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Flash info du 28 Joumada Al Awwal 1438.

Flash info du 28 Joumada Al Awwal 1438.
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Un état Juif en Arabie Saoudite, la proposition incroyable du Dr Rothstein en 1917.
En septembre 1917, Lord Francis Berthie alors ambassadeur britannique en France aurait reçu une étrange proposition d’un certain Dr Rothstein, un russe de confession juive et vivant à Paris. Le Lord Berthie aurait alors rapporté à Lord Balfour (alors premier ministre britannique favorable à la création d’un foyer juif en Palestine) que Rothstein proposait à la Triple-Entente (alliance entre la France, le Royaume-Uni et la Russie) de mettre sur pied une armée pour « conquérir la province turque d’El Hassa et créer un état juif dans le golf persique ».
Où se situe El Hassa ?
Aujourd’hui, cette province correspond à une immense oasis (la plus grande du monde) située dans le désert saoudien à l’intérieur des terres (province d’Ach-Charqiya) et abritant une forte population chiite. En somme, une terre extrêmement fertile et propice au développement ! Tout comme la Palestine, que les côlons sionistes affirment avoir entretenue et développée au niveau de l’agriculture, à tel point qu’avant leur arrivée elle aurait été presque abandonnée…
Un plan qui glace le sang.
Rothstein explique son propos en de nombreuses lignes, effrayantes de déterminisme et bafouant toute notion de souveraineté, d’un colonialisme typique de l’époque. Il propose de rassembler d’ici l’été suivant une « armée juive de 120’000 hommes forts » qui serait doublée de l’armée de l’Entente mise à disposition. Bien qu’il admette que son plan peut paraître irréaliste, il y croit dur comme fer comme en attestent les documents mis à jour. L’armée imaginaire serait ensuite sensée gagner le Bahrein et de se réunir afin d’entrer en Arabie Saoudite et d’y créer un état juif.
Rappelons qu’à l’époque, l’Arabie Saoudite était avant tout un vaste désert peuplé de tribus bédouines, dont Abdelaziz Al Saoud a progressivement pris le contrôle à partir de 1902. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le wali du Nejd se rapproche des britanniques et signe un traité de protection en 1915.
Profitant de la dislocation de l’Empire Ottoman et de la faiblesse des États arabes qui se constituent, il fait la conquête du Hedjaz et finit par être reconnu roi de l’ensemble du territoire. Il ne se doutait pas qu’à quelques milliers de kilomètres, un docteur juif rêvait de le déloger.
La Palestine était préférable.
Bien qu’il se décrive lui-même comme un « médecin russe », on ne sait que peu de choses sur l’illuminé Rothstein hormis qu’il avait un fils se réclamant du mouvement sioniste et fervent patriote français, mort à Verdun.
Le secrétaire privé de Lord Balfour écrivit alors à Lord Bertie en lui signalant qu’il devait signifier à l’intéressé qu’il ne pourrait être donné suite à sa requête, comme en atteste la lettre retrouvée.
En 1922, le mandat sur la Palestine remis par la Société des Nations (devenue l’ONU) aux autorités britanniques stipulera finalement qu’il faut « placer le pays dans les conditions politiques, administratives et économiques garantissant l’établissement d’un foyer national juif ».
Les archives ne manqueront pas de nous surprendre encore à l’avenir.
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Histoire : l’Islam et la tradition judéo-chrétienne auraient des points communs, vraiment ?
Il aura fallu plusieurs siècles pour que certains réalisent que le judaïsme présente d’étranges points communs avec l’Islam. De même, des historiens étudiant la Bible se sont demandés comment le Coran pouvait évoquer Jésus. Des similitudes avec l’Islam que les adeptes du judaïsme et du christianisme ont bien du mal à saisir.
Des traditions semblables.
Pour commencer, les juifs constatent que les musulmans ont des traditions semblables aux leurs : « circoncision, pèlerinage, rites d’abattage ou de pureté, et également prière », comme le relève le site Agoravox. L’auteur de l’article, tellement surpris par la ressemblance entre l’Islam et le judaïsme reprend d’ailleurs un verset du Saint Coran évoquant les juifs : {Il est, parmi les Gens de la Torah [Les Juifs] une communauté droite qui, aux heures de la nuit, récitent les versets d’Allah en se prosternant. Ils croient en Allah et au Jour dernier, ordonnent le convenable, interdisent le blâmable et concourent aux bonnes œuvres. Ceux-là sont parmi les gens de bien}. (Sourate 3 : versets 113-114). Le Coran évoquerait les Juifs ? Surprenant non ?! C’est ce qu’a « découvert » une partie de la communauté juive…
Des points communs entre la Bible et le Coran.
De la même manière, les historiens de la religion soulignent les points communs entre la Bible et le Coran. Des « spécialistes » en la matière, interrogés par l’Obs tentent d’expliquer « la présence d’emprunts bibliques dans le livre sacré des musulmans ». Il faut donc que plusieurs spécialistes, historiens et théologiens juifs et chrétiens se penchent sur la question : pourquoi autant de ressemblances entre Islam et tradition judéo-chrétienne ? Ils vont même jusqu’à parler « d’emprunts bibliques ».
L’Islam, l’unique religion monothéiste.
Cherchant désespérément des réponses à cette interrogation, ces chercheurs ne réalisent pas que l’Islam est simplement l’unique religion monothéiste, le message d’unicité envoyé à tous les peuples, la seule religion à reconnaître tous les prophètes et messagers (‘alayhoum salam). Encore faudrait-il que ces « théologiens » lisent bien d’autres versets, qu’ils les méditent et qu’ils puissent ainsi espérer ouvrir les yeux mais Allah ne guide vers la Vérité que ceux qu’Il a choisis.
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La jalousie, une maladie du coeur !
En Islam, la jalousie «Al hassad» est l’un des principaux fléaux contre lequel le musulman doit mener un combattant au quotidien. Ce défaut divise la communauté et décline le sens de la fraternité si cher à notre foi.
Dans un Hadith rapporté par Abou Houreïra (radhia Allahou ‘anhou), le Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) met justement sa communauté en garde contre les principaux facteurs de scissions et de divisions. L’envoyé d’Allah (sallAllahou ‘alayhi wa salam) dit : «Ne vous jalousez pas et ne vous enviez pas les uns les autres, ne vous entre-haïssez pas, ne vous espionnez pas, ne vous épiez pas, ne vous trompez pas mutuellement (dans les affaires ou les autres domaines en général) et soyez, ô serviteurs de Dieu, (unis et affectueux comme) des frères.» (Sahîh Mouslim).
La jalousie et l’envie poussent l’être humain dans la mécréante puisqu’ils incitent l’Homme à vivre au-dessus de ses moyens ou même d’espérer que le malheur s’abatte sur les autres. Abou Houreïra (radhia Allahou anhou) a rapporté que le prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit: «Méfiez vous de la jalousie car elle consume les bonnes œuvres comme le feu consume le bois». (Hadith recueilli par Abu Dawud).
La jalousie peut même inciter certaines personnes a interpellé Allah (subhannou wa ta’ala) en proférant qu’il n’aurait pas été assez juste avec lui et qu’il mériterait plus (qu’Allah subhannou wa ta’ala, nous éloigne de ce genre de comportement).
«Allah a favorisé les uns d’entre vous par rapport aux autres dans [la répartition] de Ses dons.» (Sourate an Nahl, 16, verset 71).
«Ne convoitez pas les biens par lesquels Allah vous a élevés les uns au-dessus des autres. Et demandez à Allah de Ses bienfaits.» (Sourate An-Nisaa’, 4, verset 32).
La jalousie fut aussi à l’origine du premier meurtre sur terre : celui d’Abel par son frère Caïn. «Raconte-leur l’histoire des deux fils d’Âdam telle qu’elle est arrivée. Chacun des deux frères avait fait une offrande, mais celle de l’un fut agréée, alors que celle de l’autre ne le fut point. ʺ Je te tuerai ! ʺ, dit ce dernier à l’autre. Allâh n’accepte, dit l’autre, que de la part des pieux» (Sourate 5 Al-Mâ’ida – La Table servie, versets 2 à 7).
Ainsi, Abel avait donné son meilleur bélier, tandis que Caïn n’a offert, par ladrerie, que le plus mauvais de sa récolte de blé. En revanche, dans le domaine spirituel, nous devons regarder celui qui nous est supérieur, car il nous encourage à être plus pieux. C’est pourquoi le prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit : «L’envie est permise seulement dans deux cas : (envier) celui a qui Dieu a donné le Qur’an et qui le récite jour et nuit et l’homme qu’Allah a comblé de biens et qui les donne (en aumône) jour et nuit.»
Chaque musulman devrait cultiver l’envie de supériorité dans la foi d’Allah (subhannou wa ta’ala): «Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux.» (Sourate al Hujurat, 49, verset 13).
La bonne forme de jalousie qui consiste à voir une personne plus pieuse que nous et à désirer devenir comme elle. Pour éviter de ressentir une quelconque envie, le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit: «Ne regarde pas celui qui a plus que toi. Regarde celui qui a moins que toi, car il te rappelle mieux quelles faveurs Dieu t’a accordé.»
De plus, lors d’une autre occasion toujours à propos des biens matériels, l’envoyé d’Allah (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit : «Si une personne voit quelqu’un de plus riche que lui et de mieux bâti, il doit aussi regarder ceux qui sont moins favorisé que lui.»
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France : Jean Luc Mélenchon combat « à titre individuel » le port du voile qu’il qualifie de « chiffon sur la tête ».
« En tant que militant lié au féminisme, je combats, à titre personnel, le fait de porter le voile. » a déclaré Jean Luc Mélenchon.
Interrogé lors de l’émission politique sur France 2 au sujet de sa proposition de « refuser les rencontres d’État à État avec les pays obligeant «nos ministres femmes à porter des accoutrements contraires à la dignité républicaine» », Jean Luc Mélenchon a précisé sa pensée en indiquant qu’il est question dans son programme « des ministres qui mettent des mantilles pour aller voir le pape en tant que ministre de la République » ainsi que « les personnes qui sont obligées de se mettre un voile sur la tête, pourquoi pas des gants, pour rencontrer tel ou tel ministre ».
Jean Luc Mélenchon est opposé à tous les signes religieux.
Jean Luc Mélenchon a parlé de sa « conviction personnelle » sur ces questions de laïcité. Il dit être opposé à tous les signes religieux « de la femme qui se rase la tête et qui met une perruque par dessus pour suivre les prescriptions de la bible à celle qui se met un foulard sur la tête parce que c’est un rapport avec Dieu paraît-il ». Puis le candidat de la France Insoumise a qualifié le voile de « chiffon » :
« Je ne vois pas en quoi Dieu s’intéresserait à un chiffon sur la tête? Mais c’est mon affaire à moi, je ne veux pas imposer » déclare-t-il avec avec un certain mépris.
Cependant, le candidat à l’élection présidentielle 2017 refuse l’idée d’interdire le voile à l’université :
« La loi n’a pas à imposer comment s’habiller dans la rue, à l’exception du voile intégral, que je condamne. En tant que militant lié au féminisme, je combats, à titre personnel, le fait de porter le voile. Il vaut mieux éviter les signes ostentatoires. Mais de là à commencer une police de l’habillement, ce n’est pas possible, on ne s’en sortirait pas. » a ajouté le député européen.
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Australie : Netanyahou caricaturé en Hitler par des manifestants à Sydney.
Lors de sa visite officielle en Australie, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a été accueilli par des manifestants pro-palestiniens portant une caricature d’Adolf Hitler.
Les manifestants ont scandé « nous sommes tous palestiniens » tout en portant des bannières « Netanayahou criminel de guerre ».
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
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France : Aïd et Kippour fériés ? Le CFCM refuse « une mise en concurrence des religions ».
Remplacer deux jours fériés – les lundis de Pâques et de Pentecôte – par l’instauration de l’Aïd et de Kippour dans le calendrier ? Le Conseil français du culte musulman (CFCM), par la voix de son président Anouar Kbibech, s’est étonné de cette proposition que remet sur la table le think tank Terra Nova.
« On s’étonne que cette proposition soit formulée sans aucune concertation ou discussion que ce soit sur la question des jours fériés ou de l’organisation de l’islam de France », a-t-il fait savoir sur RMC, estimant qu’il n’y a eu « aucune demande formelle des musulmans de France de bénéficier de jours fériés ». « La demande qui avait été formulée, c’est surtout d’éviter qu’il y ait des examens ou contrôles organisés ces jours-là pour éviter que les élèves musulmans soient pénalisés », déclare Anouar Kbibech.
« Nous nous étonnons aussi du timing de cette proposition à deux mois d’une élection présidentielle. Nous savons bien que ce type de sujet peut prêter à polémique et il vaut mieux en discuter à froid avec le maximum de sérénité. (…) Et dire que l’on souhaite remplacer des fêtes chrétiennes par des fêtes musulmane et juive, c’est la meilleure façon d’alimenter une polémique de la part de ceux qui prétendent qu’il y a une islamisation de la France », martèle-t-il, refusant « une mise en concurrence des religions sur les jours fériés ».
Selon lui, « la démarche sur le fond et sur la forme n’est pas opportune », d’autant que la proposition ne sera « pas suivi d’effet ». « Aujourd’hui, si l’objectif c’est d’instrumentaliser les religions pour créer des polémiques stériles, c’est la meilleure façon de procéder », conclut-il.
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Rumana Ahmed, la conseillère voilée d’Obama, témoigne : « J’étais une musulmane dans l’administration Trump ».
La seule et unique conseillère voilée de l’ère Obama, c’était elle, Rumana Ahmed, le visage radieux de la diversité au sein de l’aile l’ouest de la Maison Blanche, où ses bons et loyaux services en firent, au fil des ans, une recrue de choix du Conseil national de la sécurité.
Née à Washington, dans sa proche banlieue, de parents originaires du Bangladesh qui s’envolèrent en 1978 pour la grande Amérique, en quête d’un eldorado, Rumana Ahmed semblait prédestinée à évoluer un jour dans les antichambres du pouvoir, même si sa défiance envers la classe politique et les élites dirigeantes américaines la dissuadait d’emprunter cette voie-là.
Mais c’était sans compter le fol espoir insufflé à la jeunesse issue de l’immigration et à la jeune hijabi qu’elle était par l’euphorie Obamaniesque. En 2011, fraîche émoulue de l’université de Washington, elle esquissa, à tout juste 22 ans, ses premiers pas dans la prestigieuse enceinte de la Maison Blanche, après avoir été dûment sélectionnée pour jouer, dans l’ombre, un rôle clé dans le traitement d’informations classifiées, en liaison avec le département de l’immigration et la communauté musulmane américaine.
« C’était vraiment enthousiasmant ! J’ai participé activement à l’organisation des lftars à la Maison Blanche, et aussi loin que je me souvienne, je ne me suis jamais posé la question de savoir si ma jeunesse, mon inexpérience et mon islamité étaient des handicaps, et d’ailleurs, on ne m’a jamais fait ressentir qu’ils mettaient en cause ma crédibilité », confie-t-elle aujourd’hui à la presse américaine. Elle égrène ses souvenirs non sans un pincement au cœur, alors que l’arrivée fracassante de Trump dans le Bureau ovale et son décret anti-immigration, transpirant le racisme d’Etat, ont eu finalement raison de sa détermination à rester, fidèle au poste, coûte que coûte.
Ne se faisant plus aucune illusion sur sa capacité à faire revenir le 45ème président des Etats-Unis à de meilleurs sentiments, Rumana Ahmed a rendu son tablier, la mort dans l’âme, au terme des huit premiers jours retentissants et tumultueux de son règne implacable.
« Comme la plupart de mes concitoyens musulmans, j’ai passé une grande partie de l’année 2016 à suivre avec consternation la campagne islamophobe de Donald Trump, qui dénigrait et diabolisait continuellement notre communauté. Malgré cela, ou plutôt à cause de cela, je pensais que je devais toutefois essayer de travailler dans sa nouvelle administration, pour que le président et ses collaborateurs aient une vision plus nuancée de l’islam et des citoyens musulmans d’Amérique. J’ai tenu huit jours », explique-t-elle avec amertume, en précisant, affligée : « Lorsque Trump a signé son décret interdisant l’entrée des Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans et à tous les réfugiés syriens, je savais que je n’étais plus à ma place au sein de ce gouvernement qui considère les gens comme moi, non pas comme des concitoyens, mais comme une menace ».
Son désenchantement n’en sera que plus grand, lorsqu’elle apprendra, quelques jours après avoir jeté l’éponge, que l’un des proches conseillers de Trump, Michael Anton, avec lequel elle partagea un bureau et qui était resté impassible devant son réquisitoire cinglant contre un gouvernement qui « bafoue les grands principes démocratiques et s’acharne à rabaisser et à rendre la vie impossible à des Américains comme moi », est l’auteur d’un pamphlet au vitriol vantant les vertus de l’autoritarisme, dans lequel il appelle à en finir avec le multiculturalisme, cette « faiblesse », et affirme de manière péremptoire que « l’islam est incompatible avec l’Occident moderne ».
La conseillère voilée, discrète et non moins très efficace, de Barack Obama, qui éprouvait alors de la fierté à incarner la diversité dans le saint des saints du pouvoir, riche des valeurs musulmanes que lui avaient inculquées ses parents, lesquels vécurent pleinement leur rêve américain jusqu’au décès brutal de son père dans un accident de voiture en 1995, souhaitait par-dessus tout être une source d’inspiration pour ses coreligionnaires et leur prouver qu’ils ont leur place sur le sol de la bannière étoilée.
Loin de la Maison Blanche où elle n’aura laissé que de bons souvenirs à celles et ceux qui l’on côtoyée, Rumana Ahmed doit à présent se réinventer un avenir au cœur d’une Amérique agitée par de violents soubresauts, en tentant de résister au torrent d’outrances et de haine qui n’a cessé de grossir entre 2015 et 2016, pour gagner en furie avec l’avènement du populiste Trump.
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France : Construction d’une mosquée : la mairie de Montreuil a-t-elle tenu ses engagements ?
Une mosquée flambant neuve sortira-t-elle de terre à Montreuil, sur un terrain acquis par la communauté musulmane locale, conformément à la volonté politique clairement exprimée par le maire PC de la ville, Patrice Bessac, lors de la célébration de l’Aïd el-Fitr 2016 à la mosquée Islah, rue des Sorins, devant un auditoire qui était suspendu à ses lèvres ? (voir vidéo ci-dessous)
(..) Enfin je veux vous dire que j’espère M. le recteur, j’espère mesdames et messieurs les responsables de la mosquée que nous serons dans quelque temps en mesure de donner à la communauté musulmane de Montreuil une belle mosquée dont elle pourrait être propriétaire , c’est encore beaucoup de travail pour vous et pour nous tous, mais il faudra bien le faire. Merci à vous »
Plusieurs mois se sont écoulés depuis que le premier magistrat de la cité s’est engagé à prendre le problème à bras-le-corps auprès de ses administrés de confession musulmane, sans que la « réflexion qui est en cours », comme nous l’a assuré, via un courriel, Romain Paris, directeur de l’Urbanisme et de l’Habitat, n’ait abouti favorablement.
Il est à noter que cette réponse officielle nous a été faite mercredi 22 février, à la demande expresse de Gaylord Le Chequer, candidat PC aux législatives 2017 sur la circonscription Montreuil/ Bagnolet et adjoint à l’Urbanisme, que nous avons vainement tenté de joindre au téléphone mardi après-midi.
Le premier coup de pelle, dont l’échéance n’a pas été fixée par Patrice Bessac, ne semble pas prêt d’être donné, si l’on en juge par l’état actuel du dialogue qui a « bien été entrepris entre la Ville et la communauté musulmane pour l’aider à répondre à ce besoin réel d’une mosquée dans le Bas Montreuil », selon les termes de l’email que nous a adressé Romain Paris : il est au point mort, quand il ne tourne pas au dialogue de sourds entre les deux parties.
Pour les responsables de la mosquée Islah que nous avons contactés au téléphone, la belle promesse de l’édile tarde à se matérialiser et de là à penser qu’elle n’engage que ceux qui l’ont prise pour argent comptant, en l’occurrence les musulmans de Montreuil, il n’y a qu’un pas… « Malgré nos relances de temps en temps par textos, on nous répond toujours la même chose : le terrain n’a pas encore été trouvé », s’est désolé notre interlocuteur qui continue d’espérer envers et contre tout, sans toutefois se bercer d’illusions.
Le terrain est-il le nœud gordien de cet engagement politique, ferme et néanmoins très évasif sur le plan du délai, qui a été pris devant les membres de la communauté musulmane de Montreuil ?
Il semble que oui et qu’il soit de surcroît particulièrement difficile à trancher, à la lecture de l’échange électronique que nous avons eu avec la mairie : « La possibilité de trouver un terrain adéquat dans ce secteur est au centre de la difficulté de concrétiser ce projet puisque, à notre connaissance, la communauté musulmane ne possède pas de site approprié et elle a sollicité la ville précisément pour l’aider à trouver un tel terrain ». En outre, une petite précision a été portée à notre connaissance : « Ce dossier est suivi par l’adjoint délégué aux Cultes, Monsieur Florian Vigneron ».
Une nouvelle mosquée, spacieuse et embellie, finira-t-elle par passer du stade de l’esquisse sur le papier à celui de la réalisation concrète à Montreuil ? La question se pose avec une acuité particulière et accrue, à l’approche de deux élections cruciales qui redessineront le paysage politique national pour les cinq années à venir : la présidentielle et les législatives.
Reportage vidéo a voir sur www.mouslimradio.info.
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Cameroun : fuyant Boko Haram, les déplacés veulent juste “à manger”.
“Nous voulons seulement à manger. Si vous pouvez nous aider”, supplie Fadi, 17 ans, qui a fui les tueries de Boko Haram dans le nord du Cameroun, un “conflit oublié” au centre d’une conférence des donateurs à Oslo ce vendredi.
Comme Fadi, des milliers de Camerounais ont abandonné leurs villages situés le long de la frontière avec le Nigeria par peur d’être pris pour cible par le groupe jihadiste nigérian. Un exode qui touche tous les pays riverains du lac Tchad : Nigeria, Cameroun, Tchad et Niger.
Il y a un an, le mari de Fadi a été abattu par Boko Haram lors d’un assaut visant Gréa, leur village près de la frontière nigériane. “Ils sont entrés chez nous, ils l’ont tué et sont repartis”, explique Fadi qui affirme ne pas comprendre aujourd’hui encore pourquoi son mari a été exécuté. “Après l’avoir enterré, nous avons fui”.
La toute jeune veuve s’est installée à Kolofata, où les abris de fortune construits dans l’urgence à l’aide de tiges de mil et de paille s’étalent à perte de vue. Au total, des milliers de réfugiés.
Près d’un puits, des jeunes filles remontent un seau sans assez d’eau pour remplir leurs récipients. La saison sèche tarit les rivières.
A l’entrée du campement, des hommes assis à même le sol mangent dans la même assiette du couscous à base de mil. En bordure de route, deux femmes cuisent des beignets au feu de bois. “Il arrive souvent que nous dormions affamés”, glisse Fadi.
“Je veux à manger”, hurle une autre femme, Mariam Malabba, dont Boko Haram a tué plusieurs membres de la famille. Son bébé réclame le sein qu’elle s’empresse de lui donner. “Notre ration alimentaire est constituée uniquement de mil”, raconte-t-elle. “Du poisson et de la viande ? Non! Non! C’est un luxe que nous ne pouvons nous permettre”.
“Pour manger c’est difficile. La quantité de nourriture est très insuffisante”, renchérit un autre déplacé, Oumarou Abba, venu de Kerawa, à la frontière, avec ses trois femmes et leurs 18 enfants.
A quelques mètres du campement, une foule de déplacés attend devant l’entrée de l’hôpital public de Kolofata où le Comité international de la Croix-rouge (CICR) amorce une distribution alimentaire pour 2.500 ménages.
C’est la première fois que cette organisation internationale mène une telle opération dans cette ville où les humanitaires sont relativement absents depuis le déclenchement du conflit en 2014.
Juchés sur deux camions, des volontaires déchargent des sacs de riz, de farine et des cartons d’huile. Des agents de sécurité vérifient à l’aide de détecteurs de métaux si certains dans la foule ne portent pas sur eux des explosifs. Dans la région, des kamikazes de Boko Haram comettent de nombreux attentats-suicide.
Peu après avoir reçu son kit alimentaire, une vieille dame lève les deux mains vers le ciel pour remercier Dieu. Une autre attache son bébé dans le dos et charge sur sa tête un sac de 12 kilos de farine, reçu en même temps qu’un sac de riz, de haricots et des bouteilles d’huile.
Aidé par sa fille, un homme transporte péniblement sur son vélo deux sacs de riz et farine. “Nous sommes contents de cette aide. C’est la première fois”, se réjouit Madou Blama sous les applaudissements des membres de sa famille. “Maintenant, il nous faut des bâches pour faire la toiture de nos maisons”.
Si la distribution redonne du sourire aux déplacés, plusieurs autres affichent une grosse déception parce qu’ils n’ont rien eu. “Nous aidons les plus vulnérables. Nous avons des capacités et des moyens limités”, justifie Bah Ibrahima, coordinateur de la sécurité économique au CICR. “Les besoins sont énormes”.
Ce conflit qui dure depuis trois ans “a entraîné une crise humanitaire dans l’Extrême-Nord qui était déjà une des régions les plus pauvres et les moins instruites du Cameroun”, souligne un récent rapport de l’International Crisis Group.
L’organisation demande à la communauté internationale de “trouver des moyens” pour venir en aide à plus de “1,6 millions de personnes” ayant besoin d’une aide humanitaire d’urgence.
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Nigeria et Boko Haram : 14 pays promettent leur aide, pas les Etats-Unis.
Alors que des millions de personnes ont besoin d’une aide d’urgence dans la région du lac Tchad, une conférence internationale dans la capitale norvégienne a abouti à un engagement d’aide de la part de 14 pays.
Une conférence de donateurs aux victimes du groupe jihadiste Boko Haram au Nigeria et dans les pays voisins du lac Tchad, a abouti le 24 février à Oslo, à 672 millions de dollars d’engagement de 14 pays, a annoncé la Norvège.
Le montant, promis sur trois ans, est destiné à une région où, selon les Nations unies, 10,7 millions de personnes ont aujourd’hui besoin d’une aide d’urgence. Les Nations unies estimaient les besoins à quelque 1,5 milliard de dollars en 2017 pour la région du lac Tchad, bordé par le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad.
Sur les 672 millions de dollars promis le 24 février dans la capitale norvégienne, seuls 457 millions le sont au titre de l’année 2017.
Les États-Unis, qui ont changé de président en janvier et comptent réduire leur aide internationale, n’avait pas de montant à proposer à Oslo. «Les États-Unis ont dit qu’ils communiqueraient ultérieurement leur contribution, donc elle n’est pas intégrée», a expliqué le ministre norvégien Børge Brende lors d’une conférence de presse.
Le sous-secrétaire général de l’ONU Stephen O’Brien s’est toutefois dit confiant quant à l’objectif annuel. «En une matinée nous avons levé un tiers de cela», a-t-il relevé.
Avec les montants promis, «nous ne touchons que la partie émergée des besoins. Néanmoins nous sommes immensément reconnaissants», a déclaré le ministre nigérian des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama.
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Belgique : Le Conseil d’État émet un avis négatif pour l’interdiction de l’abattage rituel.
Le Conseil d’État estime que la proposition de décret va à l’encontre de la liberté religieuse.
Les députés wallons Christine Defraigne (MR) et Josy Arens (CDH) vont devoir retravailler leurs propositions de décret en matière d’abattage rituel.
Les deux parlementaires qui souhaitent interdire toute dérogation permettant de se passer de l’étourdissement avant abattage pour des raisons religieuses viennent d’essuyer un avis négatif du Conseil d’État. Ce dernier a en effet estimé que leur proposition de décret apporte « une restriction disproportionnée en matière de liberté de religion ».
Les députés sont donc amenés à les retravailler en y incluant des aménagements tenant compte de cette remarque. « Ce n’est pas une surprise », a commenté Christine Defraigne, par ailleurs présidente du Sénat. « Il y a dix ans, le Conseil d’État avait déjà rendu un avis très négatif et catégorique à ce sujet et il avait aussi rendu un avis similaire en Flandre », se souvient la députée libérale, qui ne compte pas abandonner sa proposition de décret pour autant.
« J’aurais préféré un avis plus volontariste mais je note tout de même un progrès sur cette question de société. Je pense que c’est une attente de la population. Les gens ne peuvent plus supporter de voir des animaux abattus dans la pire souffrance. Il faut absolument se positionner sur la question parce que la souffrance est intolérable. Je poursuis donc mon analyse en concertation avec les acteurs de terrain afin de trouver une solution d’équilibre », indique-t-elle.
La députée bénéficie du soutien de nombreuses associations de défense des animaux, dont Gaia.
D’après cette dernière, l’égorgement des animaux sans étourdissement « expose les animaux à des souffrances sévères et prolongées, pouvant dans certains cas durer jusqu’à 12 minutes ». « Ces faits contreviennent à l’obligation légale d’éviter toute douleur ou souffrance évitable au moment de la mise à mort », estime l’association.
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Israël poursuit son extension des colonies dans la région de Wadi Qana
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Israël refuse de délivrer un permis de travail à Human Rights Watch
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La Cour suprême israélienne ordonne la fermeture d’une école palestinienne à Jérusalem
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Les participants affluent à Istanbul pour le Congrès des Palestiniens à l’étranger
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Israël annonce avoir abattu un drone du Hamas en provenance de Gaza
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186 millions de dollars alloués pour des projets coloniaux à Jérusalem
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Amnesty International: Israël tue des enfants, démolit des maison et tue des civils
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Une jeune fille palestinienne arrêtée à l’est de Naplouse
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Netanyahu veut gracier le soldat assassin du martyr al-Sharif
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L’occupation délivre 30 ordres de démolition près d’Hébron
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Bahar: L’occupation sera obligée de répondre aux exigences de la résistance
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Le Shin Bet traite les malades de Gaza comme un outil d’espionnage
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Shadid: Imposer la 1ere peine de prison de Barghouthi est une décision politique
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Amnesty International exige la libération du journaliste al-Qiq
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75 colons israéliens assiègent Al-Aqsa
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Allemagne : Une proposition de loi contre le port du niqab fait un flop en Allemagne

En Allemagne, la Secrétaire d’Etat à l’Agriculture a proposé d’interdire le voile intégral dans la rue. Une proposition qui a rapidement été abandonnée suite à un rejet massif de la société.

Julia Klöckner, membre du parti de la Chancelière Angela Merkel (Union chrétienne-démocrate) a récemment suggéré d’interdire le voile intégral. Pour la secrétaire d’Etat à l’Agriculture : “le niqab donne une image dégradante de la femme”. Des propos qui n’ont guère fait l’unanimité et ont provoqué de nombreuses réactions négatives au sein de la société allemande.

Du côté des organisations musulmanes, c’est le président du Conseil central des musulmans d’Allemagne, Aiman ​​Mazyek, qui est monté au créneau dans le journal Bild en déclarant que “le niqab est le cadet de nos soucis”.

“Nous devons d’abord combattre le fléau de la discrimination. La question du voile intégral, qui est un problème mineur de toute façon, finira par se résoudre sans qu’il y ait besoin de criminaliser celles qui le portent”.

Contrairement à la France, les musulmans allemands possèdent de véritables institutions qui représentent la Communauté dans son ensemble. La proposition de loi a vite été enterrée et les musulmanes allemandes ont pu retourner à leur vie quotidienne…

A l’heure où les organisations communautaires françaises trahissent les intérêts des nôtres en acceptant des lois liberticides, dans d’autres pays européens la Communauté est organisée et fait valoir ses droits légitimes. La Communauté musulmane française qui est pourtant la plus importante d’Europe semble incapable de se structurer pour proposer une véritable organisation parallèle capable de répondre aux attentes des musulmans. Que chacun se prenne en main et entreprenne, la liberté ne se donne pas… elle s’arrache !