As Salam aleykoum, nous sommes le mercredi 7 Dhou Al Qiddah 1445.
Aujourd’hui en Palestine, voici les principaux titres de l’agence de presse Palestinienne WAFA.
Gaza : La Protection civile appelle à faire entrer le carburant et à lui permettre de travailler.
La Protection civile palestinienne a appelé la Croix-Rouge internationale à faire pression sur les autorités d’occupation afin de permettre à ses équipes d’accomplir leurs missions humanitaires dans les lieux des opérations militaires où des citoyens blessés et coincés sous les décombres lancent des appels de détresse avant de périr faute de pouvoir les secourir à temps.
La direction générale de la Protection civile a renouvelé lors d’un point de presse ce mardi son appel à toutes les instances compétentes, dont à leur tête les Nations Unies, l’OMS et l’Organisation internationale de protection civile, d’intervenir en urgence pour permettre l’entrée des engins lourds nécessaires pour lever les décombres et déterrer les corps des blessés et des morts.
Le silence des Nations Unies, assure la Direction de la Protection civile, devant les crimes de l’occupant israélien qui refuse de faire entrer le carburant, signifie une condamnation de mort pour les équipes de la Protection civile palestinienne et la mort de centaines de blessés civils à Gaza.
La Direction de la Protection civile a assuré avoir accompli 37 500 missions humanitaires, soit le travail de 24 ans avant cette agression génocidaire, ce qui a accéléré l’usage et les pannes des matériaux et des voitures, alors que la bande souffre de pénurie de pièces de rechange. A cela s’ajoute l’assassinat de 69 agents et la blessure de 250 autres au moment de leur travail.
La Direction de la Protection civile a indiqué qu’environ 10 000 citoyens se trouvent désormais sous les décombres des maisons et des bâtiments bombardés par les forces d’occupation israélienne alors que les frappes aériennes qui ne s’arrêtent pas et les travaux de secours avec des moyens rudimentaires font que ce nombre augmente d’un jour à l’autre. La Direction a ajouté que le travail avec les moyens de bord actuel pourrait prendre six ans pour venir à bout de plus de 37 million tonnes de décombres, selon les estimations des responsables onusiens.
Dans une scène répétée… l’occupation tue un employé étranger et en blesse une autre à Rafah.
L’armée d’occupation israélienne, dans une scène répétée lundi soir, a tué un employé étranger et blessé une autre employée étrangère dans le gouvernorat de Rafah, au sud de la bande de Gaza, alors qu’ils se trouvaient à bord d’un véhicule des Nations Unies.
Le Bureau d’information du gouvernement a expliqué dans un communiqué de presse parvenu au Centre d’information palestinien que l’occupation a visé un véhicule appartenant aux Nations Unies arborant son drapeau et arborant l’insigne des Nations Unies, ce qui a entraîné la mort d’un employé étranger et la blessure d’un autre.
Le journaliste gouvernemental a condamné les crimes continus de l’occupation contre le peuple palestinien et contre les équipes étrangères travaillant dans la bande de Gaza, appelant tous les pays du monde à condamner ces crimes continus.
Il a tenu l’administration américaine et l’occupation israélienne pleinement responsables de la poursuite des crimes de guerre génocidaires et des crimes consistant à cibler intentionnellement des équipages étrangers dans la bande de Gaza.
Le bureau des médias a exigé la fin de la guerre génocidaire et la fin du ciblage des équipes étrangères travaillant dans le cadre de ses activités humanitaires, de services et de secours.
Début avril, les avions de combat de l’occupation ont ciblé 3 voitures appartenant à l’organisation World Central Kitchen, tuant 7 employés de l’équipe humanitaire de plusieurs nationalités étrangères, dont le chauffeur palestinien de Rafah, Saif Abu Taha.
Autorité des Prisonniers : L’occupation pratique toutes les formes d’abus contre les détenues à Damoun
La Commission chargée des Affaires des Prisonniers et des Ex-Détenus a confirmé hier lundi que « les femmes détenues à l’intérieur de la prison de (Damoun) vivent dans un état d’isolement, à la lumière des souffrances quotidiennes qui leur sont imposées, comme le pratique l’administration pénitentiaire d’occupation de toutes les formes de torture et d’abus à leur encontre.
La Commission a révélé, dans un rapport qu’elle a publié et parvenu au Centre d’Information Palestinien, un certain nombre de mesures, de souffrances quotidiennes et de conditions de vie difficiles dans lesquelles ils vivent, représentées par « la coupure du monde extérieur en raison du retrait de tout regard visuel » et des appareils audio tels que la télévision et la radio, et la pénurie aiguë de besoins des femmes et d’autres nécessités de la vie qui atteignent le point de privation, afin d’affecter leur psychisme et de détruire leur condition humanitaire et nationale.
Elle a expliqué : « Parmi les mesures illimitées prises par l’administration pénitentiaire contre les détenues, il y a l’interdiction de celles-ci d’écrire ou d’enregistrer quoi que ce soit, en raison du manque de stylos et de papiers dans le département. »
Dans un contexte connexe, la Commission a documenté un cas difficile de détention que la détenue « H.S » a vécu, car « elle a été arrêtée après qu’une grande force de l’armée d’occupation a fait une descente dans sa maison, provoquant un état de terreur parmi ses enfants et les membres de sa famille, puis les soldats ont commencé le processus d’arrestation après lui avoir attaché les mains et lui avoir bandé les yeux » et ils l’ont emmenée dans la jeep militaire et dans les sous-sols de l’enquête.
Euro-Med : L’armée israélienne prend d’assaut les écoles de l’UNRWA et poursuit les massacres de civils à Jabalia
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a déclaré que les forces de l’armée israélienne ont pris d’assaut les abris des écoles de l’UNRWA à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, tué et arrêté des dizaines de civils palestiniens et forcé des milliers de personnes à fuir sous les bombardements aériens et d’artillerie incessants.
Euro-Med a expliqué que son équipe de terrain suit l’accélération et l’expansion de l’attaque israélienne contre la population civile de Jabalia et son camp, qui a débuté samedi soir 11 mai dernier, quelques heures après avoir émis des ordres d’évacuation illégaux pour déplacer de force des milliers de personnes, et en menant des ceintures de feu et des bombardements aériens et d’artillerie intenses qui sont presque inefficaces.
Euro-Med a rapporté que son équipe de terrain a documenté le bombardement d’avions d’occupation sur une place résidentielle contenant les maisons des familles « Nayrab », « Abu Lihiya », « Khalil » et « Atallah » dans le camp de Jabalia, au milieu des rapports faisant état de victimes sous les décombres.
Les forces de l’armée israélienne ont également assiégé six écoles de l’UNRWA dans la rue des écoles du camp de Jabalia, abritant des milliers de personnes déplacées, au milieu de bombardements d’artillerie et de tirs, notamment d’avions quadricoptères, en direction des écoles et de leurs environs. Avant l’arrivée des forces israéliennes dans les écoles, des milliers de personnes ont été contraintes de fuir sous les bombardements et les tirs sans prendre aucun de leurs biens.
Euro-Med a souligné avoir reçu des informations préliminaires sur le meurtre de 32 civils à Jabalia et dans son camp, en plus de la présence d’autres décès à l’intérieur des centres d’hébergement que les forces israéliennes ont pris d’assaut, ont forcé les personnes déplacées à partir, ont arrêté des dizaines de personnes, les ont forcés à se déshabiller et les ont soumis à la torture, et il existe des informations préliminaires sur l’exécution d’une personne. Au moins un civil a été arrêté après son arrestation, selon Issa Hamouda de Jabalia al-Balad.
Il a souligné que les forces israéliennes ciblent les ambulances et les équipes de secours et les empêchent de travailler, ce qui limite leur capacité à récupérer les morts et les blessés, dont beaucoup se trouveraient dans les écoles abritées et dans les rues environnantes, et sous et à proximité des maisons ciblées, ce qui va augmenter le nombre de victimes tuées et disparues à la suite de ces attaques militaires israéliennes.
Il a signalé que tous les quartiers et rues de Jabalia et son camp sont soumis à d’intenses bombardements aériens et d’artillerie et à des ceintures de feu, alors que le camp cherche à expulser les habitants de leurs maisons et lieux de résidence de manière systématique et collective en créant un environnement coercitif et bombardant des maisons, des quartiers résidentiels et des centres d’hébergement de manière directe, violente et répétée.
Euro-Med a confirmé que l’escalade de l’attaque contre le nord de la bande de Gaza coïncide avec une escalade globale dans la bande de Gaza, en particulier contre le quartier de « Zaytoun », au sud-est de la ville de Gaza, et la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza où l’invasion de la ville s’est poursuivie pendant une semaine, au cours de laquelle le cercle des déplacements forcés et des bombardements s’est élargi jusqu’à l’ouest de la ville, en plus de la poussée vers l’ouest le long de la frontière avec l’Égypte, lorsque le système de santé et de travail humanitaire a commencé à s’effondrer en raison de l’arrêt de l’arrivée de l’aide, y compris du carburant, et de la fermeture continue des points de passage, tandis que les quartiers vers lesquels des centaines de milliers de personnes ont été déplacées à Khan Yunis souffrent de pénurie et manque d’eau.
L’Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme a renouvelé son appel à la communauté internationale à intervenir de toute urgence et de manière décisive pour mettre fin à toutes les attaques militaires israéliennes sur diverses parties de la bande de Gaza qui ciblent directement, systématiquement, à grande échelle et de manière récurrente des civils et des biens de caractère civil et mettre fin au crime de génocide commis par Israël dans la bande de Gaza, qui entre dans son huitième mois, en activant de véritables outils de pression pour le forcer à mettre fin à tous ses crimes, y compris le meurtre de civils, les déplacements forcés, l’interdiction de l’entrée de l’aide humanitaire, et le ciblage des équipes médicales et de secours, qui constituent de nombreuses formes de crimes internationaux à part entière, et le respect des règles du droit international et des décisions de la Cour internationale de Justice pour prévenir le génocide collectif et protéger les civils palestiniens dans la bande de Gaza.
À son 221e jour… les développements les plus marquants du génocide israélien à Gaza
Les forces d’occupation sionistes continuent de commettre le crime de génocide dans la bande de Gaza, pour le 221ème jour consécutif, en lançant des dizaines de frappes aériennes et de tirs d’artillerie, tout en commettant des massacres contre des civils, dans un contexte humanitaire catastrophique dû au siège et au déplacement de plus de 90% de la population.
Nos correspondants ont rapporté que les avions et l’artillerie d’occupation ont poursuivi leurs raids et leurs violents bombardements – aujourd’hui mardi – dans diverses parties de la bande de Gaza, ciblant les maisons, les rassemblements de personnes déplacées et les rues, tuant des dizaines de personnes et faisant des blessés.
Les forces d’occupation poursuivent leur incursion terrestre à Rafah, continuant d’occuper le poste frontière de Rafah pour le huitième jour consécutif, tout en continuant à mener des bombardements aériens et d’artillerie, à commettre des massacres et à empêcher l’entrée de l’aide.
Les forces d’occupation poursuivent également leur incursion dans le quartier d’Al-Zaytoun, au sud de la ville de Gaza, pour le sixième jour, et dans Jabalia, au nord de Gaza, pour le quatrième jour.
Quatre martyrs sont arrivés à l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa suite à l’occupation visant une école du camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza.
Trois blessés sont arrivés à l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à la suite d’un bombardement sioniste qui a visé une école abritant des personnes déplacées à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
L’avion d’occupation a lancé un raid sur le gouvernorat de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.
Quatre blessés sont arrivés à l’hôpital européen de Gaza à la suite d’un bombardement israélien qui a visé une maison de la famille Abu Ta’imah à Khan Yunis.
L’avion d’occupation a bombardé une maison de la famille Masoud dans la rue Al-Nuzha à Jabalia Al-Balad, au nord de la bande de Gaza.
Les forces d’occupation ont commis un nouveau massacre après avoir bombardé une maison de trois étages sur la tête de ses habitants dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, faisant au moins 14 martyrs et des dizaines de blessés.
La Défense Civile a déclaré : Ses équipes ont récupéré 8 martyrs et sauvé des dizaines de blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, après que les avions d’occupation ont ciblé un immeuble résidentiel de trois étages pour la famille « Karajeh » à Nuseirat, abritant des personnes déplacées, et il y a encore un certain nombre de personnes portées disparues sous les décombres.
La Défense civile a indiqué que, selon certaines estimations, il y avait au moins une centaine de personnes dans la maison familiale Karaja, qui abritait des personnes déplacées à Al-Nuseirat.
Ce soir, les avions de guerre israéliens ont lancé un raid sur une maison sur la terre de Bakr, à l’ouest de la ville de Gaza, et l’artillerie de l’occupation a bombardé la ville de Beit Lahia, au nord-ouest de la bande de Gaza, et l’artillerie de l’occupation a continué à bombarder violemment le camp de Jabalia dans la région de Gaza.
L’avion d’occupation a lancé un nouveau raid à l’est de Rafah.
Un enfant a été martyrisé et d’autres ont été blessés à la suite de l’occupation visant une maison de la famille Abdel Rahman, en face de l’école Al-Faluga, dans le camp de Jabalia, au nord de Gaza.
Le ministère de la Santé a annoncé lundi que l’occupation israélienne a commis 7 massacres contre des familles dans la bande de Gaza, dont 57 martyrs et 82 blessés dans les hôpitaux au cours des dernières 24 heures.
Le ministère a confirmé dans son rapport quotidien que le bilan de l’agression s’est élevé à 35.091 martyrs et 78.827 blessés depuis le 7 octobre dernier.
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