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Flash info du 8 Joumada al Awwal 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Le Togo se prépare à payer le prix de son vote en faveur de Jérusalem comme capitale israélienne.
Le Togo s’est attiré les foudres des pays musulmans après avoir voté contre la résolution condamnant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’état hébreu par Washington.
Ce n’est pourtant pas la première fois que le gouvernement togolais affiche ouverte met son soutien à Israël.
En octobre 2017, il organisait un sommet Israël-Afrique dans sa capitale Lomé. Une manière de normaliser les relations entre Israël et les pays africains, un rendez-vous espéré et voulu par l’état hébreu à l’affût des richesses naturelles de ce continent.
Les pays musulmans d’Afrique et du Golfe avaient alors exigé des explications du Togo qui a malgré tout persisté dans son projet.
Plusieurs pays musulmans et africains ont préféré boycotter le sommet.
Cette année encore le Togo se désolidarise de ses voisins africains en se rangeant à l’avis américain de faire de Jérusalem la capitale israélienne.
Une initiative que ne lui pardonne pas la BID, la Banque islamique de développement, dont le Togo est membre depuis 1998.
Selon plusieurs médias togolais, c’est l’heure des représailles, les pays musulmans s’apprêtent à donner une bonne leçon au Togo. La BID vient de suspendre le financement de plusieurs projets validés et prêts à être lancés dans le pays, elle est loin d’être la seule à avoir pris cette décision, la BADEA (la Banque Arabe pour le développement Economique en Afrique), le Fonds Koweïtien, le Fonds Saoudien sont sur le point de faire de même.
L’aide financière octroyée par ces organismes ont permis au Togo de bénéficier de plusieurs millions de dollars répartis dans les domaines de la santé, l’éducation ainsi que d’autres infrastructures. Aujourd’hui ces projets sont menacés.
La détermination du Togo à soutenir l’état hébreu semble surréaliste, celui-ci ne lui apporte aucune aide et se borne à lui vendre très cher son matériel militaire alors que l’économie du pays est au plus mal et ne survit que grâce à l’aide internationale.
Depuis l’annonce de la suspension des financements de la BID et peut être d’autre fonds Arabes, c’est la panique générale, le pays pourrait ne pas s’en remettre.
Et c’est sans honte, qu’une délégation togolaise de haut niveau compte se rendre prochainement à Djeddah en Arabie Saoudite pour supplier les pays Arabes de ne pas entériner leur décision.
Dans son désir de satisfaire l’état hébreu, le Togo n’a pas mesuré l’ampleur de son allégeance qui risque de plonger le pays dans une crise sans précédent.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, voici les titres.

Allemagne : un dirigeant de l’AfD, parti islamophobe, se convertit à l’islam.
Alors que, sur son site internet, l’antenne locale de l’AfD assure que « l’islam n’a rien a faire en Allemagne », Arthur Wagner s’est converti à l’islam.
Outre-Rhin, le parti d’Arthur Wagner, l’AfD, est connu pour ses positions populistes, anti-immigration et volontiers anti-islam. Ainsi l’annonce, mardi 23 janvier, de la conversion à cette religion du vice-président du Land de Brandebourg a de quoi étonner, a relevé le quotidien allemand Tagesspiegel (lien en allemand).
Alors que, sur son site internet, l’antenne locale de l’AfD assure que « l’islam n’a rien a faire en Allemagne », le politicien n’a pas souhaité commenter cette conversion, arguant qu’il s’agissait d’une « affaire privée ». Officiellement, le parti a toutefois indiqué que le fait qu’Arthur Wagner soit devenu musulman ne posait aucun problème, a poursuivi le site d’information The Local (lien en anglais). « La religion est une affaire privée. Nous croyons en la liberté religieuse telle qu’elle figure dans la Constitution », a réagi un porte-parole de l’AfD, interrogé par le Berliner Zeitung (lien en allemand).

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Suite aux pressions, Amena Khan, femme voilée, se retire de la campagne l’Oréal.
Hier encensée, aujourd’hui critiquée. Amena Khan est devenue le premier mannequin à porter le hijab dans une campagne capillaire pour une grande marque internationale. Elle avait annoncé devenir l’une des égéries de la campagne L’Oréal Paris dans une vidéo qui encourage à la diversité.
Aujourd’hui, elle se retire de la campagne après que des tweets anti-israéliens datés de 2014 aient été épinglés le week-end du 20 janvier. Elle est même accusée d’être antisémite. Elle déclarait en juillet 2014 :
“Israël = Pharaon. Tous les deux sont des tueurs d’enfants. InchAllah, la défaite attend aussi le premier ; ce n’est qu’une question de temps “
Elle avait d’ailleurs ajouter :
“Puisque la situation des Palestiniens est comparable à l’Holocauste, il est temps que les Nations unies interviennent et leur façonnent un Etat dans un autre pays. Ce n’est que justice”.
Désormais, elle regrette ses propos et s’est même excusée … Et pourtant, suite à la pression médiatique, elle se retire.
“J’ai récemment pris part à une campagne qui m’a excité car il célébrait l’inclusion. Avec grand regret, j’ai décidé de me retirer de cette campagne car les discussions actuelles qui l’entoure détourne d’un sentiment positif et inclusif qu’elle est sensée délivrer. “
Ses excuses sont vaines puisque l’Oréal affirme être satisfait de celles-ci mais n’est pas prêt à la réhabiliter…
Royaume-Unie : L’islamophobe qui a attaqué une Mosquée devant la Justice.
Décrit comme “obsédé” par les musulmans, le Gallois Darren Osborne est jugé depuis Lundi pour avoir foncé sur des fidèles devant une Mosquée en Juin 2017.
C’est ainsi que ce père de quatre enfants a décidé un soir de Ramadan de lancer son van sur les fidèles sortant de la mosquée de Finsbury Park tuant sur son passage une personne et en blessant une douzaine.
Darren Osborne est donc poursuivi pour meurtre et tentative de meurtre, mais il est apparu impassible au premier jour de son procès devant le tribunal de Woolwich, dans le sud-ouest de Londres.
Le caractère terroriste de cet acte n’a pas été retenu, encore moins le caractère prémédité alors même que des témoins affirment l’avoir entendu déclarer vouloir tuer des musulmans lors d’une virée dans un pub.
Le quadragénaire, qui plaide non coupable, n’a donné aucune explication sur son geste.
Le jour de cet acte terroriste, alors que certaines personnes ont commencé à s’en prendre à lui, l’Imam est intervenu l’empêchant de se faire lyncher…

Sur saphirnews.com, voici les titres.

Aïd à Newcastle : la conductrice qui a foncé sur des musulmans en prison.
La conductrice de la voiture qui a foncé sur une foule de musulmans à Newcastle (Angleterre) en juin 2017 a été condamnée, lundi 22 janvier, à 16 mois de prison.
Plusieurs centaines de fidèles sortaient de la prière de l’Aïd al-Fitr célébrant la fin du Ramadan lorsqu’une voiture folle a brusquement surgi sur les lieux du rassemblement, blessant sept personnes dont plusieurs enfants brièvement.
Les faits étaient survenus dans un climat de peur généré par l’attentat contre une mosquée à Londres pour lequel l’auteur est actuellement jugé. La piste terroriste avait cependant été rapidement écartée.
Marianne Kabah, 42 ans, a admis devant un tribunal de Newcastle les faits qui lui ont été reprochés. Elle a raconté avoir elle aussi célébré l’Aïd al-Fitr avec sa famille et des amis dans une école. C’est sur le chemin du retour vers son domicile qu’elle a perdu le contrôle de son véhicule.
France : Déportation de musulmans : la condamnation de Zemmour annulée par la Cour de cassation.
La Cour de cassation a annulé, mardi 23 janvier, la condamnation en appel d’Eric Zemmour pour « provocation à la haine envers les musulmans ».
Elle annule ainsi la décision prise par la cour d’appel de Paris le condamnant, en novembre 2016, pour ses propos envers les musulmans de France relayés en 2014 dans une interview donnée au journal italien Corriere Della Sera dans lequel l’hypothèse d’une déportation des musulmans avait été émise.
Ses propos avaient provoqué une vague d’indignation qui lui ont valu son éviction de la chaîne I-Télé (aujourd’hui CNews) et ont même été condamnés par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve.
Un nouveau procès devra donc se tenir. Pour Eric Zemmour, interrogé par Valeurs actuelles, « l’annulation de ma condamnation par la cour de Cassation ne règle rien. Ni le problème de l’invasion migratoire que j’évoquais sur le fond, ni celui de cette judiciarisation (des débats) ».
« Quand la réalité devient impossible à cacher, la machine judiciaire permet de mettre des coups d’arrêt à ceux qui la décrivent. Je rappelle que le maire de Grigny m’attaque aujourd’hui en justice parce que j’ai dit que la (Grande) Borne de Grigny n’était plus en France », estime, sans regrets, le polémiste.
Ce dernier avait en effet affirmé, en novembre 2016 lors d’un débat télévisé sur BFM, que « la Grande Borne à Grigny, ce n’est pas la France, c’est une contrée où l’on est plus en France, où il y a un régime étranger qui s’impose ». Des affirmations qui ont choqué la municipalité (PCF), la poussant à porter plainte en février 2017 pour « diffamation publique » et « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à la religion et à un territoire déterminé ».
France : Pour Manuel Valls, Jérusalem est « de fait » la capitale d’Israël.
Manuel Valls a affirmé sur RMC, mardi 23 janvier, que « tout le monde sait que Jérusalem est la capitale d’Israël et personne ne va le remettre en cause ».
Si l’ex-Premier ministre estime que la décision unilatérale de Donald Trump est de nature à ne pas faire « avancer les choses », il ne s’y oppose donc pas tout en se disant favorable à la création de deux Etats « l’Etat d’Israël et l’Etat palestinien vivant côte à côte ».
Il marque ainsi son opposition à la position diplomatique française qui veut que Jérusalem puisse être une capitale partagée entre Palestiniens et Israéliens. Pour le député de l’Essonne, la ville trois fois sainte est « de fait » la capitale d’Israël quand Ramallah est le siège de l’Autorité palestinienne. Mais, rappelons-le lui, pas par choix, Jérusalem-Est étant occupé à ce jour par Israël.

Sur oumma.com, voici les titres.

Allemagne : le leader du parti islamophobe, l’AfD, se convertit à l’islam.
De l’autre côté du Rhin, le leader du parti nationaliste AfD (Alternative für Deustchland), connu pour revendiquer fièrement son appartenance aux anti-tout – anti-islam, anti-immigration et anti-Europe – semble avoir été touché par la grâce divine.
Après avoir succombé aux sirènes du populisme jusqu’à présider aux destinées, en 2013, du « parti des professeurs », tel que l’a surnommé la presse allemande pour être composé d’un aréopage de professeurs d’économie, de droit et de finances publiques, Arthur Wagner, à la surprise générale, a répondu à un autre appel bien moins électrisant et plus irrépressible : l’appel du Très-Haut, en l’occurrence d’Allah.
On imagine que la nouvelle a fait l’effet d’une bombe au sein de son parti, dont l’un des slogans haineux « l’islam n’a rien à faire en Allemagne » s’affiche un peu partout et donne le ton de la farouche croisade livrée sur le territoire national, même si, officiellement, ses principaux cadres encaissent le coup en faisant preuve d’une rare tolérance : « La religion est une affaire privée. Nous croyons en la liberté religieuse telle qu’elle figure dans la Constitution », a déclaré sobrement le porte-parole de l’AfD dans le Berliner Zeitung.
Pour Arthur Wagner, fraîchement converti à l’islam, qui martelait il y a peu encore, aux heures chaudes de l’été, que « l’Allemagne était en train de devenir un autre pays », exaltant alors un nationalisme revanchard, l’heure est aux commentaires laconiques et à un repli quasi monacal, loin du bruit et de la fureur.
« C’est une affaire privée », a-t-il simplement indiqué depuis la révélation de son islamité sur la place publique, non sans avoir préalablement démissionné du comité exécutif de l’AfD pour des « raisons » prétendument « personnelles »…
Les voies du Seigneur sont impénétrables, à l’image du cheminement intime qui a conduit le chef de file d’un parti d’extrême-droite allemand à descendre de la tribune où il exacerbait la haine de l’islam et de l’étranger, à embrasser la religion honnie que ses harangues ont souvent vouée aux gémonies, pour n’écouter que son cœur et marcher vers Allah.
France : “L’Amour est dans le pré”: Karine Le Marchand choque dans les chaumières en révélant ses préjugés sur les musulmans.
Si le débat public est parfois pollué par l’islamophobie des hautes sphères et hystérisé par l’obsession très rentable de l’islam, on était en droit d’espérer qu’une bouffée d’oxygène viendrait de la France des champs, des vertes prairies de la ruralité où l’air est plus respirable, au milieu des animaux de la ferme, devant les caméras de « l’Amour est dans le pré ».
Mais c’était utopique de croire que l’émission bucolique de M6, qui a l’art depuis 13 ans de mettre en valeur les deux mamelles de la France, le labourage et le pâturage, en jouant les agences matrimoniales pour agriculteurs(rices) en quête de l’âme sœur, serait totalement immunisée contre le puissant poison des préjugés anti-musulmans.
Manifestement contaminée, Karine Le Marchand, l’animatrice vedette de la chaîne, connue pour titiller les candidats et faire dans le grivois, a changé de registre pour alimenter les stéréotypes ravageurs au détour d’une question guère anodine, avec un air à ne pas y toucher.
Le 22 janvier, face au timide Thierry, un éleveur de vaches allaitantes en Occitanie, celle qui a poussé les ténors de la politique à se confier sur un divan, dans sa très intimiste « Ambition intime », a exprimé le fond de sa pensée en lui demandant s’il était disposé à se mettre en couple avec une femme issue d’un autre univers que le sien.
« Moi, tant qu’elle peut se déplacer ici, je m’en fiche… c’est comme la religion”, a rétorqué Thierry. Ce à quoi Karine Le Marchand, estomaquée, n’a pu retenir un « Ah ! tu t’en fiches aussi ? Même si elle est musulmane, tu t’en fiches complètement ?», avant de faire une moue grimaçante faussement admirative en entendant Thierry lui confirmer : « Oui, c’est pas un souci ».
Elle a beau avoir chaussé des bottes pour faire le tour des fermes, Karine Le Marchand a inauguré cette nouvelle saison de « L’ Amour est dans le pré » en s’embourbant, non pas dans la France profonde, mais dans les a priori négatifs sur les musulmans.
Ce moment de télévision, censé fleurer bon le terroir, a surtout révélé le racisme des médias qui se cache sous le masque de l’hypocrisie, à la consternation de nombreux twittos.
Des députés arabes israéliens en viennent aux mains pendant le discours du vice-président américain.
Ce 22 janvier, le vice-président américain Mike Pence a annoncé que l’ambassade des Etats-Unis en Israël serait relocalisée à Jérusalem avant la fin de 2019, suscitant le courroux de députés arabes à la Knesset.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Sofiane Meziani : les musulmans face à la crise spirituelle de notre société.
Sofiane Meziani est professeur d’éthique au lycée Averroès de Lille. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier, « Petit manifeste contre la démocratie » aux éditions les Points sur Les i est paru en février 2016. Il aborde, dans un texte exclusif que publie Mizane Info, le défi du sens et la crise de la spiritualité dans les sociétés occidentales auxquels sont confrontés les musulmans.
Les événements tragiques qui ont secoué la France ces dernières années doivent nous interpeller au plus haut point, parce qu’ils révèlent, au fond, non seulement les failles d’un système qui s’épuise à force de gesticulations politiques stériles mais aussi et surtout témoignent d’une véritable crise du sens. C’est dans un contexte de nihilisme de la conscience collective que des individus de tous bords sombrent dans l’extrémisme et la violence. En effet, un contraste manifeste apparaît sur la toile de la vie : l’abondance extérieure des hommes n’est qu’un joli rideau qui, en réalité, abrite sur la scène de notre existence une terrible disette intérieure. Une famine spirituelle. Un vide profond se fait ressentir dans cette société mercantile qui se délite au rythme des échéances électorales, où de plus en plus de personnes désillusionnées par la réalité amère du profit tentent, pour pallier ce manque, de s’accrocher, tant bien que mal, à une spiritualité quelconque.Une désillusion, comme le relève fort justement Edgar Morin dans La Voie, qui conduit un nombre de personnes en constante augmentation à faire appel aux psychothérapies, au yoga, au bouddhisme zen, etc. quand il ne s’agit pas d’avoir recours aux antidépresseurs. Une pathologie, en somme, qui ne dit pas son nom et qui n’est que le symptôme d’une société en pleine mutation.
Relever le défi majeur du sens.
Il faut donc tenter de comprendre en amont cette transition qui, inéluctablement, ne se fera pas sans une modification structurelle du sujet. L’enjeu est donc de taille : il s’agit de fabriquer l’individu social de demain. Plutôt donc que de dépenser une énergie folle et stérile à polémiquer sur des points de divergence d’ordre juridique, à s’exciter avec une facilité déconcertante au moindre fait divers touchant la communauté musulmane, à la moindre provocation, à faire la comptabilité des actes racistes sur les réseaux sociaux, il faudrait penser à relever ce défi majeur, celui du sens.
Il faut avoir le courage de bousculer les lignes de conduite, les codes culturels, les consciences, au risque de susciter des réactions passionnées, afin de renouer avec l’esprit de l’islam matinal, au-delà de ses expressions historiques. Hormis la Parole sacrée de Dieu et la tradition avérée du prophète, tout doit être relativisé et soumis à la critique, afin d’impulser un souffle nouveau à la conscience musulmane.
Un nouveau monde est en train de naître, qui appelle à de nouvelles interrogations, à de nouveaux défis et surtout à repenser notre rôle et les termes de notre engagement dans la cité. Aussi, faut-il donc cesser de ne penser l’Islam qu’en termes de fatawas (avis juridiques), et veiller plutôt à libérer l’oxygène spirituel qu’il contient pour apporter un nouveau souffle à cette société qui s’épuise. Il est, par ailleurs, important de reconnaître qu’en tant que musulmans nous avons une part de responsabilité dans ces événements tragiques qui ont bousculé notre pays. La radicalisation des jeunes musulmans trouve parfois appui dans des discours dont le substrat idéologique est commun à toutes les sensibilités religieuses, bien qu’elles s’expriment de différentes manières, plus ou moins ouverte, selon qu’elles soient de telle ou telle lecture.
L’éducation islamique doit être repensée.
Notre discours, bien que relativement adapté à notre contexte, demeure, au fond, prisonnier d’un univers de références historiques qui doit être réinterrogé à la lumière des troubles que nous traversons. Plus encore, il doit s’ouvrir sur le monde en l’imprégnant de références qui participent de notre culture française, car, consciemment ou pas, en faisant une obsession sur nos références islamiques, en sacralisant l’histoire du monde musulman et la parole des savants, nous contribuons à fabriquer des musulmans tendus, repliés sur eux-mêmes, ne vivant l’islam que sous le prisme de l’islamophobie. Il y a donc un véritable travail de fond à mener sur le plan éducatif. Nous avons délaissé le champ de l’éducation, que nous avons limité à un simple enseignement des sciences islamiques, pour s’adonner à une course folle, et souvent vaine, à la représentativité et au leadership.
Nous avons le nez trop dans l’actualité et les stratégies politiques, et nous sommes, finalement, passés à côté de l’essentiel. Éduquer ce n’est pas entasser des connaissances dans l’esprit du croyant. Éduquer, c’est réinventer le musulman pour qu’il soit en phase avec le monde qui le porte et cesse ainsi de s’abreuver dans des idées mortes, voire mortelles ; il faut avoir le courage de bousculer les lignes de conduite, les codes culturels, les consciences, au risque de susciter des réactions passionnées, afin de renouer avec l’esprit de l’islam matinal, au-delà de ses expressions historiques. Hormis la Parole sacrée de Dieu et la tradition avérée du prophète, tout doit être relativisé et soumis à la critique, afin d’impulser un souffle nouveau à la conscience musulmane qui, jusque-là, demeure enfermée dans des courants passés et dépassés, réduisant ainsi les musulmans à une compréhension anachronique et une pratique infertile de l’islam.
Le dynamisme cosmique de la création divine.
L’univers est en mouvement et le Créateur « n’est pas au spectacle de sa création », il n’est pas réduit à un Juge-spectateur scrutant les moindres gestes de l’homme en vue de le rétribuer car c’est là une conception simpliste, moraliste de l’islam conçu uniquement selon une logique de droits et de devoirs, de halâl et harâm comme si le croyant était simplement soumis à une « charte de vie » qu’il doit se contenter de respecter scrupuleusement pour gagner la satisfaction de son Seigneur. C’est là une morale de la crainte et de l’intérêt qui transforme Dieu en un « gendarme céleste » qui punit éternellement. L’univers n’est pas un produit fini, c’est une réalité en marche : « Tous ceux qui sont dans les Cieux et sur la Terre implorent son secours, pendant que Lui se manifeste chaque jour dans la réalisation d’une œuvre nouvelle ».[1] L’univers est conçu comme une émergence continue, il est en perpétuel jaillissement. Il en résulte, de ce point de vue cosmologique, que le croyant doit se faire artiste en faisant constamment appel à son imagination, à son intelligence créatrice afin d’être en harmonie avec la marche incessante de l’univers. Le message islamique, comme l’a clairement démontré Iqbal dans son projet de Reconstruction, notamment dans le chapitre « le principe du mouvement dans la structure de l’Islam », est intrinsèquement dynamique et appelle à renouveler en permanence notre compréhension du Verbe coranique pour être en phase avec « l’évolution créatrice » du temps. Le sceau de la prophétie ne marque pas la fin de l’histoire ; l’avenir est ouvert au déploiement du sens et des applications de la Parole divine dans un univers que Dieu ne cesse de créer. Nous devons nous mettre en garde contre la sclérose, la sécheresse des lectures littéralistes, les interprétations usées du Coran, autrement dit, contre l’anachronisme chronique pour nous réconcilier avec l’esprit dynamique de la Sagesse divine. En effet, cet « entêtement rétrospectif », ce regard borné sur un passé dépassé, qui se nourrit d’idées ridées et qui a enfermé l’islam dans un formalisme sans âme, a été l’une des principales causes du déclin de la civilisation musulmane. Ceci dit, la réconciliation de l’homme avec le souffle divin qui l’habite, de la raison avec ses limites, est le défi majeur qu’impose le bouleversement de notre univers. Et les musulmans ont intérêt à penser cette réconciliation. Sereinement.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

Protesta des médecins résidents : L’heure de vérité.
es médecins résidents ont observé hier un Sit-in à l’hôpital Mustapha Pacha. Ils étaient près d’un millier venu de plusieurs wilayas pour participer au mouvement. Les protestataires demandent, par ailleurs, à la nouvelle commission qui a été installé dimanche par le ministre de la santé pour prendre au sérieux leurs revendications. C’est, d’ailleurs, la coordination nationale des médecins résidents qui avait appelé à ce mouvement de protestation. De nombreux médecins résidents du CHU de Tizi Ouzou, et d’autres membres de la composante médicale du CHU Mohamed-Nédir, auxquels se sont joints quelques collègues des CHU de Bab El Oued, de Douira et de Béjaïa, ont nt pris part à la manifestation pour soutenir leurs causes. » SOS, résidents en détresse ; respect, dignité, solidarité… », « médecins en colère « , » non à la discrimination « , » médecin citoyen », » jusqu’au bout résidents toujours debout « , « santé en détresse ! » scandaient les marcheurs qui ont dénoncé les conditions difficiles dans lesquelles ils exercent. » Nous sommes presque réduits à pratiquer une médecine de guerre « , nous dira avec dépit ce médecin résident du CHU de Tizi- Ouzou et membre du Camra.
Grogne des paramédicaux : L’accalmie, enfin….
Le climat de tension entre le corps paramédical sous la houlette du SNPEPM et le ministère de la Santé semble commence à se dissiper au vu des accords qui ont été conclu récemment entre les deux protagonistes. Par conséquent le SNPEPM a décidé la levée du préavis de grève prévu pour hier et mercredi. Le syndicat qui avait décidé la semaine dernière, de trois jours de grève, a soumis à la tutelle plusieurs revendications socioprofessionnelles ayant notamment trait à la carrière professionnelle, aux primes d’encadrement et de documentation, à la sécurité dans les hôpitaux, à la formation et au recrutement des infirmiers titulaires de diplômes de licence. Sur le volet relatif aux engagements du ministère de tutelle envers les Professeurs de l’enseignement paramédical, il s’avère que leurs acquis et les droits sont conservés a indiqué lundi le Syndicat national des Professeurs d’enseignement paramédical (SNPEPM).Une réunion ayant regroupé dimanche dernier les membres du bureau national de ce syndicat et la commission mixte de négociation avec les partenaires sociaux, a été sanctionnée par la signature d’un procès-verbal comportant plusieurs points, précise un communiqué du SNPEPM.Il s’agit, notamment, de l’engagement du ministère de la Santé à ce que les Professeurs d’enseignement paramédical « conservent tous leurs acquis et attributs statutaires, quelles que soit les réformes que la tutelle entreprend pour la formation paramédicale ».
En prélude au Forum de Davos devant se tenir aujourd’hui en Suisse : Macron réunit le gotha mondial de l’économie.
Le chef de l’État va réunir des dirigeants de multinationales. L’occasion de défendre l’attractivité de la France, et de marquer les esprits en prélude à l’ouverture du Forum Économique Mondial de Davos. Pour intercepter les patrons des multinationales en route pour Davos, Macron n’a pas hésité à utiliser le décor du Roi-Soleil, traitant ainsi l’élite économique mondiale avec les mêmes égards que Vladimir Poutine, le président russe, en mai dernier. L’objectif : s’appuyer sur le succès des premières réformes pour donner une nouvelle image de la destination France, et attirer les investissements financiers et industriels sur le territoire, dans un contexte de reprise économique globale. L’initiative a suscité la curiosité, et les intéressés ont répondu présents sans se faire prier. Environ 140 des plus importants dirigeants mondiaux ont émargé hier, avec notamment Lloyd Blankfein, de la banque d’affaires Goldman Sachs, Dominic Barton, dirigeant du cabinet McKinsey, Jonas Prising, PDG de Manpower (intérim) ou encore Bill McDermott, pour le géant de l’informatique SAP. L’industrie n’est pas en reste avec James Quincey (Coca- Cola) ou Richard Liu (JD.com, mastodonte chinois des ventes en ligne). Les patrons français seront également là, avec Emmanuel Faber (Danone), Thomas Buberl (Axa), Maurice Lévy (Publicis), Jean-Laurent Bonnafé (BNPParibas) ou encore Benoît Potier (Air Liquide). « L’enjeu n’est pas de parler à des CEO […], l’enjeu, au-delà de l’explication, c’est d’avoir ces projets et de les faire investir en France », a expliqué à Reuters l’entourage du chef de l’État.
Plusieurs secteurs prépondérants confrontés à des actions de protestation : Risque d’embrasement.
Plusieurs secteurs d’activités connaissent des mouvements de grève, des sit-in et diverses actions de protestation en ce début de l’année qui s’annonce chaude. Dans le secteur de l’Education, une grève affecte gravement les élèves de trois wilayas qui risquent une année blanche. Il s’agit des wilayas de Tizi Ouzou, de Béjaïa et de Blida dont les enseignants des trois paliers sont en grève depuis presque la rentrée scolaire. Le motif est relatif à des conflits au niveau local. Mais le syndicat ayant appelé à cette grève, à savoir le Cnapeste, décide, par solidarité, de déclencher un mouvement de débrayage national à partir du 30 janvier. Les appels de la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, à la sagesse et à mettre l’intérêt général avant tout autre calcul ou intérêt personnel ne semblent avoir fait aucun effet. Dans le secteur de la santé, ce sont les médecins résidents qui montent à nouveau au créneau en remettant sur la table la totalité de leurs revendications qui demeurent insatisfaites. L’installation, dimanche, de la Commission nationale chargée de se pencher sur les problèmes et les revendications de cette catégorie de médecins ne semble pas avoir apaisé les esprits. Ni d’ailleurs la rencontre entre le comité national des médecins résidents et le ministre de la Santé, Mokhtar Hezbelaoui. Ainsi donc, les médecins résidents ont organisé hier un sit-in, au CHU Mustapha-Pacha pour réitérer à nouveau leurs revendications liées à l’amélioration des conditions de travail et à la révision du système de service civil jugé pénalisant pour les médecins et inefficace pour la santé.
Financement du terrorisme : Une conférence prévue à Alger.
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a annoncé ce lundi la tenue les prochains mois à Alger, d’une conférence sur le financement du terrorisme, pour examiner les moyens de tarir les sources de financement pour les groupes terroristes. A l’initiative de l’Algérie, une conférence sur le financement du terrorisme va se tenir dans les prochains mois à Alger, a annoncé M. Messahel, qui s’exprimait sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. « Auparavant, le terrorisme se finançait par les prises d’otages, le paiement des rançons avant de s’orienter vers l’exploitation des richesses de certains pays », a noté le ministre. Aujourd’hui, a ajouté le ministre, ce phénomène s’ »adapte et il s’autofinance par le trafic de drogue, le trafic des humains dont lequel les passeurs font partie un peu de cette configuration qui fait qu’il y a des liens directs entre le crime organisé et le terrorisme ». Au niveau dans notre région, a-t-il souligné, « le terrorisme se finance beaucoup plus par le trafic de drogue, qui rapporte plus d’un milliard de dollars par an à ces trafiquants. En outre, le ministre a estimé dans ce sens qu’ »il n’y a pas plus dangereux et plus catastrophique que le retour des (éléments armés étrangers) ». L’Algérie a eu à le vérifier à ses dépens dans les années 90, a rappelé le ministre. « La décennie noire que l’Algérie avait vécu est due en partie au retour de certains +jeunes égarés+ qui sont partis en Afghanistan pour lutter, soidisant, contre les +ennemis du Dieu+ », a-til souligné, rappelant que généralement quand un élément étranger va dans les zones de turbulences, « il est idéologiquement pris en charge ». Soulignant que le terrorisme, aujourd’hui, « s’adapte », M. Messahel a ajouté dans le même sens qu’ »il faudrait que la stratégie des pays voisins et la stratégie régionale soient adaptées en fonction des mutations que connaissent ces mouvements ». « Il y a des réseaux mondiaux, cela est même devenu une multinationale, et ce retour peut être difficile et pénible pour les pays de destination de ces (éléments) étrangers », a ajouté le ministre. L’invité de la rédaction n’a pas manqué de rappeler le rôle des nouvelles technologies de l’information. Et là encore, le ministre a rappelé ce qui a été recommandé à partir d’Alger pour qu’il y ait « un code de conduite » au niveau mondial et tout ce qui a été proposé au niveau de l’ONU pour qu’il y ait « une Charte mondiale » pour faire en sorte que ces technologies nouvelles « soient bien encadrées et utilisées à des fins de lutte contre le terrorisme qu’à des fins de propagande pour les groupes terroristes ». Abdelkader Messahel a par ailleurs déclaré que l’Algérie est prête à partager son expérience en matière de déradicalisation avec d’autres pays, lors du Forum économique mondial de Davos (Suisse). M. Messahel qui va représenter le président de la République, Abdelaziz Bouteflika au Forum de Davos qui débutera mardi, a déclaré que l’ »Algérie est prête à partager, à l’occasion, son expérience en matière de déradicalisation qui peut être utile, et prête aussi à partager ce qu’elle a vécu comme réformes et politiques ».
Pour relier les deux stations de métro « Place des Martyrs » et « Ain Naâdja » : L’ETUSA lance quatre nouvelles lignes.
Au grand bonheur des usagers habitués à prendre les bus de l’UTUSA,de nouvelles lignes de transport urbain et suburbain de la wilaya d’Alger seront renforcées prochainement par 4 nouvelles lignes de rabattement vers les deux stations de métro « La Place des Martyrs » et « Ain Naâdja » en vue de satisfaire la grande demande des usagers, a indiqué un responsable de l’Etablissement de transport urbain et suburbain de la wilaya d’Alger (ETUSA).Aussi, il est question de lancer quatre nouvelles lignes qui seront créées et dotées de 36 bus pour assurer la liaison entre Ain Malha et la Station de Ain Naâdja, Birkhadem et la Station Ain Naâdja, Hai El Badr et Ben Omar et enfin Place des Martyrs et la Station du téléphérique de Oued Koreiche, a précisé à l’APS le Directeur de l’exploitation et du commerce à l’ETUSA, Amar Hali. Ces 4 lignes entreront en service dès l’ouverture des deux stations de métro Place des Martyrs et Ain Naâdja. Faisant état de l’extension d’une dizaine de lignes dans le cadre de la liaison des différents lignes en vue de faciliter le déplacement des passagers de et vers les deux stations de métro Ain Naâdja et Place des Martyrs, le même responsable a évoqué dans ce sens la ligne 76 qui devra relier la station de métro de Ain Naâdja (cité des 720 logements) à Baraki via la gare ferroviaire Ain Naâdja sur une distance de plus de 7 km ainsi que la modification de la ligne de Baraki en direction de Birkhadem à travers Gué de Constantine jusqu’à la station de métro Ain Naâdja, en plus de l’extension de la ligne Rais Hamidou vers la station de métro la Place des Martyrs.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

A Clermont-Ferrand, les fidèles réclament « transparence et démocratie ».
Imbroglio à la mosquée de Clermont-Ferrand. Suite à la mort de l’imam et président de l’association qui gère le lieu de culte il y a trois mois, le secrétaire général a tenté d’imposer un nouveau président. Mais une partie des fidèles a fait annuler la nomination. Que veulent ces fidèles ? Mohamed Messoussa est l’un d’eux, il est également membre du bureau de l’association. Il répond à nos questions.
LeMuslimPost : Qu’attendent les fidèles de la mosquée de Clermont-Ferrand ?
Mohamed Messoussa : Après le décès de l’ancien président en octobre 2017, les fidèles espèrent un nouveau départ et une redistribution des cartes pour sortir la mosquée de la grave crise qu’elle traverse. C’est sans compter sur l’immobilisme des responsables de la mosquée de Clermont qui tentent de se maintenir au pouvoir coûte que coûte par cooptation. A la mi-janvier, ils ont annoncé la tenue d’une assemblée générale extraordinaire avec pour ordre du jour « Accueil et nomination du nouveau président ». Président dont le nom n’a au préalable été dévoilé à personne ! D’autant que certains membres de l’association n’ont pas reçu de convocation. Pour de nombreux fidèles, c’en est trop. Déjà excédés par l’opacité et l’autocratie du secrétaire général Karim Djermani, ils s’étaient donnés le mot pour assister en masse à cette réunion. Ils la voulaient ouverte à tous les fidèles, et pas seulement aux membres titulaires, dont ils contestent la liste établie par les dirigeants. Face à la fronde, les responsables de l’association ont annoncé le report sine die de l’assemblée générale.
« Rien n’est transparent dans la gestion ».
Que reprochez-vous à la gestion actuelle par l’association ?
Le malaise est profond. De nombreux musulmans auvergnats n’en peuvent plus de la gestion de la mosquée. Il y a d’abord une crise de confiance. Visé par une enquête judiciaire concernant son rôle à la mosquée, Karim Djermani est actuellement mis en examen pour « abus de confiance » et « faux et usage de faux », de même que le trésorier-adjoint. Karim Djermani refuse aux membres de l’association l’accès aux comptes de la SCI Kawthar, société propriétaire des murs de la mosquée et qui appartient en théorie à la mosquée. D’autant que Karim Djermani transfère l’argent de la mosquée vers la SCI comme bon lui semble sans en référer à l’assemblée générale de l’association de la mosquée. Rien n’est transparent dans cette gestion. C’est une privatisation de fait. Bien évidemment, si les bâtisseurs bénévoles de la mosquée avaient su que leur travail et leur argent serviraient des intérêts personnels, ils n’auraient jamais mis les pieds sur le chantier de construction. Et malgré les sérieux soupçons et les éléments qui l’accablent, Karim Djermani continue de faire la sourde oreille et à s’accrocher au pouvoir. Lui qui avait annoncé son intention de démissionner en mai 2017 continue de diriger les réunions du Conseil d’administration.
« Une véritable crise de la représentativité des dirigeants de la mosquée ».
Il n’y a, aujourd’hui, plus aucune confiance de la part des fidèles envers leurs dirigeants ?
Certains fidèles sont consternés de le voir encore donner des sermons avant la prière du vendredi. « Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. » Plus qu’une crise de confiance, il y a une véritable crise de la représentativité des dirigeants de la mosquée. Ceux-ci restent sourds aux appels à la transparence et à la démocratie dans le fonctionnement de l’association. Ils ont laissé la situation s’envenimer pendant plusieurs années jusqu’à l’explosion. En effet, il n’y a pas eu d’Assemblée générale pendant 3 ans, entre novembre 2013 et mai 2017. Et à la dernière assemblée générale de mai 2017, Karim Djermani a cherché à esquiver les sujets brulants. Des membres titulaires qui dérangent ne furent d’ailleurs même pas convoqués. Bref, une mascarade, pour de nombreux fidèles. Muselés, ceux-ci tentent de se faire entendre par tous les canaux possibles. Le divorce est bel et bien consommé entre les dirigeants et les fidèles.
Laïcité : vers la fin des signes religieux à l’Assemblée nationale.
Jusqu’à présent, seuls les agents publics sont contraints à la neutralité religieuse, et donc pas les élus — sauf dans le cas où ceux-ci célèbrent un mariage civil. Une règle qui pourrait bientôt changer, au moins concernant les députés de l’Assemblée nationale.
Comme l’annonçait LeMuslimPost le 21 décembre dernier, le bureau de l’Assemblée nationale envisage de modifier l’article 9 du règlement de l’Hémicycle relatif à la « tenue en séance. » Et le document de travail pourrait devenir une réalité ce mercredi.
Selon La Croix, le projet de modification devrait être adopté par le bureau de l’Assemblée nationale. A l’origine de ce projet, François de Rugy et des questeurs de l’Hémicycle, qui veulent dénoncer des « coups d’éclats médiatiques. » Le président se souvient notamment de l’arrivée de François Ruffin en maillot de football, tandis que l’on peut également se rappeler de Meyer Habib et Claude Goasguen portant la kippa, en janvier 2016.
Pas de saisie possible du Conseil constitutionnel.
Que prévoira cet article modifié ? Outre l’interdiction de « graphiques », « pancartes » ou encore « objets ou d’instruments divers », le texte prévoit que « la tenue vestimentaire adoptée par les députés dans l’hémicycle ne saurait être prétexte à la manifestation de l’expression d’une opinion. » Autrement dit, « sont ainsi prohibés le port de tous signes religieux et de toute tenue vestimentaire caractéristique d’une activité professionnelle ou autre. »
Reste que cet article est contraire à la conception de la laïcité : si plus aucun prêtre ne siège dans l’Hémicycle comme ce fut autrefois le cas, certains élus portent jusqu’à maintenant un signe religieux distinctif. Comme Valérie Boyer et sa croix. La députée de Mayotte, Ramlati Ali, avant que son élection ne soit invalidée, portait elle un châle de Mahoraise à l’Assemblée nationale. L’article modifié serait également contraire à la liberté d’expression, précise La Croix.
En cas de saisie de cette modification par le Conseil constitutionnel, nul doute que cet article serait retoqué. Sauf que, si le règlement intérieur de l’Assemblée peut faire l’objet d’un recours, ce n’est visiblement pas le cas de « l’instruction générale » qui ne pourra donc être contestée.
Les plus riches ont gagné assez pour mettre fin à la pauvreté dans le monde.
« 3,7 milliards de personnes, soit 50 % de la population mondiale, n’ont pas touché le moindre bénéfice de la croissance mondiale l’an dernier. 82% de la richesse créée est allée à 1% de l’humanité. » Pour la directrice exécutive de l’ONG Oxfam, Winnie Byanyima, le système économique est un « échec. »
Alors que s’est ouvert, hier, le 48e Forum économique mondial de Davos, en Suisse, l’ONG sort un rapport intitulé « Récompenser le travail, pas la richesse ». Et le constat est amer : selon le document, les 42 personnes les plus riches détiennent autant de richesses que… les 3,7 milliards de personnes les plus pauvres. Et ces dernières n’ont pas touché le moindre bénéfice de la croissance mondiale en 2016.
La croissance profite au CAC40, pas aux salariés moyens.
Les inégalité continuent à se creuser, et ce de plus en plus rapidement. L’an dernier, de plus en plus de milliardaires sont apparus — un milliardaire tous les deux jours. Ces milliardaires ont engrangé 762 milliards de dollars de bénéfices, ce qui représente, selon Oxfam, sept fois la somme qui permettrait de mettre fin à la pauvreté extrême sur toute la planète. Les femmes sont les principales victimes de ces inégalités grandissantes.
Pour Oxfam, il est « urgent d’ouvrir un débat sur le partage des richesses dans la mondialisation. » L’ONG met en cause « ces géants économiques de l’industrie, des services, des nouvelles technologies et de la finance » qui, certes, « participent à la création de richesses mais portent également une lourde part de responsabilité dans l’accroissement des inégalités, quand l’on sait que leurs bénéfices sont reversés en priorité aux actionnaires, au détriment des salariés ou des investissements. »
En France comme ailleurs, les inégalités s’accentuent : en 2016, les 10 % de Français les plus riches détenaient la majorité des richesses nationales alors que les 50 % de Français les plus pauvres ne se sont partagés que les miettes, soit 5 % des richesses du pays. Et alors que les entreprises du CAC40 ont versé 44 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires — c’est trois fois plus qu’au début des années 2000 —, le salaire moyen français n’a augmenté que de 14 % sur la même période.
Guantanamo : une pétition pour Muhammad Rahim, victime des tortures de la CIA.
Muhammad Rahim, un Pakistanais d’une cinquantaine d’années est détenu depuis 2008 à la prison de Guantanamo. Barack Obama avait promis de fermer cette prison à Cuba, où sont retenus des djihadistes présumés liés aux attentats du 11 septembre 2011. Alors qu’ils étaient 242 prisonniers en 2009, il n’en reste plus que 41.
Parmi eux, Muhammad Rahim, arrêté au Pakistan en 2007. Les Etats-Unis affirment que cet homme, qui parle à la fois arabe et pachto, était un interprète pour les membres d’Al-Qaïda en Afghanistan. Il aurait donc apporté un « soutien matériel pour le terrorisme », qualifié de crime par les tribunaux fédéraux américains. Lui a toujours clamé son innocence.
« Il a été privé de sommeil, il a été suspendu au plafond par les bras »
Muhammad Rahim a ensuite été torturé pendant plusieurs mois, victime des interrogatoires les plus violents de la CIA. En août dernier, James Mitchell et Bruce Jessen, les deux psychologues qui ont aidé à concevoir ces interrogatoires ont d’ailleurs été jugés pour avoir encouragé l’utilisation de méthodes de torture comme la simulation de noyade (waterboarding), la faim ou le fait d’attacher les détenus dans des positions douloureuses. Un détenu est même mort d’hypothermie dans une cellule de la CIA en novembre 2002, après deux semaines de tortures.
Muhammad Rahim est l’un des derniers a en avoir fait les frais. « Il a subi plusieurs formes de tortures psychologiques. Il a été affamé puis nourri juste assez pour le maintenir en vie. Il a été privé de sommeil. Il a également été suspendu au plafond par les bras. Depuis, il souffre de graves séquelles, notamment de membres déformés, car il n’a pas reçu de traitement », explique Arnaud Mafille, directeur de recherches pour l’association britannique CAGE, créée pour sensibiliser le public sur le sort des détenus à Guantanamo.
Il y a quelques mois, CAGE et son avocat militaire ont donc soumis une pétition à l’Inter-American Commission on Human Rights (l’un des deux organismes de l’Organisation des États américains chargés de la protection des droits de l’homme) afin que les Etats-Unis acceptent de lui apporter un traitement médical approprié, protégeant sa vie et son intégrité physique. Mais la pétition n’a toujours pas trouvé échos.
Plus de 700 détenus sont passés par Guantanamo depuis son ouverture
Selon l’association, c’est d’ailleurs « grâce » au cas de Muhammad Rahim que la CIA a été obligée de revoir ses méthodes d’interrogatoire et qu’elle a fermé son programme de torture. « Les violences qu’il a subi n’ont servi à rien car il n’avait pas d’informations à donner. Dans le rapport du Sénat sur la torture il est écrit que la CIA n’avait pas réussi à obtenir des ‘informations utiles’ de Muhammad Rahim », souligne Arnaud Mafille.
Pour le militant, il fait partie de ces prisonniers que les Etats-Unis refusent de libérer, alors même qu’aucune charge n’a été retenue contre lui malgré les accusations qui lui sont portées. « La loi américaine ne s’applique pas à Guantanamo », dénonce t-il. Le sort des détenus repose en effet sur des tribunaux militaires spéciaux (à la légitimité controversée) censés les juger, et non sur la justice fédérale civile.
« Depuis l’ouverture du camp en 2001, il n’y a eu aucun procès en bonne et due forme, juste des audiences préliminaires ! Toute la complexité de la situation juridique de ce camp se situe dans son idée : le but n’est pas d’y rendre la justice mais d’enfermer les gens par principe », confirmait en novembre dernier au Parisien Yves Prigent, responsable du programme « responsabilité des états et des entreprises» à Amnesty International.
« La privation de soins médicaux est en soi une forme de torture »
A l’époque, Guantanamo devait accueillir « les pires parmi les pires » des terroristes selon Dick Cheney, vice-président de George W.Bush.
Mais il a depuis été avéré que Guantanamo a accueilli de nombreux innocents. Et ce sont plus de 700 détenus qui sont passés par cette prison contestée, depuis son ouverture en janvier 2002.
L’organisation CAGE soupçonne aujourd’hui que les Etats-Unis ne maintienne Muhammad Rahim simplement car il détient des informations clés sur le programme de torture de la CIA. Ses révélations pourraient ainsi mettre l’administration américaine dans l’embarras.
« Nous espérons que le cas de Muhammad Rahim mettra en lumière la privation de soins médicaux des détenus, qui est en soi une forme de torture, ainsi que l’impossibilité pour eux d’avoir accès à une véritable justice », conclut Arnaud Mafille.
Onze détenus ont porté plainte contre Donald Trump et dénoncent son islamophobie.
Mais Muhammad Rahim n’est pas le seul à s’estimer illégalement détenu. Le 11 janvier dernier, onze prisonniers de Guantanamo ont lancé des poursuites contre le président des Etats-Unis. Pour eux, leur détention repose uniquement sur le fait qu’ils soient musulmans.
« L’opposition du président à la libération des prisonniers de Guantanamo s’inscrit en droite ligne d’autres initiatives politiques sans discernement de sa part, qui ont été annulées par les tribunaux. C’est une démonstration de son antipathie envers cette population carcérale, envers tous les hommes musulmans nés à l’étranger et envers les musulmans au sens large », est-il écrit dans la plainte, faisant référence au « muslim ban » imposé par Donald Trump et rapportant également les propos islamophobes de ce dernier.
Les onze détenus dénoncent également la position du président américain sur Guantanamo. Donald Trump ne semble en effet pas décidé ni à libérer les prisonniers ni à les faire traduire en justice.
Il ne semble pas non plus vouloir mettre définitivement fin à Guantanamo. En effet, après l’attaque à Manhattan qui a fait huit morts et douze blessés en novembre dernier, Donald Trump a évoqué la possibilité d’envoyer l’auteur des faits, Sayfullo Saipov, dans ce fameux camp de détention.

Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

Pas seulement Ahed : Israël détient 300 mineurs palestiniens en prison.
Ils sont des centaines de Palestiniens comme Ahed à qui il est refusé une libération sous caution et qui sont maintenus en détention jusqu’à la fin de leur procès. Plus de 400 sont emprisonnés sans jamais être accusés d’un délit.
Si le cas d’Ahed Tamimi a attiré l’attention des médias internationaux, le traitement que réserve le système carcéral militaire israélien à Ahed et à sa mère n’est pas unique. Les statistiques du Service pénitentiaire d’Israël (SPI) publiées par l’organisation anti-occupation B’Tselem, début janvier, révèlent qu’Israël détient plus de 300 mineurs palestiniens dans ses prisons. Plus de 180 de ces mineurs sont maintenus en détention jusqu’à la fin de leur procédure judiciaire, sans avoir jamais été condamnés, comme Tamimi.
Selon ces données du SPI remises à B’Tselem, depuis fin novembre 2017 ce sont 5881 Palestiniens qui ont été emprisonnés par Israël, dont 1775 sont restés enfermés jusqu’à la conclusion de leur procédure judiciaire. Plus de 400 étaient des détenus administratifs, dont 3 femmes et 2 mineurs (16 et 18 ans). La détention administrative est une mesure dont Israël se sert pour enfermer les Palestiniens (et quelques juifs) indéfiniment, sans inculpation ni procès. Une mesure qui est censée être adoptée de façon rare et avec modération, mais dans la pratique, Israël utilise la détention administrative comme un premier recours, et non un dernier recours.
Au total, 2200 Palestiniens ont été détenus dans les prisons israéliennes sans avoir été reconnus coupables du moindre délit.
Ces données montrent une nette augmentation du nombre de mineurs emprisonnés au cours des trois années passées. En décembre 2014, il y avait 181 mineurs palestiniens dans les prisons israéliennes. En décembre 2015, ce nombre est monté à 477. Le nombre total des détenus administratifs palestiniens a culminé à 692 en avril 2016.
Le porte-parole de B’Tselem, Amit Gilutz, a condamné la pratique systématique du refus d’une libération sous caution pour les intimés palestiniens dans les tribunaux militaires israéliens, dans une déclaration publiée mercredi suite aux décisions rendues dans les dossiers d’Ahed et Nariman. « La décision habituelle d’emprisonner, avant toute condamnation, une personne qui n’a pas été retenue coupable jusqu’au terme de la procédure judiciaire, vide en réalité le processus judiciaire de sa substance » a-t-il déclaré.
Le système judiciaire militaire, poursuit Gilutz, « est l’un des instruments les plus destructeurs de l’occupation dont le but n’est pas de rechercher la justice ou la vérité, mais de maintenir le contrôle d’Israël sur le peuple palestinien. Il en est ainsi dans le cas de la famille Tamimi, et dans ceux de centaines et de milliers d’autres ».
Joshua Leifer est rédacteur en chef adjoint à +972 Magazine.
Traduction: JPP pour l’Agence Média Palestine.
Source: +972.
L’armée israélienne a émis plus de 1.000 ordres de détention administrative en 2017.
17 janvier 2018 | publié en Israël, Moyen Orient, News, Palestine
Les autorités d’occupation israéliennes ont émis 1.086 ordres de détention administrative – détention sans charge ni procès – contre des prisonniers palestiniens en 2017, a écrit Wattan, citant un rapport du Centre d’Etudes des Prisonniers Palestiniens.
Selon ce rapport, 647 de ces ordres étaient des renouvellements, de 2 à 6 mois chacun, pour des prisonniers déjà en détention administrative.
Les autorités d’occupation israéliennes peuvent prolonger indéfiniment la détention sans charge ni procès d’un prisonnier palestinien.
439 de la totalité étaient de nouveaux ordres par lesquels un Palestinien arrêté par les forces d’occupation est transféré en détention administrative.
L’utilisation systématique par Israël de la détention administrative comme outil de répression politique contre les Palestiniens qui vivent sous occupation militaire a été condamnée par divers organismes locaux et internationaux de défense des droits de l’Homme.
Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine.
Source : Middle East Monitor.
Les filles de Gaza marquent des points pour la liberté.
Aseel Nawas est passionnée de foot. Après l’école et les devoirs, la première chose que la jeune fille de 15 ans fait est de se tenir au courant des dernières actualités footballistiques, surtout sur le Real Madrid, son équipe préférée.
Elle joue aussi. Tous les lundis et les jeudis, Assel s’entraine avec l’équipe junior féminine Khadamat al-Nuseirat dans le camp de réfugiés de Nuseirat au centre de la Bande de Gaza.
« Avant je jouais au foot dans le quartier avec mes amis » explique Aseel à The Electronic Intifada, à propos de sa passion qui s’est révélée à l’âge de 8 ans. « Le football est la meilleure chose qui me soit arrivée et j’espère qu’un jour je pourrais aller au Brésil car les femmes peuvent y jouer librement. »
Aseel, dont la famille s’est retrouvée réfugiée à Nuseirat après avoir été expulsée du village aujourd’hui démolit de Huj – un village au Nord-Est de Gaza – par les forces sionistes en 1948, fait partie des palestiniennes qui, de plus en plus nombreuses, envisagent de faire carrière dans le sport. Ce n’est pas un choix facile, d’autant plus que la Bande de Gaza est assez conservatrice.
Son équipe, les juniors, compte 20 joueuses et s’est établi en 2016, lorsque le club a annoncé qu’il voulait encourager les filles à s’inscrire, en partie motivées par le succès du sport féminin en Cisjordanie.
L’initiative a été coordonnée avec l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, mais le premier obstacle a été de convaincre les familles, d’après Hussam Abu Dalal, le responsable des relations publiques du club.
« Au début, ça a été difficile pour nous à cause de cette idée répandue dans la société que c’est un jeu réservé aux hommes, et les familles refusaient de laisser jouer leur filles » explique Abu Dalal.
Les membres du club ont alors pris l’initiative d’aller voir les familles chez elles afin de gagner leur confiance et de les motiver à donner à leurs filles l’opportunité de casser les préjugés sociaux. Finalement un certain nombre de filles se sont inscrites, nous dit Abu Dalal, et aujourd’hui les familles viennent régulièrement aux entrainements pour les encourager.
Un tournant.
Le football féminin palestinien a réellement commencé en 2004, lorsque la première équipe nationale de football féminin s’est établie. De 2005 à 2008, des équipes locales ont commencé à fleurir en Cisjordanie, dont Sareyyet Ramallah, Baladna à Jéricho, et al-Assema. En 2008, le premier tournoi de football féminin a été organisé en Cisjordanie avec la participation de six équipes.
D’après l’Association palestinienne de Football, il existe 12 équipes de football de femmes en Cisjordanie, mais seulement six équipes juniors pour des joueuses âgées de 12 à 16 ans à Gaza.
Ghadir Shalabi, 16 ans, est milieu de terrain dans l’équipe de Khadamat al-Nuseirat mais a dû se battre bec et ongle avec sa famille pour pouvoir le faire.
« J’ai dû argumenter sérieusement, insister et promettre que le football n’affecterait pas mes études » explique Ghadir, dont la famille est originaire de Isdud, au Nord-Est de Gaza.
Le père de Ghadir, Muhammad Shalabi, 42 ans, explique qu’il n’était pas enthousiaste à l’idée qu’il y ait une équipe de foot féminin, surtout une équipe à laquelle appartiendrait sa fille.
« Maintenant, je vois bien qu’elle est différente » explique Muhammad à The Electronic Intifada. « Elle a tellement d’énergie, elle a organisé son temps pour pouvoir étudier et jouer au foot. Je suis fier d’elle. Je conseillerais à mes amis et à tout le monde de laisser leurs fils et leurs filles pratiquer le sport qu’ils et qu’elles aiment. »
Dans l’équipe de Ghadir, jouent les jumelles Maysa et Jumana al-Tawil, 12 ans, dont la famille est originaire de Al-Maghar, un village de la Palestine historique détruit par les forces sionistes en 1948. Toutes les deux jouent en défense et toutes les deux ne rêvent que de ramener une coupe internationale à la maison.
« Nous portons le même ruban » dit Maysa. « Avec le nom de notre club. Et tout ce dont nous parlons c’est de gagner un tournoi international et de rentrer à la maison avec la coupe. »
Des obstacles pour tous.
Mais la compétition reste un rêve lointain, qu’elle soit internationale ou même nationale. La capacité à voyager est l’un des principaux obstacles au sport en Cisjordanie et à Gaza, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Tandis que l’argent, particulièrement dans la Bande de Gaza ruinée, est un problème constant, l’accès au monde extérieur condamne les sportifs(ves) palestiniens(nes) à vivre dans l’isolement.
Israël interdit les voyages que ce soit à l’étranger ou entre Gaza et la Cisjordanie, et a arrêté plusieurs athlètes quand ils ont essayé de le faire.
En Février, Khadamat al-Nuseirat a remporté un tournoi local et a attiré l’attention des clubs de Cisjordanie. L’équipe reste cependant coincée à Gaza depuis qu’Israël ne délivre pas de permis de voyager en Cisjordanie par le check-point d’Erez. Par conséquent, aucune équipe de Gaza ne participe au championnat national palestinien.
Et Israël n’est pas le seul obstacle. En Septembre, Khadamat al-Nuseirat a été invitée à s’entrainer et à jouer en Egypte. Mais le passage de Rafah, contrôlé par l’Egypte, au Sud de Gaza, reste généralement fermé et est difficile à passer même lorsqu’il est ouvert. Une telle participation reste un rêve chimérique pour les jeunes ambitieux.
« Nous devons développer les capacités de nos sportives dans la Bande de Gaza » explique Ahmad Haroun, conseiller sportif à Khadamat al-Nuseirat. « Les filles sont passionnées par le jeu et depuis qu’elles ont gagné le tournoi ici, elles sont avides de participer au championnat de Cisjordanie. Mais à cause du blocus imposé par l’occupation cela est impossible. »
Haroun nous explique que, malgré les difficultés, Khadamat al-Nuseirat espère développer le sport féminin avec des projets d’équipes de tennis et de volleyball. Et Suha Abu Dalal, la coach de l’équipe de filles, nous dit que tout ça concerne bien plus que le sport.
« Les filles adorent le foot » explique Abu Dalal. « Mais jouer, ici dans le camp de Nuseirat, avec toutes les difficultés financières que nous rencontrons, est aussi un message au reste du camp que la volonté peut dépasser tous les problèmes. »
Amjad Ayman Yaghi est un journaliste basé à Gaza.
Traduction: Lauriane G. pour l’Agence Média Palestine.
Source: Electronic Intifada.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Jérusalem: La police israélienne arrête des travailleurs palestiniens
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Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté un certain nombre de jeunes travailleurs mercredi après-midi, après avoir été poursuivis dans le village d’Issawiya, au nord-est de Jérusalem occupée.
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Netanyahu rencontre Trump en marge du Forum « Davos »
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Des colons prennent d’assaut la mosquée Al-Aqsa
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L’occupation expluse un militant jérusalémite de Bab al-Amoud
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Israël est en état d’alerte par la crainte d’une résolution européenne le condamnant
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Un million de shekels pour alimenter les installations médicales de Gaza en carburant
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Sharon était prêt à abattre un avion commercial pour éliminer Arafat (NYT)
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Pence: Nous allons bientôt annoncer les détails du transfert de l’ambassade à Jérusalem
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La police israélienne interdit à Sheikh Bekairat et Abu Zahra de voyager
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20 palestiniens arrêtés de Cisjordanie et de Jérusalem occupée
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Des groupes juifs menacent d’accomplir des rituels à al-Aqsa demain
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Le prisonnier Ayoub Asa entame son 15ème jour de grève de la faim dans les prisons israéliennes
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Plusieurs palestiniens blessés dans des affrontements avec les forces d’occupation israéliennes à l’est de Qalqilya
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Plusieurs palestiniens asphyxiés par des gaz lacrymogènes lors des affrontements à Hebron
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Raids et arrestations contre la famille Jarrar à Jénine
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Le nombre de colons en Cisjordanie a augmenté de 3,4% en 2017
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Le Centre Palestinien D'Information
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