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Flash info pour le Samedi 11 joumada el Awwal 1445, sur MouslimRadio.

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L'agence de presse palestinienne 'WAFA

Assalam aleykoum,

Nous sommes le Samedi 11 Joumada èl A’oill 1445.

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres de l’agence de presse palestinienne ‘WAFA’.
.
..
……Un arrêt temporaire du génocide des Palestiniens à Gaza.

Gaza, le 24 novembre 2023, WAFA-

Par Sami Abu Salem

Le calme prudent et temporaire observé aujourd’hui vendredi dans la bande de Gaza n’a pas réussi à apaiser la colère des habitants de Gaza et des personnes déplacées de leurs maisons et de leurs villes vers les centres d’hébergement du centre et du sud de la bande de Gaza.

La colère, la souffrance et la douleur chez les personnes déplacées du nord de la bande de Gaza a été atteint son apogée quand ils n’ont pas pu retourner dans leurs foyers ou dans des zones qui ont été soumises à l’anéantissement selon le principe de la terre brûlée appliqué par l’occupation israélienne à travers des bombardements aériens, terrestres et maritimes, des ravages, des démolitions et des suppressions de caractéristiques.

Les citoyens déplacés dans le sud de la bande de Gaza ont exprimé leur enthousiasme pour la trêve dans l’enclave, car c’est une opportunité de mettre fin au génocide des familles à Gaza, mais exprimé aussi leur frustration parce que cela ne leur donne pas la possibilité de retourner chez eux dans partie nord de l’enclave.

Munther Abdel Jawad, de Gaza, a déclaré que le principe de la trêve est bon car elle mettra un terme aux massacres de civils à Gaza, même partiellement, mais il est frustré car il n’a pas la possibilité de rentrer chez lui pour récupérer les nécessités de la vie nécessaires.

Abdel Jawad, qui vit avec 7 membres de sa famille dans une école près de l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Deir Al-Balah, et témoin 24 heures sur 24 sur le transfert des familles entre tués et blessés, a dit : « Peut-être que les massacres brutaux auxquels les citoyens sont confrontés cesseront si Israël s’engage. »

Un autre témoin, Iyad Al-Atrash, de la ville de Gaza, qui réside actuellement dans la ville de Khan Younis, au sud de Gaza, il a déclaré: Pour moi, le plus important de cette trêve est de pouvoir retourner à la ville de Gaza pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, son frère et ses deux nièces, dont l’occupation a bombardé la maison sur leurs têtes le mois dernier.

« Depuis le 9 octobre, ils sont toujours sous les décombres, et personne n’a pu les récupérer ni les secourir », a déclaré Al-Atrash au correspondant de Wafa.

Une femme qui s’est identifiée comme « Umm Khaled » a déclaré qu’elle était frustrée de ne pas pouvoir aller vers le nord pour obtenir ce dont elle avait besoin. Elle a dit qu’elle avait préparé une liste des choses nécessaires qu’elle apporterait de chez elle au nord de Gaza pour lui rendre la vie un peu plus facile dans le sud.

« J’ai préparé une liste comprenant du sel, de la levure, de la farine, des légumineuses, de l’huile d’olive, des vestes d’hiver et bien plus encore. » Umm Khaled n’a pas caché sa frustration, ni l’importance de la trêve pour mettre fin aux massacres.

Résidant avec sa famille et ses petits-enfants dans une tente fabriquée à la main et allumant un feu pour préparer le petit-déjeuner, Ahmed Abdel-Al Ghaben, de Beit Lahia, au nord de Gaza, a déclaré qu’il ne se préoccupait des détails de la trêve, à l’exception de deux choses : l’arrêt des bombardements et le retour chez lui et sur ses terres.

Ghaben a ajouté qu’il possède deux maisons, dont la première a été incendiée par les bombardements dans les premiers jours des bombardements, et la seconde ne sait pas ce qui lui est arrivé, en plus de posséder 10 acres pour cultiver des fraises, sept acres pour cultiver des carottes.

« Nous saluons la trêve si nous retournerons chez nous parce que nous sommes partis il y a 45 jours sans emporter ni affaires ni vêtements, et le froid a commencé et si les massacres s’arrêtent », a ajouté Ghaben.

Près d’un million de citoyens ont été déplacés, sous la menace des bombardements israéliens, du nord au sud de Gaza, répartis soit dans 156 écoles affiliées à l’UNRWA, soit dans des écoles publiques, des collèges et des domiciles familiaux.

Umm Youssef Abdel-Al a déclaré que son plus grand souhait était de rassurer son fils nouvellement marié, Adam, sa femme enceinte, ses deux filles et leurs enfants.

« Depuis deux semaines, les informations sont coupées, et nous ne savons pas s’ils sont vivants ou morts. Nous ne savons pas si notre maison a été détruite ou non, et les communications sont coupés. »

« Pendant 45 jours, nous avons cuisiné et joint les deux bouts en allumant du feu, après avoir vécu une vie excellente et eu tout à notre disposition ». Elle a souligné que la situation s’aggrave lorsqu’il pleut, car l’eau coule sur les enfants du haut de la tente, coule également du bas et mouille le lit.

Abu Thaer Abu Odeh, de Beit Hanoun, dont le fils a été tué dans un violent bombardement sur le camp de Jabaliya le 9 octobre dernier, il a déclaré qu’il souhaitait avoir des nouvelles d’une longue trêve, voire d’un cessez-le-feu, afin de pouvoir ne perdra pas davantage ses fils, ses proches et les membres de son peuple.

Il a souligné qu’il sait bien que l’occupation a détruit la ville de Beit Hanoun, mais qu’il aimerait retourner chez lui même si elle était détruite.

Hier soir, les forces d’occupation ont intensifié leurs attaques contre les maisons des citoyens et les ont tuées dans diverses parties de la bande de Gaza.

Le nombre de Palestiniens abattus depuis le début de l’agression, le 7 octobre dernier, a atteint prés de 15 000, dont la plupart sont des enfants et des femmes, selon des sources médicales.

….Victimes dans un ciblage israélien des Palestiniens déplacés qui tentent de regagner le nord de Gaza.

Gaza, le 24 novembre 2023, WAFA- Deux Palestiniens ont été massacrés et d’autres ont été blessés, aujourd’hui vendredi, après avoir été ciblés par des balles réelles tirées par les forces d’occupation israéliennes, alors que les personnes déplacées tentaient de rentrer chez eux du sud de la bande de Gaza vers le nord, après l’entrée en vigueur de la pause humanitaire.

Notre correspondant a rapporté que le jeune, Zakaria Al-Shantaf (26 ans), a été tué après avoir été blessé par balle à la poitrine, tandis que l’identité de l’autre martyr reste inconnue.

Il a également été annoncé que le photojournaliste Mustafa Bakir avait été tué vendredi à l’aube dans les frappes aériennes lancées par les avions de combat israéliens sur la bande de Gaza.

Les ambulanciers et les citoyens ont retrouvé le corps de la palestinienne, Maysaa Ibrahim Khader sur le toit d’une autre maison adjacente à sa maison, plus de 35 jours après le bombardement de la maison de sa famille dans le quartier d’Al-Jeneina, dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Confrontations avec les forces d’occupation à Kafr Qaddoum à Qalqilya.

Qalqilya, le 24 novembre 2023, WAFA- Des confrontations ont éclaté aujourd’hui, vendredi, entre les forces d’occupation israéliennes et des citoyens Palestiniens dans le village de Kafr Qaddoum à l’est de Qalqilya, dans le nord de la Cisjordanie occupee, selon des sources locales.

Les soldats israéliens ont attaqué la manifestation hebdomadaire avec des balles sonores et des gaz lacrymogènes. Aucun blessé n’a été signalé.

Les manifestants palestiniens ont condamné les crimes de l’occupation israélienne et son agression en cours contre Gaza et la Cisjordanie.

L’habitant de Kafr Qaddoum s’est rassemblé pour protester contre la fermeture par Israël de la route principale qui relie le village de Kufr Qaddoum à la ville de Naplouse depuis 2003.

Avant 2003, les habitants de Kafr Qaddoum utilisaient une route plus courte vers l’est pour aller et venir dans les villes et villages voisins.

Cependant, au fur et à mesure que les colonies se sont étendues au point de submerger la route, celle-ci est devenue fermée à l’usage des Palestiniens, a déclaré l’Association des droits de l’homme Addameer.

La seule route alternative est environ six fois plus longue que la route précédente, ce qui perturbe la capacité des villageois à fréquenter l’université, leur travail et d’autres aspects vitaux de leur bien-être économique et social, a noté Addameer.

Bien que le Comité de résistance populaire de Kafr Qaddoum ait porté l’affaire devant la Haute Cour israélienne en 2003, le statut juridique de la route reste inchangée, a souligné Addameer.

Après l’échec de tous les recours légaux, les villageois ont décidé d’organiser des manifestations hebdomadaires en juillet 2011, une étape qui a été violemment réprimée par les forces israéliennes.

Des dizaines de milliers de Jordaniens manifestent en protestation contre l’agression israélienne contre Gaza.

Amman, le 24 novembre 2023, WAFA- Des dizaines de milliers de Jordaniens ont participé dans tous les gouvernorats du Royaume hachémite, pour le septième vendredi consécutif, à des manifestations de colère, en vue de montrer le soutien à la Palestine et de condamner l’agression israélienne.

Une marche massive a été organisée devant la mosquée Al-Husseini, au cours de laquelle les participants ont dénoncé les crimes commis par les forces d’occupation contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et dans les villes de Cisjordanie, ainsi que leurs attaques contre les mosquées, les églises, écoles, hôpitaux et infrastructures.

Ils ont appelé à une action internationale et arabe efficace contre la brutale agression israélienne, dénonçant le silence international face à cette agression et la politique de deux poids, deux mesures.

Les participants ont brandi des banderoles et des images qui reflètent l’horreur du crime israélien contre le peuple palestinien sans défense, appelant la communauté internationale et les organismes de défense des droits de l’homme à briser leur silence.

Ils ont souligné que ce que font les forces d’occupation est totalement incompatible avec les normes internationales, les traditions, les lois et les valeurs des droits de l’homme, mettant l’accent sur la nécessité d’adopter une position unifiée concernant ce qui se passe sur le terrain en termes de massacres du peuple palestinien.

Ils ont également souligné la nécessité de soutenir la population de Gaza et d’ouvrir des couloirs sûrs pour acheminer une aide humanitaire d’urgence à la population de l’enclave côtier, qui est soumise aux pires formes de génocide et de déplacement forcé.

Trois citoyens Palestiniens blessés par des tirs israéliens à Bethléem.

Ramallah, le 24 novembre 2023, WAFA- Trois Palestiniens ont été blessés aujourd’hui, vendredi lors d’affrontements avec les forces d’occupation israéliennes dans la ville de Tuqu’, dans le gouvernorat de Bethléem en Cisjordanie occupée, selon des sources médicales.

Le correspondant de WAFA a déclaré que des affrontements ont éclaté à proximité de la municipalité de Tuqu’, près de l’entrée ouest de la ville. Les forces d’occupation ont tiré des balles réelles lors des affrontements, blessant trois Palestiniens.

La Société du Croissant-Rouge palestinien (PRCS) a signalé que trois individus ont été blessés après avoir reçu des balles réelles lors des affrontements : un au dos, un autre au bassin et le troisième à la jambe. Ils ont ensuite été transportés à l’hôpital où leur état de santé a été qualifié de stable.

Outre les blessés, les forces d’occupation ont également arrêté trois jeunes hommes de la ville à la suite des affrontements.

Condamnation palestinienne de l’assassinat par les forces d’occupation d’un enfant Palestinien.

Ramallah, le 24 novembre 2023, WAFA- Hier soir, un garçon palestinien de 12 ans identifié comme Mohammad Ibrahim Edeli a été abattu par les forces d’occupation israéliennes lors d’affrontements dans la ville de Beita, située au sud de Naplouse en Cisjordanie occupée.

Aujourd’hui, vendredi, dans un communiqué de presse, le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné dans les termes les plus fermes ce crime odieux, soulignant qu’Il est devenu clair après tous ces crimes israéliens que la puissance occupante dépasse toutes les lignes rouges dans son agression contre le peuple palestinien.

« Les enfants de la bande de Gaza sont tués par des avions de guerre et des armes interdites au niveau international, et en Cisjordanie, ils sont tués par les balles des soldats de l’occupation alors qu’ils prennent d’assaut les villes, villages, villages et camps palestiniens, ou par les balles des milices colonialistes armées ».

Ces crime prouvent que l’institution politique et militaire officielle en Israël méprise la vie des Palestiniens et se permet de la voler avec facilité, dans une traduction claire des instructions du niveau politique qui permettent aux soldats de tirer et de tuer plus facilement n’importe quel Palestinien sans dissuasion par rapport à la loi, à la morale ou aux principes, d’autant plus que les auteurs de crimes se sentent protégés et soutenus par leurs dirigeants et leurs fonctionnaires.

Le ministère a ajouté: « Si l’État occupant est contraint de former un comité d’enquête sur l’un de ces crimes en réponse à la pression internationale, il forme des comités militaires qui cachent les preuves qui condamnent les criminels et les meurtriers et leur fournissent rapidement une issue pour les disculper ».

Le ministère a estimé que l’échec international continu à assurer la protection du peuple palestinien et l’impunité persistante d’Israël l’ont encouragé à commettre davantage de crimes.

Le Président Abbas reçoit le ministre britannique des Affaires étrangères.

Ramallah, le 24 novembre 2023, WAFA- Le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas a informé le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, sur les derniers développements en territoire palestinien occupé, en particulier dans la bande de Gaza.

Cela se produit lors de sa rencontre avec le ministre britannique au siège présidentiel de la ville de Ramallah, aujourd’hui vendredi.

Lors de cette rencontre, le Président Abbas a souligné la nécessité de mettre fin immédiatement à l’agression globale de l’occupation israélienne contre notre peuple à Gaza et en Cisjordanie, ainsi qu’aux crimes de génocide, et d’accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de mettre fin aux attaques des forces d’occupation et des colons terroristes en Cisjordanie, et de débloquer les fonds palestiniens détenus par le gouvernement d’occupation.

Le Président a réitéré le rejet catégorique de l’État de Palestine du déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza ou de Cisjordanie, y compris Jérusalem.

Il a souligné qu’il n’y a pas de solution sécuritaire ou militaire pour la bande de Gaza et que celle-ci fait partie intégrante de l’État palestinien et qu’il n’est pas possible d’accepter ou de traiter les plans des autorités d’occupation visant à séparer la bande de Gaza de la Cisjordanie et de Jérusalem, à la réoccuper ou à en couper une partie.

Le Président palestinien a souligné la nécessité pour les autorités d’occupation israéliennes de mettre un terme à leurs pratiques oppressives, au nettoyage ethnique, qui compromettent la solution à deux États, aux crimes des colons terroristes et aux attaques des forces d’occupation.

« La sécurité et la paix peuvent être réalisées en allant vers une solution politique conforme à la solution à deux États, fondée sur la légitimité internationale et l’Initiative de paix arabe visant à mettre fin à l’occupation israélienne de la terre de l’État de Palestine, avec Jérusalem-Est comme capitale, a-t-il souligne ».

Le Président a appelé le ministre britannique des Affaires étrangères à reconnaître l’État de Palestine et à soutenir ses efforts pour devenir membre à part entière de l’ONU.

Des blessés parmi les Palestiniens déplacés qui tentent de regagner le nord de Gaza en pleine pause humanitaire.

Gaza, le 24 novembre 2023, WAFA- Un certain nombre de civils palestiniens ont été blessés ce matin lorsque les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu sur eux alors qu’ils tentaient de rentrer chez eux dans le nord de Gaza, après l’entrée en vigueur d’une pause humanitaire de quatre jours.

Des témoins oculaires ont rapporté qu’au moins sept civils ont été blessés lorsque les forces israéliennes les ont visés par des tirs au sud de la ville de Gaza, alors qu’ils tentaient de regagner leurs foyers dans les zones nord de la bande de Gaza.

La pause humanitaire de quatre jours, susceptible d’être prolongée, comprendra la libération de 150 femmes et enfants détenus dans les prisons de l’occupation israélienne. Cela implique également l’acheminement d’une aide humanitaire et de carburants indispensables dans le territoire assiégé.

Dans les heures qui ont précédé le cessez-le-feu, les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs frappes aériennes dans les régions du nord, du centre et du sud de Gaza. Ces frappes ont ciblé des écoles abritant des civils déplacés, des hôpitaux et des maisons, faisant des dizaines de victimes.

La police israélienne réprime les fidèles à Jérusalem occupée.

Jérusalem, le 24 novembre 2023, WAFA- Les tensions se sont intensifiées aujourd’hui à Jérusalem occupée alors que les policiers d’occupation israéliens ont une fois de plus réprimé les fidèles qui tentaient d’atteindre l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa pour les prières hebdomadaires du vendredi, marquant le septième vendredi consécutif de telles restrictions.

Des milliers de fidèles ont ensuite été empêchés d’entrer dans la mosquée, le troisième lieu saint de l’Islam, marquant le septième vendredi où les forces d’occupation limitent le nombre de fidèles autorisés à entrer dans le lieu saint à quelques centaines seulement.

Notre correspondant a rapporté que les militaires israéliens ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles métalliques recouvertes de caoutchouc sur les fidèles du quartier de Wadi Al-Jooz et près de la porte Asbat, les empêchant d’atteindre la mosquée Al-Aqsa. Ces soldats ont aussi poursuivi et agressé physiquement plusieurs fidèles.

Malgré la forte présence militaire et les mesures de sécurité strictes imposées par les forces d’occupation pour l’accès à la vieille ville et à la mosquée Al-Aqsa, un petit nombre de fidèles ont réussi à atteindre le lieu saint pour accomplir la prière du vendredi.

Il s’agit du septième vendredi consécutif où les forces d’occupation israéliennes répriment les fidèles, les empêchant d’atteindre la mosquée Al-Aqsa. Ces mesures sévères ont conduit à des affrontements entre la police israélienne et les fidèles, notamment à la porte d’Asbat, où les fidèles ont tenté de franchir les barrières pour tenter d’accéder à la mosquée Al-Aqsa.

Des images circulant sur les réseaux sociaux montraient les cours du lieu saint presque vides de tout fidèle, ce qui est une situation anormale un vendredi où habituellement des dizaines de milliers de fidèles entrent dans le lieu saint pour prier.

Un jeune Palestinien blessé et d’autres arrêtés lors d’une invasion israélienne en Cisjordanie.

Ramallah, le 24 novembre 2023, WAFA- Un jeune Palestinien a été blessé et deux autres ont été arrêtés la nuit dernière lors d’une incursion militaire de l’armée d’occupation israélienne dans la vieille ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée, selon des sources locales et médicales.

Les sources ont rapporté qu’un jeune homme avait été blessé par balle à la jambe lors des affrontements avec les forces d’occupation israéliennes qui ont éclaté à proximité de la vieille ville de Naplouse.

Notre correspondant a rapporté que les forces d’occupation ont attaqué plusieurs maisons dans la vieille ville. Au cours de cette incursion, deux véhicules ont été incendiés par des soldats, provoquant la propagation des flammes à un établissement commercial voisin.

L’incursion dans la vieille ville a également entraîné l’arrestation de deux citoyens palestiniens par les forces d’occupation israéliennes, ajoutant ainsi aux tensions déjà accrues dans la région.

Dans le même gouvernorat, les forces d’occupation ont aussi arrêté cinq civils palestiniens et confisqué leurs véhicules alors qu’ils tentaient de passer un point de contrôle militaire au sud de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée, selon des sources locales.

Les sources ont rapporté que les forces d’occupation ont établi un poste de contrôle temporaire sur la route reliant le village de Yanoun et la ville d’Aqraba. Au point de contrôle, les soldats ont inspecté les véhicules palestiniens, agressant physiquement plusieurs civils qui passaient par là. Cinq Palestiniens ont ensuite été arrêtés et leurs véhicules ont été saisis par l’armée.

Dans l’intervalle, les militaires d’occupation ont empêché les agriculteurs palestiniens locaux de continuer à récolter des olives sur leurs propres terres, à l’ouest du village de Yanoun. De plus, ils ont forcé les Palestiniens à quitter la zone.

Vendredi à l’aube, les soldats israéliens ont arrêté un citoyen du village de Kafr Qalil, au sud de Naplouse. Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont pris d’assaut le village et arrêté le citoyen Obada Amer après avoir fouillé sa maison.

A Tulkarem au nord de la Cisjordanie, les forces d’occupation ont arrêté un jeune homme de la ville de Qaffin, au nord de la ville. Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont arrêté le jeune homme, Mohammed Majid Katana, après avoir perquisitionné sa maison dans la ville.

Six travailleurs palestiniens de la bande de Gaza ont été arrêtés ce matin par les forces d’occupation lors d’un raid militaire israélien dans la ville de Turqumia, dans la province d’Hébron, au sud de la Cisjordanie, selon des sources de sécurité palestiniennes.

Des milliers de travailleurs palestiniens de Gaza qui travaillaient en Israël se sont retrouvés sans abri après qu’Israël a révoqué leurs permis de travail suite au déclenchement de l’agression contre Gaza le 7 octobre.

Avec la fermeture par Israël de ses postes frontaliers à la suite de l’agression, nombre de ces travailleurs se sont rendus en Cisjordanie en attendant la fin de l’agression israélienne pour avoir une chance de retourner chez eux à Gaza.

...Manu Pineda remet un dossier à la CPI sur les crimes de guerre commis par le régime israélien en Palestine.

Bruxelles, le 24 novembre 2023, WAFA- Le député européen d’Izquierda Unida (IU) et président de la délégation pour les relations avec la Palestine du Parlement européen, Manu Pineda a révélé qu’il a remis au Bureau du Procureur de la Cour Pénale internationale à La Haye un dossier avec toutes les violations des droits humains et crimes de guerre commis par le régime israélien en Palestine et surtout à Gaza.

Il a écrit sur la plateforme X: « C’est la première étape pour engager une procédure qui pourrait mettre Netanyahu et ses complices au banc des accusés ».

Il a ajouté En tant qu’eurodéputé d’Izquierda Unida et ambassadeur de la Campagne mondiale pour le retour du peuple palestinien, nous entamons cette procédure avec la détermination de ne pas l’arrêter jusqu’à ce que les coupables paient leurs crimes.

Il a adressé Netanyahou et ses complices: « Vos crimes contre Gaza et contre le peuple palestinien ne resteront pas impunis. Nous ne nous arrêterons pas tant que vous et vos complices n’aurez pas payé pour le génocide que vous commettez ».

Lors de son discours devant le Parlement européen, avant-hier, Pineda a dit: « Rien qu’au cours des trois premières semaines de ce génocide, le régime israélien a tué plus d’enfants que tous les conflits armés dans le monde en 2022 ». « Il n’y aura de paix que lorsque nous mettrons fin à l’occupation et siégerons Netanyahu et ses complices à la Cour pénale internationale ».

Deux jeunes Palestiniens succombent à leurs blessures subies par des tirs israéliens en Cisjordanie.

Cisjordanie occupee, le 24 novembre 2023, WAFA- Deux jeunes Palestiniens ont succombé à leurs blessures par des tirs des forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie occupee.

Le ministère de la Santé a annoncé aujourd’hui vendredi que le jeune Mohammed Hannawi, 22 ans, est décédé des suites de ses blessures par balle par les forces d’occupation israéliennes, dans le camp d’Aqabat Jabr, au sud de Jéricho.

Les forces d’occupation ont pris d’assaut ce matin le camp susvisé et encerclé la maison où se trouvait le jeune Hannawi, et l’ont blessé à balles réelles avant de l’arrêter. Il est ensuite décédé des suites de ses blessures.

Les forces d’occupation ont également saisi un véhicule alors qu’elles se retiraient du camp.

À Tulkarem au nord de la Cisjordanie, le jeune, A’amer Nizar Khairallah, 27 ans, a succombé à sa blessure critique subie par les forces d’occupation le 17 de ce mois.

Khairallah a été blessé dans un bombardement de drone lors de l’assaut du camp de Tulkarem par les forces d’occupation israéliennes, et il a été transféré à l’hôpital Istishari de Ramallah en raison de son état grave, avant que son mort ne soit annoncé aujourd’hui.

Avec la mort de Khairallah, le nombre de Palestiniens tués dans le gouvernorat de Tulkarem depuis le début de l’agression israélienne sur la bande de Gaza le 7 octobre s’élève à 43.

Deux détenus palestiniens dont un blessé commencent des nouvelles années derrière les barreaux israéliens.

Ramallah, le 24 novembre 2023, WAFA- Deux prisonniers palestiniens de Jénine sont entrés aujourd’hui dans des nouvelles années dans les geôles d’occupation israéliennes, selon le Club des prisonniers palestiniens.

Le détenu Iyad Abu Al-Rob, du village de Jalbon à Jénine, arrêté le 24 novembre 2005, a commencé aujourd’hui sa 19ème année dans les prisons israéliennes.

Après son arrestation, Abu Al-Rob a exposé à un interrogatoire et des pressions physiques et psychologiques cruelles pendant 120 jours. Suite à son isolement et à la prolongation de sa détention à maintes reprises, il a été condamné à huit peines de réclusion à perpétuité.

Le détenu Azmi Nafaa, arrêté le 24 novembre 2015 et condamné à 20 ans de prison ferme, est entré aujourd’hui dans sa neuvième année en captivité.

Lors de son arrestation, Azmi a été blessé par balles de l’armée israélienne au visage et dans des parties séparées de son corps, ce qui avait entraîné la perte de ses dents supérieures, une partie de sa lèvre supérieure enlevée et il ne pouvait pas mâcher de la nourriture.

En raison de leur résistance à l’occupation israélienne, 7 000 Palestiniens sont actuellement écroués dans les prisons d’Israël qui ne laisse un moyen pour les torturer et priver de leurs familles.

« Isolement cellulaire, négligence médicale, agression physique et psychologique, insultes, privation des visites familiales, détention administrative, mauvaise nourriture, cellules sales et remplies d’insectes et entre autres », ce sont quelques de ce que les prisonniers palestiniens souffrent en détention israélienne.

Les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut l’hôpital indonésien au nord de Gaza, tuant de sang-froid une femme blessée.

Gaza, le 24 novembre 2023, WAFA- Les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut ce matin l’hôpital indonésien au nord de Gaza, tirant brutalement et tuant de sang-froid une femme blessée, peu avant l’entrée en vigueur d’une pause humanitaire de 4 jours, selon notre correspondant.

Il a ajouté les forces d’occupation ont pris d’assaut l’hôpital indonésien de Beit Lahia, au nord de Gaza, au milieu de tirs intenses, et ont non seulement tué une femme grièvement blessée de manière sauvage, mais ont également blessé trois autres personnes et arrêté au moins six personnes.

Des sources médicales ont décrit les atrocités israéliennes commises à l’hôpital indonésien comme des crimes de guerre odieux, surpassant la gravité de leurs actions précédentes au complexe médical d’Al Shifa’a, qui a été transformé en camp militaire par les troupes israéliennes après avoir expulsé de force tous les patients et personnel médical

Du jour au lendemain, l’hôpital a été directement bombardé par l’armée d’occupation, entraînant le meurtre tragique de travailleurs, des blessés parmi les patients et les personnes déplacées, et la perturbation d’installations critiques, notamment les salles de chirurgie et la station d’oxygène.

Plus tôt dans la nuit, les forces d’occupation ont bombardé un bâtiment résidentiel dans le camp de réfugiés de Nusseirat, dans le centre de Gaza, déclenchant un incendie et coûtant la vie à des civils innocents, notamment des enfants et des femmes, et faisant d’autres blessés.

Pendant ce temps, les équipes de la défense civile ont réussi à sortir dix civils des décombres après qu’une frappe aérienne israélienne a frappé la maison de la famille Khader à Jabaliya, au nord de Gaza.

Un certain nombre de civils, dont des enfants, ont également été brutalement massacrés lors d’une frappe aérienne israélienne qui a détruit la maison de la famille Abu Shaweesh dans le camp de réfugiés de Nusseirat.

Dans l’intervalle, les navires de guerre israéliens ont intensifié leurs bombardements au large des côtes de Khan Younis et de Rafah, dans le sud de Gaza, tandis que les avions militaires israéliens poursuivaient leurs assauts sur diverses zones de la bande de Gaza, faisant des dizaines de victimes civiles.

Une journaliste et sa famille tuées par les forces d’occupation à Gaza.

Gaza, le 24 novembre 2023, WAFA- Tôt ce matin, la journaliste Amal Zahd et des membres de sa famille ont été brutalement assassinés lors d’une frappe aérienne israélienne qui a visé leur maison dans la ville de Gaza. Ce crime s’ajoute au bilan des journalistes victimes de l’agression israélienne continue dans la bande de Gaza.

Avec le meurtre de la journaliste Zahd, le nombre de journalistes tués dans la bande de Gaza depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre s’élève désormais à 64.

Hier encore, le photojournaliste Mohammed Ayash et plusieurs membres de sa famille ont été abattus dans une frappe aérienne israélienne qui a visé leur résidence dans le camp de réfugiés de Nusseirat, au centre de Gaza.

Plus tôt cette semaine, un bombardement d’artillerie israélien a visé une équipe de journalistes de la chaîne de télévision Al Mayadeen au sud du Liban, assassinant la correspondante de la chaîne, Farah Omar, et le photographe Rabih Maamari.

Le Syndicat des journalistes palestiniens avait précédemment signalé le meurtre de 63 journalistes depuis le début de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza le 7 octobre.

Par ailleurs, 31 journalistes ont été arrêtés au cours de la même période, dont 29 en Cisjordanie et deux à Gaza. En outre, on ignore où se trouvent deux journalistes, Nidal Al Wahidi et Haitham Abdulwahid, à Gaza après 48 jours d’attaque israélienne.

Une pause humanitaire de 4 jours entre en vigueur à Gaza après 48 jours de génocide israélien.

Gaza, le 24 novembre 2023, WAFA- Une pause humanitaire est entrée en vigueur vendredi à 7 heures du matin, heure locale, dans la bande de Gaza. Cela fait suite à une offensive israélienne qui a persisté depuis le 7 octobre, entraînant le meurtre tragique de plus de 15 000 Palestiniens, dont 6 150 enfants, plus de 4 000 femmes et plus de 36 000 blessés.

La pause humanitaire de quatre jours, susceptible d’être prolongée, comprendra la libération de 150 femmes et enfants détenus dans les prisons de l’occupation israélienne. Cela implique également l’acheminement d’une aide humanitaire et de carburants indispensables dans le territoire assiégé.

Dans les heures qui ont précédé le cessez-le-feu, les forces d’occupation israéliennes ont intensifié leurs frappes aériennes dans les régions du nord, du centre et du sud de Gaza. Ces frappes ont ciblé des écoles abritant des civils déplacés, des hôpitaux et des maisons, faisant des dizaines de victimes.

Durant toute la période de cessez-le-feu, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés dans le sud de Gaza ne pourront pas rentrer chez eux dans le nord de Gaza pour évaluer les dégâts causés à leurs maisons et à leurs propriétés. Les forces d’occupation israéliennes, qui ont envahi les régions du nord de Gaza avec des chars et des véhicules blindés de transport de troupes, ont menacé de cibler les civils qui revenaient au pays.

Les équipes d’urgence et de secours s’efforceront de récupérer les corps des victimes sous les décombres. Le nombre de personnes disparues est estimé à environ 7 000, dont plus de 4 700 enfants et femmes, révélant davantage d’atrocités commises par les forces d’occupation au cours de cette période de 48 jours.

Plus tôt, le président Mahmoud Abbas et les dirigeants palestiniens ont salué l’accord de pause humanitaire, réitérant leur appel à un arrêt complet de l’agression israélienne.

Ils ont souligné la nécessité urgente d’épargner à notre peuple de nouvelles souffrances et de prévenir le génocide des enfants et des femmes palestiniennes.

Le secrétaire général du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, Hussein al-Sheikh, a déclaré : « Le président Mahmoud Abbas et les dirigeants se félicitent de l’accord de pause humanitaire, apprécient les efforts du Qatar et de l’Égypte et renouvellent leur appel à un arrêt complet de l’agression israélienne contre le peuple palestinien ».

« Ils appellent également à l’arrivée de l’aide humanitaire et à la mise en œuvre d’une solution politique basée sur la légitimité internationale, conduisant à la fin de l’occupation et à la réalisation par le peuple palestinien de sa liberté, de son indépendance et de sa souveraineté », a-t-il ajouté.

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