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Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, rien de neuf.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

Amena Khan, la nouvelle égérie voilée de L’Oréal Paris qui fait sensation. (vidéo).
Amena Khan est la nouvelle égérie voilée de L’Oréal Paris qui fait sensation. © Instagram / Amena Khan
L’Oréal Paris veut casser les codes en améliorant sa politique d’inclusion. Rien de mieux pour cela que de choisir Amena Khan dans le cadre de sa nouvelle campagne. Cette blogueuse beauté britannique est en effet la première femme voilée mise en valeur dans une publicité… pour un shampoing.
Créatrice d’une marque de cosmétiques, la bloggueuse et mannequin, suivie par près de 400 000 personnes sur YouTube et 600 000 personnes sur Instagram, apparaît dans une publicité de la célèbre marque de beauté aux côtés d’autres femmes pour vanter les mérites d’un shampoing en Grande-Bretagne.
« Peu importe si vos cheveux sont exposés ou non, cela ne reflète pas à quel point vous vous en occupez », dit-elle dans la vidéo. Une évidence à noter, quoi qu’en disent les détracteurs du voile.
« Pourquoi est-il généralement présumé que les femmes qui ne montrent pas leurs cheveux ne s’en occupent pas ? », s’est intérrogée Amena Kahn dans une interview accordée à Vogue. « Cela voudrait dire que les personnes qui montrent leurs cheveux le font seulement car ils sont visibles aux yeux des autres. Prendre soin de ses cheveux, c’est prendre soin de soi ! » Parce que toutes les femmes, dans leur diversité, le valent bien.
reportage a voir sur saphirnews.com.
Yusuf Al-Qaradawi condamné en Egypte à la prison à vie.
Yusuf Al-Qaradawi a été condamné, mercredi 17 janvier, à la prison à perpétuité par un tribunal militaire égyptien qui accuse le prédicateur d’être impliqué dans l’assassinat d’un officier de police au Caire en 2015. Il a été reconnu coupable, selon une source judiciaire citée par Anadolu, des chefs d’« incitation au meurtre », « diffusion de fausses nouvelles » et « vandalisation de biens publics ».
Le président de l’Union internationale des savants musulmans, exilé au Qatar qui subit un boycott de l’Egypte, a été condamné par contumace.
Avec lui, 16 personnes ont été condamnées à la prison à vie, huit autres à la peine capitale pour divers actes de violences. 26 accusés ont été acquittés.

Sur oumma.com, voici les titres.

Muslim Girl, une blogueuse américaine, refuse un prix de Revlon, à cause de son égérie : l’israélienne Gal Gadot.
Refuser le prix décerné aux femmes considérées comme des « actrices du changement » par la célèbre marque de cosmétiques Revlon, c’est faire acte de résistance contre la normalisation de l’image d’Israël pour Amani Al-Khatahtbeh, 26 ans, une influente blogueuse américaine voilée.
Une normalisation, aussi perverse que pernicieuse, qui a les traits de l’ex-soldate et Miss Israël Gal Gadot, la nouvelle Wonder Woman starisée par Hollywood et l’ambassadrice de charme de la colonisation israélienne dont elle se fait une fervente porte-parole sous les feux des projecteurs, s’exhibant tout sourire dans ses robes de soirée scintillantes.
Pas question pour Amani Al-Khatahtbeh, alias Muslim Girl, cette infatigable militante en faveur de la réduction des préjugés et de l’autonomisation des femmes musulmanes, d’accepter la récompense honorifique octroyée par Revlon, car sa nouvelle égérie n’est autre que l’actrice missionnée pour entretenir l’illusion d’Israël « seule démocratie du Proche-Orient » sur des tapis rouges très complaisants…
« C’est contre ma morale et mes valeurs ! Je ne peux pas décemment accepter ce prix de Revlon avec Gal Gadot comme ambassadrice », s’est-elle indignée sur les réseaux sociaux à l’annonce de sa distinction, en rappelant opportunément que celle qui a troqué son treillis de l’armée d’occupation pour ses habits de lumière exhortait en 2014, alors que Gaza subissait une énième offensive israélienne sanglante, à soutenir Israël, l’oppresseur impitoyable. « Nous devons vaincre !! », écrivait alors Gal Gadot, en trempant sa plume dans l’encre noire de l’ultrasionisme guerrier.
« Je ne peux pas, en toute conscience, accepter ce prix de la marque Revlon, car cela reviendrait à tolérer que Gal Gadot soit son nouveau visage, et ça, c’est impossible, d’autant plus que le mois dernier, une jeune fille de 16 ans nommée Ahed Tamimi, une militante palestinienne, a été arrêtée et incarcérée par l’armée israélienne », s’est justifiée Amani Al-Khatahtbeh sur Instagram, en espérant que son refus clair et net jettera un gros pavé dans la mare du cynisme made in USA.
La foi en Dieu est une libre adhésion et non une contrainte extérieure.
« On vous trompe et vous vous trompez. L’Islam est une religion de laquelle on ne peut sortir sous peine de sanction. » m’a-t-on dit un jour au sujet de la contrainte en islam. N’étant ni théologienne, ni savante, ni même arabophone, mais simplement une croyante ayant embrassé l’islam, j’ai souhaité répondre modestement au niveau où je place ma foi, celui du cœur et de la réflexion.
Bien plus important que toutes les connaissances que l’on pourra brandir pour argumenter telle ou telle thèse, bien plus certain, est le fait que l’on ne peut ni être trompé, ni se tromper, lorsque l’on sent avec son cœur que l’on chemine vers ce qui met en paix.
Le cheminement vers la paix est le fondement même de l’Islam. Les voies qui nous sont montrées dans le Coran, les règles qui y sont édictées, ont pour finalité de fournir à l’Homme les moyens d’accomplir l’état « d’âme apaisée ».
L’Homme se saisit ou pas de « ces outils », et s’en saisit au niveau de conscience qui est le sien. C’est son choix, sa liberté.
Le Coran dit : « Nous t’avons fait descendre le Livre, pour les hommes, en toute vérité. Quiconque se guide [le fait] pour son propre bien ; et quiconque s’égare, s’égare à son détriment. Tu n’es nullement responsable [de leurs propres affaires]. » [39:41] Les groupes (Az-Zumar).
L’Homme est donc de façon absolument individuelle, responsable de ses actes, actes qui n’ont de valeur que par l’intention qui les anime :
« Dieu ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l’intention d’exécuter. »[5:89] La table servie (Al-Maidah).
En ce sens, la foi en Dieu ne peut être que le fruit de la libre adhésion et non d’une contrainte extérieure à l’Homme par la société, par son entourage. En effet, quel sens auraient des actes contraints et dépourvus d’intention personnelle dans une perspective d’apaisement et d’élévation de l’âme ?
« Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est- ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? » [10:99] Jonas (Yunus)
« Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au rebelle tandis qu’il croit en Dieu saisit l’anse la plus solide.. » [2:256] La vache (Al-Baqarah).
Alors, si nous sommes religieusement libres de croire ou de ne pas croire, comment comprendre le sens des « obligations » religieuses ? Et comment surtout, comprendre la notion de châtiment pour celui qui n’aurait pas cru ?
De mon modeste point de vue, il n’existe de contrainte en premier lieu, que vis-à-vis de soi. Est–on contraint vis-à-vis de Dieu ? Il est dit clairement dans le Coran :
« Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Dieu » [3:144] La famille d’Imran (Al-Imran).
De quelle nature est donc cette contrainte ? Serait –elle une restriction volontaire de notre propre liberté, un formatage à penser et à se comporter d’une seule façon, qui serait la bonne ?
La nature de la contrainte religieuse est plutôt celle d’un engagement vis-à-vis de soi même. L’engagement de cheminer vers cet état libérateur de « paix de l’âme » par un profond et rigoureux travail sur soi.
Dans cette perspective, les prescriptions Coraniques (la prière, le jeûne, la zakat..) agissent comme « des outils pour avancer sans s’égarer, un rappel renouvelé de notre place dans la création, de notre but : la purification de l’âme.
Un cheminement qui ne peut être figé vu que tout en nous et autour de nous est en perpétuel mouvement. Un cheminement qui est donc tout le contraire d’une obéissance aveugle aux règles mais un exercice de compréhension du sens de notre vie qui prend appui précisément sur ces contraintes, ces obligations rituelles.
Investie de cette façon, l’obligation apparente agit comme une « clé » : cette clé qui ouvre (fatiha) c’est le discernement. Le discernement du droit chemin d’entre les autres. C’est cela qui nous guide et nous mène vers Dieu dans un état de Paix avec soi et les autres, en harmonie avec l’ensemble de la création et non en contradiction ou en opposition. C’est un état de béatitude. C’est le sens que je donne à la Fatiha.
Mais cette clé doit être constamment en lien avec notre intime conviction de l’Unicité de Dieu et de sa Magnificence, de sa miséricorde…de tous les attributs qualifiants Dieu. C’est ce qui nous permet de modifier notre approche de l’existence. Elle engendre un regard à la fois humble et constructif sur nos expériences de vie, qui, dans cette perspective, ne sont plus « subies » mais deviennent au contraire source d’apprentissage et d’évolution par la réflexion qu’elles suscitent quant à leur sens profond.
Pour autant, si l’engagement religieux est un engagement vis-à-vis de soi, il ne peut absolument pas être individualiste. Notre parcours de foi n’a de sens que dans la relation qui nous lie à nos semblables et aimer Dieu ne peut passer que par l’amour et la compassion pour son prochain.
C’est pourquoi les obligations religieuses comportent aussi une dimension « horizontale », sociale. Ainsi la souffrance de notre prochain, dont nous sommes tenus d’être solidaires, est aussi un don de Dieu qui nous permet de nous purifier. Comme l’exprime si bien Reza Shah Kazemi « les limites qui nous séparent de tous les autres êtres sont rendues transparentes à la lumière de l’unité intrinsèque de l’humanité », unité de l’humanité qui, elle-même, est le reflet de l’unité de Dieu.
C’est donc dans cette dimension de solidarité égalitaire, de non jugement et d’amour que notre foi nous engage envers autrui. Une spiritualité qui n’est pas détachée du monde mais qui prend racine en lui pour le transcender :
« Où que vous vous tourniez, là est la face de Dieu. »[2:115] La vache (Al-Baqarah).
Comme pour tout engagement, le renier est lourd de conséquences. N’est ce pas dans ce sens qu’il faut comprendre par :
« Et ceux parmi vous qui adjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu : ils y demeureront éternellement » [2:217] La vache (Al-Baqarah).
La sanction, le châtiment contre lequel nous sommes durement mis en garde est donc à l’exacte mesure de notre responsabilité dans ce que nous oeuvrons pour nous-mêmes.
Pour autant, le rappel de notre responsabilité et la menace du châtiment ne sont pas source d’accablement pour l’Homme. Le perpétuel équilibre entre le châtiment et la Miséricorde Divine dans le Coran permet de créer en l’Homme une dynamique d’évolution par laquelle il est constamment appelé à mesurer la portée de ses actes, les rectifier et les parfaire.
Une « pédagogie » de l’évolution adaptée à chaque Homme, quelles que soient ses aptitudes et ses particularités :
« Dieu n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » [2:286] La vache (Al-Baqarah).
C’est ainsi que ce qui, en superficie peut être pris comme une contrainte, devient en profondeur, un puissant levier de liberté. Ceci n’est que le modeste effort de réflexion d’une personne qui puise dans son expérience de croyante et il doit être pris comme tel. Qu’Allah pardonne mon ignorance, Lui Seul Est Savant.
France : Le maire de Gennevilliers prend un arrété municipal pour reconnaître l’Etat de Palestine.
Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers et membre du Réseau Barghouthi, a décidé de reconnaître l’Etat de Palestine. Un arrêté du maire stipulera la
reconnaissance de l’Etat dans les prochains jours.
D’autres villes du réseau Barghouthi s’engagent dans cette démarche.
Communiqué :
Le contexte actuel en Palestine et en Israël n’est pas à l’apaisement quand le Président Trump décide de faire de Jérusalem la capitale d’Israël et quand le gouvernement Netanyahu poursuit sans relâche sa politique de colonisation des Territoires occupés et de Jérusalem-Est,
en toute violation du droit international.
La France, par la voix de son précédent ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, avait déclaré la possibilité d’une reconnaissance de la Palestine en cas de blocage du processus à la fin de l’année 2016. Or, rien n’a été fait après l’échec de la Conférence de Paris.
Aujourd’hui, le Président Macron refuse de reconnaître l’Etat de Palestine, alors qu’il s’agirait d’un pas significatif vers la paix dans cette région.
Patrice Leclerc propose à toutes les villes de France de prendre un arrêté de reconnaissance de l’Etat de Palestine. Si le Président Macron refuse d’engager la France dans cette voie, mais si des milliers de parcelles de la France prennent cet arrêté officiel, cette prise de position des communes françaises conduira de fait à une reconnaissance. Il s’agit bien de réaffirmer la volonté de la France d’amener Israéliens et Palestiniens vers la paix. Celle-ci ne viendra qu’avec la création d’un Etat palestinien, comme prévu par les résolutions de l’ONU depuis 1947.”
Source: Patrice Leclerc.
EuroPalestine.
Qui est Latifa Ibn Ziaten, candidate au prix Nobel de la paix ?
La mère d’Imad, première victime de Mohammed Merah en 2012 a porté sa candidature au prix Nobel de la paix 2018. Portrait.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, rien de neuf.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

Rencontre d’orientation nationale des présidents des Assemblées populaires communales et de wilayas (APC-APW) : Les maîtres-mots du président.
La lutte contre la bureaucratie, le népotisme, le clientélisme et les pratiques illégales « , sont les maitres mots de l’important message que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a adressé, jeudi à Alger aux présidents des Assemblées populaires communales et de wilayas, à l’occasion de la 51e journée nationale de la commune. Ce sont également les principales orientations que doivent prendre en considération les responsables locaux dans l’exercice de leur fonction. D’autre part, le premier magistrat du pays a saisi cette occasion pour rappeler que « l’enjeu à venir est l’élargissement du champ de la modernisation aux prestations du Service public de proximité et l’adoption des principes du développement durable dans leur gestion ». Le message du président de la république, a été lu en son nom par le secrétaire général à la présidence de la République, Habba El Okbi devant un parterre composé des responsables locaux du pays. Le président Bouteflika a indiqué que « la modernisation est le principal vecteur de la décentralisation des services publics », ajoutant à l’adresse des élus locaux que « l’ensemble des systèmes en cours de développement devant être domiciliés au niveau de la commune, vous avez la responsabilité de former la ressource humaine en prévision de cette profonde mutation ». Pour relever ces défis, les présidents d’APC doivent « s’entraider et coopérer dans le cadre d’une approche solidaire locale pour surmonter les difficultés et les entraves au niveau local. Par votre solidarité, vous parviendrez à accélérer le rythme du développement dans vos villes et villages », a-t-il préconisé, les appelant à élargir leur vision « et à passer rapidement de l’organisation des affaires internes au niveau de vos assemblées aux questions essentielles ». Et pour leur permettre de coordonner leurs efforts et de communiquer, périodiquement, avec les services de l’Etat, le président Bouteflika a fait part de sa décision d’instituer la tradition « des assises nationales de la Commune », le 18 janvier de chaque année et consacrer cette date « Journée nationale de la Commune ».
L’Association de musique andalouse à Alger : Célébration du 88e anniversaire.
L’Association de musique andalouse « El Djazairia El Mossiliya », dirigée par Nasreddine Benmerabet, a animé jeudi soir à Alger un concert en célébration de son 88e anniversaire, devant un public nombreux. Le Palais de la Culture Moufdi- Zakaria, n’aura pas suffit à contenir le nombreux public qui a dû occuper les allées réservées aux déplacements pour assister au concert, marquant la pérennité de l’institution, conduit dans un ton relevé aux allures de fête, par la trentaine de musiciens de l’association qui ont étalé, pendant une heure et demie de temps, de grands classiques de la musique andalouse, dans un programme présenté en trois parties. Accueillis sous les youyous et les applaudissements du public, les douze musiciennes et les vingt instrumentistes représentant l’ensemble andalou, ont, dans le sillage des grandes écoles, mis en valeur le travail de formation, entrepris en amont des années durant, à travers un répertoire riche, empreint de variations modales et de cadences rythmiques composées, brillamment rendu dans le respect de la rigueur académique.
Elle a fait dix morts depuis le début de l’hiver : Cette grippe saisonnière qui tue !
Les épidémies de grippe saisonnière surviennent chaque année en Algérie au cours de l’automne et de l’hiver en raison de la grande contagiosité de cette infection virale. Souvent considérée comme bénigne, la grippe peut entraîner des complications graves, voire des décès, chez les personnes fragiles. Dans ce sens, Le Directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Dr. Djamel Fourar a annoncé que dix personnes sont décédées à cause de la grippe saisonnière à travers le territoire national depuis le début de l’hiver et jusqu’au 15 janvier 2018, ajoutant que 57 autres personnes présentaient des complications. « Les dix personnes décédées étaient soit deux femmes enceintes et trois personnes ne souffrant d’aucune pathologie), deux autres dans la wilaya de Blida (un insuffisant rénal et une personne obèse), et trois autres dans les wilayas de Tipaza, Oran et Souk Ahras, a précise hier la même source. Le même responsable a affirmé que 57 autres personnes présentant des « complications sévères » de la grippe saisonnière avaient dû être hospitalisées, précisant que le dernier cas a été enregistré jeudi dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.Il s’agit d’un quadragénaire diabétique qui a été admis à l’Etablissement public hospitalier de Medjana (Bordj Bou Arreridj), avant d’être transféré au service de réanimation du CHU de Sétif pour des soins intensifs. Par ailleurs, le ministère de la Santé a réaffirmé qu’aucun cas de grippe porcine n’a été enregistré.
Grève des paramédicaux : Le ministère fait marche-arrière.
Le Secrétaire général du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), Lounes Ghachi a annoncé avant-hier à Alger, que le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière s’est dit disposé à prendre en charge les revendications des paramédicaux, notamment celles relatives à la carrière professionnelle et à l’activité syndicale. Au terme de la rencontre entre le SAP et le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, M. Ghachi a précisé que ce dernier « s’est dit disposé à régler la question du recrutement, dans le corps paramédical, des diplômés L.M.D (Licence-master-doctorat), qui est restée tributaire d’un décret du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ». » Le syndicat doit solliciter le ministère de la Santé tous les quatre ou cinq ans pour le renouvellement des contrats de travail des paramédicaux bien que les postes d’emploi soient garantis par les pouvoirs publics « , a-t-il ajouté. Déplorant les pressions que subissent certains syndicalistes au niveau régional, notamment à Djelfa et Bejaia, M. Ghachi a souligné que le SAP a reçu des promesses quant au règlement de cette question avant la réunion, samedi, de son conseil national, habilité à se prononcer sur la grève. Le corps paramédical qui a observé, la semaine dernière, trois jours de grève, a soumis à la tutelle plusieurs revendications socioprofessionnelles ayant notamment trait à la carrière professionnelle, aux primes d’encadrement et de documentation, à la sécurité dans les hôpitaux et à la formation.
Transition énergétique 2030 : L’Algérie résolument tournée vers l’avenir.
« Le programme national de développement des énergies, prévoit une production, à l’horizon 2030, l’équivalent de 22.000 MW d’électricité de source renouvelable, ce qui correspond à 27% de la production nationale, ce qui réduirait la consommation d’énergie fossiles de 9% et permettrait la réalisation d’une économie de prés de 240 milliards de m3 de gaz naturel, qui pourront être orientés vers l’exportation ». Ce qui a été annoncé hier, lors de la clôture de la Conférence-exposition sur la stratégie de transition énergétique 2030, organisé conjointement avec le FCE (Forum des chefs d’entreprises) et la Sonatrach et la Sonelgaz, la Ministère de l’Environnement et des Energies Renouvelables Mme Zerouati Fatma Zohra. Par ailleurs, elle précise que « le programme de développement des énergies renouvelables repose sur le développement du solaire photovoltaïque, de l’éolien, de la cogénération, de la géothermie et de la biomasse, ainsi que l’intégration de mesures d’efficacité énergétique dans les secteurs de l’agriculture, l’habitat, le transport, l’industrie et le tourisme, mais aussi l’encouragement à la création d’une industrie locale spécialisée (tels que : la production de lampes solaires et des appareils chauffe-eau solaire) ». Pour la ministre, relever le défit de développement des énergies renouvelables se base sur le développement de la production dans deux domaines. Le premier est basé sur la production raccordée au réseau, et qui représente la grande partie, et le deuxième volé et celui de la prise en charge du département de l’environnement à travers le développement, la promotion de ce domaine et la mise en place de mécanismes d’accompagnement, de soutien et d’incitation de partenariat de tous types.
Ahmed Ouyahia à propos des récentes décisions du chef de l’Etat sur Tamazight : » Réconcilier les Algériens avec eux-mêmes « .
Les travaux de la 4ème session ordinaire du Conseil national du Rassemblement national démocratique, (RND), ont été clôturés, hier, par le Secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia. Le Conseil national a remanié la composition du bureau national du parti par l’élection de Fouad Ben Mourabet et Saliha Mekhref en tant que membres du bureau national, en remplacement de Abdesalam Bouchouareb et de Fouzia Ben Sahnoune Le Conseil national du RND s’est félicité des mesures prises par le gouvernement pour réduire le volume des importations au profit de la production nationale et l’attribution des transactions publiques aux entreprises locales plutôt qu’aux entreprises étrangères Il a appelé, dans ce sens, les militants et les membres des deux chambres parlementaires et ses électeurs à s’engager pour continuer à soutenir le président Abdelaziz Bouteflika et à sensibiliser les citoyens de la situation actuelle. Dans un discours prononcé, lors de l’ouverture des travaux du CN, Ouyahia a évoqué la situation économique et politique du pays mais aussi la situation interne et le bilan de sa formation politique lors des dernières échéances électorales; législatives et locales. En vertu des derniers développements dans la scène politique dans le pays, en particulier, les instructions du Président de la République adressées au Premier ministre, sur l’ouverture du capital des entreprises publiques, le discours du SG de la deuxième force politique était très attendu, pour la presse nationale et les observateurs, mais Ouyahia a parlé de tous, sans prononcé un mot sur ce dossier.
Hamel reçoit Manuel Augusto Magina Da Silva de la police portugaise : Un partenariat fructueux.
Le Directeur Général de la sûreté nationale, général major Abdelghani Hamel a reçu jeudi une délégation composée de hauts cadres de la police portugaise, a leur tête le sous-directeur général Manuel Augusto Magina Da Silva. Lors de cette rencontre, il a été question de mettre en relief la nécessité de renforcer la coopération entre la police algérienne et celle du Portugal qui a réalisé des progrès énormes en matière de formation, d’entrainement, la lutte contre la criminalité transfrontalière le trafic de drogue et la cybercriminalité. Dans ce même contexte, le premier responsable de la police algérienne a réitéré l engagement de la police algérienne à lutter contre la criminalité de toutes ses formes avec toute la technologie dont elle dispose, à travers le renforcement du partenariat, entre la police des deux pays. De son côte, Manuel Augusto Magina Da Silva a souligné les progrès réalisés par la police algérienne en termes de développement de ses capacités humaines et techniques. L’hôte a affirmé que le partenariat entre les deux pays a connu un grand essor dans différents domaines en termes de formation et d échange d’expériences. Après avoir visité des structures de la police Algérienne, à l’instar du centre de commandement et de contrôle, l école de police Ali Tounsi , l’ invité a reçu des explications et à travers des présentations concernant les caractéristiques, les missions, l’organisation et le fonctionnement de ces trois structures. Il a relevé le niveau atteint par la police algérienne en matière de formation et de qualification, ainsi que la modernisation des moyens et capacités lui permettant d’être au diapason avec les standards internationaux. Il a tenu, par la même occasion, à saluer le rôle de la police algérienne dans le renforcement de la coopération entre les différentes polices, aux niveaux régional, continental et international, notamment dans le cadre de l’Interpol et de l’Afripol. Ainsi, la délégation portugaise s’est enquise de l’organisation de la police algérienne et son expérience en matière de modernisation des moyens dans l’accomplissement de ses missions dans la lutte contre les différentes formes de criminalité, notamment le crime organisé, le terrorisme, le crime transfrontalier et la cybercriminalité.
Des milliers d’entre eux moisissent dans des geôles anonymes : Destin tragique des harraga.
Le dernier bilan fourni par les ONG des droits de l’homme fait état de 17.000 algériens détenus dans les prisons européennes. Ces immigrés clandestins ont été recensés en France, Italie, Espagne et la Belgique. C’est un véritable drame que vivent les » harragas » algériens depuis des années. Ils sont pour la plupart détenus dans les prisons des pays d’Europe. Selon les statistiques fournies par la ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), le plus grand nombre de détenus avoisine les 7500 algériens en France et 3500 en Espagne alors que l’Italie en détient 2500 et la Belgique dénombre plus de 3000. Les autres clandestins sont répartis dans d’autres pays européens avec une moyenne de 500. Cette situation résulte selon les ONG des droits de l’homme d’un pic d’arrestations des immigrés clandestins entre 2010 et 2016 qui a fait que le nombre a décuplé durant ces années. Ces chiffres qui sont rendus publics reflètent une situation de désarroi de ces prisonniers qui n’ont pas de statut légal de réfugiés ou d’exilés politiques. Selon le SG de la LADDH Houari Kaddour » le gouvernement algérien est maintenant informé de ce nombre de détenus pour prendre plus tard des dispositions de leur rapatriement « . Il est à noter que 668 immigrés clandestins ont été rapatriés durant l’année 2017 de l’Espagne selon une procédure d’expulsions qui a été approuvé par les autorités espagnoles.

Sur le muslim post.com, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

Fauda : Une série israélienne sur Netflix qui rend l’oppression sexy.
Les séries télé bien faites sont addictives et « Fauda » ne fait pas exception. Mais nous ferions tous bien de nous souvenir qu’elle fait partie de la machine bien huilée des relations publiques d’Israël, qui sait comment transformer la brutalité israélienne en images sexy et héroïques.
JERUSALEM (Opinion) — La résistance palestinienne est légitime et appuyée par le droit inaliénable qu’ont tous les opprimés de résister à leurs oppresseurs et à leurs occupants, même par les armes. La violence israélienne est une brutalité crue et incontrôlée destinée à empêcher les Palestiniens de relever la tête. Mais la pensée conventionnelle est que la résistance palestinienne est du terrorisme et la violence israélienne du contre-terrorisme.
De temps en temps, les deux sont mis en équivalence, en soulignant que les deux côtés sont « humains ». Si cela peut être considéré à tort comme un « progrès », c’est de fait une insulte à la cause de la justice parce qu’il n’y pas d’équivalence entre oppresseurs ou occupants et ceux qui luttent pour leur liberté.
Au début de 2017, un ami m’a demandé si j’avais regardé la série sur Netflix « Fauda. » J’ai dit que non, et cela a été le début de plusieurs semaines d’une campagne de persuasion, au bout desquelles j’ai succombé. « Fauda » est une série, produite en Israël, à propos d’une unité paramilitaire appelée en hébreu « Mista’arvim ». Le mot « Mista’arvim » est un croisement entre le mot hébreu pour camouflage et le mot pour Arabes.
Si les soldats réguliers sur le terrain portent des uniformes et sont camouflés de manière à ne pas être repérés par les forces ennemies, ceux-là sont des membres d’unités armées infiltrées qui portent des vêtements civils, mais sont habillés et parlent comme des Arabes.
Le « Mista’arvim ».
Bien que des unités similaires aient été opérationnelles dès les années 1950, l’unité « Mista’arvim » est sortie du cerveau d’un des tueurs les plus connus d’Israël —un homme dont la douteuse distinction est d’être le soldat le plus décoré d’Israël et qui détient aussi le record du plus court mandat comme premier ministre d’Israël : Ehud Barak.
À la fin des années 1980, pendant son mandat comme chef du commandement central des forces armées israéliennes, Barak, alors général, qui venait lui-même des rangs des fameuses unités spéciales d’Israël et qui avait pris part à d’innombrables assassinats de Palestiniens —pensa qu’il serait utile d’avoir une unité militaire dans laquelle les soldats auraient l’air d’Arabes et parleraient comme eux. Ceci leur permettrait d’infiltrer des communautés palestiniennes et de récolter des informations, d’arrêter et de tuer sans être détecté.
Puisque la plupart des Israéliens ont en fait des antécédents arabes, ce n’était pas trop dur à réaliser. L’unité fut bizarrement nommée « Duvdevan »— « cerise » en hébreu. De nos jours, les forces de défense israéliennes ; la police des frontières (connue comme le Magav) ; la Shabbak, ou police secrète ; et même le système des prisons, ont tous leurs unités « Mista’arvim ».
Assez bizarrement, et bien que leur travail soit classifié, ils sont connus pour être actifs dans les manifestations.
Les amis palestiniens les identifient souvent quand ils y apparaissent, même s’ils sont habillés comme des locaux. À un moment, ils enlèveront leurs cagoules, sortiront leurs armes et arrêteront de jeunes Palestiniens qui participent aux manifestations. Ils sont aussi connus pour faire de la provocation à la violence, qui est ensuite utilisée pour justifier la violence perpétrée par les forces israéliennes contre les manifestants palestiniens. Dans « Fauda » qui en arabe veut dire chaos, ils sont présentés comme combattant de grands terroristes.
Une vision déformée à la recherche d’un bon score à l’audimat.
Dans une interview accordée lors de la première de la seconde saison de la série à Los Angeles, Lior Raz (qui joue le personnage de Doron), la star de l’émission et l’un de ses créateurs, a affirmé que l’émission dépeint les Israéliens d’une façon « réaliste ». Puis il a continué, d’une manière qu’on ne peut décrire que comme condescendante, en expliquant que l’émission « humanise » l’autre côté — l’ « autre côté » étant celui des terroristes et des auteurs d’attentats suicides, mais eux aussi ont des familles et des sentiments.
Eh bien, il vaut la peine de noter qu’aujourd’hui les kamikazes palestiniens n’existent que comme entités fictionnelles dans des émissions comme « Fauda », où la violence israélienne est inévitable et la résistance palestinienne est du terrorisme. Les attentats-suicides par des Palestiniens se sont arrêtés il y a plus de dix ans, bien que le préjugé populaire, tel qu’il est représenté dans l’émission et exprimé dans l’interview avec Raz, voudrait nous faire croire qu’ils arrivent encore quotidiennement et posent une menace imminente aux Israéliens.
Les attentats-suicides ont été un chapitre tragique de la vie en Palestine. Il est désolant que dans « Fauda » ils soient utilisés pour diaboliser les Palestiniens comme des tueurs irrationnels. Ayant ressenti de première main l’impact des missions suicides avec la mort de ma nièce de 13 ans, je trouve cela au mieux irresponsable et au pire tristement cynique de s’en servir pour marquer des points politiques.
Quand les historiens regarderont cette période de l’histoire de la Palestine, une période qui a commencé après le massacre de 1994 à la mosquée Ibrahimi Mosque à Hébron, s’ils sont honnêtes, ils la décriront comme un moment où un peuple opprimé a utilisé tous les moyens à sa disposition, tous les moyens nécessaires pour lutter contre ses oppresseurs. Ils se souviendront aussi, en ce qui concerne les cibles civiles, qu’à plusieurs occasions des leaders palestiniens comme Ahmed Yassin ont offert aux autorités israéliennes un accord dans lequel les deux côtés s’engageraient à empêcher cela. Les Israéliens n’ont pas répondu à ces offres.
Les super-terroristes palestiniens sont peut-être bons pour l’audimat, mais eux non plus ne sont qu’un fruit de l’imagination. La résistance palestinienne a été et continue à être intensément engagée et pourtant la plupart du temps sans armes.
Pendant des décennies, des écrivains prolifiques comme le célèbre romancier Ibrahim Nasrallah et de jeunes écrivains moins connus de Gaza qui publient en ligne ou s’arrangent pour avoir leurs livres imprimés — des poètes comme Samih al-Qasim et Fadwa Tuqan, des auteurs de théâtre comme Dalia Taha, des figures politiques et intellectuelles comme les dessinateurs Naji Al-Ali et Mohammad Sabaaneh — ont utilisé leurs stylos et leurs voix pour inspirer leur peuple à se lever et à réclamer justice.
Depuis plus d’une décennie, l’appel palestinien pour imposer un boycott, un désinvestissement et des sanctions (BDS) à Israël a été actif et la résistance populaire, qui opère au moyen de manifestations et de campagnes pacifiques dans les villes et les villages de toute la Palestine, a gagné de l’importance et du respect. Tous ont montré leur engagement dans une lutte sans compromis comme sans armes.
Reflétant l’adoration générale dont les groupes militaires et paramilitaires israéliens jouissent aux USA, ces « combattants » dans « Fauda », si on peut les appeler ainsi, sont représentés comme des héros rudes et attirants, et pourtant étrangement « humains ». Dans le premier épisode de la saison 1 un parallèle est tracé entre l’archi-ennemi Abu Hassan, un Palestinien qui, nous dit-on, « a le sang de 116 Israéliens sur les mains », et Doron, un commandant de l’unité à la retraite qui reprend du service pour le tuer. À un moment, ils sont tous deux montrés en train de se préparer pour une rencontre possible. On les voit colorer leurs barbes et porter des Kuffiyas pour cacher leurs identités.
Ils sont tous deux montrés aux prises avec les complexes réalités de leurs vies personnelles — des complications qui sont le résultat de leurs vies de combattants obsédés par leurs causes. Pourtant, il n’y a pas de symétrie là. Doron est obsédé par le fait de tuer ; Abu-Hassan est obsédé par la lutte pour la libération de son peuple.
Une autre scène où la similarité entre les deux côtés est plus que suggérée, est lorsque Doron retourne au QG et est accueilli par son équipe. Ils se saluent en parlant arabe ; ils s’embrassent sur les joues comme les hommes arabes le font ; et quand ils ont un moment de repos, ils écoutent de la musique arabe et dansent des danses arabes.
Il y a un étrange phénomène ici qui est répandu et caractéristique de la société israélienne : presque tout ce qui est « cool » est d’une manière ou d’une autre arabe. Quand les Israéliens utilisent de l’argot, ils se servent de mots arabes ; quand ils écoutent de la musique, c’est principalement de la musique arabe ou de la musique israélienne avec de fortes connotations arabes ; la nourriture la plus populaire est « orientale » et les restaurants les plus populaires sont « orientaux », un mot couramment utilisé pour remplacer le mot moins positif d’ « Arabe ».
Une autre touche intéressante est que les créateurs de l’émission ont décidé de la promouvoir en affichant en Israël des panneaux avec de l’écriture arabe. C’est du jamais vu en Israël, la plupart des Israéliens ne lisent pas l’arabe et ce langage est associé avec le terrorisme. Les panneaux ont effrayé les Israéliens qui se sont plaints à diverses autorités urbaines, et dans quelques cas les panneaux ont été effectivement retirés.
Pour le mettre en perspective.
Les séries dramatiques télévisées bien faites sont addictives et « Fauda » ne fait pas exception. Mais nous ferions tous bien de nous souvenir qu’elle fait partie de la machine bien huilée des relations publiques d’Israël, qui sait comment transformer la brutalité israélienne en images sexy et héroïques. Comme la page Facebook Femmes des forces de défense israéliennes et les salutations « Shabbat Shalom » et “Bonne année” des troupes des forces de défense israéliennes que le porte-parole des forces de défense poste régulièrement sur Twitter. D’une façon pas très différente de « Fauda », ce sont des tentatives pour couvrir le fait que ces soldats oeuvrent avec diligence pour maintenir un violent régime raciste et brutaliser le peuple de Palestine.
Dans un article de The New Yoker, « Fauda » est comparé à d’autres séries dramatiques israéliennes qui affirment représenter les Palestiniens comme des « êtres humains » ou la saga palestinienne d’un point de vue quelque peu palestinien. L’article remonte jusqu’à une pièce ancienne, Khirbet Khizeh, qui décrit l’évacuation forcée par les forces sionistes (pré-étatiques) d’un village palestinien en 1948. Plusieurs décennies plus tard, elle a été transformée en film que je me souviens avoir regardé quand j’étais au lycée. Il y avait pas mal de colère parce que les forces sionistes étaient montrées sous un jour négatif.
Pourtant, même dans cette pièce, l’évacuation forcée était représentée comme un incident isolé, dû à des « pommes pourries » si vous voulez, et jamais comme la campagne de nettoyage ethnique, bien planifiée et méthodiquement exécutée qu’elle était réellement. De la même manière, « Fauda » affirme montrer les « terroristes » comme des êtres humains mais perpétue néanmoins l’idée que la résistance palestinienne est du terrorisme et la violence israélienne du contre-terrorisme.
Même si le super-terroriste palestinien fictionnel de Fauda « Abu-Ahmad » a pris les vies de 116 Israéliens, l’état d’Israël a tué milliers sur milliers de Palestiniens sans armes et sans défenses sur une période de soixante-dix ans — et il ne semble y avoir aucune fin en vue. Qu’on soit ou non d’accord avec les méthodes de la résistance palestinienne, elle est le résultat du brutal colonialisme d’occupation qu’est Israël et une réaction à lui. Aucun volume de sexe ou de violence ou de qualité dramatique ne peut couvrir le fait que « Fauda » est simplement un autre moyen de glorifier la brutalité et le terrorisme israéliens.
Miko Peled est un militant israélo-américain, écrivain et enseignant de karaté. Il est l’auteur de The General’s Son : Journey of an Israeli in Palestine, et parle dans le monde entier.
Source: Mintpress.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

L’Autorité Palestinienne dépose une plainte à la CPI contre Israël
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Samedi, l’Autorité palestinienne (AP) a porté une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) contre les crimes continuels commis par les autorités d’occupation israéliennes contre les enfants palestiniens.
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Une mairie française reconnaît l’Etat de Palestine
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Mike Pence se rendra au Proche-Orient malgré le risque de « shutdown » (Médias)
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Chef de l’UNRWA: Le gel de l’aide américaine à l’UNRWA résulte de calculs politiques
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Washington gèle un versement de 45 millions d’euros promis à l’UNRWA
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Lieberman prétend connaitre l’identité des meurtriers du rabbin et leurs commanditeurs
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Mechaal: Notre peuple ne fléchira pas et s’accroche à la libération et au retour
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La délégation du Hamas conclut une visite en Algérie
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La Russie critique la décision américaine de réduire le financement de l’UNRWA
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L’occupation arrête 6 fidèles turcs à Jérusalem
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8 blessés par balles de l’occupation à l’est de la bande de Gaza
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Un colon blessé par des pierres à Hizma, au nord de Jérusalem
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Le Congrès d’Al-Azhar appelle à déclarer Jérusalem comme capitale de la Palestine
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Washington suspend l’aide alimentaire fournie à l’UNRWA
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Israël a confisqué 3000 livres aux prisonniers palestiniens
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Les forces d’occupation israéliennes attaquent Hizma à Jérusalem occupée
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 3 Joumada al Awwal 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Palestine : L’UNRWA face à sa pire crise suite au gel de l’aide américaine aux Palestiniens.
L’investiture de l’actuel président américain aurait-elle sonné le glas de la population Palestinienne ? Entre son annonce de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem et celle de geler l’aide aux réfugiés Palestiniens, Donald Trump affiche ouvertement ses positions anti-Palestiniennes.
Même si le lien unissant l’état hébreu aux Etats-Unis est indéfectible, les présidents qui se sont succédé à la Maison Blanche ont fait montre d’un semblant d’intérêt au conflit israélo-Palestinien en jouant les médiateurs.
Mais la récente décision de suspendre l’aide financière octroyée à l’UNRWA, l’agence de secours de l’ONU pour les réfugiés de Palestine, a surpris tout le monde, l’agence onusienne en premier qui se prépare à faire face à sa « plus grave crise financière » depuis sa création il y a près de 70 ans.
Une aide pourtant nécessaire aux cinq millions de Palestiniens inscrits comme réfugiés dans les Territoires Palestiniens, en Jordanie, au Liban ou encore en Syrie.
Des réfugiés qui ont été chassés de leurs terres ou dont les parents ont été expulsés durant la première guerre israélo-arabe en 1948.
L’administration Trump souhaite savoir ce que l’agence de l’ONU fait de son argent et exige une révision « en profondeur » de son fonctionnement, voilà pour la version officielle. Mais selon toute vraisemblance, la réaction américaine fait suite à la désapprobation de la communauté internationale sur sa décision de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv vers Jérusalem.
La situation financière de l’UNRWA qui fait déjà face à un déficit de 150 millions de dollars, devrait encore s’aggraver d’ici quelques mois. Le chef de l’agence, Pierre Krahenbuhl a déploré :
Ce qui est en jeu, c’est l’accès de 525.000 garçons et filles à 700 écoles de l’UNRWA », ainsi que toutes les formes d’aide d’urgence octroyée à des millions de personnes, et leur accès aux soins.
L’agence onusienne qui craint un nouvel embrasement de violence dans la région, fait appel aux autres membres de l’ONU pour lui venir en aide.
Plusieurs manifestations ont eu lieu dans la bande de Gaza déjà sous blocus israélien. La population s’inquiète de son avenir bien précaire et s’insurge de ce nouveau coup du sort.
Le premier ministre israélien est le seul à se réjouir de la situation, il a accusé l’UNRWA d’inciter à la haine anti-israélienne.
USA : Les musulmans volent au secours des plus démunis sur fond de célébration de Martin Luther King.
Alors que les Etats-Unis célèbrent la mémoire de Martin Luther King, la polémique va bon train. Accusé d’être raciste, le président américain Donald Trump n’en finit pas de se justifier et jure ses grands dieux qu’il n’est pas raciste après les propos injurieux tenus envers plusieurs pays.
Des mots malheureux qui tombent mal en pleine célébration du héros des droits civiques Martin Luther King assassiné en 1968.
Plusieurs milliers d’événements se sont déroulés dans le pays pour rendre hommage au héros de la lutte pour les droits civiques, honoré par un jour férié à la date anniversaire de sa naissance, le 15 janvier 1929.
A Baltimore, dans l’Etat du Maryland, l’association de bienfaisance Islamic Relief USA et l’Agence des services sociaux musulmans ont à leur tour tenu à honorer la mémoire de ce grand homme qui fût le plus jeune lauréat du prix Nobel de la Paix en 1964.
La communauté musulmane de la ville a passé la journée du dimanche à préparer des colis contenant des affaires de toilette et des sandwiches pour venir en aide aux plus démunis. L’imam Hassan A. Amin fier du travail accompli a déclaré à la presse locale :
C’est ce que nous faisons tous : venir en aide aux plus déshérités, aux sans-abri, aux femmes seules, précarisées, aux orphelins. C’est ce que notre religion nous commande de faire et c’est probablement ce qu’un homme de foi engagé, comme l’était le regretté Martin Luther King, aurait fait également de nos jours.
Les musulmans à l’image de ce leader pacifique et charismatique qui prône la non-violence et qui a bataillé durant sa courte vie pour la paix et contre la pauvreté, ne ménagent aucun effort pour soulager ceux qui sont dans le besoin.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

“Nul ne peut me juger !”, Ah bon ? Alors écoute.
Alors que les partisans de l’hypocrisie diffusent leur venin et que les insouciants délaissent les principes, une règle revient sur la bouche des amis du mal : “Il n’y a que Dieu qui peut me juger !” ou encore le “J’assume ! ” des malfaiteurs orgueilleux.
En vérité le but est de laisser cours au mal et d’interdire qu’on s’y oppose en prétextant la grandeur de Dieu …
Alors qu’Allah le Très Haut est au dessus de leurs mensonges.
“Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable, car ce sont ceux qui réussiront.” Coran, Sourate 3, Verset 104.
“Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable et vous interdisez le blâmable.” Coran, Sourate 3, Verset 110.
“Accepte ce qu’on t’offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants.” Coran, Sourate 7, Verset 199.
“Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils recommandent le convenable, proscrivent le blâmable.” Coran, Sourate 9, Verset 71.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit :
«Celui d’entre vous qui voit un mal qu’il le change par sa main. S’il ne peut pas alors par sa langue et s’il ne peut pas alors avec son cœur et ceci est le niveau le plus faible de la foi».
reportage a voir sur islam et info.fr.
Amena Khan, une mannequin anglaise portant le hijab, choisie par L’Oréal pour une pub de shampoing.
Amena Khan est devenue le premier mannequin à porter le hijab dans une campagne capillaire pour une grande marque internationale. Elle a annoncé devenir l’une des égéries de la campagne L’Oréal Paris, rapporte HuffPost, dans une vidéo qui encourage à la diversité.
Amena est une bloggeuse britannique de beauté, mannequin et cofondatrice d’Ardere Cosmetics. Avec plus de 570 000 abonnés sur Instagram, elle a également joué un rôle dans la collaboration 2017 de L’Oréal avec The Prince Trust.
Posant dans la nouvelle campagne de cheveux sur son Instagram, Amena l’a appelé une «nouvelle campagne de changement de jeu».
“Alors … dernièrement, j’ai eu une relation complexe avec mes cheveux qui me paraissaient terne”, poursuit-elle en légende. “Quand j’enlève mon voile, je veux que mes cheveux soient plus radieux – n’est-ce pas pareil pour vous ?” Je suis tellement excitée et incroyablement fière d’annoncer que je fais partie de la nouvelle campagne L’Oréal Paris. “
«Que vos cheveux soient exposés ou non n’a aucune incidence sur la façon dont vous vous en souciez», explique Amena dans la vidéo.
Dans une interview pour Vogue UK, Amena explique qu’elle n’a commencé à porter un hijab qu’à ses 20 ans, mais que même avant cela, elle n’avait jamais vu personne à qui elle pouvait s’identifier dans les médias.
“Je pense que le fait de voir une campagne comme celle-ci aurait renforcé mon sentiment d’appartenance”, a-t-elle déclaré.
“J’ai fait confiance à L’Oréal pour qu’ils véhiculent ce message […] Ils mettent carrément une fille avec un foulard – dont on ne voit pas les cheveux – dans une campagne de cheveux […]”.
Amena a également souligné dans l’interview que beaucoup de gens ont des idées fausses sur la façon dont les femmes portent le hijab.
“Vous devez vous demander – pourquoi est-il supposé que les femmes qui ne montrent pas leurs cheveux ne s’en occupent pas ?” dit-elle. “Le contraire serait de dire que toutes celles qui montrent leurs cheveux ne s’en occupent que pour les montrer aux autres, et cet état d’esprit nous enlève notre autonomie et notre sens de l’indépendance.
reportage a voir sur islam et info.fr.
La guerre en Syrie responsable de la multiplication des tempêtes de sable au Moyen-Orient.
La guerre en Syrie a provoqué un véritable désastre humanitaire. Depuis 7 ans, la région a connu un changement majeur à cause d’une guerre qui perdure.
Si les météorologues sont étonnés par la multiplication toujours plus importante des tempêtes de sable, pour certains d’entre-eux, il ne fait aucun doute que la guerre est responsable. L’abandon de terres agricoles et le passage régulier de chars a entraîné la naissance de grandes étendues de terres poussiéreuses.
Les dernières analyses montrent que ce phénomène devrait s’aggraver dans les prochaines années. L’Irak pourrait connaître plus de 300 jours par an de tempêtes de sable d’ici 10 ans. Des prévisions extrêmement inquiétantes pour les populations d’autant plus que le sable dans l’air entraîne la multiplication de maladies respiratoires.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Sabratha, capitale libyenne du trafic d’être humain. VIDEO.
En Libye, le trafic d’êtres humains continue malgré l’intensification de la lutte gouvernementale contre les milices armées. Des centaines de milliers d’africains ont tenté le voyage via Sabratha contre une certaine somme d’argent.
Les milices surarmées grâce au trafic ont longtemps réussi à tenir cette ville qui a rapidement été connue dans l’Afrique entière. Une situation qui a rapidement changé après le scandale de fin d’année 2017 qui a dévoilé le retour de l’esclavage dans ce pays en guerre depuis plus de 6 ans.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Reportage : fuyant l’enfer des combats à Idleb, des milliers de Syriens trouvent refuge en Turquie.
En Syrie, la situation pour les populations civiles sunnites continuent de s’aggraver après l’intensification des bombardements sur la région d’Idleb, dernier bastion rebelle. Des centaines de milliers de personnes pourraient arriver à la frontière turque ces prochains jours pour tenter d’échapper à la “bataille finale”.
L’aviation russe continue de bombarder tandis que l’armée syrienne et les milices chiites avancent , reprenant un par un les villages sunnites. La victoire de Poutine et de son valet Bachar semble de plus en plus se dessiner avec l’aval du monde.
Les massacres des civils, déjà plusieurs centaines, semblent ne pas intéresser la communauté internationale qui ne se préoccupe guère de la situation sur place. A nouveau, la population syrienne est abandonnée dans un silence de mort.
reportage a voir sur islam et info.fr.

Sur saphirnews.com, rien de neuf.

Sur oumma.com, voici les titres.

France : La lutte contre l’islamophobie est devenue un moyen pour faire carrière.
Dans cet entretien, Abdelaziz Chaambi,président et fondateur de la Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie (CRI) revient sur ses 42 années de militantisme. Il dénonce la “communautarisation et la balkanisation des luttes, ” fustige le comportement de certains responsables musulmans et autres leaders issus de l’immigration postcoloniale, qualifiés par Chambi de “carriéristes” et d’égocentriques, qui utilisent la lutte contre l’islamophobie et anti-coloniale pour se faire une place dans les médias et organiser leur propre ascension sociale.
reportage a voir sur oumma.com.
Palestine : Une ONG palestinienne lance une campagne pour dénoncer les arrestations des enfants palestiniens par Israël.
A l’heure où tous les regards inquiets se tournent vers le tribunal militaire israélien d’Ofer, où Ahed Tamimi, 16 ans, l’icône de la résistance palestinienne, et sa mère Nariman, emprisonnée pour la cinquième fois, subissent l’arbitraire d’une justice aux ordres, éloignées l’une de l’autre par les barreaux de la honte, l’Institut palestinien de diplomatie publique (PIPD) vient de lancer une grande campagne sur le sort effroyable infligé aux enfants palestiniens par un Etat d’Apartheid cruel, qui brise leur jeune existence et piétine les droits sacrés de l’enfant.
A la lumière de chiffres qui font froid dans le dos – environ 700 enfants palestiniens terrifiés sont arrêtés chaque année par Israël, arrachés à leur famille avec une extrême brutalité, souvent en pleine nuit, avant de connaître l’enfer de la détention et d’en ressortir à jamais traumatisés, 2017 battant un triste record avec 1 150 petits palestiniens kidnappés, menottés, et incarcérés – les responsables du PIPD ont décidé de dénoncer ces vies naissantes foudroyées par Israël qui, comble de l’horreur, continue de jouir d’une impunité scandaleuse pour parachever sa colonisation implacable.
Intitulée « Je suis palestinien », la campagne testimoniale choc élaborée par le PIPD donne la parole à des victimes de la vie sous le joug israélien, afin de sensibiliser un large public international à l’interminable calvaire qu’endure le peuple palestinien depuis près de 70 ans, et à son combat héroïque du pot de terre contre le pot de fer, ou encore de l’opprimé face à l’oppresseur, qu’il livre avec une détermination et un courage admirables.
Dans l’une de ces vidéos déchirantes postées sur la page Facebook du PIPD, Hasan, un lycéen de 17 ans, relate face caméra sa douloureuse expérience dans les geôles israéliennes pendant huit longs mois, alors qu’il avait tout juste 16 ans.
« Il y avait beaucoup de jeunes enfants en prison avec moi, ils pleuraient, ils voulaient leurs familles, ils appelaient leurs mères », se souvient-il avec une émotion palpable, en décrivant les conditions horribles de son interpellation et de sa détention, mélangé à plusieurs autres mineurs palestiniens en grande détresse.
« Ils nous ont emmenés à la prison d’Ofer, pendant l’interrogatoire, ils (les interrogateurs israéliens) voulaient que nous confessions des choses que nous n’avions pas faites, ils ont menacé de démolir nos maisons et de blesser nos familles », raconte Hasan, en précisant qu’il a toujours refusé de collaborer avec les soldats israéliens, en dépit des intimidations, des interrogatoires musclés, des humiliations et sévices de tous ordres (dont des agressions sexuelles), de la privation de nourriture, sans oublier les menaces de représailles contre leurs proches.
« 76% des enfants arrêtés subissent des sévices physiques, 71% subissent des abus verbaux, des humiliations et des intimidations, tandis que 45% subissent des menaces et de la coercition », précise Salem Barahmeh, le directeur de l’ONG.
« Nous estimons qu’il est important d’humaniser le peuple palestinien afin que le monde entier mesure les terribles injustices et souffrances qu’il endure depuis des décennies et qui culminent aujourd’hui dans une violence intolérable. C’est un peuple opprimé qui lutte sans relâche pour sa liberté et ses droits fondamentaux. Notre travail est de veiller à que ces histoires personnelles bouleversantes soient connues du plus grand nombre et d’aider les Palestiniens eux-mêmes à les partager très largement », a-t-il poursuivi.
Nous vous proposons de découvrir le récit, terrifiant et poignant, du jeune Hasan, suivi du clip de présentation du PIPD.
reportage a voir sur oumma.com.
Royaume-Uni : Nus Ghani, la première femme ministre musulmane à s’exprimer à la Chambre des Communes.
Récemment promue ministre des Transports par un Parti conservateur qui se félicite de la compter dans ses rangs, Nusrat Munir Ul-Ghani, plus connue sous le diminutif Nus Ghani, a inauguré sa prise de fonction en beauté, dans la prestigieuse enceinte de la Chambre des Communes, près des rives de la Tamise.
Née au Cachemire il y a 45 ans, l’ancienne députée de Wealden, le plus grand district du comté du Sussex de l’Est, qui oeuvra avec abnégation dans la sphère caritative et au sein de la BBC World Service, est entrée dans les annales de la monarchie britannique, en sa qualité de première femme ministre musulmane à avoir prononcé un discours devant la représentation nationale.
Doublement applaudie pour son allocution qui a fait date et les réponses étayées qu’elle a apportées aux questions portant sur l’accès des personnes handicapées aux gares du royaume, Nus Ghani a brillamment réussi son grand oral, confirmant ainsi tous les espoirs placés en elle par sa formation politique.
Intarissable d’éloges, Chris Grayling, le secrétaire général des Transports, se dit « très fier de m’asseoir à ses côtés », tout en la félicitant chaudement pour son intervention marquante dans le temple législatif. « Notre parti est un parti d’opportunités », clame-t-il, en se réjouissant que Theresa May, la deuxième femme Premier ministre après Margaret Thatcher, soit un pur produit du Parti conservateur et l’incarnation de la féminisation de ce qui fut longtemps un bastion masculin par excellence.
Tunisie : après les manifestations, les premiers procès.
21 personnes comparaissaient hier devant la justice, à Tunis, pour des actes de violence, vol ou vandalisme. Elles avaient été arrêtées dans la petite ville de Tebourba, à 35 km de la capitale, au cours de protestations contre la vie chère. Leurs proches dénoncent des arrestations arbitraires. Au total, plus de 930 manifestants ont été interpellés depuis début janvier à travers le pays, à mesure que le mouvement de contestation sociale alimenté par le chômage, l’austérité du budget 2018 et la corruption, se faisait entendre.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Droit de réponse d’Houria Bouteldja refusé par le journal Le Monde.
Ces derniers mois, la militante politique Houria Bouteldja, membre fondatrice et porte-parole des Indigènes de la République, était victime d’une campagne publique de dénigrement par une partie de la presse écrite et numérique, une campagne relayée par le Monde. Alors qu’Houria Bouteldja voulait faire usage de son droit de réponse, le quotidien ne se sentit pas l’obligation de le lui accorder, affichant un silence durable à cette légitime demande et violant de manière grossièrement surprenante, la déontologie journalistique . Mizane Info publie, avec l’autorisation des Indigènes de la République, cette tribune pour que le droit d’Houria Bouteldja d’exprimer librement son opinion, soit respectée.
Le 30 novembre dernier, alors qu’une campagne médiatique d’une violence rare prenait pour cible Houria Bouteldja, Le Monde se joignait à cette offensive en publiant une tribune diffamatoire, mensongère et injurieuse contre la militante du PIR, intitulée « A l’université, attention à ne pas banaliser l’antisémitisme »[1]. Elle était signée par des universitaires dont Alain Policar et Emmanuel Debono. HB, optant pour la confrontation politique plutôt que pour la voie judiciaire, a alors envoyé le texte qui suit, réfutant point par point les allégations et autres calomnies. Devant le mutisme des responsables du journal, elle envoie cette fois une lettre recommandée avec AR faisant valoir son droit de réponse. A ce jour, le Monde, bafouant l’usage et la loi, n’a pas dénié y donner suite ce qui constitue un grave manquement à la déontologie journalistique qu’il prétend incarner. Le voici dans son intégralité.
J’oscille entre amusement et sidération.
Que de vénérables universitaires, toute honte bue, osent apposer leur signature au bas d’une tribune mal ficelée où le grotesque le dispute à la mauvaise foi, me laisse pantoise.
Oui, je suis amusée de la panique morale que la simple évocation de mon nom provoque chez le bon démocrate empli de bonne conscience. Il aura suffi d’un mot — « camarade » — prononcé par une députée de la France Insoumise pour déclencher contre moi une campagne médiatique d’une violence inouïe à laquelle cette triste tribune participe. Ce qui me consterne ce n’est pas tant le débat politique que j’appelle de mes vœux, ni même l’opposition aux thèses du PIR, mais le déploiement sans vergogne de tout un arsenal fait d’accusations mensongères et de calomnies. À coup de citations tronquées et sorties de leur contexte, nos signataires s’imaginent faire la démonstration implacable, nette et sans appel de ma nocivité radioactive. Par voie de conséquence, l’urgence serait de protéger l’université d’un discours dont je serais porteuse et qui banaliserait l’antisémitisme. Rien que ça.
La preuve, mon « brulot » (pourtant préfacé dans sa version anglaise par le grand intellectuel afro-américain, Cornel West, de l’université d’Harvard[2]) qu’ils citent abondamment, mais avec un mépris total pour l’économie du texte. La bouche en cœur, ils assènent :
« Peut-on suggérer, pour une prochaine rencontre, un débat entre un représentant du créationnisme et un théoricien de l’évolution ? Ou — entre un négationniste et un historien de la Shoah ? »
Dit comme ça, il faut bien l’avouer, le lecteur non-initié ne pourra que communier avec ces grandes âmes qui veillent et qui l’alertent. Mais examinons la chose de plus près et voyons comment nos signataires justifient mon excommunication.
« Car après avoir officiellement soutenu la “résistance du Hamas”, déclaré, en 2012, “Mohamed Merah, c’est moi”, après avoir fièrement posé à côté d’un graffiti “Les sionistes au goulag” et condamné les mariages mixtes, Houria Bouteldja a pu, dans son dernier livre, Les Blancs, les Juifs et nous (La Fabrique, 2016), renvoyer à longueur de pages les Blancs à leur indépassable “blanchité” et exprimer son obsession des juifs. Elle se dit capable de reconnaître les juifs “entre mille”, par leur “soif de vouloir se fondre dans la blanchité”. »
Les mots « Merah », « Hamas », « Juifs » sont jetés. Mis bout à bout et hors contexte, ils sont explosifs. Mais quels sont les chefs d’accusation au juste ?
Le soutien au Hamas ? Le PIR a effectivement soutenu le gouvernement de Hamas, qui représentait l’autorité légale à Gaza lors de la sanglante offensive contre les Palestiniens l’hiver 2009, qualifiée de « crime de guerre » par l’ONU. Notre ligne étant la suivante : nous soutenons les forces de résistances élues souverainement par le peuple palestinien. Ainsi, si nous avons soutenu le Hamas se réclamant de l’islam politique (qui au passage combat Daesh), comme nous aurions soutenu le nationaliste arabe, Yasser Arafat, ou le communiste chrétien, Georges Habache, tous accusés de terrorisme en leur temps, c’est en tant qu’anticolonialistes dans une situation objective d’occupation et de spoliation et non par adhésion à leur idéologie respective.
Ce qui m’amène à préciser que la ‘blanchité’, notion dans laquelle les auteurs de la tribune se prennent les pieds, est un concept politique devenue discipline à part entière dans les universités anglo-saxonnes. Elle permet d’étudier les effets de la ‘race’ comme produits de l’histoire. Je repose donc la question : quel est le problème ? Je crois bien qu’il n’y en a pas.
« Mohamed Merah, c’est moi » ? Faut-il vraiment expliquer à un philosophe tel qu’André Comte-Sponville, comme à un élève de primaire, qu’il faut lire un texte en entier pour en saisir le sens ? Pourtant, une simple lecture lui aurait permis de comprendre que si je me suis identifiée à Merah du point de vue de son parcours de fils d’immigrés algériens, je m’en suis aussitôt démarqué en déclarant : « Mohamed Merah, ça n’est pas moi ». « Par son acte, il a rejoint le camp de ses propres adversaires. De NOS adversaires. Par son acte, il s’empare d’une des dimensions principales de nos ennemis : celle de considérer les Juifs comme une essence sioniste ou une essence tout court. »
« Sionistes au goulag » ? Les signataires de la tribune se joignent-ils au Crif qui tente de criminaliser l’antisionisme pour en faire l’équivalent de l’antisémitisme. Si c’est le cas, qu’ils le disent et qu’ils l’assument ! Car on ne voit pas en quoi, alors que Gaza est bombardé l’été 2014 faisant quelques 2 000 morts, il serait indécent de poser devant un écriteau qui pointe du doigt les tenants d’une idéologie coloniale. Remplacez « Sionistes au goulag » par « colons au goulag » ou « racistes au goulag » et vous y verrez plus clair. Sauf si les nobles signataires confondent idéologie politique et appartenance religieuse ou culturelle ? Ou si, pire, ils pensent que tous les Juifs sont sionistes et que ces mots sont synonymes auquel cas, je serais en devoir de leur expliquer que c’est eux qui créent l’amalgame. Mais peut-être, me prenant au pied de la lettre, croient-ils que j’ai un goulag dans mon jardin pour y enfermer mes adversaires politiques ?
Condamnation des mariages mixtes ? Là aussi une simple lecture aurait évité un ridicule qui m’embarrasse. Car je n’ai jamais condamné les mariages mixtes. J’ai en revanche critiqué non pas le métissage, mais l’idéologie du métissage comme solution au racisme, ce qu’Aimé Césaire avait fait en son temps, ce qui, chacun pourra en convenir, est à des années-lumière de la « mixophobie » qu’on m’impute.
Je me dis capable de « reconnaître les juifs “entre mille”, par leur “soif de vouloir se fondre dans la blanchité” ? Cette citation est juste. Mais la paresse de nos signataires les aura-t-elle empêchés de lire le morceau qui suit ? En effet, juste après le point, j’ajoute : “Comme nous”. Ce petit effort de lecture aurait levé l’ambiguïté, car c’est précisément parce que je reconnais dans la catégorie sociale “Juifs” une communauté d’expérience avec les sujets postcoloniaux, que je sais leur “soif d’intégration” à une société qui feint de les reconnaître, mais qui les renvoie systématiquement à leur extranéité. “Comme nous”, donc. Injonction paradoxale parfaitement décrite par Sartre dans “Réflexions sur la question juive” et par le sociologue Abdelmalek Sayyad.
Enfin, dernier chef d’inculpation, sûrement le coup qu’ils estiment être celui de l’estocade, mais qui n’est qu’un risible coup d’épée dans l’eau :
“L’antisionisme est notre terre d’asile. Sous son haut patronage, nous résistons à l’intégration par l’antisémitisme tout en poursuivant le combat pour la libération des damnés de la terre. » Je pose la question : quel est le problème ? Dans une intervention remarquée lors d’un colloque marxiste de ‘Penser l’émancipation’ en 2014 (soit deux ans avant la parution de mon livre), je déclarais à propos de cette « intégration par l’antisémitisme » que le soralisme propose à la jeunesse des quartiers : ‘Or, voilà, nous ne sommes pas des intégrationnistes. Et l’intégration par l’antisémitisme nous fait horreur au même titre que l’intégration par l’universalisme blanc ou le national chauvinisme. Nous avons en horreur tout ce qui nous intègre ou plutôt poursuit notre intégration dans la blanchité, l’antisémitisme étant un pur produit de l’Europe et de l’Occident.’
Ce qui m’amène à préciser que la ‘blanchité’, notion dans laquelle les auteurs de la tribune se prennent les pieds, est un concept politique devenue discipline à part entière dans les universités anglo-saxonnes. Elle permet d’étudier les effets de la ‘race’ comme produits de l’histoire. Je repose donc la question : quel est le problème ?
Je crois bien qu’il n’y en a pas.
Peut-être le secret de cette attaque est-il contenu dans la tribune elle-même ? Les signataires regrettent en effet le soutien que m’apportent des chercheurs pour lesquels ma pensée est ‘émancipatrice’. Inutile de creuser davantage. Ce qu’ils craignent ce n’est pas tant le retour de l’antisémitisme à l’université que la remise en question de leur magistère moral qui leur donne un droit exclusif pour expliquer le réel. Cette idée les effraie tellement que pressés de porter le coup de grâce, ils sonnent l’hallali en sacrifiant les principes élémentaires de l’honnêteté intellectuelle. Au prix d’une grande indignité.
Houria Bouteldja, membre du PIR.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, rien de neuf.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

La blogueuse Muslim Girl refuse un prix pour protester contre Gal Gadot.
« Gal capture la beauté, la force, la modernité et l’audace que représente Revlon. » Pour sa nouvelle campagne, la marque de cosmétiques Revlon s’est offert les services de Gal Gadot, l’actrice qui avait joué dans « Wonder Woman ».
Blogueuse célèbre, Muslim Girl a décidé de refuser le prix Changemaker Award proposé par Revlon. Un — c’est son vrai nom — a ainsi voulu protester contre l’embauche en tant qu’égérie de Gal Gadot qui, selon elle, approuve « l’oppression des femmes et des filles » en soutenant l’armée israélienne.
En début d’été dernier, au moment de la sortie de « Wonder Woman », des déclarations de Gal Gadot étaient ressorties. Au moment de la grande offensive à Gaza de l’armée d’occupation, l’actrice avait écrit : « J’envoie mon amour et mes prières à mes citoyens israéliens. Particulièrement à tous les garçons et les filles qui risquent leurs vies pour protéger mon pays contre les actes terrifiants du Hamas, qui se cachent comme des lâches derrière des femmes et des enfants… »
Suivie par plus de 135 000 fans sur Facebook et 21 000 personnes sur Twitter, Muslim Girl devait recevoir un prix pour son action en faveur des femmes. « Si ce prix signifie beaucoup pour moi et si j’aurais adoré être là pour célébrer cela avec vous, je ne peux accepter ce prix de Revlon qui a Gal Gadot comme ambassadrice », a-t-elle écrit, estimant que le soutien affirmé de Gal Gadot « aux actions menées par l’armée israélienne en Palestine vont à l’encontre de la morale et des valeurs de MuslimGirl.com. »
Muslim Girl veut également ainsi protester contre l’arrestation d’Ahed Tamimi. « Je ne peux, en toute conscience, accepter ce prix de la part marque et célébrer le statut d’ambassadrice de Gal après l’emprisonnement par l’armée israélienne d’une jeune fille de 16 ans le mois dernier du nom d’Ahed Tamimi, une militante qui est actuellement encore derrière les barreaux. »
En Belgique, les contrôles de mosquées pendant la prière exaspèrent.
En Belgique, depuis 2014, les opérations Belfi doivent permettre aux autorités, et notamment au parquet général de Bruxelles, de lutter contre les sources de financement du terrorisme.
Oui mais voilà, depuis quelques mois, musulmans et élus sont exaspérés des méthodes employées par les initiateurs de ces opérations, à savoir les polices judiciaire et locale, mais aussi les différents services d’inspection, fiscale, sociale ou environnementale.
En avril dernier, les élus socialistes dénonçaient par exemple des « listes d’enfants » demandées par l’Office national de l’Emploi (Onem). L’organisme aurait en effet demandé à une association gérant une mosquée bruxelloise une liste d’élèves fréquentant les cours de langue et les activités religieuses.
Un député socialiste, mécontent, s’en était également pris aux opérations Belfi qui auraient permis des contrôles le vendredi dans les mosquées. « C’est comme si des inspecteurs débarquaient en pleine messe du dimanche. Il ne s’agit pas d’une question de confession mais de principe », disait alors Ahmed Laaouej.
Dix mois plus tard, les opérations Belfi sont toujours autant critiquées. Les représentants de l’Islam en Belgique demandent notamment un traitement équivalent de tous les cultes. Si le problème de fichage a été, selon le ministre Jan Jambon, résolu, les descentes de polices sont, elles, toujours légion au moment de la prière du vendredi.
L’Union des Mosquées de Bruxelles et de sa région, notamment, demande plus de respect. « Nous ne sommes pas opposés aux contrôles mais nous demandons qu’ils aient lieu dans le respect. Ces descentes se font à l’aveuglette, de manière peu structurée. Nous sommes prêts à remettre tous les documents que l’on nous demande mais pourquoi faut-il le faire au moment de la prière ? », demande la fédération.
L’Union déplore le caractère soudain des contrôles. « L’Islam a été reconnu en Belgique en 1972 mais depuis lors peu de choses ont été faites. Il y a peu de mosquées reconnues, les dossiers prennent beaucoup de temps et nos lieux de culte fonctionnent la plupart du temps grâce à la bonne volonté des fidèles, souvent âgés et peu au fait des réalités administratives », indique Younès Chikri.
Rien qu’entre janvier 2016 et octobre 2017, 42 lieux de cultes ont été contrôlés par les autorités dans le cadre des opération Belfi. Mais également des crèches, des écoles et des associations sportives.
Bernard de La Villardière : adepte du sensationnalisme ou islamophobe ?
Bernard de La Villardière, le présentateur d’« Enquête Exclusive » et anciennement de « Zone Interdite », fait à nouveau le buzz depuis qu’il a retweeté l’écrivain critique de l’Islam Waleed Al-Husseini.
Ce dernier, dénonçait « les tentatives de la banalisation du voile dans l’espace public » par « les médias » et avait accompagné son post d’une photo d’une jeune femme voilée dans l’émission « Touche Pas à mon Poste » sur C8 (datant d’il y a un an). Le fondateur du Conseil des ex-musulmans de France s’en prenait également aux animateurs télé « sans valeurs », visant particulièrement Cyril Hanouna, le présentateur de l’émission.
Un tweet salué par Bernard de La Villardière, qui a expliqué son point de vue dans le Huffington Post : « Je partage l’avis de mon camarade Waleed Al-husseini dont j’admire le courage et le travail. C’est aussi le combat de Kamel Daoud et de Boualem Sansal. On ne peut pas se dire favorable à l’égalité homme-femme et banaliser le voile qui n’est pas un signe de dévotion mais un instrument de soumission. L’université Al-Azhar du Caire a bien dit que le voile n’était pas une obligation en Islam. C’était en 2015 ».
Un avis bien tranché pour un journaliste qui se veut faire des enquêtes approfondies et objectives. C’est en tout cas ce qu’il avait défendu il y a un peu plus d’un an pour le premier numéro de « Dossier Tabou » consacré à l’Islam en France, dans lequel il devait révéler les différentes facettes de la religion musulmane. Il avait en réalité montré une vision sombre de l’Islam, pleine d’approximations et s’était focalisé sur la banlieue.
« Je ne sais pas ce que c’est que l’islamophobie »
Le dossier de l’émission, diffusé en septembre 2016 était intitulé « L’Islam en France : La république en échec ». Il avait été suivi sur M6 par 2,4 millions de spectateurs. Mais Bernard de La Villardière avait fait ensuite l’objet de plus de 1600 signalements de téléspectateurs pour les clichés véhiculés dans son émission et pour sa partialité. Le président de l’Observatoire de la Laïcité avait même reproché à « Dossier Tabou » de présenter « une vision déformée de la réalité ».
En effet, Bernard de La Villardière avait entre autres évoqué « une barbe à la façon des islamistes », décrivait les jeunes rencontrés à Sevran comme « un mélange de salafistes et de dealers de drogue » et avait aussi déclaré que 63 % des Français étaient opposés au port du foulard, pour introduire l’interview d’une femme en niqab…
A l’époque, ce reportage « en immersion » à Sevran, avait ravi l’extrême-droite. Marine le Pen avait notamment déploré « la France qui recule face aux islamistes », à la vue de ce « reportage effarant. »
Invité dans l’émission « C à vous » sur France 5 à propos de son émission, la présentatrice Anne Sophie Lapix avait alors demandé à Bernard de La Villardière : « Vous ne craignez pas, au moment où la campagne présidentielle se fige sur les questions d’identité, de remettre une pièce et d’alimenter l’islamophobie ? »
« Je sais pas ce que c’est que l’islamophobie » avait répondu le journaliste, qui s’était défendu de tout rejet des musulmans. Il avait même exprimé et justifié son inquiétude, après plusieurs voyages dans des pays gagnés selon lui par l’idéologie islamiste.
Des critiques pour son manque de mise en perspective
Pour la presse, Bernard de La Villardière, avait surtout choisi de diffuser des séquences orientées et il était pointé du doigt pour avoir « privilégié le sensationnalisme à la mise en perspective », comme dans un autre sujet sur le cannabis, où il s’était filmé en train de conduire pour en voir les effets.
Mais désormais, après ses derniers propos sur les réseaux sociaux, il ne s’agit plus de faire de l’audience télé. Il semblerait pencher désormais davantage vers l’islamophobie.
Son obsession de l’Islam, du foulard et de la laïcité est en tout cas de plus en plus flagrante. Sur son fil Twitter, le journaliste partage régulièrement des posts sur le voile et sur la laïcité prônée par le Printemps Républicain.
Son émission sur l’Islam n’est pas non plus un cas isolé. Tous les sujets sont bons pour évoquer les musulmans. En janvier 2017, un de ses magazines était consacré aux « Seychelles, un paradis en eaux troubles ». Là encore, les musulmans était au centre du reportage, ce qui n’avait pas manqué d’agacer les internautes. Bernard de la Villardière y avait montré des radicaux implantés dans l’île tentant d’imposer la charia, de riches émirs organisant des soirées alcoolisées, et le gendre du dictateur Ben Ali se la coulant douce sur l’île. La charia, la luxure, la corruption, la plage, un bon mélange pour attirer le public et alimenter l’islamophobie…
En décembre dernier, il a aussi été interviewé par le site Pure médias, sur ce qu’il avait retenu de l’année médiatique. Pour lui, le mensonge médiatique de 2017 était « la psychiatrisation du djihadisme ou le refus de voir les racines idéologiques et religieuses du terrorisme islamiste et du totalitarisme qu’il veut mettre en place ».
Dans la même interview il s’en prenait également à Edwy Plenel, à Mehdi Meklat du Bondy Blog et évoquait l’affaire Tariq Ramadan.
Désormais, le présentateur semble donc assumer ses propos et ses prises de positions ouvertement. Après le voile, qu’en sera t-il ? Waleed Al-Husseini qu’il a retweeté, a tenté ensuite de se défendre, avançant un argument d’autant plus déplorable : « Le voile n’est rien d’autre qu’un signe de l’Islam politique, comme les brassards l’étaient pour les nazis ! »…
Bernard de La Villardière, le présentateur d’« Enquête Exclusive » et anciennement de « Zone Interdite », fait à nouveau le buzz depuis qu’il a retweeté l’écrivain critique de l’Islam Waleed Al-Husseini.
Ce dernier, dénonçait « les tentatives de la banalisation du voile dans l’espace public » par « les médias » et avait accompagné son post d’une photo d’une jeune femme voilée dans l’émission « Touche Pas à mon Poste » sur C8 (datant d’il y a un an). Le fondateur du Conseil des ex-musulmans de France s’en prenait également aux animateurs télé « sans valeurs », visant particulièrement Cyril Hanouna, le présentateur de l’émission.
Un tweet salué par Bernard de La Villardière, qui a expliqué son point de vue dans le Huffington Post : « Je partage l’avis de mon camarade Waleed Al-husseini dont j’admire le courage et le travail. C’est aussi le combat de Kamel Daoud et de Boualem Sansal. On ne peut pas se dire favorable à l’égalité homme-femme et banaliser le voile qui n’est pas un signe de dévotion mais un instrument de soumission. L’université Al-Azhar du Caire a bien dit que le voile n’était pas une obligation en Islam. C’était en 2015 ».
Un avis bien tranché pour un journaliste qui se veut faire des enquêtes approfondies et objectives. C’est en tout cas ce qu’il avait défendu il y a un peu plus d’un an pour le premier numéro de « Dossier Tabou » consacré à l’Islam en France, dans lequel il devait révéler les différentes facettes de la religion musulmane. Il avait en réalité montré une vision sombre de l’Islam, pleine d’approximations et s’était focalisé sur la banlieue.
« Je ne sais pas ce que c’est que l’islamophobie »
Le dossier de l’émission, diffusé en septembre 2016 était intitulé « L’Islam en France : La république en échec ». Il avait été suivi sur M6 par 2,4 millions de spectateurs. Mais Bernard de La Villardière avait fait ensuite l’objet de plus de 1600 signalements de téléspectateurs pour les clichés véhiculés dans son émission et pour sa partialité. Le président de l’Observatoire de la Laïcité avait même reproché à « Dossier Tabou » de présenter « une vision déformée de la réalité ».
En effet, Bernard de La Villardière avait entre autres évoqué « une barbe à la façon des islamistes », décrivait les jeunes rencontrés à Sevran comme « un mélange de salafistes et de dealers de drogue » et avait aussi déclaré que 63 % des Français étaient opposés au port du foulard, pour introduire l’interview d’une femme en niqab…
A l’époque, ce reportage « en immersion » à Sevran, avait ravi l’extrême-droite. Marine le Pen avait notamment déploré « la France qui recule face aux islamistes », à la vue de ce « reportage effarant. »
Invité dans l’émission « C à vous » sur France 5 à propos de son émission, la présentatrice Anne Sophie Lapix avait alors demandé à Bernard de La Villardière : « Vous ne craignez pas, au moment où la campagne présidentielle se fige sur les questions d’identité, de remettre une pièce et d’alimenter l’islamophobie ? »
« Je sais pas ce que c’est que l’islamophobie » avait répondu le journaliste, qui s’était défendu de tout rejet des musulmans. Il avait même exprimé et justifié son inquiétude, après plusieurs voyages dans des pays gagnés selon lui par l’idéologie islamiste.
Des critiques pour son manque de mise en perspective
Pour la presse, Bernard de La Villardière, avait surtout choisi de diffuser des séquences orientées et il était pointé du doigt pour avoir « privilégié le sensationnalisme à la mise en perspective », comme dans un autre sujet sur le cannabis, où il s’était filmé en train de conduire pour en voir les effets.
Mais désormais, après ses derniers propos sur les réseaux sociaux, il ne s’agit plus de faire de l’audience télé. Il semblerait pencher désormais davantage vers l’islamophobie.
Son obsession de l’Islam, du foulard et de la laïcité est en tout cas de plus en plus flagrante. Sur son fil Twitter, le journaliste partage régulièrement des posts sur le voile et sur la laïcité prônée par le Printemps Républicain.
Son émission sur l’Islam n’est pas non plus un cas isolé. Tous les sujets sont bons pour évoquer les musulmans. En janvier 2017, un de ses magazines était consacré aux « Seychelles, un paradis en eaux troubles ». Là encore, les musulmans était au centre du reportage, ce qui n’avait pas manqué d’agacer les internautes. Bernard de la Villardière y avait montré des radicaux implantés dans l’île tentant d’imposer la charia, de riches émirs organisant des soirées alcoolisées, et le gendre du dictateur Ben Ali se la coulant douce sur l’île. La charia, la luxure, la corruption, la plage, un bon mélange pour attirer le public et alimenter l’islamophobie…
En décembre dernier, il a aussi été interviewé par le site Pure médias, sur ce qu’il avait retenu de l’année médiatique. Pour lui, le mensonge médiatique de 2017 était « la psychiatrisation du djihadisme ou le refus de voir les racines idéologiques et religieuses du terrorisme islamiste et du totalitarisme qu’il veut mettre en place ».
Dans la même interview il s’en prenait également à Edwy Plenel, à Mehdi Meklat du Bondy Blog et évoquait l’affaire Tariq Ramadan.
Désormais, le présentateur semble donc assumer ses propos et ses prises de positions ouvertement. Après le voile, qu’en sera t-il ? Waleed Al-Husseini qu’il a retweeté, a tenté ensuite de se défendre, avançant un argument d’autant plus déplorable : « Le voile n’est rien d’autre qu’un signe de l’Islam politique, comme les brassards l’étaient pour les nazis ! »…
Bernard de la Villardière approuvera t-il encore ?

Sur agence media palestine.fr, voici les titres, .

La peur que j’ai apprise durant Plomb durci ne m’a jamais quitté.
Il n’y avait nulle part où aller pour échapper à l’horreur de l’opération Plomb durci lancée par Israël il y a neuf ans, alors qu’Israël et l’Égypte avaient fermé leurs passages frontaliers aux Palestiniens sous les bombardements à Gaza. (Thair Al Hassany abacapress.com).
La matinée du 27 décembre 2008 était comme toutes les autres. Alors âgé de 14 ans, j’avais revêtu mon uniforme d’écolier bleu pâle usé, préparé mon gros sac et j’avais dû courir – en retard comme d’habitude – pour prendre le bus.
Le bus s’était arrêté près de chez moi, dans le secteur de Tal al-Hawa à Gaza ville, et il y avait un brouhaha normal. Des écoliers traversaient la rue, de jeunes enfants se regroupaient près du bus, se bousculant pour y monter.
Sur le court trajet pour aller à notre école de l’UNRWA, j’avais bavardé avec mon jeune frère Salah, qui avait 9 ans à l’époque, à propos du gâteau que nous avions dégusté la veille pour l’anniversaire de notre frère aîné Mahmoud.
Juste comme nous quittions le bus, la terre s’est mise littéralement à trembler sous mes pieds. Des explosions incroyablement bruyantes ont couvert les cris et les hurlements tout autour de moi. Mon cœur a sauté plusieurs battements et, vraiment, tout ce dont je me souviens durant cette confusion, c’est d’avoir tiré mon frère dans le bus, de l’y avoir couché au sol et maintenu fermement.
Je ne le savais pas alors, mais c’est à ce moment-là – dix minutes avant notre réunion scolaire habituelle, et 30 minutes avant le début des cours du samedi midi – qu’Israël a touché des dizaines de cibles partout dans la bande de Gaza, en une centaine de frappes aériennes quasi simultanées. Dont au moins quatre tout près de l’école.
Des enfants sont sortis en masse de l’école, un déluge humain d’élèves et d’enseignants en panique. Notre chauffeur de bus nous a ordonné de remonter dans le bus et il a essayé de nous ramener chez nous. Mais des embouteillages paralysaient les rues non pavées et les gens courraient dans toutes les directions.
Personne ne savait où trouver refuge alors que de gigantesques nuages d’une fumée noire recouvraient la ville et obscurcissaient l’horizon.
Cherchant désespérément un refuge.
La route du retour était bloquée par les décombres. Près de l’enceinte du gouvernorat de la ville d’Arafat – juste sur notre route –, qui était aussi le quartier général de la police, les gravats étaient mélangés avec du sang et des parties de corps humains.
Quatre-vingt-dix-neuf agents et officiers de police ont été tués dans ces premiers instants, atteints par cinq missiles alors qu’ils faisaient leurs exercices du matin et qu’ils étaient soumis à une inspection de routine dans la cour. Il y a eu la pagaille, avec des gens qui retiraient des corps hors des décombres, des ambulances qui entraient et sortaient de la circulation, prenant cette route-ci et cette autre-là, alors que les secours continuaient d’arriver.
Le bus n’a pas réussi à faire tout le chemin du retour, et mon frère et moi avons dû marcher et courir le reste du chemin jusqu’à la maison. Tal al-Hawa a subi plusieurs frappes aériennes pendant ce premier jour, notamment l’ancien siège de la Sécurité préventive et la tour al-Asra en cours de construction – et jamais achevée – pour héberger ceux qui avaient, dans le passé, été prisonniers d’Israël.
Partout il y avait des gravats, et quand nous sommes arrivés chez nous, mon frère et moi avions une terreur folle de ce que nous pouvions y trouver. Les murs extérieurs étaient marqués par des éclats d’obus, et à l’intérieur, le plancher était couvert de bris de fenêtres, de morceaux de béton qui pouvaient provenir de nos murs ou de la tour écroulée. Rien ni personne ne bougeait à l’intérieur. Fort heureusement, il n’y avait personne à la maison.
Nous avons demandé à un voisin d’appeler notre mère, mais apparemment le réseau téléphonique ne fonctionnait plus. Incapable de bouger et ne sachant quoi faire d’autre, nous nous sommes simplement assis et, en attendant, nous avons regardé dehors à travers le trou dans le mur où avant il y avait une fenêtre. Dehors, nous avons vu un espace vide rempli de poussière, là où auparavant se dressait la tour al-Asra.
Ma mère et quatre de mes frères et sœurs ont fini par trouver le chemin du retour (mon père était décédé sept mois auparavant). Nous avons fait nos valises, espérant pouvoir quitter Gaza et trouver un refuge dans une maison de la famille au Caire.
Mais nous avons vite appris que c’était trop tard. L’Égypte et Israël avaient fermé leurs passages frontaliers vers Gaza au moment même de la première frappe aérienne, et ils resteront fermés pendant les trois semaines de l’offensive brutale d’Israël. Nous n’avions alors plus nulle part où aller.
Comme des poissons dans un baril.
Au fil des jours, l’assaut s’est intensifié. Et plus nous entendions des noms d’amis et de connaissances parmi les morts dans les communiqués, plus il nous semblait assuré que ce destin sera aussi le nôtre.
Nous avons poussé les meubles contre les fenêtres et nous nous sommes rassemblés dans le salon. Nous nous embrassions tous les soirs, comme si c’était la dernière foi, avant de lutter pour voler une heure de sommeil. Au-dessus de nous, le ciel s’illuminait, toutes les secondes nous semblait-il, avec les frappes aériennes et les tirs d’artillerie.
J’ai dû m’aventurer régulièrement à l’extérieur pour ramener de la nourriture à la maison. Il y avait bien peu de chose dehors, à part les ruines et les décombres. Des « tracts pour l’évacuation » israéliens étaient éparpillés partout, des tracts qui nous exhortaient à quitter nos maisons ; comme si nous avions quelque part où aller.
Nous n’étions juste que des poissons dans un baril, sur lequel les Israéliens tiraient sans retenue. Les hôpitaux étaient bombardés, les écoles de l’UNRWA étaient prises pour cible. La mort nous attendait à chaque coin de rue, et il y avait constamment des communiqués sur des morgues qui étaient surpeuplées et qui manquaient de congélateurs pour entreposer les cadavres.
Avec des drones et des avions dans le ciel au-dessus de moi et l’ombre de la mort qui me talonnait, je marchais pendant une heure et je faisais la queue pendant plusieurs autres pour obtenir les quelques pains qui maintenaient à peine ma famille de sept personnes en vie.
Chaque pas était fait dans la peur : j’avais peur que les immeubles tout près de moi ne s’effondrent sur ma tête ou que les voitures à côté de moi n’explosent. Je m’inquiétais qu’à mon retour, ma maison et ma famille ne soient plus là.
Le 3 janvier, les troupes israéliennes ont envahi Gaza. Au fur et à mesure des communiqués, nous étions horrifiés par la stratégie de la terre brûlée utilisée dans les zones frontalières.
Au fil des jours, ils se sont approchés de notre quartier. Puis un soir, pendant que nous écoutions la radio, mon frère aîné, Ahmad, alors âgé de 20 ans, a entendu un bruit de frottement inhabituel. Il nous a fait taire et au même moment, il y a eu des rafales de mitrailleuse lourde et des obus. Les chars d’assaut étaient arrivés jusqu’à nous.
Nous nous sommes jetés à terre et nous avons rampé jusqu’à la porte, vers le sous-sol, qui était aussi, ce qui est inhabituel à Gaza, un garage.
Nous nous y sommes assises, les sept personnes, dans notre petite voiture, déchirées entre soit attendre du secours, soit essayer de nous évader. Puis l’air s’est rempli d’une odeur d’ail. Nous savions déjà que c’était du phosphore blanc… les mauvaises nouvelles vont vite à la guerre.
Le phosphore a plu sur la zone en un feu infernal. Nous avons recouvert nos visages avec des vêtements mouillés et avons arrêté la climatisation, que nous avions ouverte pour faire circuler un peu d’air dans la voiture.
Chaque seconde était comme une vie. Nous avions peur de faire du bruit. Nous avions peur de dormir. Nous n’osions pas bouger. Nous avons chuchoté et tremblé pendant six heures, jusqu’à ce que le silence vienne avec l’aube. Tout ce temps, la Croix-Rouge n’a pas pu entrer dans le secteur. Dans la matinée, un véhicule de presse nous a évacués hors du secteur, mais il n’y avait aucun endroit sûr où aller. À la fin, nous avons décidé de rester en famille.
« Si nous devons mourir » a dit ma mère, « soyons ensemble jusqu’au dernier moment ».
La trahison.
Ce jour-là, notre quartier est tombé. Plus tard, j’ai entendu comment, sous la menace d’une arme, des soldats israéliens avaient rassemblé des gosses du secteur dans un seul appartement et leur avaient demandé de dénoncer les membres du Hamas du quartier.
Certains ont même été contraints d’ouvrir des sacs que les soldats soupçonnaient d’être piégés.
Un voisin atteint d’une maladie mentale a tenté une attaque contre un char d’assaut, avec un marteau, mais il a été désarmé, arrêté, menotté et repoussé contre le char. (L’homme, Muhammad Ahmad, a été mis en détention, et n’a pas été relâché avant un an).
Un voisin était en train de prier, seul, quand un obus de char a écrasé sa maison et l’a fait tomber dans le coma. Il a survécu, mais il souffre toujours de graves migraines. La Croix-Rouge n’a pas été autorisée à évacuer les civils pendant deux jours. Beaucoup sont morts.
À ce moment-là, Israël avait presque entièrement réoccupé Gaza. Les troupes l’avaient envahie en venant du nord, de l’est et du sud-est pour se rejoindre dans le centre de la bande de Gaza. Puis l’armée a commencé à se retirer.
Le 18 janvier, il a été déclaré un cessez-le-feu et annoncé que le but de la guerre n’avait pas été de mettre fin au règne du Hamas à Gaza, mais de restaurer la « capacité de dissuasion » d’Israël après son assaut décevant contre le Liban et le Hezbollah en 2006.
Quand nous sommes revenus dans notre quartier, il était presque méconnaissable. Les maisons étaient grêlées d’éclats d’obus et d’impacts de balles, des immeubles avaient été détruits par les obus. Tout était bouleversé.
L’hôpital al-Quds du secteur avait brûlé, ses ambulances avaient été détruites et écrasées sous les chars d’assaut israéliens, un supermarché avait été pillé et incendié, et des appartements avaient été forcés et dévalisés.
Notre propre maison était gravement endommagée, les meubles détruits, ses portes en bois réduites en morceaux.
Durant les semaines et les mois qui ont suivi, les gens attendaient avec inquiétude que justice soit faite.
C’est exactement ce que nous espérions de l’enquête très médiatisée faite par les Nations-Unies sur l’agression. Et cela aurait pu être le cas, si finalement nous n’avions pas été trahis par notre propre Autorité palestinienne, qui est restée la plupart du temps silencieuse durant l’attaque israélienne.
Nous avons appris que l’AP avait accepté de repousser à plus tard un vote aux Nations-Unis sur le rapport Goldstone, sous la pression des États-Unis et, en échange, selon des articles – des articles je crois – elle avait obtenu une licence israélienne pour autoriser la compagnie de téléphonie mobile Wataniya d’opérer.
La justice a été vendue, et notre peuple, trahi.
Je n’avais que 14 ans à l’époque. Aujourd’hui, après deux autres agressions militaires israéliennes, la peur constante que j’ai ressentie ces jours-là pour la première fois, est devenue chronique. Le sommeil est difficile : je suis la proie de cauchemars et des souvenirs. Les gens que j’aime sont toujours exposés au danger.
Mon frère cadet, Yousef, n’avait qu’un an alors. Il passait de l’épaule d’une personne à une autre et il n’a survécu à cette attaque que pour en vivre deux autres dans sa courte vie.
Aujourd’hui, à l’âge de dix ans, ses souvenirs les plus vifs sont ceux où nous nous cachions dans le sous-sol durant les assauts militaires, où nous priions en silence, pris au piège dans l’obscurité et isolés du monde, trahis par tous, et laissés à déjouer le destin afin de gagner ne serait-ce qu’une autre année de vie.
Muhammad Shehada est écrivain, et militant de la société civile de la bande de Gaza. Il peut être suivi sur twitter : @muhammadshehad2.
Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine.
Source: Electronic Intifada.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Le Congrès d’Al-Azhar appelle à déclarer Jérusalem comme capitale de la Palestine
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La Conférence mondiale de soutien à Jérusalem, organisée par l’organisation égyptienne Al-Azhar, a appelé jeudi à des efforts intensifiés pour annoncer que Jérusalem serait la capitale éternelle de l’Etat indépendant de Palestine.
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Washington suspend l’aide alimentaire fournie à l’UNRWA
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Israël a confisqué 3000 livres aux prisonniers palestiniens
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Les forces d’occupation israéliennes attaquent Hizma à Jérusalem occupée
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Netanyahu revient sur ses déclarations sur le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem
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Un correspondant israélien s’étonne de la témérité des jeunes palestiniens
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Amman: Israël a présenté ses excuses pour l’incident de l’ambassade
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Le pape réitère son voeu d’un statu quo pour Jérusalem
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Chypre refuse de libérer sous caution un Israélien accusé de trafic d’organes
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Le syndicat des journalistes appelle à boycotter la visite de Pines dans la région
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Le Luxembourg soutient la reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat
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Des colons israéliens écrivent des slogans racistes sur les véhicules palestiniens près de Jérusalem
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L’occupation prévoit de permettre aux colons de pénétrer à al-Aqsa par toutes les portes
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Des centaines de manifestants à Gaza contre la réduction du financement de Trump à l’UNRWA
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Greenblatt arrive en Israël aujourd’hui
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Trump: L’ambassade US à Tel-Aviv ne sera pas transférée à Jérusalem cette année
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Le Centre Palestinien D'Information
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