes, irresponsables et en opposition manifeste avec les valeurs républicaines et laïques de notre pays.
La Constitution en son article premier « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. »
L’ASCMG a déposé plainte ce matin.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Hamas: Abbas est entièrement responsable de la crise de l’électricité
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Cheikh Raed Salah sera libéré la semaine prochaine
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La famille Nayef appelle l’AP et les factions à chercher la vérité sur la mort d’Omar Nayef
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L’occupation cible les pêcheurs et des maisons à Gaza
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69 arrestations enregistrées cette semaine en Cisjordanie et Jérusalem
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Israël empêche des centaines de Gazaouis d’entrer à Jérusalem
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Quatre Palestiniens arrêtés à Hébron
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Confiscation de 4 dunums à Naplouse
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La police israélienne ferme 4 magasins palestiniens
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L’occupation confisque 3 989 dunums de terres palestiniennes à Naplouse
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Des hommes armés ferment des routes principales à Naplouse
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Prolongation de l’arrestation d’un jeune homme du Néguev
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Le tribunal israélien prolonge la détention de deux mineurs palestiniens
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Le Hamas salue l’initiative du président sud-africain de ne pas visiter Israël
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2 500 logements prévus près de la maison du martyr Qanbar
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Les autorités d’occupation refusent de délivrer le corps du martyr Abu Sourour
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Le Centre Palestinien D’Information, sur http://french.palinfo.com