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Flash info du 9 Joumada al Awwal 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Le Sénégal, une référence en matière de dialogue Islamo-Chrétien.
Les conflits interreligieux pourraient-ils menacer l’équilibre mondial ? A en croire l’actualité oui. Devons-nous inquiéter et imaginer que les peuples sont incapables de vivre en parfaite harmonie, qu’ils soient chrétiens juifs ou musulmans ?
Le Sénégal nous livre sa réponse, ce pays considéré comme un pays de paix tient sa réputation en grande partie grâce à l’entente entre chrétiens et musulmans. Il est l’un des rares pays en Afrique où les différentes confessions religieuses cohabitent en paix. Pour preuve de cette communion entre chrétiens et musulmans, le diplôme décerné par le Pape François Premier pour honorer le Sénégal dans ces œuvres pour la paix entre les deux communautés.
Aucun événement n’a lieu sans que chrétiens et musulmans collaborent ou participent aux fêtes des uns et des autres.
Pour l’Abbé du Paroisse Alphonse Diomène Niane, le Sénégal est une référence en matière de dialogue Islamo-Chrétien, il est selon lui le socle de l’ « émergence futur de la nation ».
Cette entente salutaire commence dès le plus jeune âge à l’école où les élèves musulmans côtoient les élèves chrétiens dans le même établissement en parfaite cohésion.
Ceux qui ont adopté le Sénégal et s’y sont installés à l’image de Jean Robert Audet sont totalement conquis. Ce congolais ne tarit pas d’éloges pour ce pays qui l’a adopté sans concession.
Comment ne pas aimer ce pays tolérant et uni. C’est magnifique. Dieu est le même pour tous sous ses appellations différentes. Mais quand l’intelligence d’un peuple aux multiples cultures réagit comme le Sénégal, nous devons tout faire pour les aider à rester les mêmes
Le Sénégal aurait apparemment quelques leçons à donner à certains pays.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Philippines : Plus de 56 000 personnes déplacés suite à l’éruption du volcan Mayon.
L’Homme moderne a tendance a se sentir tout puissant.
En effet, l’Homme d’aujourd’hui imbu de sa personne, de sa technicité et du développement se pense en être invincible et dominateur du monde vivant.
Cette éruption volcanique nous rappelle que malgré nos connaissances, l’avancée de notre civilisation l’Homme n’est rien face à la création de son Seigneur.
reportage a voir sur islam et info.fr.
France : L’amour est dans le pré : Un dérapage verbal sur l’islam.
Ce lundi 22 janvier, M6 diffusait en prime time les portraits de nouveaux agriculteurs, dans le cadre de la saison 13 de “L’Amour est dans le pré”.
Le début de cette saison 13 semblait bien partie pour les adeptes de cette émission jusqu’au moment où la présentatrice, Karine Le Marchand, a tenu des propos sur l’Islam qui a choqué un bon nombre d’internautes.
En effet, l’animatrice s’est rendue coupable d’une phrase maladroite sur la religion. Tandis qu’elle questionnait un des participants, éleveur de vaches allaitantes en Occitanie, s’il était prêt à se mettre en couple avec une femme venant d’un univers différent du sien, celui-ci a répondu positivement : “Moi, tant qu’elle peut se déplacer ici, je m’en fiche… c’est comme la religion”.
C’est alors que la présentatrice a spontanément lâché : ” Ah ! Tu t’en fiches aussi ? Même si elle est musulmane, tu t’en fiches complètement ? “.
Nombreux sont les internautes qui ont été scandalisé et à juste titre, reprochant à la présentatrice de laisser penser qu’être musulman est une tare.
Maroc : Des salles de sports investissent les Mosquées.
Certains sont sceptiques, d’autres disent pourquoi pas ? En effet, voici un projet qui peu paraitre déraisonnable, il s’agit de salles de sport dans les Mosquées.
L’idée plutôt original au Maghreb provient de responsables religieux à Oujda et devrait être généralisé.
Cette initiative spécialement dédiée aux femmes vient donc de démarrer avec comme ville pilote : Oujda.
Cette idée insolite date de 2007 mais c’est seulement dix ans plus tard qu’elle se concrétise.
Entendons bien par “salle de sports dans les Mosquées”, des salles au sein de structures dédiées à la prière et non dans la salle de prière.
Une idée qui est très répandue notamment dans les pays anglo-saxons où cette pratique n’est pas vue d’un mauvais œil. Ainsi, en plus de leur mission spirituelle, les mosquées généraliseront les pratiques qui maintiennent la forme physique et la bonne santé.
Turquie : une roquette du YPG / PKK a touché une mosquée au moment de la prière (13 blessés).
Deux roquettes tirées de la région syrienne d’Afrin ont frappé mercredi la ville frontalière turque de Kilis, blessant 13 personnes, a annoncé le gouverneur local.
Les roquettes ont frappé deux endroits dans le centre-ville, y compris une mosquée pendant les heures de prière, a déclaré le gouverneur Mehmet Tekinarslan. Huit personnes ont été blessées, dont deux dans un état critique, à la mosquée, et cinq autres ont été blessées au deuxième endroit.
Des images des médias turcs ont montré que les forces de sécurité nettoyaient les zones sinistrées à la suite des attaques, alors que les ambulances et les équipes d’urgence arrivaient sur le site.
Alors que l’opération de la Turquie contre les milices syriennes kurdes YPG à Afrin est entrée dans son cinquième jour, plusieurs roquettes ont frappé les villes frontalières turques de Kilis et Reyhanli.
Samedi, alors que la Turquie commençait son opération, des roquettes tirées à travers la frontière ont frappé Reyhanli, tuant un ressortissant syrien et blessant 46 personnes, a indiqué le bureau du gouverneur local. Cinq autres ont été blessés lorsque des roquettes ont frappé Kilis, a déclaré un témoin à Reuters.
Pakistan : un “tueur en série” arrêté avoue avoir tué Zainab 7 ans.
Le chef de la Province du Pendjab, Shehbaz Sharif, a annoncé mardi que son administration avait arrêté l’homme responsable de l’agression sexuelle et du meurtre de Zainab Ansari, âgé de sept ans.
Zainab a été enlevée dans sa ville natale le 4 janvier. Son corps a été retrouvé dans une décharge le 9 janvier.
L’incident a provoqué l’indignation dans tout le pays en raison du manque d’action de la part des autorités. Elle serait été le 12e enfant à avoir été assassiné à Kasur ou dans les environs l’année dernière.
Lors d’une conférence de presse à Lahore, M. Sharif a déclaré qu’Ali avait avoué ses crimes lors d’un test polygraphique, ajoutant que des preuves ADN confirmaient que le suspect, Imran Ali, 24 ans, était impliqué dans l’agression sexuelle et le meurtre de plusieurs autres enfants à Kasur.
Syrie : Erdogan veut “se débarrasser” du PKK le long de la frontière turco-syrienne.
L’armée turque a pilonné et bombardé les positions kurdes syriennes dans le nord de la Syrie pour un cinquième jour, alors que le président Recep Tayyip Erdogan a menacé d’étendre l’offensive à l’est de la ville de Manbij.
La Turquie a lancé samedi l’ opération dans la région d’Afrin pour la débarrasser des combattants kurdes soutenus par les Etats-Unis, considérés par Ankara comme une menace pour sa sécurité.
Manbij, qui est également sous contrôle des Kurdes soutenus par les Etats-Unis , est situé à l’est de la ville d’Alep. Erdogan a déclaré qu’il prévoyait de “débarrasser complètement la région de ces problèmes”.
L’armée turque a déclaré mercredi que 260 combattants kurdes et de l’EI avaient été tués dans l’incursion, une affirmation réfutée par un commandant kurde, qui a déclaré que le nombre était “grandement exagéré”.
Les troupes turques ont pris le contrôle de diverses positions kurdes syriennes et ont créé des «zones de sécurité» dans ces zones, selon les médias turcs. Un soldat turc est mort pendant l’opération, selon l’armée.
Le Bangladesh et la Birmanie vont organiser un retour forcé des réfugiés rohingyas.
Il semble de plus en plus improbable que les rohingyas choisissent ou non de rentrer dans leur pays. La semaine dernière, les gouvernements du Bangladesh et du Myanmar ont renforcé leurs dispositions pour renvoyer les 650 000 Rohingyas qui ont fui la répression militaire.
Le Bangladesh a annoncé lundi que les retours seraient retardés dans l’attente de nouveaux «préparatifs», mais il reste que cet arrangement a été convenu sans consultation préalable des Rohingyas eux-mêmes.
Bien que l’arrangement reconnaisse l’exigence légale que les retours soient volontaires et effectués dans la sécurité et la dignité, il est difficile de voir comment cela pourrait se produire sans une transformation totale de la politique du Myanmar envers les Rohingyas. La non reconnaissance de l’armée du Myanmar concernant les atrocités commises contre les Rohingyas n’inspirent pas confiance dans le fait que le sort des Rohingyas au Myanmar s’améliorera de sitôt. L’armée a, jusqu’à présent, admis avoir tué seulement 10 personnes sur des milliers vraisemblables, et fait toujours référence aux hommes, femmes et enfants tués et torturés dans la répression comme étant des «terroristes».
Selon toute vraisemblance, le retour des Rohingyas sera confronté aux mêmes conditions misérables d’apartheid qu’ils ont récemment fui. Des parties spécifiques de l’affaire semblent le confirmer. Par exemple, il stipule que la liberté de mouvement des Rohingyas sera basée sur «la législation et la réglementation existantes» – autrement dit, un retour à un statu quo qui discrimine les Rohingyas, les sépare dans les bidonvilles frappés par la pauvreté et leur interdit de voyager. C’est pourquoi il est si important que les réfugiés eux-mêmes aient leur mot à dire.
Étant donné que de nombreux Rohingyas n’ont plus de maison au Myanmar, les deux gouvernements ont proposé de les transférer dans des camps de transit et des centres d’accueil. A en juger par le fait que quelque 120 000 Rohingyas ont vécu dans des camps de déplacés «temporaires» dans l’État de Rakhine depuis 2012, le déplacement de ceux qui reviennent sera vraisemblablement prolongé de l’autre côté de la frontière.
Le Bangladesh est l’un des pays les plus pauvres du monde et la présence d’environ un million de Rohingyas dans le pays – les derniers arrivants ont rejoint des centaines de milliers de Rohingyas déplacés lors de crises précédentes – a poussé les services et les infrastructures à la rupture.
Le 23 octobre dernier, une conférence d’annonce de contributions de haut niveau organisée à Genève pour recueillir des fonds pour la réponse humanitaire au Bangladesh n’a pas permis d’obtenir le total des fonds demandés. Aucun des fonds promis ne servira à financer les besoins d’infrastructure du Bangladesh et, de toute façon, il est uniquement conçu pour couvrir les besoins les plus fondamentaux des réfugiés – nourriture et logement – et seulement pour six mois. Au début du printemps, le Bangladesh sera de retour à la case départ. D’autres pays doivent d’urgence s’engager à soutenir le Bangladesh, financièrement et autrement, pour continuer à accueillir les demandeurs d’asile.
Le peu de soutien de la communauté internationale envers les Rohingyas n’est pas une nouvelle histoire. En 2015, des milliers de Rohingyas ont passé des mois bloqués dans des bateaux dans la mer d’Andaman, après avoir été rejetés à plusieurs reprises par les autorités côtières en Indonésie , en Thaïlande et en Malaisie. En septembre dernier, au plus fort de la répression militaire, l’Australie a tenté de soudoyer les réfugiés rohingyas dans son centre de détention de l’île de Manus afin qu’ils retournent au Myanmar.
Les réfugiés Rohingya ont un droit inaliénable de retourner au Myanmar. Cela signifie que toute personne qui souhaite revenir en vertu de l’accord devrait être en mesure de le faire. Le Bangladesh et le Myanmar doivent faciliter ces retours et, une fois au Myanmar, les autorités sont tenues de protéger leurs droits humains. Mais avant tout retour parrainé par l’État, le Myanmar a besoin d’effectuer un changement fondamental dans la façon dont il traite les Rohingyas, démanteler le système d’apartheid dans lequel vivent les musulmans et engager à assurer la responsabilité des crimes passés commis par les forces de sécurité.
Jusqu’à ce que cela se produise, les retours parrainés par l’État au Myanmar ne peuvent pas vraiment être considérés comme volontaires.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

France : Karine Le Marchand, L’Amour est dans le pré et l’islam, une fausse polémique.
« Même si elle est musulmane, tu t’en fiches complètement ? » Cette question de Karine Le Marchand posée à un éleveur de vaches de L’Amour est dans le pré a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux à la diffusion du numéro lundi 22 janvier, jusqu’à faire naître… une polémique.
L’animatrice a été accusée d’avoir commis « un dérapage verbal » sur l’islam pour les uns ou encore de révéler « des préjugés antimusulmans » pour d’autres. Comment ? A la question si Thierry n’avait aucun problème à se mettre en couple avec une femme venant d’un univers différent du sien, l’éleveur déclare : « Moi, tant qu’elle peut se déplacer ici, je m’en fiche… c’est comme la religion. »
« Ah ! Tu t’en fiches aussi ? Même si elle est musulmane, tu t’en fiches complètement ? », lui-a-t-elle répondu.
Le monde rural français ne comptant sociologiquement que peu de musulmans et les préjugés sur ces derniers étant répandus, la question de Karine Le Marchand peut faire sens. Et rien ne présume, au travers de sa question, qu’elle a un problème avec l’islam. Faut-il donc vraiment en faire un foin ? Non.
Et si Thierry avait répondu que se mettre en couple avec une musulmane lui posait un problème, le public serait sans nul doute choqué par la réponse plutôt que par la question de la présentatrice qui aurait été finalement plutôt bien perçue… Mais cela est une autre histoire.
Inde : la sortie du film Padmaavat agite les radicaux hindous .
C’est sous haute tension que le film Padmaavat, de Sanjay Leela Bhansali, sort jeudi 25 janvier dans les salles indiennes. Des radicaux hindous, voulant empêcher sa diffusion, ont menacé de brûler les cinémas qui oseraient le mettre à l’affiche malgré l’injonction de la Cour Suprême de diffuser le film partout en Inde. Une décision prise après que des dirigeants d’États contrôlés par le Bharatiya Janata Party (BJP) aient exprimé leur souhait d’interdire le film.
Padmaavat, dont la sortie a été décalée de deux mois, est au centre, depuis plusieurs semaines, d’une polémique difficile à comprendre. Le film est accusé de salir l’honneur et les valeurs de la communauté rajput de confession hindoue.
Il conte l’histoire d’une princesse rajput légendaire nommée Padmavati qui aurait vécu au XIIIe et XIVe siècles. Son royaume aurait subi les assauts du monarque musulman de Delhi Alauddin Khilji qui voulait capturer la reine dont il était épris. Pour garder son honneur sauf, la princesse se serait immolée par le feu avec toutes les femmes de la ville. Selon de nombreux historiens, Padmavati n’aurait jamais existé ; la légende est principalement née d’un poème écrit en 1540 par le soufi Malik Muhammad Jayasi. Elle est cependant rentrée dans l’histoire pour de nombreux hindous qui refusent de voir son image salie.
L’ennui, c’est que personne n’avait vu le film, jusqu’à récemment par la presse indienne, souligne Courrier International qui cite ainsi plusieurs critiques.
Pour The Hindustan Times, Padmaavat ne met pas à mal les valeurs rajputs : « Est-ce que le film présente les Rajputs comme des héros ? Oui. Est-ce que les manifestations de groupes marginaux auront un sens une fois que les intéressés auront vu Padmaavat ? Absolument pas. »
Des forces de sécurité ont tout de même été dépêchées aux abords de nombreux cinémas du pays. Des émeutes ont déjà été signalées dans plusieurs villes. Quelques jours plus tôt, des émeutiers s’en sont pris à un bus transportant des écoliers en banlieue de New Delhi, heureusement sans faire de victimes.
Les résidences des deux stars interprétant les rôles principaux, Deepika Padukone and Ranveer Singh, ont été placées sous haute surveillance. Le film tant controversé devrait cependant faire un carton au box-office.
reportage a voir sur saphirnews.com.
France : Les signes religieux « ostensibles » interdits aux députés à l’Assemblée nationale.
« Il est désormais précisé que, dans l’hémicycle, l’expression est exclusivement orale », a fait savoir François de Rugy, président de l’Assemblée nationale, mercredi 24 janvier, après l’adoption par le bureau d’une proposition d’instruction générale encadrant les tenues vestimentaires des députés.
Un nouveau devoir de neutralité vestimentaire comprenant l’interdiction des signes religieux est ainsi imposé à des élus, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici en France.
Si la cravate n’est désormais plus obligatoire, « la tenue vestimentaire adoptée par les députés dans l’hémicycle doit rester neutre et s’apparenter à une tenue de ville », est-il aujourd’hui signifié. « Elle ne saurait être le prétexte à la manifestation de l’expression d’une quelconque opinion : est ainsi notamment prohibé le port de tout signe religieux ostensible, d’un uniforme, d’emblèmes, logos ou messages commerciaux ou de slogans de nature politique. »
« L’expression est exclusivement orale », précise-t-on, interdisant de fait aux députés de brandir des pancartes ou des vêtements imprimés de messages.
Cette décision a été prise, indique la présidence, après une polémique suscitée en décembre 2017 par la venue dans l’hémicycle de François Ruffin en… maillot de foot. Le député de la France Insoumise voulait alors défendre une proposition de loi visant à mieux financer le sport amateur. Il avait écopé pour cela d’une sanction financière à hauteur du quart de son indemnité parlementaire pendant un mois (près de 1 400 €).
La mesure a été adoptée par la majorité des 22 membres du bureau, à l’exception de la députée LFI Clémentine Autain.

Sur oumma.com, voici les titres.

Délire : Pour un religieux marocain, les relations sexuelles hors mariage, c’est le cancer de l’utérus assuré !
Obscurantisme quand tu nous tiens… Au Maroc, les assertions anxiogènes du Cheikh Abderahman Sekkach ont fait trembler les ondes de la radio Chada FM, notamment lorsqu’il a prétendu que les relations sexuelles hors mariage entraînaient à coup sûr le « cancer de l’utérus chez les femmes ».
Un cancer frappant comme une punition divine celles qui auraient ainsi fauté, en dehors du cadre marital. Et pour être encore plus clair, il a exhorté la gent féminine marocaine, et seulement elle, à s’abstenir de tout rapport sexuel fermement réprouvé par la religion.
Pour étayer ses dires, que d’aucuns ont jugé délirants et empreints de sexisme, Abderahman Sekkach a affirmé que le « code du sperme » de chaque époux est « imprimé dans le vagin de son épouse ». Son savant exposé a débouché sur la conclusion que, dans le cas de relations sexuelles hors mariage, ce fameux code n’étant plus reconnu, c’est le cancer de l’utérus assuré !
N’étant plus à une énormité près, il s’est également félicité qu’une « découverte extraordinaire de scientifiques occidentaux », puisée à une bien mystérieuse source scientifique, ait révélé récemment que « l’utérus a besoin de 4 mois et 10 jours pour effacer le code du sperme ». Un laps de temps correspondant précisément à la période de « deuil » dans l’islam, appelée « idda ».
Et de clamer au micro de Chada FM : « Ce que les savants occidentaux viennent de découvrir, le Prophète le savait déjà il y a 14 siècles ! ».
C’en était trop pour Soumaya Naamane Guessous, une professeure de sociologie émérite et militante féministe de la première heure ! Dans une lettre ouverte adressée au ministre des Affaires islamiques, cette spécialiste marocaine des sciences islamiques qui, pendant 30 ans, a consulté des érudits musulmans dans le cadre de ses travaux, a fustigé les déclarations péremptoires du dignitaire musulman et sa volonté d’exercer un contrôle sur le corps des femmes en brandissant la menace du cancer, ce mal du siècle.
« Est-il normal que le Maroc du 21ème siècle tolère encore ce genre d’idioties qui sont une insulte à l’intelligence des Marocains et à leur dignité ? », a-t-elle déploré, en exigeant des autorités qu’elles censurent sans délais ces personnalités religieuses rétrogrades.
« Est-il normal que le Maroc du 21ème siècle, qui a de grandes ambitions pour se moderniser, éduquer sa population et lutter contre l’obscurantisme religieux, tolère encore ce genre d’absurdités ? », a-t-elle poursuivi, avant d’enfoncer le clou : « Est-il acceptable que les directeurs de stations de radio donnent l’antenne à des gens aussi ignorants et leur permettent d’informer et de guider notre peuple ? ».
Moralité : ne s’improvise pas médecin qui veut, surtout si c’est pour asséner des inepties, présentées comme la vérité absolue par des dignitaires religieux qui sont restés aux portes du XXIème siècle.
Le chanteur Cali quitte le plateau, car il ne veut pas débattre avec Zemmour.
Un beau geste du chanteur Cali qui a refusé de débattre avec Eric Zemour, multirécidiviste de la haine et plusieurs fois condamné par la justice pour provocation à la discrimination et la haine. Dans l’émission L’heure des pros diffusé sur CNEWS, Cali s’est levé en précisant clairement les raisons de sa décision devant le silence gêné des autres invités: “ Ce monsieur a provoqué, a présenté la haine, a dit des mots terribles qui ont fait du mal à des gens (et encore aujourd’hui hui on lui laisse la parole (..) moi je ne veux pas être complice “.
reportage a voir sur oumma.com.
Egypte : Colère et dégoût au Caire : des poissons rouges meurent étouffés par la fumée émanant de la chicha.
Au Caire, ce sont des arômes à donner la nausée qu’exhale la dernière-née des chichas créée par le Ta5t Restaurant and Cafe. A chaque bouffée tirée, c’est le parfum insoutenable de la maltraitance animale qui se dégage, déclenchant une houle d’indignation parmi la population égyptienne.
Se débattant dans un bocal d’eau étroit, des malheureux poissons rouges meurent étouffés par la fumée émanant de la chicha, agonisant sous les yeux des clients du café, tout aussi dénués d’humanité que le sont les propriétaires de l’établissement et concepteurs de cette mise à mort, effarante et cruelle.
Cette chicha de la honte a provoqué un immense émoi dans la tentaculaire capitale égyptienne, notamment sur les réseaux sociaux où le spectacle horrible du supplice infligé à l’animal, devenu viral, a suscité colère et dégoût.
« C’est l’une des choses les plus laides et sadiques que j’ai jamais vues », s’est emportée Salma El-Tabakh, l’internaute égyptienne qui a diffusé les images sur la Toile, n’ayant pas de mots assez forts pour condamner les gérants du café, ces « êtres sadiques et inhumains », tout en exigeant que le ministère de la Santé prenne les mesures nécessaires contre leur établissement toutes affaires cessantes.
Eclaboussé par le scandale, le directeur du Ta5t Restaurant and Cafe est sorti de son mutisme pour invoquer une « erreur involontaire », assurant n’avoir « jamais mis un poisson dans la chicha en raison du mauvais goût que cela donnerait à l’eau ».
Mais face au choc des images, sa ligne de défense a échoué à faire retomber la vive émotion qui est à son comble au Caire, d’autant plus que la chicha aux arômes pestilentiels a depuis disparu de la carte de son établissement.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, rien de neuf.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

Bouteflika dans une interview parus dans le rapport relatif à l’Algérie d’Oxford Business Groupe : » La rationalisation financière sera accompagnée de réformes structurelles « .
La rationalisation macro-financière adoptée par l’Algérie sera accompagnée d’un programme de réformes structurelles pour transformer l’économie et réaliser l’objectif central de diversification des exportations et de pérennisation de la croissance, a affirmé le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans une interview publiée dans le rapport 2017 de l’Algérie élaboré par Oxford Business Group (OGB) rendu public hier.
Questionné sur les étapes à prendre afin d’ancrer structurellement le pays sur la voie de l’émergence, le Président Bouteflika a indiqué que suite aux sérieuses difficultés en matière de finances publiques et de balance des paiements, « nous avons, bien sûr, pris la mesure de cette situation de crise de nos finances publiques et de nos ressources externes et également et de manière plus générale, des limites structurelles du modèle économique suivi. » Les mesures pour faire face à cette situation ont été prises dans un cadre « qui sauvegarde nos principes dans la conduite du développement économique et social, en particulier la préservation de notre autonomie de décision et de nos équilibres sociaux ». Les nécessaires ajustements qui sont apportés à la politique budgétaire, a soutenu le Chef de l’Etat, « ne sacrifient pas les principes de justice sociale et de solidarité nationale qui ont toujours guidé notre action, et ne se font pas au détriment du parachèvement du programme d’équipement public ». Rappelant que pour l’année 2018, les ressources destinées au projet de budget d’équipement affichent une hausse de 76% pour relancer des projets gelés dans plusieurs secteurs, tandis qu’une hausse de 8% est prévue pour les transferts sociaux, M. Bouteflika a, toutefois, souligné, qu’il a été décidé de « rationaliser la dépense publique » pour non seulement retrouver progressivement l’équilibre des comptes mais également pour réduire la pression sur les ressources externes « en agissant de façon ordonnée sur le niveau général des importations de biens et services par la rationalisation et la lutte contre la fraude ».
Messahel expose la vision de l’Algérie sur la résolution des conflits au forum de Davos : » Nous contribuons à la stabilité des pays voisins « .
Dans le cadre de sa participation au Forum de Davos, en qualité de représentant du président de la République, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui a pris part hier en tant que panéliste à une session consacrée à la situation en Afrique du Nord et au Moyen- Orient. A ce propos, il a mis en exergue l’expérience algérienne dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, la dé radicalisation et la promotion des valeurs du vivre ensemble, de tolérance et de réconciliation, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Abordant la thématique centrale de la rencontre, le ministre a souligné que l’Algérie, « qui fait face à de nombreux défis découlant de la situation prévalant dans son environnement géopolitique, a réussi à surmonter ces difficultés, en raison notamment de l’expérience acquise dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ». Messahel a rappelé à cet égard que l’Algérie, « qui a combattu et vaincu la furie meurtrière et destructrice de l’hydre terroriste dans les années 1990, mobilise aujourd’hui ses ressources pour consolider la stabilité et la sécurité, et promouvoir son développement socioéconomique ». Le ministre des Affaires étrangères est longuement revenu sur l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme en soulignant « la contribution de notre pays à la stabilisation de son voisinage immédiat en optant pour les voies pacifiques du dialogue, de la concertation et de la négociation ». Détaillant le contenu de la démarche globale de l’Algérie, Messahel a souligné que cette démarche « s’est appuyée notamment sur la politique de concorde civile et de réconciliation nationale qui a réuni à nouveau tous les enfants du pays autour d’un seul agenda, celui de la construction d’une Algérie moderne, démocratique, républicaine et respectueuse des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ». Il a également évoqué les efforts de l’Algérie « pour le retour à la stabilité politique, économique, sociale et institutionnelle ». Messahel a, enfin, souligné que la politique de déradicalisation et de mise à l’abri de la population et du pays tout entier de potentiels futurs risques de radicalisation « a été et reste un axe fondamental dans les programmes sectoriels de l’Etat algérien ». « Cette démarche multisectorielle inclut les aspects politique, économique, social, éducatif, religieux et culturel », a précisé le ministre des Affaires étrangères.
Accidents de la route : 3639 morts en 2017.
Trois mille six cent trente neuf 3.639 personnes ont trouvé la mort et 36.287 autres ont été blessées dans 25.038 accidents de la route enregistrés durant l’année 2017, selon le bilan du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR). Ajoutant » Par rapport à l’année 2016, le CNPSR note une baisse du nombre d’accidents (-13.23%), du nombre de morts (-08.84%) et du nombre de blessés (-17.54%), alors qu’en 2016 il a été enregistré 3.992 morts dans 28.856 accidents de la route « . D’après la même source, le bilan des victimes des accidents de la route en Algérie a connu une baisse durant les dernières années, et ce, grâce aux mesures de sécurité routière et aux procédures juridiques rigoureuses contenues dans la nouvelle législation, ainsi qu’aux campagnes de sensibilisation ayant mené à une baisse continue des indicateurs de l’insécurité routière. En outre, l’analyse des données fournies par le CNPSR, fait ressortir qu’environ 96% des accidents de la route enregistrées durant le premier semestre de l’année précédente sont dues au facteur humain, à savoir l’excès de vitesse avec un taux avoisinant 22% outre le manque de vigilance des conducteurs dans les cités urbaines (13.15%) et les dépassements dangereux (6.37%). La tranche d’âge 18-29 ans constitue la tranche des conducteurs les plus impliqués dans les accidents de la circulation. Selon les statistiques fournies par le CNPSR, les conducteurs titulaires de permis de moins de 2 ans sont impliqués dans 27% des accidents. La valeur des dégâts matériels annuellement dépasse 100 milliards DA, selon des statistiques fournies par le laboratoire de transport à l’université de Batna en 2016. Dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation, le CNPSR a initié plusieurs opérations et campagnes de sensibilisation relatives à la prévention et à la sécurité routières, en mobilisant différents moyens, notamment les supports médiatiques pour sensibiliser les automobilistes.
Les citoyens séduits par la formule : Le logement promotionnel aidé moins cher.
Depuis l’annonce de la nouvelle formule du logement promotionnel aidé (LPA), les citoyens se déplacent en nuées aux différentes APC pour s’inscrire et déposer leurs dossiers. C’est le ministère de l’habitat qui vient d’annoncer il y a quelques jours que le LPA sera le type de logement idéal pour les classes sociales moyennes ou pauvres. Une formule attractive qui permet aux citoyens à revenus moyens de bénéficier de ces logements. Depuis, c’est la ruée des citoyens pour s’enquérir des modalités d’inscriptions au niveau des APC et éventuellement de déposer leurs dossiers pour les prochains quotas. Il faut savoir que l’ancienne formule LSP a été réaménagée en LPA pour les ménages qui éprouvaient des difficultés d’accès au logement. Ainsi le coût final de ces nouveaux logements a été revu à la baisse. Aussi, indique-t-on que le prix d’un F2 est de 2,5 millions de dinars, celui d’un F3 se situe à 3,5 millions de DA et le F4 ne dépasse pas les 4,4 millions de dinars. L’aide de l’Etat à travers la CNL est maintenue à 700.000 DA non remboursable et le crédit bancaire est totalement bonifié. Quant à l’apport personnel du souscripteur, il ne doit pas dépasser 6 fois le SNMG soit une moyenne de 108.000 DA et moins. D’ailleurs, le postulant peut faire valoir le salaire du conjoint si son salaire est nettement inférieur au seuil requis. Mais quoi qu’il en soit, les souscripteurs pourront s’inscrire pour réserver leurs quotas. Le ministère de l’habitat a précisé dans un communiqué que » 70.000 logements de type LPA seront lancés prochainement » et chaque wilaya verra son quota octroyé entre 500 à 2000 unités selon la demande et la réserve foncière pou chaque région. Contrairement à ce qui se faisait par le passé, le LPA sera le logement de l’avenir pour la classe moyenne qui a tant souffert des attentes et du retard des réalisations au niveau de l’AADL. Le ministre de l’habitat a donné des instructions fermes aux directions de l’habitat et aux promoteurs d’accélérer la cadence des réalisations. Un nouveau cahier de charges oblige promoteurs et entrepreneurs de mettre le paquet pour réaliser les premières unités avant la fin de l’année. Le gros de la demande doit être absorbée avec un contrôle mis sous les auspices des différents walis. Aucun retard ne sera toléré dorénavant avec des mises en demeures qui seront adressées aux promoteurs qu’ils soient publics ou privés. Des résiliations de contrat peuvent être entamées si le chef de l’exécutif le constate dans les comptes rendus ou durant les visites d’inspection. En outre, les logements promotionnels aidés doivent être réalisés aux mêmes normes requises que les autres types de logements avec les commodités afférentes (ascenseurs, espaces verts, signalisation lumineuse…).
Présidentielle en Egypte : Al-Sissi refuse les concurrents sérieux.
Un nouveau concurrent au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour la présidentielle du 26 mars, l’ex-chef d’état-major de l’armée Sami Anan, risque d’être écarté de la course après voir été accusé d’avoir falsifié des documents pour pouvoir se présenter. L’issue de cette troisième élection présidentielle depuis le renversement par une révolution populaire en 2011 du raïs Hosni Moubarak, ne semble donc faire guère de doute. Avant M. Anan, potentiellement hors course après les accusations publiées mardi par l’armée, trois concurrents ont été écartés ou ont dû renoncer à se présenter à la présidentielle. Le général Anan avait annoncé samedi son intention de se porter candidat à la présidentielle, quelques heures après la confirmation par M. Sissi, qui fut aussi un ex-chef d’Etat major, de sa volonté de briguer un second mandat. Or selon une vidéo publiée mardi sur sa page officielle Facebook, l’armée l’a accusé d’avoir annoncé sa candidature « sans l’autorisation des forces armées et sans suivre les procédures requises pour mettre fin à son service actif dans l’armée ». L’ancien chef d’état major est également accusé de « falsification de documents officiels pour affirmer que son service dans l’armée est terminé, contrairement à la vérité ». « Toutes les procédures judiciaires doivent être entreprises concernant ce qui a été commis en termes d’infractions et de crimes qui demandent sa comparution devant les juridictions compétentes », ajoute l’armée. On lui reproche encore de vouloir créer la « division » entre l’armée et le peuple égyptien. Selon l’entourage de M. Anan, l’ex chef de l’armée a même été arrêté mardi. « Il a été arrêté ce matin à son bureau à Zamalek (un quartier du Caire, ndlr) et a été emmené au parquet militaire », a assuré à l’AFP Hisham Geneina, l’un des responsables de l’équipe de campagne de M. Anan.
Importation de lait et sucre en 2017 : La facture toujours en hausse.
La facture d’importation des laits et produits laitiers, sucre et légumes secs a connu une hausse durant l’année 2017, a appris l’APS auprès des Douanes. Globalement, la facture d’importation du Groupe des produits alimentaires a augmenté à 8,44 milliards de dollars durant l’année 2017 (contre 8,22 milliards de dollars en 2016), soit une hausse de près de 2,6%, détaille le Centre national de l’information et des statistiques des Douanes (Cnis). Cependant, sur les principaux produits alimentaires, seules les importations des céréales et des viandes ont enregistré une baisse. Ainsi, les céréales (blé dur, tendre…), semoule et farine ont été importées pour un montant de 2,77 milliards de dollars (mds usd) contre 2,81 mds usd, en baisse de 1,34%. Les viandes ont été importées pour 188,47 millions de dollars contre 233,34 millions de dollars, soit une diminution de 19,23% Pat contre, la facture d’importation du lait et produits laitiers a bondi à 1,41 mds usd durant l’année 2017 contre 985,1 millions de dollars en 2016, en augmentation de 43,11%. Une même tendance haussière est constatée pour les légumes secs dont les importations se sont chiffrées à 450,5 millions de dollars contre 356,82 millions de dollars, en hausse de 26,25%. Quant à la facture d’importation des sucres et sucreries, elle a atteint 1,03 mds usd contre 912,25 millions de dollars, en hausse de 13,4%. Pour le café et thé, ils ont été importés pour un montant de 423,3 millions de dollars contre 396 millions de dollars, soit une augmentation de près de 7%. Concernant les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), leurs importations ont augmenté à 850,16 millions de dollars contre 704,52 millions de dollars, en hausse de 20,7%. Ainsi, la facture globale du Groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire a coûté 9,3 mds usd en 2017 (contre 8,92 mds usd en 2016). Par ailleurs, la facture d’importation des médicaments a reculé en passant à 1,89 mds usd contre 2,02 mds usd, en baisse de 6,4%. Pour rappel, un décret exécutif portant désignation des marchandises soumises au régime des restrictions à l’importation a été publié au Journal officiel no 1 de l’année 2018. Ce texte législatif note que les produits concernés « sont temporairement suspendus à l’importation jusqu’au rétablissement de l’équilibre de la balance des paiements ».
Alors que leur grève a été déclarée illégale et que des ponctions sur salaire les menacent : Les médecins résidents persistent et signent.
Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs, à Alger, a déclaré « illégale » la grève entamée depuis des mois par les médecins résidents, selon une source judiciaire. Le tribunal a émis hier, mercredi 24 janvier, un jugement en référé déclarant » illégale » la grève des médecins résidents, indique notre source. Au même moment, une réunion s’est tenue au sein du ministère de la Santé entre les représentants des grévistes et la tutelle, dans le cadre des travaux du comité intersectoriel installé il y a quelques jours en vue de trouver des solutions aux revendications de plus de 15 000 médecins-résidents de différentes spécialités. Par ailleurs, le Sit-in à l’Hôpital Mustapha Bacha continue avec la relève assurée. Hier matin, un grand nombre de médecins résidents sont venus soutenir leurs confrères qui ont passé plus de 24h sur place. La décision était attendue par les médecins résidents, leurs représentants nationaux ayant reçu, mardi, une convocation pour une audience au tribunal administratif qui a été reçu hier. Le jugement, tombé alors que les 12 délégués nationaux des grévistes rencontraient pour la deuxième fois la commission intersectorielle chargée de l’étude de leurs doléances, a été dénoncé par le Dr Nehlil Boussad, membre du bureau national du Camra comme étant la manifestation du » double jeu du ministère de la Santé » qui, selon lui, a appelé aux négociations » pour gagner du temps et discréditer le mouvement « . » Ils nous ont invités à négocier, mais toutes les rencontres ont été stériles. Lors de la première rencontre avec le ministre de la Santé, nous n’avons pu que remettre notre plateforme de revendications. Pendant la deuxième rencontre, le ministre a essayé d’intimider les délégués pendant 15 minutes sans même prendre le temps de les écouter alors que lors de la troisième et dernière rencontre avec lui, il nous a demandé de reformuler nos revendications « , a expliqué le Dr Nehlil.
Autorité de régulation de la presse écrite : L’installation se prépare.
Longtemps revendiquée par la corporation journalistique, l’installation de l’autorité de régulation de la presse écrite se fera dans « Les plus brefs délais », selon le ministre de la Communication, Djamel Kaouane.Meme si aucune date formelle n’a été annoncée, ce qui demeure certain, c’est que l’ARPE sera mise en place et cela ne saurait tarder. Et pour cause, M. Kaouane n’a pas manqué de réaffirmer à plusieurs occasions, l’engagement de son département à poursuivre les efforts pour « une meilleure prise en charge » des préoccupations des professionnels du secteur. En effet, dans une déclaration à la presse, à l’issue de la présentation d’un exposé sur le budget du secteur pour l’année 2015 devant la commission des finances et du budget de l’APN, en présence du ministre des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua, M. Kaouane a indiqué mardi dernier que « l’installation de l’autorité de régulation de la presse écrite se fera dans les plus brefs délais », ajoutant qu’ »un travail important » a été accompli dans ce sens. A une question sur l’activation du fonds d’appui à la presse écrite, le ministre a indiqué que le Premier ministre avait abordé la question auparavant, mettant en avant « le progrès » réalisé dans ce domaine. Il a affirmé, d’autre part, que le satellite algérien Alcomsat-1, lancé en décembre dernier « est à même de fournir des services importants pour les chaînes de télévision, notamment en termes de transmission et de numérisation ». Répondant aux questions des députés de la commission, M. Kaouane a souligné que son département « est engagé à poursuivre et à redoubler d’efforts pour une meilleure prise en charge des préoccupations croissantes des acteurs du secteur, aussi bien publics que privés, en ce qui a trait au niveau technologique, à l’organisation et la gestion, en oeuvrant à moderniser les structures publiques et à actualiser la qualité des prestations ». Il a réaffirmé, en outre, que la liberté de la presse et d’expression est garantie par la Constitution, reconnaissant toutefois « l’existence de certains dépassements inacceptables, notamment l’atteinte à la dignité des personnes, dus en premier lieu à un manque de formation chez les journalistes ».
Logement L P A : L’aide de l’Etat fixée à 700.000 Dinar.
Le gouvernement a fixé l’aide de l’État pour le logement promotionnel aidé (LPA). Selon un décret exécutif publié au Journal officiel avanthier, cette aide a été fixée à 700.000 DA lorsque le revenu est inférieur ou égal à quatre fois le salaire national minimum garanti. » Pour l’acquisition d’un logement promotionnel aidé (LPA), l’aide frontale octroyée par l’Etat est de 700.000 DA lorsque le revenu est inférieur ou égal à quatre fois le salaire national minimum garanti « , stipule le décret. Les conditions et les modalités financières ainsi que les mécanismes de financement de la réalisation du logement promotionnel aidé sont définis par arrêté conjoint du ministre des finances et du ministre chargé de l’habitat, a précisé le décret. En outre, ce décret fixe les niveaux de l’aide frontale octroyée par l’Etat pour l’accession à la propriété d’un logement collectif ou pour la construction d’un logement rural, ou d’un logement individuel réalisé sous forme groupée dans les zones définies du Sud et des Hautsplateaux, les niveaux de revenu des postulants à ces logements ainsi que les modalités d’octroi de cette aide. Dans ce cadre, il a indiqué que ce décret a pour objet de modifier et de compléter certaines dispositions du décret exécutif n 10-235 du 5 octobre 2010. Pour l’application des dispositions du ce décret, sont désignés par logement collectif ou individuel réalisé sous forme groupés: logement promotionnel aidé (LPA) qui est un logement neuf réalisé par un promoteur immobilier agréé, en collectif ou en individuel sous forme groupée destiné à des postulants éligibles à l’aide frontale octroyée dans le cadre des dispositions de ce décret. Il a également précisé que le logement individuel sous forme groupée ne peut être réalisé que dans des zones des wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux, tel que défini par le ministre chargé de l’habitat, la réalisation du logement promotionnel aidé, est soumise à des spécificités techniques qui sont définies par arrêté du ministre de l’habitat de l’Urbanisme et de la Ville. Concernant le logement destiné à la location-vente, il a défini comme « un logement neuf réalisé dans le cadre des dispositions du décret exécutif n 01-105 correspondant au 23 avril 2001, modifié et complété, fixant les conditions et modalités d’acquisition, dans le cadre de la location-vente, de logements réalisés sur fonds publics ou sur ressources bancaires ou tous autres financements ». Quant au logement rural, il n’y a pas eu de changements dans les modalités d’octroi de l’aide de l’Etat..

Sur le muslim post.com, voici les titres.

Révolte en RDC : chrétiens et musulmans unis face au clan Kabila et ses alliés étrangers.
Dimanche dernier, au moins six personnes ont été tuées et 49 autres blessées en République démocratique du Congo, lors de la « marche des chrétiens », organisée pour exiger le départ de Joseph Kabila et pour demander l’application de « l’accord de la Saint Sylvestre ».
« Qu’il parte ! On n’en peut plus »
Une marche qui fait suite à celle du 31 décembre dernier, violemment réprimée par les forces de l’ordre, à coup de gaz lacrymogènes dans les églises.
Cette fois-ci, les forces de sécurité ont également tiré à balles réelles pour disperser la foule. 69 personnes ont également été arrêtées selon la Mission des Nations unies au Congo (Monusco).
Et alors que l’Eglise catholique du pays a multiplié les actions ces dernières semaines contre l’homme fort de Kinshasa, le 19 janvier, des responsables musulmans ont également exprimé leur soutien à des marches pacifiques et demandent à Joseph Kabila de respecter ses engagements. Retour sur cette crise.
Pourquoi les Congolais manifestent-ils ?
Les Congolais et les membres de l’opposition demandent le départ de Joseph Kabila arrivé au pouvoir par succession monarchique en 2001, suite à l’assassinat de son père, et maintenu à la tête du pays malgré deux scrutins électoraux contestés en 2006 et 2011. Son mandat aurait dû s’achever fin 2016, mais il refuse depuis de céder sa place, repoussant toujours l’élection présidentielle. Déjà en décembre 2016, les Congolais avaient organisé des manifestations pacifiques, qui avaient fait une vingtaine de morts. Mais plus d’un an après, Joseph Kabila est toujours au pouvoir. Dimanche, les manifestants ont exprimé leur colère : « Qu’il parte ! Il ne fait que tuer les gens, on n’en peut plus ». « Kabila doit partir, nous n’allons plus lui laisser du temps », ont crié les manifestants.
Une colère qui gronde de plus en plus, alors que l’accord de « la Saint Sylvestre », signé le 31 décembre 2016 n’a pas été respecté. Ce texte prévoyait que Kabila reste un an mais que l’opposition lui propose trois candidatures de Premier ministre. Il a au final choisi lui-même son Premier ministre dans les rangs de l’opposition, sans leur approbation. L’accord prévoyait également des élections au plus tard fin 2017. Mais la tenue du scrutin a été reportée au 23 décembre 2018, une échéance contestée par l’opposition et la société civile congolaise.
Pourquoi Joseph Kabila s’accroche-t-il au pouvoir ?
Joseph Kabila s’accrocherait à son poste de président principalement pour ses propres ses intérêts financiers. « Lui et sa famille ont amassé une énorme somme d’argent, on parle de centaines de millions de dollars », expliquait Ida Sawyer de l’organisation Human Rights Watch.
En effet, si la RDC reste l’un des états les moins développés, faisant face à une grande pauvreté, c’est aussi l’un des plus corrompus au monde. Hommes d’affaires étrangers et hommes politiques se partagent les dividendes des immenses richesses naturelles (mines, bois, diamants..). L’agence de presse américaine Bloomberg, le Groupe d’Étude sur le Congo (GEC) et l’ONG Global Witness ont révélé il y a quelques mois dans un rapport la fortune colossale et tentaculaire de la famille Kabila, présente dans tous les secteurs de l’économie congolaise.
Quel est le rôle de l’Eglise dans ces manifestations ?
Les deux dernières marches pacifiques et non violentes sont à l’origine du Comité laïque de coordination, proche de l’Église catholique : « Ce dimanche 21 janvier 2018, main dans la main, comme d’habitude, allons marcher pacifiquement avec nos rameaux de paix, nos bibles, nos chapelets, nos crucifix pour sauver le Congo ».
Les catholiques du pays sont également à l’origine de messes anti-Kabila, sévèrement réprimées par les forces de polices congolaises. Ils demandent au président de dire publiquement qu’il ne briguera pas un nouveau mandat, conformément à la Constitution. Le cardinal de Kinshasa, Laurent Monsengwo, très respecté dans le pays, a particulièrement été critique envers le régime Kabila. Il avait appelé le 3 janvier aux départs des « médiocres », visant le président et ses proches et a condamné « le règne de la loi de la force » en RDC.
L’Eglise catholique joue donc un rôle important dans cette crise et elle a toujours eu une influence sur la vie politique et sociale en RDC, au sein d’une population majoritairement catholique et très pratiquante. L’Eglise catholique est une institution structurée au Congo, et elle est très active sur les questions d’éducation et de santé auprès de la population. Elle s’est aussi souvent posé comme intermédiaire lors des périodes de transition politique.
Kabila a-t-il utilisé Israël pour obtenir le soutien de Trump ?
En mai dernier, Jeune Afrique révélait que Kinshasa avait fait appel à une société basée en Israël pour représenter la RDC à Washington de décembre 2016 à décembre 2017. Des contrats de lobbying d’un montant de 5,5 millions de dollars ont été mis à jour avec MER Security and Communication Systems, une société israélienne spécialisée dans la sécurité et les nouvelles technologies. MER devait ainsi préparer la venue à Washington de « l’envoyé spécial de la RDC » aux Etats-Unis, Raymond Tshibanda, l’ex-ministre des Affaires étrangères. MER devait aussi organiser des réunions avec des responsables du gouvernement américain.
L’homme d’affaire israélien Dan Gertler avait offert 20 millions de dollars contre un quasi monopole sur le diamant… et lui éviter une rébellion
Barack Obama et Hillary Clinton ont toujours poussé Kabila vers la sortie à la fin de son second mandat, en gelant les avoirs aux Etats-Unis de certains hommes hauts placés, notamment des chefs de la police. Les cadres du régime congolais ont donc vu d’un bon oeil l’arrivée de Trump au pouvoir. « Il s’agissait pour le président Joseph Kabila d’anticiper les actions, pour que la nouvelle administration américaine ne poursuive pas la politique des sanctions contre son entourage », confiait un membre du corps diplomatique congolais à Jeune Afrique. Cela a t-il suffit à réellement faire basculer les Etats-Unis sur la crise en RDC ?
Toujours est-il que les relations entre Israël et la RDC sont bien établies et que Kinshasa a un allié de poids. En RDC, l’homme d’affaires israélien Dan Gertler est un proche du président Joseph Kabila. Cuivre, pétrole, industries du diamant, agro-alimentaire… le milliardaire domine la vie économique du Congo et il joue un rôle fondamental dans le contrôle de la famille Kabila sur la RDC depuis vingt ans, comme le révèle le site Al Arabiya. Dan Gertler a une fortune estimée à 1,26 milliard de dollars par le magazine Forbes en 2015.
Il est arrivé en RDC en 1997, soutenant le père défunt de Joseph Kabila, Laurent Kabila, alors président. Les deux hommes avaient à l’époque signé un accord. Dan Gertler offrait à Laurent Kabila 20 millions de dollars pour éviter une rébellion dans l’est du pays. En échange, il obtenait un quasi-monopole sur les gisements de diamants de la même région. Une amitié qui a perduré avec le fils, selon les dernières informations de Politico. L’homme d’affaire israélien serait devenu l’émissaire spécial de Kabila, avec pour mission de lui négocier le soutien des Etats-Unis. Ainsi, consolider le pouvoir de Kabila et assurer son maintien à la tête du pays est donc nécessaire pour la prospérité des affaires.
Quelles sont les positions de la France et de la Belgique ?
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #BoycottFrance circule sur des comptes de militants congolais opposés au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila. Plusieurs caricatures évoquent « les sponsors de la barbarie en RDC » dont le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, et son homologue espagnol, Mariano Rajoy, suite à la répression de la marche du 31 décembre. « Le communiqué du Quai d’Orsay était très mou. Puis on a appris que la France et l’Espagne bloquaient le communiqué de l’Union européenne condamnant la répression. La polémique a décollé », explique le dessinateur congolais Kash, auteur de ces caricatures, au journal Le Monde. Une accusation portée sur « deux pays ayant des intérêts industriels au Congo » selon les militants congolais.
Au sein du Quai d’Orsay, les diplomates avancent une opération de « fake news » et parlent d’une « campagne de nuisance politique intentionnelle » visant la France qui avait réitéré dans un communiqué son « appel au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, notamment le droit d’expression, d’information et de manifestation pacifique » au Congo. Quant à la Belgique, autre ancien pays colonisateur du Congo, elle a décidé de faire pression sur Kabila, en privant le pays d’une aide financière de 25 millions d’euros le 11 janvier dernier.
Robert De Niro accusé de s’accaparer les terres des habitants de la Barbade.
Le passage de l’ouragan Irma début septembre, avec des vents violents allant jusqu’à 300 km/h, a causé des dégâts catastrophiques dans les îles de Barbuda, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Anguilla et les Iles Vierges dans l’Atlantique.
Ces îles paradisiaques et paradis fiscaux attirent depuis des décennies des riches célébrités, dont l’acteur Robert De Niro, qui a racheté le bail d’un ancien hôtel «Le Club K» sur l’île de la Barbade, pour en faire un grand complexe hôtelier.
En septembre dernier, il annonçait vouloir s’impliquer dans la reconstruction de la Barbade, où plus de la moitié de la population est sans-abri ou déplacée et où 95 % des bâtiments sont détruits.
« Nous sommes plus qu’attristés d’apprendre que Barbuda a été dévastée par le cyclone Irma et attendons de travailler avec l’équipe du Paradise Found Nobu Resort, le Conseil de Barbuda, GOAB et toute la communauté de l’île afin de reconstruire ce que la nature nous a enlevé », déclarait la star dans un communiqué.
Mais derrière ce geste bienfaisant se cachent surtout les ambitions immobilières de Robert De Niro sur l’archipel. Lui et le milliardaire James Packer ont pour projet d’agrandir leur hôtel de 120 hectares supplémentaires. Une extension colossale qui n’est pas vraiment du goût de la population locale. Mais Robert De Niro aurait déjà investi 250 millions de dollars sur dix ans.
Le site d’investigation The Intercept révèle que Robert De Niro aurait profité de l’après-Irma pour accélérer le processus de changement de la loi foncière communautaire de l’île, avec la complicité de certains dirigeants politiques. Une modification de la loi qui est, bien sûr, dans l’intérêt des promoteurs et du sien.
Un bail à Robert De Niro de 198 ans pour 6,2 millions de dollars
Le « Barbuda Land Act », la loi sur les terres de la Barbade de 2007, indique que ce sont les natifs de l’île qui possèdent les terres. Ainsi, cette loi précise que les habitants doivent donner leur consentement pour les grands projets de développement sur l’île.
Une coutume qui perdure depuis des décennies, où les terres acquises sont transmises aux descendants de chaque famille et les terres de brousse mises en commun.
Cela a ainsi empêché l’achat de terre par des étrangers et donc l’installation de grands hôtels, restaurants et casinos non gérés par la population locale. Si les promoteurs pouvaient louer des terres pendant 50 ans, leurs projets devaient obtenir le consentement de la majorité des Barbadiens.
Mais depuis 2016 déjà, Gaston Browne, l’actuel Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, souhaite que l’île se tourne vers un système foncier privatisé. Le 11 septembre, il a annoncé qu’il voulait réformer la loi afin que les terres communales puisse être achetées et vendues par quiconque prétendant à la résidence sur l’île.
Quelques mois avant, le Premier ministre aurait également promis à De Niro un bail de 198 ans pour 6,2 millions de dollars, ainsi que de nombreux avantages fiscaux, selon les informations de The Intercept.
« Nous sommes attristés par l’ampleur des dégâts », a déclaré le Premier ministre dans une interview au New York Times, « mais il y a des opportunités à exploiter ». Gaston Browne semble en effet vouloir tirer profit de la vulnérabilité de la population (largement déplacée sur Antigua) et davantage préoccupée par la reconstruction des maisons et la réouverture des écoles, pour s’attaquer à ses droits fonciers.
« C’est juste une arnaque pour enlever les terres aux Barbudiens ».
Avec toutes ces destructions, la transformation de l’île est désormais possible et accessible aux investisseurs. « Rien n’est disponible sur le terrain pour permettre aux Barbadiens de revenir », a déclaré le premier ministre, alors que l’île reste partiellement sans eau ni électricité.
Du côté des insulaires, environ 1 800 sur l’île, ce changement dans la loi ne passe pas du tout. « Nos pires craintes sont en train de devenir réalité. Les pouvoirs en place veulent voler nos terres », a déclaré un habitant au Telegraph.
Le Parlement a effectué une première lecture du projet de loi de 2017 sur l’amendement à la loi sur les terres de Barbuda le 12 décembre dernier. Dans cet amendement, la clause déclarant l’île comme « détenue de manière commune par le peuple » a été supprimée et remplacée.
« C’est juste une arnaque pour enlever les terres aux Barbadiens afin qu’ils puissent la donner à des gens comme Robert De Niro » a commenté pour The Intercept, Mackenzie Frank, un ancien sénateur de l’île.
Face à cette controverse, Robert De Niro préfère garder le silence. Mais une grande partie de la population l’estime complice d’un accaparement des terres.
Les Roms, « victimes oubliées de l’Holocauste ».
Ce mercredi, le Parlement européen recevait, en mémoire des victimes de l’Holocauste, une délégation de députés européens d’ascendance Rom. Ces derniers ont profité de cet événement — c’est la première fois que l’instance européenne accueillait un tel rendez-vous — organisé par le Congrès juif européen pour rappeler que, « durant la Seconde Guerre mondiale, les membres de la communauté Rom, entre autres, ont été opprimés par le régime nazi. »
Pour Livia Jaroka, vice-présidente du Parlement européen et rapporteur à l’Union européenne sur la stratégie européenne à l’égard des Roms, ces derniers « sont les victimes oubliées de la Shoah. » Entre 1939 et 1945, 23 000 Tsiganes auraient été internés dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Si les chiffres du génocide les concernant restent flous, on estime que 25 % des Tsiganes européens auraient été exterminés, soit plus de 220 000.
« Toutes les victimes ont fait face aux mêmes souffrances, au même sort, à la même fin, par les mêmes bourreaux », a de son côté indiqué Soraya Post, membre du parlement et rapporteur sur les Droits des Roms. Une façon de rappeler, à deux jours de la Journée internationale de commémoration de la Shoah, que les Roms sont rarement conviés aux cérémonies. Il avait d’ailleurs fallu attendre 1982 pour que soit reconnu par l’Allemagne le génocide tsigane.
Cette rencontre a également été l’occasion pour les Roms de rappeler les craintes qui sont les leurs quant à la montée de l’extrême-droite en Europe. Les députés ont dénoncé les « marches ouvertement néo-nazies » qui ont lieu dans plusieurs capitales et estimé que ces groupuscules « ne devraient pas avoir de place dans l’espace public. » Parmi les pays visés, la Bulgarie et ses 21 ministres d’extrême droite.
Soraya Post a conclu en estimant « que le peuple juif aurait pu en faire davantage pour les Roms, et peut-être que dorénavant, ils y penseront. »

Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

Il faut « exiger la fin des pratiques de détentions qui constituent une violation des droits des enfants » en Israël.
À la suite de l’affaire Ahed Tamimi, un collectif de signataires, parmi lesquels le médecin Rony Brauman et la socio-anthropologue Nicole Lapierre, appelle le président Macron dans une tribune au « Monde » à agir pour inciter Israël à mettre fin à un système où des centaines d’enfants sont condamnés par des tribunaux militaires.
Tribune. Nous sollicitons le soutien du président de la République et son intervention pour l’arrêt de la détention d’enfants palestiniens dans les prisons israéliennes. Nous voulons en particulier attirer son attention sur le cas de Ahed Tamimi poursuivie par le gouvernement israélien : le 15 décembre dernier Mohamed Tamimi 15 ans est atteint à la tête par une balle de métal recouverte de caoutchouc tirée à courte de distance par des soldats de l’armée d’occupation israélienne. Le jeune garçon était dans un état critique et sa cousine Ahed Tamimi, âgée de 16 ans, était visiblement bouleversée par l’annonce de son état et la gravité de ses blessures
Ces mêmes soldats ont approché une heure plus tard la maison familiale, et Ahed les a frappés en leur criant de partir. Ce moment filmé par sa mère et diffusé sur les réseaux sociaux montre le courage d’une adolescente affrontant à mains nues deux soldats lourdement armés.
Le 19 décembre 2017, Ahed Tamimi est enlevée chez elle en pleine nuit par l’armée puis traduite devant un tribunal militaire. Les douze motifs d’inculpation retenus contre elle lui font courir le risque de 12 ans de prison. Les tribunaux militaires israéliens ne traitent que des cas de prisonniers palestiniens avec un taux de condamnation de 99,74 %. Ainsi, l’avenir de Ahed Tamimi paraît sombre sans notre intervention.
Certains âgés de 12 ans.
Nous lui demandons d’apporter urgemment son soutien à la libération immédiate de Ahed Tamimi et à la levée de toutes les charges retenues contre elle.
Le cas de Ahed Tamimi n’est pas isolé. Selon l’association Defense of Children International-Palestine, Israël poursuit chaque année de 500 à 700 enfants devant des tribunaux militaires, certains âgés de 12 ans, et détient en prison une moyenne de 200 enfants en toute période.
Selon les enquêtes des agences des Nations unies, dont l’Unicef, Human Right Watch, B’tselem, Amnesty International, and Defense for Children International – Palestine, trois enfants arrêtés sur quatre subissent des violences lors de leur arrestation ou des interrogatoires…

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Des mineures parmi les 34 détenues palestiniennes torturées dans la prison de Hasharon
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Au moins 34 détenues palestiniennes ont été soumises à des conditions abjectes de captivité dans la prison israélienne de Hasharon.
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Naplouse: Un enfant blessé au cou par une balle des forces israéliennes
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Divulgation des arrangements préliminaires pour le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem
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21 organisations humanitaires s’opposent à la réduction des contributions américaines à l’UNRWA
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Décision d’établir une nouvelle colonie dans le nord de la Cisjordanie occupée
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Une femme palestinienne arrêtée près de la mosquée Ibrahimi à Hébron
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Les forces d’occupation rasent 5 structures palestiniennes à Naplouse et dans la vallée du Jourdain
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Des dizaines de colons envahissent la mosquée d’Al-Aqsa
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Raids continus dans le cadre de la poursuite de Jarrar
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Les forces d’occupation israéliennes arrêtent 14 citoyens de la Cisjordanie occupée
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Hamas: La loi sur les corps des martyrs est une tentative désespérée d’arrêter l’Intifada
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Renouvellement des affrontements au nord de Selfit
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Une délégation parlementaire palestinienne rencontre Erdogan
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L’interdiction de l’Adhan sera rediscutée à la Knesset la semaine prochaine
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Des jeunes palestiniens lancent des pierres sur les voitures des colons à Halhul
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Conflit israélo-Palestinien: réunion d’urgence du Conseil de l’Europe
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 8 Joumada al Awwal 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Le Togo se prépare à payer le prix de son vote en faveur de Jérusalem comme capitale israélienne.
Le Togo s’est attiré les foudres des pays musulmans après avoir voté contre la résolution condamnant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’état hébreu par Washington.
Ce n’est pourtant pas la première fois que le gouvernement togolais affiche ouverte met son soutien à Israël.
En octobre 2017, il organisait un sommet Israël-Afrique dans sa capitale Lomé. Une manière de normaliser les relations entre Israël et les pays africains, un rendez-vous espéré et voulu par l’état hébreu à l’affût des richesses naturelles de ce continent.
Les pays musulmans d’Afrique et du Golfe avaient alors exigé des explications du Togo qui a malgré tout persisté dans son projet.
Plusieurs pays musulmans et africains ont préféré boycotter le sommet.
Cette année encore le Togo se désolidarise de ses voisins africains en se rangeant à l’avis américain de faire de Jérusalem la capitale israélienne.
Une initiative que ne lui pardonne pas la BID, la Banque islamique de développement, dont le Togo est membre depuis 1998.
Selon plusieurs médias togolais, c’est l’heure des représailles, les pays musulmans s’apprêtent à donner une bonne leçon au Togo. La BID vient de suspendre le financement de plusieurs projets validés et prêts à être lancés dans le pays, elle est loin d’être la seule à avoir pris cette décision, la BADEA (la Banque Arabe pour le développement Economique en Afrique), le Fonds Koweïtien, le Fonds Saoudien sont sur le point de faire de même.
L’aide financière octroyée par ces organismes ont permis au Togo de bénéficier de plusieurs millions de dollars répartis dans les domaines de la santé, l’éducation ainsi que d’autres infrastructures. Aujourd’hui ces projets sont menacés.
La détermination du Togo à soutenir l’état hébreu semble surréaliste, celui-ci ne lui apporte aucune aide et se borne à lui vendre très cher son matériel militaire alors que l’économie du pays est au plus mal et ne survit que grâce à l’aide internationale.
Depuis l’annonce de la suspension des financements de la BID et peut être d’autre fonds Arabes, c’est la panique générale, le pays pourrait ne pas s’en remettre.
Et c’est sans honte, qu’une délégation togolaise de haut niveau compte se rendre prochainement à Djeddah en Arabie Saoudite pour supplier les pays Arabes de ne pas entériner leur décision.
Dans son désir de satisfaire l’état hébreu, le Togo n’a pas mesuré l’ampleur de son allégeance qui risque de plonger le pays dans une crise sans précédent.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, voici les titres.

Allemagne : un dirigeant de l’AfD, parti islamophobe, se convertit à l’islam.
Alors que, sur son site internet, l’antenne locale de l’AfD assure que « l’islam n’a rien a faire en Allemagne », Arthur Wagner s’est converti à l’islam.
Outre-Rhin, le parti d’Arthur Wagner, l’AfD, est connu pour ses positions populistes, anti-immigration et volontiers anti-islam. Ainsi l’annonce, mardi 23 janvier, de la conversion à cette religion du vice-président du Land de Brandebourg a de quoi étonner, a relevé le quotidien allemand Tagesspiegel (lien en allemand).
Alors que, sur son site internet, l’antenne locale de l’AfD assure que « l’islam n’a rien a faire en Allemagne », le politicien n’a pas souhaité commenter cette conversion, arguant qu’il s’agissait d’une « affaire privée ». Officiellement, le parti a toutefois indiqué que le fait qu’Arthur Wagner soit devenu musulman ne posait aucun problème, a poursuivi le site d’information The Local (lien en anglais). « La religion est une affaire privée. Nous croyons en la liberté religieuse telle qu’elle figure dans la Constitution », a réagi un porte-parole de l’AfD, interrogé par le Berliner Zeitung (lien en allemand).

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Suite aux pressions, Amena Khan, femme voilée, se retire de la campagne l’Oréal.
Hier encensée, aujourd’hui critiquée. Amena Khan est devenue le premier mannequin à porter le hijab dans une campagne capillaire pour une grande marque internationale. Elle avait annoncé devenir l’une des égéries de la campagne L’Oréal Paris dans une vidéo qui encourage à la diversité.
Aujourd’hui, elle se retire de la campagne après que des tweets anti-israéliens datés de 2014 aient été épinglés le week-end du 20 janvier. Elle est même accusée d’être antisémite. Elle déclarait en juillet 2014 :
“Israël = Pharaon. Tous les deux sont des tueurs d’enfants. InchAllah, la défaite attend aussi le premier ; ce n’est qu’une question de temps “
Elle avait d’ailleurs ajouter :
“Puisque la situation des Palestiniens est comparable à l’Holocauste, il est temps que les Nations unies interviennent et leur façonnent un Etat dans un autre pays. Ce n’est que justice”.
Désormais, elle regrette ses propos et s’est même excusée … Et pourtant, suite à la pression médiatique, elle se retire.
“J’ai récemment pris part à une campagne qui m’a excité car il célébrait l’inclusion. Avec grand regret, j’ai décidé de me retirer de cette campagne car les discussions actuelles qui l’entoure détourne d’un sentiment positif et inclusif qu’elle est sensée délivrer. “
Ses excuses sont vaines puisque l’Oréal affirme être satisfait de celles-ci mais n’est pas prêt à la réhabiliter…
Royaume-Unie : L’islamophobe qui a attaqué une Mosquée devant la Justice.
Décrit comme “obsédé” par les musulmans, le Gallois Darren Osborne est jugé depuis Lundi pour avoir foncé sur des fidèles devant une Mosquée en Juin 2017.
C’est ainsi que ce père de quatre enfants a décidé un soir de Ramadan de lancer son van sur les fidèles sortant de la mosquée de Finsbury Park tuant sur son passage une personne et en blessant une douzaine.
Darren Osborne est donc poursuivi pour meurtre et tentative de meurtre, mais il est apparu impassible au premier jour de son procès devant le tribunal de Woolwich, dans le sud-ouest de Londres.
Le caractère terroriste de cet acte n’a pas été retenu, encore moins le caractère prémédité alors même que des témoins affirment l’avoir entendu déclarer vouloir tuer des musulmans lors d’une virée dans un pub.
Le quadragénaire, qui plaide non coupable, n’a donné aucune explication sur son geste.
Le jour de cet acte terroriste, alors que certaines personnes ont commencé à s’en prendre à lui, l’Imam est intervenu l’empêchant de se faire lyncher…

Sur saphirnews.com, voici les titres.

Aïd à Newcastle : la conductrice qui a foncé sur des musulmans en prison.
La conductrice de la voiture qui a foncé sur une foule de musulmans à Newcastle (Angleterre) en juin 2017 a été condamnée, lundi 22 janvier, à 16 mois de prison.
Plusieurs centaines de fidèles sortaient de la prière de l’Aïd al-Fitr célébrant la fin du Ramadan lorsqu’une voiture folle a brusquement surgi sur les lieux du rassemblement, blessant sept personnes dont plusieurs enfants brièvement.
Les faits étaient survenus dans un climat de peur généré par l’attentat contre une mosquée à Londres pour lequel l’auteur est actuellement jugé. La piste terroriste avait cependant été rapidement écartée.
Marianne Kabah, 42 ans, a admis devant un tribunal de Newcastle les faits qui lui ont été reprochés. Elle a raconté avoir elle aussi célébré l’Aïd al-Fitr avec sa famille et des amis dans une école. C’est sur le chemin du retour vers son domicile qu’elle a perdu le contrôle de son véhicule.
France : Déportation de musulmans : la condamnation de Zemmour annulée par la Cour de cassation.
La Cour de cassation a annulé, mardi 23 janvier, la condamnation en appel d’Eric Zemmour pour « provocation à la haine envers les musulmans ».
Elle annule ainsi la décision prise par la cour d’appel de Paris le condamnant, en novembre 2016, pour ses propos envers les musulmans de France relayés en 2014 dans une interview donnée au journal italien Corriere Della Sera dans lequel l’hypothèse d’une déportation des musulmans avait été émise.
Ses propos avaient provoqué une vague d’indignation qui lui ont valu son éviction de la chaîne I-Télé (aujourd’hui CNews) et ont même été condamnés par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve.
Un nouveau procès devra donc se tenir. Pour Eric Zemmour, interrogé par Valeurs actuelles, « l’annulation de ma condamnation par la cour de Cassation ne règle rien. Ni le problème de l’invasion migratoire que j’évoquais sur le fond, ni celui de cette judiciarisation (des débats) ».
« Quand la réalité devient impossible à cacher, la machine judiciaire permet de mettre des coups d’arrêt à ceux qui la décrivent. Je rappelle que le maire de Grigny m’attaque aujourd’hui en justice parce que j’ai dit que la (Grande) Borne de Grigny n’était plus en France », estime, sans regrets, le polémiste.
Ce dernier avait en effet affirmé, en novembre 2016 lors d’un débat télévisé sur BFM, que « la Grande Borne à Grigny, ce n’est pas la France, c’est une contrée où l’on est plus en France, où il y a un régime étranger qui s’impose ». Des affirmations qui ont choqué la municipalité (PCF), la poussant à porter plainte en février 2017 pour « diffamation publique » et « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à la religion et à un territoire déterminé ».
France : Pour Manuel Valls, Jérusalem est « de fait » la capitale d’Israël.
Manuel Valls a affirmé sur RMC, mardi 23 janvier, que « tout le monde sait que Jérusalem est la capitale d’Israël et personne ne va le remettre en cause ».
Si l’ex-Premier ministre estime que la décision unilatérale de Donald Trump est de nature à ne pas faire « avancer les choses », il ne s’y oppose donc pas tout en se disant favorable à la création de deux Etats « l’Etat d’Israël et l’Etat palestinien vivant côte à côte ».
Il marque ainsi son opposition à la position diplomatique française qui veut que Jérusalem puisse être une capitale partagée entre Palestiniens et Israéliens. Pour le député de l’Essonne, la ville trois fois sainte est « de fait » la capitale d’Israël quand Ramallah est le siège de l’Autorité palestinienne. Mais, rappelons-le lui, pas par choix, Jérusalem-Est étant occupé à ce jour par Israël.

Sur oumma.com, voici les titres.

Allemagne : le leader du parti islamophobe, l’AfD, se convertit à l’islam.
De l’autre côté du Rhin, le leader du parti nationaliste AfD (Alternative für Deustchland), connu pour revendiquer fièrement son appartenance aux anti-tout – anti-islam, anti-immigration et anti-Europe – semble avoir été touché par la grâce divine.
Après avoir succombé aux sirènes du populisme jusqu’à présider aux destinées, en 2013, du « parti des professeurs », tel que l’a surnommé la presse allemande pour être composé d’un aréopage de professeurs d’économie, de droit et de finances publiques, Arthur Wagner, à la surprise générale, a répondu à un autre appel bien moins électrisant et plus irrépressible : l’appel du Très-Haut, en l’occurrence d’Allah.
On imagine que la nouvelle a fait l’effet d’une bombe au sein de son parti, dont l’un des slogans haineux « l’islam n’a rien à faire en Allemagne » s’affiche un peu partout et donne le ton de la farouche croisade livrée sur le territoire national, même si, officiellement, ses principaux cadres encaissent le coup en faisant preuve d’une rare tolérance : « La religion est une affaire privée. Nous croyons en la liberté religieuse telle qu’elle figure dans la Constitution », a déclaré sobrement le porte-parole de l’AfD dans le Berliner Zeitung.
Pour Arthur Wagner, fraîchement converti à l’islam, qui martelait il y a peu encore, aux heures chaudes de l’été, que « l’Allemagne était en train de devenir un autre pays », exaltant alors un nationalisme revanchard, l’heure est aux commentaires laconiques et à un repli quasi monacal, loin du bruit et de la fureur.
« C’est une affaire privée », a-t-il simplement indiqué depuis la révélation de son islamité sur la place publique, non sans avoir préalablement démissionné du comité exécutif de l’AfD pour des « raisons » prétendument « personnelles »…
Les voies du Seigneur sont impénétrables, à l’image du cheminement intime qui a conduit le chef de file d’un parti d’extrême-droite allemand à descendre de la tribune où il exacerbait la haine de l’islam et de l’étranger, à embrasser la religion honnie que ses harangues ont souvent vouée aux gémonies, pour n’écouter que son cœur et marcher vers Allah.
France : “L’Amour est dans le pré”: Karine Le Marchand choque dans les chaumières en révélant ses préjugés sur les musulmans.
Si le débat public est parfois pollué par l’islamophobie des hautes sphères et hystérisé par l’obsession très rentable de l’islam, on était en droit d’espérer qu’une bouffée d’oxygène viendrait de la France des champs, des vertes prairies de la ruralité où l’air est plus respirable, au milieu des animaux de la ferme, devant les caméras de « l’Amour est dans le pré ».
Mais c’était utopique de croire que l’émission bucolique de M6, qui a l’art depuis 13 ans de mettre en valeur les deux mamelles de la France, le labourage et le pâturage, en jouant les agences matrimoniales pour agriculteurs(rices) en quête de l’âme sœur, serait totalement immunisée contre le puissant poison des préjugés anti-musulmans.
Manifestement contaminée, Karine Le Marchand, l’animatrice vedette de la chaîne, connue pour titiller les candidats et faire dans le grivois, a changé de registre pour alimenter les stéréotypes ravageurs au détour d’une question guère anodine, avec un air à ne pas y toucher.
Le 22 janvier, face au timide Thierry, un éleveur de vaches allaitantes en Occitanie, celle qui a poussé les ténors de la politique à se confier sur un divan, dans sa très intimiste « Ambition intime », a exprimé le fond de sa pensée en lui demandant s’il était disposé à se mettre en couple avec une femme issue d’un autre univers que le sien.
« Moi, tant qu’elle peut se déplacer ici, je m’en fiche… c’est comme la religion”, a rétorqué Thierry. Ce à quoi Karine Le Marchand, estomaquée, n’a pu retenir un « Ah ! tu t’en fiches aussi ? Même si elle est musulmane, tu t’en fiches complètement ?», avant de faire une moue grimaçante faussement admirative en entendant Thierry lui confirmer : « Oui, c’est pas un souci ».
Elle a beau avoir chaussé des bottes pour faire le tour des fermes, Karine Le Marchand a inauguré cette nouvelle saison de « L’ Amour est dans le pré » en s’embourbant, non pas dans la France profonde, mais dans les a priori négatifs sur les musulmans.
Ce moment de télévision, censé fleurer bon le terroir, a surtout révélé le racisme des médias qui se cache sous le masque de l’hypocrisie, à la consternation de nombreux twittos.
Des députés arabes israéliens en viennent aux mains pendant le discours du vice-président américain.
Ce 22 janvier, le vice-président américain Mike Pence a annoncé que l’ambassade des Etats-Unis en Israël serait relocalisée à Jérusalem avant la fin de 2019, suscitant le courroux de députés arabes à la Knesset.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Sofiane Meziani : les musulmans face à la crise spirituelle de notre société.
Sofiane Meziani est professeur d’éthique au lycée Averroès de Lille. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier, « Petit manifeste contre la démocratie » aux éditions les Points sur Les i est paru en février 2016. Il aborde, dans un texte exclusif que publie Mizane Info, le défi du sens et la crise de la spiritualité dans les sociétés occidentales auxquels sont confrontés les musulmans.
Les événements tragiques qui ont secoué la France ces dernières années doivent nous interpeller au plus haut point, parce qu’ils révèlent, au fond, non seulement les failles d’un système qui s’épuise à force de gesticulations politiques stériles mais aussi et surtout témoignent d’une véritable crise du sens. C’est dans un contexte de nihilisme de la conscience collective que des individus de tous bords sombrent dans l’extrémisme et la violence. En effet, un contraste manifeste apparaît sur la toile de la vie : l’abondance extérieure des hommes n’est qu’un joli rideau qui, en réalité, abrite sur la scène de notre existence une terrible disette intérieure. Une famine spirituelle. Un vide profond se fait ressentir dans cette société mercantile qui se délite au rythme des échéances électorales, où de plus en plus de personnes désillusionnées par la réalité amère du profit tentent, pour pallier ce manque, de s’accrocher, tant bien que mal, à une spiritualité quelconque.Une désillusion, comme le relève fort justement Edgar Morin dans La Voie, qui conduit un nombre de personnes en constante augmentation à faire appel aux psychothérapies, au yoga, au bouddhisme zen, etc. quand il ne s’agit pas d’avoir recours aux antidépresseurs. Une pathologie, en somme, qui ne dit pas son nom et qui n’est que le symptôme d’une société en pleine mutation.
Relever le défi majeur du sens.
Il faut donc tenter de comprendre en amont cette transition qui, inéluctablement, ne se fera pas sans une modification structurelle du sujet. L’enjeu est donc de taille : il s’agit de fabriquer l’individu social de demain. Plutôt donc que de dépenser une énergie folle et stérile à polémiquer sur des points de divergence d’ordre juridique, à s’exciter avec une facilité déconcertante au moindre fait divers touchant la communauté musulmane, à la moindre provocation, à faire la comptabilité des actes racistes sur les réseaux sociaux, il faudrait penser à relever ce défi majeur, celui du sens.
Il faut avoir le courage de bousculer les lignes de conduite, les codes culturels, les consciences, au risque de susciter des réactions passionnées, afin de renouer avec l’esprit de l’islam matinal, au-delà de ses expressions historiques. Hormis la Parole sacrée de Dieu et la tradition avérée du prophète, tout doit être relativisé et soumis à la critique, afin d’impulser un souffle nouveau à la conscience musulmane.
Un nouveau monde est en train de naître, qui appelle à de nouvelles interrogations, à de nouveaux défis et surtout à repenser notre rôle et les termes de notre engagement dans la cité. Aussi, faut-il donc cesser de ne penser l’Islam qu’en termes de fatawas (avis juridiques), et veiller plutôt à libérer l’oxygène spirituel qu’il contient pour apporter un nouveau souffle à cette société qui s’épuise. Il est, par ailleurs, important de reconnaître qu’en tant que musulmans nous avons une part de responsabilité dans ces événements tragiques qui ont bousculé notre pays. La radicalisation des jeunes musulmans trouve parfois appui dans des discours dont le substrat idéologique est commun à toutes les sensibilités religieuses, bien qu’elles s’expriment de différentes manières, plus ou moins ouverte, selon qu’elles soient de telle ou telle lecture.
L’éducation islamique doit être repensée.
Notre discours, bien que relativement adapté à notre contexte, demeure, au fond, prisonnier d’un univers de références historiques qui doit être réinterrogé à la lumière des troubles que nous traversons. Plus encore, il doit s’ouvrir sur le monde en l’imprégnant de références qui participent de notre culture française, car, consciemment ou pas, en faisant une obsession sur nos références islamiques, en sacralisant l’histoire du monde musulman et la parole des savants, nous contribuons à fabriquer des musulmans tendus, repliés sur eux-mêmes, ne vivant l’islam que sous le prisme de l’islamophobie. Il y a donc un véritable travail de fond à mener sur le plan éducatif. Nous avons délaissé le champ de l’éducation, que nous avons limité à un simple enseignement des sciences islamiques, pour s’adonner à une course folle, et souvent vaine, à la représentativité et au leadership.
Nous avons le nez trop dans l’actualité et les stratégies politiques, et nous sommes, finalement, passés à côté de l’essentiel. Éduquer ce n’est pas entasser des connaissances dans l’esprit du croyant. Éduquer, c’est réinventer le musulman pour qu’il soit en phase avec le monde qui le porte et cesse ainsi de s’abreuver dans des idées mortes, voire mortelles ; il faut avoir le courage de bousculer les lignes de conduite, les codes culturels, les consciences, au risque de susciter des réactions passionnées, afin de renouer avec l’esprit de l’islam matinal, au-delà de ses expressions historiques. Hormis la Parole sacrée de Dieu et la tradition avérée du prophète, tout doit être relativisé et soumis à la critique, afin d’impulser un souffle nouveau à la conscience musulmane qui, jusque-là, demeure enfermée dans des courants passés et dépassés, réduisant ainsi les musulmans à une compréhension anachronique et une pratique infertile de l’islam.
Le dynamisme cosmique de la création divine.
L’univers est en mouvement et le Créateur « n’est pas au spectacle de sa création », il n’est pas réduit à un Juge-spectateur scrutant les moindres gestes de l’homme en vue de le rétribuer car c’est là une conception simpliste, moraliste de l’islam conçu uniquement selon une logique de droits et de devoirs, de halâl et harâm comme si le croyant était simplement soumis à une « charte de vie » qu’il doit se contenter de respecter scrupuleusement pour gagner la satisfaction de son Seigneur. C’est là une morale de la crainte et de l’intérêt qui transforme Dieu en un « gendarme céleste » qui punit éternellement. L’univers n’est pas un produit fini, c’est une réalité en marche : « Tous ceux qui sont dans les Cieux et sur la Terre implorent son secours, pendant que Lui se manifeste chaque jour dans la réalisation d’une œuvre nouvelle ».[1] L’univers est conçu comme une émergence continue, il est en perpétuel jaillissement. Il en résulte, de ce point de vue cosmologique, que le croyant doit se faire artiste en faisant constamment appel à son imagination, à son intelligence créatrice afin d’être en harmonie avec la marche incessante de l’univers. Le message islamique, comme l’a clairement démontré Iqbal dans son projet de Reconstruction, notamment dans le chapitre « le principe du mouvement dans la structure de l’Islam », est intrinsèquement dynamique et appelle à renouveler en permanence notre compréhension du Verbe coranique pour être en phase avec « l’évolution créatrice » du temps. Le sceau de la prophétie ne marque pas la fin de l’histoire ; l’avenir est ouvert au déploiement du sens et des applications de la Parole divine dans un univers que Dieu ne cesse de créer. Nous devons nous mettre en garde contre la sclérose, la sécheresse des lectures littéralistes, les interprétations usées du Coran, autrement dit, contre l’anachronisme chronique pour nous réconcilier avec l’esprit dynamique de la Sagesse divine. En effet, cet « entêtement rétrospectif », ce regard borné sur un passé dépassé, qui se nourrit d’idées ridées et qui a enfermé l’islam dans un formalisme sans âme, a été l’une des principales causes du déclin de la civilisation musulmane. Ceci dit, la réconciliation de l’homme avec le souffle divin qui l’habite, de la raison avec ses limites, est le défi majeur qu’impose le bouleversement de notre univers. Et les musulmans ont intérêt à penser cette réconciliation. Sereinement.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

Protesta des médecins résidents : L’heure de vérité.
es médecins résidents ont observé hier un Sit-in à l’hôpital Mustapha Pacha. Ils étaient près d’un millier venu de plusieurs wilayas pour participer au mouvement. Les protestataires demandent, par ailleurs, à la nouvelle commission qui a été installé dimanche par le ministre de la santé pour prendre au sérieux leurs revendications. C’est, d’ailleurs, la coordination nationale des médecins résidents qui avait appelé à ce mouvement de protestation. De nombreux médecins résidents du CHU de Tizi Ouzou, et d’autres membres de la composante médicale du CHU Mohamed-Nédir, auxquels se sont joints quelques collègues des CHU de Bab El Oued, de Douira et de Béjaïa, ont nt pris part à la manifestation pour soutenir leurs causes. » SOS, résidents en détresse ; respect, dignité, solidarité… », « médecins en colère « , » non à la discrimination « , » médecin citoyen », » jusqu’au bout résidents toujours debout « , « santé en détresse ! » scandaient les marcheurs qui ont dénoncé les conditions difficiles dans lesquelles ils exercent. » Nous sommes presque réduits à pratiquer une médecine de guerre « , nous dira avec dépit ce médecin résident du CHU de Tizi- Ouzou et membre du Camra.
Grogne des paramédicaux : L’accalmie, enfin….
Le climat de tension entre le corps paramédical sous la houlette du SNPEPM et le ministère de la Santé semble commence à se dissiper au vu des accords qui ont été conclu récemment entre les deux protagonistes. Par conséquent le SNPEPM a décidé la levée du préavis de grève prévu pour hier et mercredi. Le syndicat qui avait décidé la semaine dernière, de trois jours de grève, a soumis à la tutelle plusieurs revendications socioprofessionnelles ayant notamment trait à la carrière professionnelle, aux primes d’encadrement et de documentation, à la sécurité dans les hôpitaux, à la formation et au recrutement des infirmiers titulaires de diplômes de licence. Sur le volet relatif aux engagements du ministère de tutelle envers les Professeurs de l’enseignement paramédical, il s’avère que leurs acquis et les droits sont conservés a indiqué lundi le Syndicat national des Professeurs d’enseignement paramédical (SNPEPM).Une réunion ayant regroupé dimanche dernier les membres du bureau national de ce syndicat et la commission mixte de négociation avec les partenaires sociaux, a été sanctionnée par la signature d’un procès-verbal comportant plusieurs points, précise un communiqué du SNPEPM.Il s’agit, notamment, de l’engagement du ministère de la Santé à ce que les Professeurs d’enseignement paramédical « conservent tous leurs acquis et attributs statutaires, quelles que soit les réformes que la tutelle entreprend pour la formation paramédicale ».
En prélude au Forum de Davos devant se tenir aujourd’hui en Suisse : Macron réunit le gotha mondial de l’économie.
Le chef de l’État va réunir des dirigeants de multinationales. L’occasion de défendre l’attractivité de la France, et de marquer les esprits en prélude à l’ouverture du Forum Économique Mondial de Davos. Pour intercepter les patrons des multinationales en route pour Davos, Macron n’a pas hésité à utiliser le décor du Roi-Soleil, traitant ainsi l’élite économique mondiale avec les mêmes égards que Vladimir Poutine, le président russe, en mai dernier. L’objectif : s’appuyer sur le succès des premières réformes pour donner une nouvelle image de la destination France, et attirer les investissements financiers et industriels sur le territoire, dans un contexte de reprise économique globale. L’initiative a suscité la curiosité, et les intéressés ont répondu présents sans se faire prier. Environ 140 des plus importants dirigeants mondiaux ont émargé hier, avec notamment Lloyd Blankfein, de la banque d’affaires Goldman Sachs, Dominic Barton, dirigeant du cabinet McKinsey, Jonas Prising, PDG de Manpower (intérim) ou encore Bill McDermott, pour le géant de l’informatique SAP. L’industrie n’est pas en reste avec James Quincey (Coca- Cola) ou Richard Liu (JD.com, mastodonte chinois des ventes en ligne). Les patrons français seront également là, avec Emmanuel Faber (Danone), Thomas Buberl (Axa), Maurice Lévy (Publicis), Jean-Laurent Bonnafé (BNPParibas) ou encore Benoît Potier (Air Liquide). « L’enjeu n’est pas de parler à des CEO […], l’enjeu, au-delà de l’explication, c’est d’avoir ces projets et de les faire investir en France », a expliqué à Reuters l’entourage du chef de l’État.
Plusieurs secteurs prépondérants confrontés à des actions de protestation : Risque d’embrasement.
Plusieurs secteurs d’activités connaissent des mouvements de grève, des sit-in et diverses actions de protestation en ce début de l’année qui s’annonce chaude. Dans le secteur de l’Education, une grève affecte gravement les élèves de trois wilayas qui risquent une année blanche. Il s’agit des wilayas de Tizi Ouzou, de Béjaïa et de Blida dont les enseignants des trois paliers sont en grève depuis presque la rentrée scolaire. Le motif est relatif à des conflits au niveau local. Mais le syndicat ayant appelé à cette grève, à savoir le Cnapeste, décide, par solidarité, de déclencher un mouvement de débrayage national à partir du 30 janvier. Les appels de la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, à la sagesse et à mettre l’intérêt général avant tout autre calcul ou intérêt personnel ne semblent avoir fait aucun effet. Dans le secteur de la santé, ce sont les médecins résidents qui montent à nouveau au créneau en remettant sur la table la totalité de leurs revendications qui demeurent insatisfaites. L’installation, dimanche, de la Commission nationale chargée de se pencher sur les problèmes et les revendications de cette catégorie de médecins ne semble pas avoir apaisé les esprits. Ni d’ailleurs la rencontre entre le comité national des médecins résidents et le ministre de la Santé, Mokhtar Hezbelaoui. Ainsi donc, les médecins résidents ont organisé hier un sit-in, au CHU Mustapha-Pacha pour réitérer à nouveau leurs revendications liées à l’amélioration des conditions de travail et à la révision du système de service civil jugé pénalisant pour les médecins et inefficace pour la santé.
Financement du terrorisme : Une conférence prévue à Alger.
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a annoncé ce lundi la tenue les prochains mois à Alger, d’une conférence sur le financement du terrorisme, pour examiner les moyens de tarir les sources de financement pour les groupes terroristes. A l’initiative de l’Algérie, une conférence sur le financement du terrorisme va se tenir dans les prochains mois à Alger, a annoncé M. Messahel, qui s’exprimait sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. « Auparavant, le terrorisme se finançait par les prises d’otages, le paiement des rançons avant de s’orienter vers l’exploitation des richesses de certains pays », a noté le ministre. Aujourd’hui, a ajouté le ministre, ce phénomène s’ »adapte et il s’autofinance par le trafic de drogue, le trafic des humains dont lequel les passeurs font partie un peu de cette configuration qui fait qu’il y a des liens directs entre le crime organisé et le terrorisme ». Au niveau dans notre région, a-t-il souligné, « le terrorisme se finance beaucoup plus par le trafic de drogue, qui rapporte plus d’un milliard de dollars par an à ces trafiquants. En outre, le ministre a estimé dans ce sens qu’ »il n’y a pas plus dangereux et plus catastrophique que le retour des (éléments armés étrangers) ». L’Algérie a eu à le vérifier à ses dépens dans les années 90, a rappelé le ministre. « La décennie noire que l’Algérie avait vécu est due en partie au retour de certains +jeunes égarés+ qui sont partis en Afghanistan pour lutter, soidisant, contre les +ennemis du Dieu+ », a-til souligné, rappelant que généralement quand un élément étranger va dans les zones de turbulences, « il est idéologiquement pris en charge ». Soulignant que le terrorisme, aujourd’hui, « s’adapte », M. Messahel a ajouté dans le même sens qu’ »il faudrait que la stratégie des pays voisins et la stratégie régionale soient adaptées en fonction des mutations que connaissent ces mouvements ». « Il y a des réseaux mondiaux, cela est même devenu une multinationale, et ce retour peut être difficile et pénible pour les pays de destination de ces (éléments) étrangers », a ajouté le ministre. L’invité de la rédaction n’a pas manqué de rappeler le rôle des nouvelles technologies de l’information. Et là encore, le ministre a rappelé ce qui a été recommandé à partir d’Alger pour qu’il y ait « un code de conduite » au niveau mondial et tout ce qui a été proposé au niveau de l’ONU pour qu’il y ait « une Charte mondiale » pour faire en sorte que ces technologies nouvelles « soient bien encadrées et utilisées à des fins de lutte contre le terrorisme qu’à des fins de propagande pour les groupes terroristes ». Abdelkader Messahel a par ailleurs déclaré que l’Algérie est prête à partager son expérience en matière de déradicalisation avec d’autres pays, lors du Forum économique mondial de Davos (Suisse). M. Messahel qui va représenter le président de la République, Abdelaziz Bouteflika au Forum de Davos qui débutera mardi, a déclaré que l’ »Algérie est prête à partager, à l’occasion, son expérience en matière de déradicalisation qui peut être utile, et prête aussi à partager ce qu’elle a vécu comme réformes et politiques ».
Pour relier les deux stations de métro « Place des Martyrs » et « Ain Naâdja » : L’ETUSA lance quatre nouvelles lignes.
Au grand bonheur des usagers habitués à prendre les bus de l’UTUSA,de nouvelles lignes de transport urbain et suburbain de la wilaya d’Alger seront renforcées prochainement par 4 nouvelles lignes de rabattement vers les deux stations de métro « La Place des Martyrs » et « Ain Naâdja » en vue de satisfaire la grande demande des usagers, a indiqué un responsable de l’Etablissement de transport urbain et suburbain de la wilaya d’Alger (ETUSA).Aussi, il est question de lancer quatre nouvelles lignes qui seront créées et dotées de 36 bus pour assurer la liaison entre Ain Malha et la Station de Ain Naâdja, Birkhadem et la Station Ain Naâdja, Hai El Badr et Ben Omar et enfin Place des Martyrs et la Station du téléphérique de Oued Koreiche, a précisé à l’APS le Directeur de l’exploitation et du commerce à l’ETUSA, Amar Hali. Ces 4 lignes entreront en service dès l’ouverture des deux stations de métro Place des Martyrs et Ain Naâdja. Faisant état de l’extension d’une dizaine de lignes dans le cadre de la liaison des différents lignes en vue de faciliter le déplacement des passagers de et vers les deux stations de métro Ain Naâdja et Place des Martyrs, le même responsable a évoqué dans ce sens la ligne 76 qui devra relier la station de métro de Ain Naâdja (cité des 720 logements) à Baraki via la gare ferroviaire Ain Naâdja sur une distance de plus de 7 km ainsi que la modification de la ligne de Baraki en direction de Birkhadem à travers Gué de Constantine jusqu’à la station de métro Ain Naâdja, en plus de l’extension de la ligne Rais Hamidou vers la station de métro la Place des Martyrs.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

A Clermont-Ferrand, les fidèles réclament « transparence et démocratie ».
Imbroglio à la mosquée de Clermont-Ferrand. Suite à la mort de l’imam et président de l’association qui gère le lieu de culte il y a trois mois, le secrétaire général a tenté d’imposer un nouveau président. Mais une partie des fidèles a fait annuler la nomination. Que veulent ces fidèles ? Mohamed Messoussa est l’un d’eux, il est également membre du bureau de l’association. Il répond à nos questions.
LeMuslimPost : Qu’attendent les fidèles de la mosquée de Clermont-Ferrand ?
Mohamed Messoussa : Après le décès de l’ancien président en octobre 2017, les fidèles espèrent un nouveau départ et une redistribution des cartes pour sortir la mosquée de la grave crise qu’elle traverse. C’est sans compter sur l’immobilisme des responsables de la mosquée de Clermont qui tentent de se maintenir au pouvoir coûte que coûte par cooptation. A la mi-janvier, ils ont annoncé la tenue d’une assemblée générale extraordinaire avec pour ordre du jour « Accueil et nomination du nouveau président ». Président dont le nom n’a au préalable été dévoilé à personne ! D’autant que certains membres de l’association n’ont pas reçu de convocation. Pour de nombreux fidèles, c’en est trop. Déjà excédés par l’opacité et l’autocratie du secrétaire général Karim Djermani, ils s’étaient donnés le mot pour assister en masse à cette réunion. Ils la voulaient ouverte à tous les fidèles, et pas seulement aux membres titulaires, dont ils contestent la liste établie par les dirigeants. Face à la fronde, les responsables de l’association ont annoncé le report sine die de l’assemblée générale.
« Rien n’est transparent dans la gestion ».
Que reprochez-vous à la gestion actuelle par l’association ?
Le malaise est profond. De nombreux musulmans auvergnats n’en peuvent plus de la gestion de la mosquée. Il y a d’abord une crise de confiance. Visé par une enquête judiciaire concernant son rôle à la mosquée, Karim Djermani est actuellement mis en examen pour « abus de confiance » et « faux et usage de faux », de même que le trésorier-adjoint. Karim Djermani refuse aux membres de l’association l’accès aux comptes de la SCI Kawthar, société propriétaire des murs de la mosquée et qui appartient en théorie à la mosquée. D’autant que Karim Djermani transfère l’argent de la mosquée vers la SCI comme bon lui semble sans en référer à l’assemblée générale de l’association de la mosquée. Rien n’est transparent dans cette gestion. C’est une privatisation de fait. Bien évidemment, si les bâtisseurs bénévoles de la mosquée avaient su que leur travail et leur argent serviraient des intérêts personnels, ils n’auraient jamais mis les pieds sur le chantier de construction. Et malgré les sérieux soupçons et les éléments qui l’accablent, Karim Djermani continue de faire la sourde oreille et à s’accrocher au pouvoir. Lui qui avait annoncé son intention de démissionner en mai 2017 continue de diriger les réunions du Conseil d’administration.
« Une véritable crise de la représentativité des dirigeants de la mosquée ».
Il n’y a, aujourd’hui, plus aucune confiance de la part des fidèles envers leurs dirigeants ?
Certains fidèles sont consternés de le voir encore donner des sermons avant la prière du vendredi. « Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. » Plus qu’une crise de confiance, il y a une véritable crise de la représentativité des dirigeants de la mosquée. Ceux-ci restent sourds aux appels à la transparence et à la démocratie dans le fonctionnement de l’association. Ils ont laissé la situation s’envenimer pendant plusieurs années jusqu’à l’explosion. En effet, il n’y a pas eu d’Assemblée générale pendant 3 ans, entre novembre 2013 et mai 2017. Et à la dernière assemblée générale de mai 2017, Karim Djermani a cherché à esquiver les sujets brulants. Des membres titulaires qui dérangent ne furent d’ailleurs même pas convoqués. Bref, une mascarade, pour de nombreux fidèles. Muselés, ceux-ci tentent de se faire entendre par tous les canaux possibles. Le divorce est bel et bien consommé entre les dirigeants et les fidèles.
Laïcité : vers la fin des signes religieux à l’Assemblée nationale.
Jusqu’à présent, seuls les agents publics sont contraints à la neutralité religieuse, et donc pas les élus — sauf dans le cas où ceux-ci célèbrent un mariage civil. Une règle qui pourrait bientôt changer, au moins concernant les députés de l’Assemblée nationale.
Comme l’annonçait LeMuslimPost le 21 décembre dernier, le bureau de l’Assemblée nationale envisage de modifier l’article 9 du règlement de l’Hémicycle relatif à la « tenue en séance. » Et le document de travail pourrait devenir une réalité ce mercredi.
Selon La Croix, le projet de modification devrait être adopté par le bureau de l’Assemblée nationale. A l’origine de ce projet, François de Rugy et des questeurs de l’Hémicycle, qui veulent dénoncer des « coups d’éclats médiatiques. » Le président se souvient notamment de l’arrivée de François Ruffin en maillot de football, tandis que l’on peut également se rappeler de Meyer Habib et Claude Goasguen portant la kippa, en janvier 2016.
Pas de saisie possible du Conseil constitutionnel.
Que prévoira cet article modifié ? Outre l’interdiction de « graphiques », « pancartes » ou encore « objets ou d’instruments divers », le texte prévoit que « la tenue vestimentaire adoptée par les députés dans l’hémicycle ne saurait être prétexte à la manifestation de l’expression d’une opinion. » Autrement dit, « sont ainsi prohibés le port de tous signes religieux et de toute tenue vestimentaire caractéristique d’une activité professionnelle ou autre. »
Reste que cet article est contraire à la conception de la laïcité : si plus aucun prêtre ne siège dans l’Hémicycle comme ce fut autrefois le cas, certains élus portent jusqu’à maintenant un signe religieux distinctif. Comme Valérie Boyer et sa croix. La députée de Mayotte, Ramlati Ali, avant que son élection ne soit invalidée, portait elle un châle de Mahoraise à l’Assemblée nationale. L’article modifié serait également contraire à la liberté d’expression, précise La Croix.
En cas de saisie de cette modification par le Conseil constitutionnel, nul doute que cet article serait retoqué. Sauf que, si le règlement intérieur de l’Assemblée peut faire l’objet d’un recours, ce n’est visiblement pas le cas de « l’instruction générale » qui ne pourra donc être contestée.
Les plus riches ont gagné assez pour mettre fin à la pauvreté dans le monde.
« 3,7 milliards de personnes, soit 50 % de la population mondiale, n’ont pas touché le moindre bénéfice de la croissance mondiale l’an dernier. 82% de la richesse créée est allée à 1% de l’humanité. » Pour la directrice exécutive de l’ONG Oxfam, Winnie Byanyima, le système économique est un « échec. »
Alors que s’est ouvert, hier, le 48e Forum économique mondial de Davos, en Suisse, l’ONG sort un rapport intitulé « Récompenser le travail, pas la richesse ». Et le constat est amer : selon le document, les 42 personnes les plus riches détiennent autant de richesses que… les 3,7 milliards de personnes les plus pauvres. Et ces dernières n’ont pas touché le moindre bénéfice de la croissance mondiale en 2016.
La croissance profite au CAC40, pas aux salariés moyens.
Les inégalité continuent à se creuser, et ce de plus en plus rapidement. L’an dernier, de plus en plus de milliardaires sont apparus — un milliardaire tous les deux jours. Ces milliardaires ont engrangé 762 milliards de dollars de bénéfices, ce qui représente, selon Oxfam, sept fois la somme qui permettrait de mettre fin à la pauvreté extrême sur toute la planète. Les femmes sont les principales victimes de ces inégalités grandissantes.
Pour Oxfam, il est « urgent d’ouvrir un débat sur le partage des richesses dans la mondialisation. » L’ONG met en cause « ces géants économiques de l’industrie, des services, des nouvelles technologies et de la finance » qui, certes, « participent à la création de richesses mais portent également une lourde part de responsabilité dans l’accroissement des inégalités, quand l’on sait que leurs bénéfices sont reversés en priorité aux actionnaires, au détriment des salariés ou des investissements. »
En France comme ailleurs, les inégalités s’accentuent : en 2016, les 10 % de Français les plus riches détenaient la majorité des richesses nationales alors que les 50 % de Français les plus pauvres ne se sont partagés que les miettes, soit 5 % des richesses du pays. Et alors que les entreprises du CAC40 ont versé 44 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires — c’est trois fois plus qu’au début des années 2000 —, le salaire moyen français n’a augmenté que de 14 % sur la même période.
Guantanamo : une pétition pour Muhammad Rahim, victime des tortures de la CIA.
Muhammad Rahim, un Pakistanais d’une cinquantaine d’années est détenu depuis 2008 à la prison de Guantanamo. Barack Obama avait promis de fermer cette prison à Cuba, où sont retenus des djihadistes présumés liés aux attentats du 11 septembre 2011. Alors qu’ils étaient 242 prisonniers en 2009, il n’en reste plus que 41.
Parmi eux, Muhammad Rahim, arrêté au Pakistan en 2007. Les Etats-Unis affirment que cet homme, qui parle à la fois arabe et pachto, était un interprète pour les membres d’Al-Qaïda en Afghanistan. Il aurait donc apporté un « soutien matériel pour le terrorisme », qualifié de crime par les tribunaux fédéraux américains. Lui a toujours clamé son innocence.
« Il a été privé de sommeil, il a été suspendu au plafond par les bras »
Muhammad Rahim a ensuite été torturé pendant plusieurs mois, victime des interrogatoires les plus violents de la CIA. En août dernier, James Mitchell et Bruce Jessen, les deux psychologues qui ont aidé à concevoir ces interrogatoires ont d’ailleurs été jugés pour avoir encouragé l’utilisation de méthodes de torture comme la simulation de noyade (waterboarding), la faim ou le fait d’attacher les détenus dans des positions douloureuses. Un détenu est même mort d’hypothermie dans une cellule de la CIA en novembre 2002, après deux semaines de tortures.
Muhammad Rahim est l’un des derniers a en avoir fait les frais. « Il a subi plusieurs formes de tortures psychologiques. Il a été affamé puis nourri juste assez pour le maintenir en vie. Il a été privé de sommeil. Il a également été suspendu au plafond par les bras. Depuis, il souffre de graves séquelles, notamment de membres déformés, car il n’a pas reçu de traitement », explique Arnaud Mafille, directeur de recherches pour l’association britannique CAGE, créée pour sensibiliser le public sur le sort des détenus à Guantanamo.
Il y a quelques mois, CAGE et son avocat militaire ont donc soumis une pétition à l’Inter-American Commission on Human Rights (l’un des deux organismes de l’Organisation des États américains chargés de la protection des droits de l’homme) afin que les Etats-Unis acceptent de lui apporter un traitement médical approprié, protégeant sa vie et son intégrité physique. Mais la pétition n’a toujours pas trouvé échos.
Plus de 700 détenus sont passés par Guantanamo depuis son ouverture
Selon l’association, c’est d’ailleurs « grâce » au cas de Muhammad Rahim que la CIA a été obligée de revoir ses méthodes d’interrogatoire et qu’elle a fermé son programme de torture. « Les violences qu’il a subi n’ont servi à rien car il n’avait pas d’informations à donner. Dans le rapport du Sénat sur la torture il est écrit que la CIA n’avait pas réussi à obtenir des ‘informations utiles’ de Muhammad Rahim », souligne Arnaud Mafille.
Pour le militant, il fait partie de ces prisonniers que les Etats-Unis refusent de libérer, alors même qu’aucune charge n’a été retenue contre lui malgré les accusations qui lui sont portées. « La loi américaine ne s’applique pas à Guantanamo », dénonce t-il. Le sort des détenus repose en effet sur des tribunaux militaires spéciaux (à la légitimité controversée) censés les juger, et non sur la justice fédérale civile.
« Depuis l’ouverture du camp en 2001, il n’y a eu aucun procès en bonne et due forme, juste des audiences préliminaires ! Toute la complexité de la situation juridique de ce camp se situe dans son idée : le but n’est pas d’y rendre la justice mais d’enfermer les gens par principe », confirmait en novembre dernier au Parisien Yves Prigent, responsable du programme « responsabilité des états et des entreprises» à Amnesty International.
« La privation de soins médicaux est en soi une forme de torture »
A l’époque, Guantanamo devait accueillir « les pires parmi les pires » des terroristes selon Dick Cheney, vice-président de George W.Bush.
Mais il a depuis été avéré que Guantanamo a accueilli de nombreux innocents. Et ce sont plus de 700 détenus qui sont passés par cette prison contestée, depuis son ouverture en janvier 2002.
L’organisation CAGE soupçonne aujourd’hui que les Etats-Unis ne maintienne Muhammad Rahim simplement car il détient des informations clés sur le programme de torture de la CIA. Ses révélations pourraient ainsi mettre l’administration américaine dans l’embarras.
« Nous espérons que le cas de Muhammad Rahim mettra en lumière la privation de soins médicaux des détenus, qui est en soi une forme de torture, ainsi que l’impossibilité pour eux d’avoir accès à une véritable justice », conclut Arnaud Mafille.
Onze détenus ont porté plainte contre Donald Trump et dénoncent son islamophobie.
Mais Muhammad Rahim n’est pas le seul à s’estimer illégalement détenu. Le 11 janvier dernier, onze prisonniers de Guantanamo ont lancé des poursuites contre le président des Etats-Unis. Pour eux, leur détention repose uniquement sur le fait qu’ils soient musulmans.
« L’opposition du président à la libération des prisonniers de Guantanamo s’inscrit en droite ligne d’autres initiatives politiques sans discernement de sa part, qui ont été annulées par les tribunaux. C’est une démonstration de son antipathie envers cette population carcérale, envers tous les hommes musulmans nés à l’étranger et envers les musulmans au sens large », est-il écrit dans la plainte, faisant référence au « muslim ban » imposé par Donald Trump et rapportant également les propos islamophobes de ce dernier.
Les onze détenus dénoncent également la position du président américain sur Guantanamo. Donald Trump ne semble en effet pas décidé ni à libérer les prisonniers ni à les faire traduire en justice.
Il ne semble pas non plus vouloir mettre définitivement fin à Guantanamo. En effet, après l’attaque à Manhattan qui a fait huit morts et douze blessés en novembre dernier, Donald Trump a évoqué la possibilité d’envoyer l’auteur des faits, Sayfullo Saipov, dans ce fameux camp de détention.

Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

Pas seulement Ahed : Israël détient 300 mineurs palestiniens en prison.
Ils sont des centaines de Palestiniens comme Ahed à qui il est refusé une libération sous caution et qui sont maintenus en détention jusqu’à la fin de leur procès. Plus de 400 sont emprisonnés sans jamais être accusés d’un délit.
Si le cas d’Ahed Tamimi a attiré l’attention des médias internationaux, le traitement que réserve le système carcéral militaire israélien à Ahed et à sa mère n’est pas unique. Les statistiques du Service pénitentiaire d’Israël (SPI) publiées par l’organisation anti-occupation B’Tselem, début janvier, révèlent qu’Israël détient plus de 300 mineurs palestiniens dans ses prisons. Plus de 180 de ces mineurs sont maintenus en détention jusqu’à la fin de leur procédure judiciaire, sans avoir jamais été condamnés, comme Tamimi.
Selon ces données du SPI remises à B’Tselem, depuis fin novembre 2017 ce sont 5881 Palestiniens qui ont été emprisonnés par Israël, dont 1775 sont restés enfermés jusqu’à la conclusion de leur procédure judiciaire. Plus de 400 étaient des détenus administratifs, dont 3 femmes et 2 mineurs (16 et 18 ans). La détention administrative est une mesure dont Israël se sert pour enfermer les Palestiniens (et quelques juifs) indéfiniment, sans inculpation ni procès. Une mesure qui est censée être adoptée de façon rare et avec modération, mais dans la pratique, Israël utilise la détention administrative comme un premier recours, et non un dernier recours.
Au total, 2200 Palestiniens ont été détenus dans les prisons israéliennes sans avoir été reconnus coupables du moindre délit.
Ces données montrent une nette augmentation du nombre de mineurs emprisonnés au cours des trois années passées. En décembre 2014, il y avait 181 mineurs palestiniens dans les prisons israéliennes. En décembre 2015, ce nombre est monté à 477. Le nombre total des détenus administratifs palestiniens a culminé à 692 en avril 2016.
Le porte-parole de B’Tselem, Amit Gilutz, a condamné la pratique systématique du refus d’une libération sous caution pour les intimés palestiniens dans les tribunaux militaires israéliens, dans une déclaration publiée mercredi suite aux décisions rendues dans les dossiers d’Ahed et Nariman. « La décision habituelle d’emprisonner, avant toute condamnation, une personne qui n’a pas été retenue coupable jusqu’au terme de la procédure judiciaire, vide en réalité le processus judiciaire de sa substance » a-t-il déclaré.
Le système judiciaire militaire, poursuit Gilutz, « est l’un des instruments les plus destructeurs de l’occupation dont le but n’est pas de rechercher la justice ou la vérité, mais de maintenir le contrôle d’Israël sur le peuple palestinien. Il en est ainsi dans le cas de la famille Tamimi, et dans ceux de centaines et de milliers d’autres ».
Joshua Leifer est rédacteur en chef adjoint à +972 Magazine.
Traduction: JPP pour l’Agence Média Palestine.
Source: +972.
L’armée israélienne a émis plus de 1.000 ordres de détention administrative en 2017.
17 janvier 2018 | publié en Israël, Moyen Orient, News, Palestine
Les autorités d’occupation israéliennes ont émis 1.086 ordres de détention administrative – détention sans charge ni procès – contre des prisonniers palestiniens en 2017, a écrit Wattan, citant un rapport du Centre d’Etudes des Prisonniers Palestiniens.
Selon ce rapport, 647 de ces ordres étaient des renouvellements, de 2 à 6 mois chacun, pour des prisonniers déjà en détention administrative.
Les autorités d’occupation israéliennes peuvent prolonger indéfiniment la détention sans charge ni procès d’un prisonnier palestinien.
439 de la totalité étaient de nouveaux ordres par lesquels un Palestinien arrêté par les forces d’occupation est transféré en détention administrative.
L’utilisation systématique par Israël de la détention administrative comme outil de répression politique contre les Palestiniens qui vivent sous occupation militaire a été condamnée par divers organismes locaux et internationaux de défense des droits de l’Homme.
Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine.
Source : Middle East Monitor.
Les filles de Gaza marquent des points pour la liberté.
Aseel Nawas est passionnée de foot. Après l’école et les devoirs, la première chose que la jeune fille de 15 ans fait est de se tenir au courant des dernières actualités footballistiques, surtout sur le Real Madrid, son équipe préférée.
Elle joue aussi. Tous les lundis et les jeudis, Assel s’entraine avec l’équipe junior féminine Khadamat al-Nuseirat dans le camp de réfugiés de Nuseirat au centre de la Bande de Gaza.
« Avant je jouais au foot dans le quartier avec mes amis » explique Aseel à The Electronic Intifada, à propos de sa passion qui s’est révélée à l’âge de 8 ans. « Le football est la meilleure chose qui me soit arrivée et j’espère qu’un jour je pourrais aller au Brésil car les femmes peuvent y jouer librement. »
Aseel, dont la famille s’est retrouvée réfugiée à Nuseirat après avoir été expulsée du village aujourd’hui démolit de Huj – un village au Nord-Est de Gaza – par les forces sionistes en 1948, fait partie des palestiniennes qui, de plus en plus nombreuses, envisagent de faire carrière dans le sport. Ce n’est pas un choix facile, d’autant plus que la Bande de Gaza est assez conservatrice.
Son équipe, les juniors, compte 20 joueuses et s’est établi en 2016, lorsque le club a annoncé qu’il voulait encourager les filles à s’inscrire, en partie motivées par le succès du sport féminin en Cisjordanie.
L’initiative a été coordonnée avec l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, mais le premier obstacle a été de convaincre les familles, d’après Hussam Abu Dalal, le responsable des relations publiques du club.
« Au début, ça a été difficile pour nous à cause de cette idée répandue dans la société que c’est un jeu réservé aux hommes, et les familles refusaient de laisser jouer leur filles » explique Abu Dalal.
Les membres du club ont alors pris l’initiative d’aller voir les familles chez elles afin de gagner leur confiance et de les motiver à donner à leurs filles l’opportunité de casser les préjugés sociaux. Finalement un certain nombre de filles se sont inscrites, nous dit Abu Dalal, et aujourd’hui les familles viennent régulièrement aux entrainements pour les encourager.
Un tournant.
Le football féminin palestinien a réellement commencé en 2004, lorsque la première équipe nationale de football féminin s’est établie. De 2005 à 2008, des équipes locales ont commencé à fleurir en Cisjordanie, dont Sareyyet Ramallah, Baladna à Jéricho, et al-Assema. En 2008, le premier tournoi de football féminin a été organisé en Cisjordanie avec la participation de six équipes.
D’après l’Association palestinienne de Football, il existe 12 équipes de football de femmes en Cisjordanie, mais seulement six équipes juniors pour des joueuses âgées de 12 à 16 ans à Gaza.
Ghadir Shalabi, 16 ans, est milieu de terrain dans l’équipe de Khadamat al-Nuseirat mais a dû se battre bec et ongle avec sa famille pour pouvoir le faire.
« J’ai dû argumenter sérieusement, insister et promettre que le football n’affecterait pas mes études » explique Ghadir, dont la famille est originaire de Isdud, au Nord-Est de Gaza.
Le père de Ghadir, Muhammad Shalabi, 42 ans, explique qu’il n’était pas enthousiaste à l’idée qu’il y ait une équipe de foot féminin, surtout une équipe à laquelle appartiendrait sa fille.
« Maintenant, je vois bien qu’elle est différente » explique Muhammad à The Electronic Intifada. « Elle a tellement d’énergie, elle a organisé son temps pour pouvoir étudier et jouer au foot. Je suis fier d’elle. Je conseillerais à mes amis et à tout le monde de laisser leurs fils et leurs filles pratiquer le sport qu’ils et qu’elles aiment. »
Dans l’équipe de Ghadir, jouent les jumelles Maysa et Jumana al-Tawil, 12 ans, dont la famille est originaire de Al-Maghar, un village de la Palestine historique détruit par les forces sionistes en 1948. Toutes les deux jouent en défense et toutes les deux ne rêvent que de ramener une coupe internationale à la maison.
« Nous portons le même ruban » dit Maysa. « Avec le nom de notre club. Et tout ce dont nous parlons c’est de gagner un tournoi international et de rentrer à la maison avec la coupe. »
Des obstacles pour tous.
Mais la compétition reste un rêve lointain, qu’elle soit internationale ou même nationale. La capacité à voyager est l’un des principaux obstacles au sport en Cisjordanie et à Gaza, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Tandis que l’argent, particulièrement dans la Bande de Gaza ruinée, est un problème constant, l’accès au monde extérieur condamne les sportifs(ves) palestiniens(nes) à vivre dans l’isolement.
Israël interdit les voyages que ce soit à l’étranger ou entre Gaza et la Cisjordanie, et a arrêté plusieurs athlètes quand ils ont essayé de le faire.
En Février, Khadamat al-Nuseirat a remporté un tournoi local et a attiré l’attention des clubs de Cisjordanie. L’équipe reste cependant coincée à Gaza depuis qu’Israël ne délivre pas de permis de voyager en Cisjordanie par le check-point d’Erez. Par conséquent, aucune équipe de Gaza ne participe au championnat national palestinien.
Et Israël n’est pas le seul obstacle. En Septembre, Khadamat al-Nuseirat a été invitée à s’entrainer et à jouer en Egypte. Mais le passage de Rafah, contrôlé par l’Egypte, au Sud de Gaza, reste généralement fermé et est difficile à passer même lorsqu’il est ouvert. Une telle participation reste un rêve chimérique pour les jeunes ambitieux.
« Nous devons développer les capacités de nos sportives dans la Bande de Gaza » explique Ahmad Haroun, conseiller sportif à Khadamat al-Nuseirat. « Les filles sont passionnées par le jeu et depuis qu’elles ont gagné le tournoi ici, elles sont avides de participer au championnat de Cisjordanie. Mais à cause du blocus imposé par l’occupation cela est impossible. »
Haroun nous explique que, malgré les difficultés, Khadamat al-Nuseirat espère développer le sport féminin avec des projets d’équipes de tennis et de volleyball. Et Suha Abu Dalal, la coach de l’équipe de filles, nous dit que tout ça concerne bien plus que le sport.
« Les filles adorent le foot » explique Abu Dalal. « Mais jouer, ici dans le camp de Nuseirat, avec toutes les difficultés financières que nous rencontrons, est aussi un message au reste du camp que la volonté peut dépasser tous les problèmes. »
Amjad Ayman Yaghi est un journaliste basé à Gaza.
Traduction: Lauriane G. pour l’Agence Média Palestine.
Source: Electronic Intifada.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Jérusalem: La police israélienne arrête des travailleurs palestiniens
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Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté un certain nombre de jeunes travailleurs mercredi après-midi, après avoir été poursuivis dans le village d’Issawiya, au nord-est de Jérusalem occupée.
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Netanyahu rencontre Trump en marge du Forum « Davos »
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Des colons prennent d’assaut la mosquée Al-Aqsa
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L’occupation expluse un militant jérusalémite de Bab al-Amoud
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Israël est en état d’alerte par la crainte d’une résolution européenne le condamnant
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Un million de shekels pour alimenter les installations médicales de Gaza en carburant
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Sharon était prêt à abattre un avion commercial pour éliminer Arafat (NYT)
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Pence: Nous allons bientôt annoncer les détails du transfert de l’ambassade à Jérusalem
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La police israélienne interdit à Sheikh Bekairat et Abu Zahra de voyager
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20 palestiniens arrêtés de Cisjordanie et de Jérusalem occupée
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Des groupes juifs menacent d’accomplir des rituels à al-Aqsa demain
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Le prisonnier Ayoub Asa entame son 15ème jour de grève de la faim dans les prisons israéliennes
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Plusieurs palestiniens blessés dans des affrontements avec les forces d’occupation israéliennes à l’est de Qalqilya
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Plusieurs palestiniens asphyxiés par des gaz lacrymogènes lors des affrontements à Hebron
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Raids et arrestations contre la famille Jarrar à Jénine
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Le nombre de colons en Cisjordanie a augmenté de 3,4% en 2017
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