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Flash info du 3 Joumada al Awwal 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Palestine : L’UNRWA face à sa pire crise suite au gel de l’aide américaine aux Palestiniens.
L’investiture de l’actuel président américain aurait-elle sonné le glas de la population Palestinienne ? Entre son annonce de transférer l’ambassade américaine à Jérusalem et celle de geler l’aide aux réfugiés Palestiniens, Donald Trump affiche ouvertement ses positions anti-Palestiniennes.
Même si le lien unissant l’état hébreu aux Etats-Unis est indéfectible, les présidents qui se sont succédé à la Maison Blanche ont fait montre d’un semblant d’intérêt au conflit israélo-Palestinien en jouant les médiateurs.
Mais la récente décision de suspendre l’aide financière octroyée à l’UNRWA, l’agence de secours de l’ONU pour les réfugiés de Palestine, a surpris tout le monde, l’agence onusienne en premier qui se prépare à faire face à sa « plus grave crise financière » depuis sa création il y a près de 70 ans.
Une aide pourtant nécessaire aux cinq millions de Palestiniens inscrits comme réfugiés dans les Territoires Palestiniens, en Jordanie, au Liban ou encore en Syrie.
Des réfugiés qui ont été chassés de leurs terres ou dont les parents ont été expulsés durant la première guerre israélo-arabe en 1948.
L’administration Trump souhaite savoir ce que l’agence de l’ONU fait de son argent et exige une révision « en profondeur » de son fonctionnement, voilà pour la version officielle. Mais selon toute vraisemblance, la réaction américaine fait suite à la désapprobation de la communauté internationale sur sa décision de transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv vers Jérusalem.
La situation financière de l’UNRWA qui fait déjà face à un déficit de 150 millions de dollars, devrait encore s’aggraver d’ici quelques mois. Le chef de l’agence, Pierre Krahenbuhl a déploré :
Ce qui est en jeu, c’est l’accès de 525.000 garçons et filles à 700 écoles de l’UNRWA », ainsi que toutes les formes d’aide d’urgence octroyée à des millions de personnes, et leur accès aux soins.
L’agence onusienne qui craint un nouvel embrasement de violence dans la région, fait appel aux autres membres de l’ONU pour lui venir en aide.
Plusieurs manifestations ont eu lieu dans la bande de Gaza déjà sous blocus israélien. La population s’inquiète de son avenir bien précaire et s’insurge de ce nouveau coup du sort.
Le premier ministre israélien est le seul à se réjouir de la situation, il a accusé l’UNRWA d’inciter à la haine anti-israélienne.
USA : Les musulmans volent au secours des plus démunis sur fond de célébration de Martin Luther King.
Alors que les Etats-Unis célèbrent la mémoire de Martin Luther King, la polémique va bon train. Accusé d’être raciste, le président américain Donald Trump n’en finit pas de se justifier et jure ses grands dieux qu’il n’est pas raciste après les propos injurieux tenus envers plusieurs pays.
Des mots malheureux qui tombent mal en pleine célébration du héros des droits civiques Martin Luther King assassiné en 1968.
Plusieurs milliers d’événements se sont déroulés dans le pays pour rendre hommage au héros de la lutte pour les droits civiques, honoré par un jour férié à la date anniversaire de sa naissance, le 15 janvier 1929.
A Baltimore, dans l’Etat du Maryland, l’association de bienfaisance Islamic Relief USA et l’Agence des services sociaux musulmans ont à leur tour tenu à honorer la mémoire de ce grand homme qui fût le plus jeune lauréat du prix Nobel de la Paix en 1964.
La communauté musulmane de la ville a passé la journée du dimanche à préparer des colis contenant des affaires de toilette et des sandwiches pour venir en aide aux plus démunis. L’imam Hassan A. Amin fier du travail accompli a déclaré à la presse locale :
C’est ce que nous faisons tous : venir en aide aux plus déshérités, aux sans-abri, aux femmes seules, précarisées, aux orphelins. C’est ce que notre religion nous commande de faire et c’est probablement ce qu’un homme de foi engagé, comme l’était le regretté Martin Luther King, aurait fait également de nos jours.
Les musulmans à l’image de ce leader pacifique et charismatique qui prône la non-violence et qui a bataillé durant sa courte vie pour la paix et contre la pauvreté, ne ménagent aucun effort pour soulager ceux qui sont dans le besoin.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

“Nul ne peut me juger !”, Ah bon ? Alors écoute.
Alors que les partisans de l’hypocrisie diffusent leur venin et que les insouciants délaissent les principes, une règle revient sur la bouche des amis du mal : “Il n’y a que Dieu qui peut me juger !” ou encore le “J’assume ! ” des malfaiteurs orgueilleux.
En vérité le but est de laisser cours au mal et d’interdire qu’on s’y oppose en prétextant la grandeur de Dieu …
Alors qu’Allah le Très Haut est au dessus de leurs mensonges.
“Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable, car ce sont ceux qui réussiront.” Coran, Sourate 3, Verset 104.
“Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes : vous ordonnez le convenable et vous interdisez le blâmable.” Coran, Sourate 3, Verset 110.
“Accepte ce qu’on t’offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants.” Coran, Sourate 7, Verset 199.
“Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils recommandent le convenable, proscrivent le blâmable.” Coran, Sourate 9, Verset 71.
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit :
«Celui d’entre vous qui voit un mal qu’il le change par sa main. S’il ne peut pas alors par sa langue et s’il ne peut pas alors avec son cœur et ceci est le niveau le plus faible de la foi».
reportage a voir sur islam et info.fr.
Amena Khan, une mannequin anglaise portant le hijab, choisie par L’Oréal pour une pub de shampoing.
Amena Khan est devenue le premier mannequin à porter le hijab dans une campagne capillaire pour une grande marque internationale. Elle a annoncé devenir l’une des égéries de la campagne L’Oréal Paris, rapporte HuffPost, dans une vidéo qui encourage à la diversité.
Amena est une bloggeuse britannique de beauté, mannequin et cofondatrice d’Ardere Cosmetics. Avec plus de 570 000 abonnés sur Instagram, elle a également joué un rôle dans la collaboration 2017 de L’Oréal avec The Prince Trust.
Posant dans la nouvelle campagne de cheveux sur son Instagram, Amena l’a appelé une «nouvelle campagne de changement de jeu».
“Alors … dernièrement, j’ai eu une relation complexe avec mes cheveux qui me paraissaient terne”, poursuit-elle en légende. “Quand j’enlève mon voile, je veux que mes cheveux soient plus radieux – n’est-ce pas pareil pour vous ?” Je suis tellement excitée et incroyablement fière d’annoncer que je fais partie de la nouvelle campagne L’Oréal Paris. “
«Que vos cheveux soient exposés ou non n’a aucune incidence sur la façon dont vous vous en souciez», explique Amena dans la vidéo.
Dans une interview pour Vogue UK, Amena explique qu’elle n’a commencé à porter un hijab qu’à ses 20 ans, mais que même avant cela, elle n’avait jamais vu personne à qui elle pouvait s’identifier dans les médias.
“Je pense que le fait de voir une campagne comme celle-ci aurait renforcé mon sentiment d’appartenance”, a-t-elle déclaré.
“J’ai fait confiance à L’Oréal pour qu’ils véhiculent ce message […] Ils mettent carrément une fille avec un foulard – dont on ne voit pas les cheveux – dans une campagne de cheveux […]”.
Amena a également souligné dans l’interview que beaucoup de gens ont des idées fausses sur la façon dont les femmes portent le hijab.
“Vous devez vous demander – pourquoi est-il supposé que les femmes qui ne montrent pas leurs cheveux ne s’en occupent pas ?” dit-elle. “Le contraire serait de dire que toutes celles qui montrent leurs cheveux ne s’en occupent que pour les montrer aux autres, et cet état d’esprit nous enlève notre autonomie et notre sens de l’indépendance.
reportage a voir sur islam et info.fr.
La guerre en Syrie responsable de la multiplication des tempêtes de sable au Moyen-Orient.
La guerre en Syrie a provoqué un véritable désastre humanitaire. Depuis 7 ans, la région a connu un changement majeur à cause d’une guerre qui perdure.
Si les météorologues sont étonnés par la multiplication toujours plus importante des tempêtes de sable, pour certains d’entre-eux, il ne fait aucun doute que la guerre est responsable. L’abandon de terres agricoles et le passage régulier de chars a entraîné la naissance de grandes étendues de terres poussiéreuses.
Les dernières analyses montrent que ce phénomène devrait s’aggraver dans les prochaines années. L’Irak pourrait connaître plus de 300 jours par an de tempêtes de sable d’ici 10 ans. Des prévisions extrêmement inquiétantes pour les populations d’autant plus que le sable dans l’air entraîne la multiplication de maladies respiratoires.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Sabratha, capitale libyenne du trafic d’être humain. VIDEO.
En Libye, le trafic d’êtres humains continue malgré l’intensification de la lutte gouvernementale contre les milices armées. Des centaines de milliers d’africains ont tenté le voyage via Sabratha contre une certaine somme d’argent.
Les milices surarmées grâce au trafic ont longtemps réussi à tenir cette ville qui a rapidement été connue dans l’Afrique entière. Une situation qui a rapidement changé après le scandale de fin d’année 2017 qui a dévoilé le retour de l’esclavage dans ce pays en guerre depuis plus de 6 ans.
reportage a voir sur islam et info.fr.
Reportage : fuyant l’enfer des combats à Idleb, des milliers de Syriens trouvent refuge en Turquie.
En Syrie, la situation pour les populations civiles sunnites continuent de s’aggraver après l’intensification des bombardements sur la région d’Idleb, dernier bastion rebelle. Des centaines de milliers de personnes pourraient arriver à la frontière turque ces prochains jours pour tenter d’échapper à la “bataille finale”.
L’aviation russe continue de bombarder tandis que l’armée syrienne et les milices chiites avancent , reprenant un par un les villages sunnites. La victoire de Poutine et de son valet Bachar semble de plus en plus se dessiner avec l’aval du monde.
Les massacres des civils, déjà plusieurs centaines, semblent ne pas intéresser la communauté internationale qui ne se préoccupe guère de la situation sur place. A nouveau, la population syrienne est abandonnée dans un silence de mort.
reportage a voir sur islam et info.fr.

Sur saphirnews.com, rien de neuf.

Sur oumma.com, voici les titres.

France : La lutte contre l’islamophobie est devenue un moyen pour faire carrière.
Dans cet entretien, Abdelaziz Chaambi,président et fondateur de la Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie (CRI) revient sur ses 42 années de militantisme. Il dénonce la “communautarisation et la balkanisation des luttes, ” fustige le comportement de certains responsables musulmans et autres leaders issus de l’immigration postcoloniale, qualifiés par Chambi de “carriéristes” et d’égocentriques, qui utilisent la lutte contre l’islamophobie et anti-coloniale pour se faire une place dans les médias et organiser leur propre ascension sociale.
reportage a voir sur oumma.com.
Palestine : Une ONG palestinienne lance une campagne pour dénoncer les arrestations des enfants palestiniens par Israël.
A l’heure où tous les regards inquiets se tournent vers le tribunal militaire israélien d’Ofer, où Ahed Tamimi, 16 ans, l’icône de la résistance palestinienne, et sa mère Nariman, emprisonnée pour la cinquième fois, subissent l’arbitraire d’une justice aux ordres, éloignées l’une de l’autre par les barreaux de la honte, l’Institut palestinien de diplomatie publique (PIPD) vient de lancer une grande campagne sur le sort effroyable infligé aux enfants palestiniens par un Etat d’Apartheid cruel, qui brise leur jeune existence et piétine les droits sacrés de l’enfant.
A la lumière de chiffres qui font froid dans le dos – environ 700 enfants palestiniens terrifiés sont arrêtés chaque année par Israël, arrachés à leur famille avec une extrême brutalité, souvent en pleine nuit, avant de connaître l’enfer de la détention et d’en ressortir à jamais traumatisés, 2017 battant un triste record avec 1 150 petits palestiniens kidnappés, menottés, et incarcérés – les responsables du PIPD ont décidé de dénoncer ces vies naissantes foudroyées par Israël qui, comble de l’horreur, continue de jouir d’une impunité scandaleuse pour parachever sa colonisation implacable.
Intitulée « Je suis palestinien », la campagne testimoniale choc élaborée par le PIPD donne la parole à des victimes de la vie sous le joug israélien, afin de sensibiliser un large public international à l’interminable calvaire qu’endure le peuple palestinien depuis près de 70 ans, et à son combat héroïque du pot de terre contre le pot de fer, ou encore de l’opprimé face à l’oppresseur, qu’il livre avec une détermination et un courage admirables.
Dans l’une de ces vidéos déchirantes postées sur la page Facebook du PIPD, Hasan, un lycéen de 17 ans, relate face caméra sa douloureuse expérience dans les geôles israéliennes pendant huit longs mois, alors qu’il avait tout juste 16 ans.
« Il y avait beaucoup de jeunes enfants en prison avec moi, ils pleuraient, ils voulaient leurs familles, ils appelaient leurs mères », se souvient-il avec une émotion palpable, en décrivant les conditions horribles de son interpellation et de sa détention, mélangé à plusieurs autres mineurs palestiniens en grande détresse.
« Ils nous ont emmenés à la prison d’Ofer, pendant l’interrogatoire, ils (les interrogateurs israéliens) voulaient que nous confessions des choses que nous n’avions pas faites, ils ont menacé de démolir nos maisons et de blesser nos familles », raconte Hasan, en précisant qu’il a toujours refusé de collaborer avec les soldats israéliens, en dépit des intimidations, des interrogatoires musclés, des humiliations et sévices de tous ordres (dont des agressions sexuelles), de la privation de nourriture, sans oublier les menaces de représailles contre leurs proches.
« 76% des enfants arrêtés subissent des sévices physiques, 71% subissent des abus verbaux, des humiliations et des intimidations, tandis que 45% subissent des menaces et de la coercition », précise Salem Barahmeh, le directeur de l’ONG.
« Nous estimons qu’il est important d’humaniser le peuple palestinien afin que le monde entier mesure les terribles injustices et souffrances qu’il endure depuis des décennies et qui culminent aujourd’hui dans une violence intolérable. C’est un peuple opprimé qui lutte sans relâche pour sa liberté et ses droits fondamentaux. Notre travail est de veiller à que ces histoires personnelles bouleversantes soient connues du plus grand nombre et d’aider les Palestiniens eux-mêmes à les partager très largement », a-t-il poursuivi.
Nous vous proposons de découvrir le récit, terrifiant et poignant, du jeune Hasan, suivi du clip de présentation du PIPD.
reportage a voir sur oumma.com.
Royaume-Uni : Nus Ghani, la première femme ministre musulmane à s’exprimer à la Chambre des Communes.
Récemment promue ministre des Transports par un Parti conservateur qui se félicite de la compter dans ses rangs, Nusrat Munir Ul-Ghani, plus connue sous le diminutif Nus Ghani, a inauguré sa prise de fonction en beauté, dans la prestigieuse enceinte de la Chambre des Communes, près des rives de la Tamise.
Née au Cachemire il y a 45 ans, l’ancienne députée de Wealden, le plus grand district du comté du Sussex de l’Est, qui oeuvra avec abnégation dans la sphère caritative et au sein de la BBC World Service, est entrée dans les annales de la monarchie britannique, en sa qualité de première femme ministre musulmane à avoir prononcé un discours devant la représentation nationale.
Doublement applaudie pour son allocution qui a fait date et les réponses étayées qu’elle a apportées aux questions portant sur l’accès des personnes handicapées aux gares du royaume, Nus Ghani a brillamment réussi son grand oral, confirmant ainsi tous les espoirs placés en elle par sa formation politique.
Intarissable d’éloges, Chris Grayling, le secrétaire général des Transports, se dit « très fier de m’asseoir à ses côtés », tout en la félicitant chaudement pour son intervention marquante dans le temple législatif. « Notre parti est un parti d’opportunités », clame-t-il, en se réjouissant que Theresa May, la deuxième femme Premier ministre après Margaret Thatcher, soit un pur produit du Parti conservateur et l’incarnation de la féminisation de ce qui fut longtemps un bastion masculin par excellence.
Tunisie : après les manifestations, les premiers procès.
21 personnes comparaissaient hier devant la justice, à Tunis, pour des actes de violence, vol ou vandalisme. Elles avaient été arrêtées dans la petite ville de Tebourba, à 35 km de la capitale, au cours de protestations contre la vie chère. Leurs proches dénoncent des arrestations arbitraires. Au total, plus de 930 manifestants ont été interpellés depuis début janvier à travers le pays, à mesure que le mouvement de contestation sociale alimenté par le chômage, l’austérité du budget 2018 et la corruption, se faisait entendre.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Droit de réponse d’Houria Bouteldja refusé par le journal Le Monde.
Ces derniers mois, la militante politique Houria Bouteldja, membre fondatrice et porte-parole des Indigènes de la République, était victime d’une campagne publique de dénigrement par une partie de la presse écrite et numérique, une campagne relayée par le Monde. Alors qu’Houria Bouteldja voulait faire usage de son droit de réponse, le quotidien ne se sentit pas l’obligation de le lui accorder, affichant un silence durable à cette légitime demande et violant de manière grossièrement surprenante, la déontologie journalistique . Mizane Info publie, avec l’autorisation des Indigènes de la République, cette tribune pour que le droit d’Houria Bouteldja d’exprimer librement son opinion, soit respectée.
Le 30 novembre dernier, alors qu’une campagne médiatique d’une violence rare prenait pour cible Houria Bouteldja, Le Monde se joignait à cette offensive en publiant une tribune diffamatoire, mensongère et injurieuse contre la militante du PIR, intitulée « A l’université, attention à ne pas banaliser l’antisémitisme »[1]. Elle était signée par des universitaires dont Alain Policar et Emmanuel Debono. HB, optant pour la confrontation politique plutôt que pour la voie judiciaire, a alors envoyé le texte qui suit, réfutant point par point les allégations et autres calomnies. Devant le mutisme des responsables du journal, elle envoie cette fois une lettre recommandée avec AR faisant valoir son droit de réponse. A ce jour, le Monde, bafouant l’usage et la loi, n’a pas dénié y donner suite ce qui constitue un grave manquement à la déontologie journalistique qu’il prétend incarner. Le voici dans son intégralité.
J’oscille entre amusement et sidération.
Que de vénérables universitaires, toute honte bue, osent apposer leur signature au bas d’une tribune mal ficelée où le grotesque le dispute à la mauvaise foi, me laisse pantoise.
Oui, je suis amusée de la panique morale que la simple évocation de mon nom provoque chez le bon démocrate empli de bonne conscience. Il aura suffi d’un mot — « camarade » — prononcé par une députée de la France Insoumise pour déclencher contre moi une campagne médiatique d’une violence inouïe à laquelle cette triste tribune participe. Ce qui me consterne ce n’est pas tant le débat politique que j’appelle de mes vœux, ni même l’opposition aux thèses du PIR, mais le déploiement sans vergogne de tout un arsenal fait d’accusations mensongères et de calomnies. À coup de citations tronquées et sorties de leur contexte, nos signataires s’imaginent faire la démonstration implacable, nette et sans appel de ma nocivité radioactive. Par voie de conséquence, l’urgence serait de protéger l’université d’un discours dont je serais porteuse et qui banaliserait l’antisémitisme. Rien que ça.
La preuve, mon « brulot » (pourtant préfacé dans sa version anglaise par le grand intellectuel afro-américain, Cornel West, de l’université d’Harvard[2]) qu’ils citent abondamment, mais avec un mépris total pour l’économie du texte. La bouche en cœur, ils assènent :
« Peut-on suggérer, pour une prochaine rencontre, un débat entre un représentant du créationnisme et un théoricien de l’évolution ? Ou — entre un négationniste et un historien de la Shoah ? »
Dit comme ça, il faut bien l’avouer, le lecteur non-initié ne pourra que communier avec ces grandes âmes qui veillent et qui l’alertent. Mais examinons la chose de plus près et voyons comment nos signataires justifient mon excommunication.
« Car après avoir officiellement soutenu la “résistance du Hamas”, déclaré, en 2012, “Mohamed Merah, c’est moi”, après avoir fièrement posé à côté d’un graffiti “Les sionistes au goulag” et condamné les mariages mixtes, Houria Bouteldja a pu, dans son dernier livre, Les Blancs, les Juifs et nous (La Fabrique, 2016), renvoyer à longueur de pages les Blancs à leur indépassable “blanchité” et exprimer son obsession des juifs. Elle se dit capable de reconnaître les juifs “entre mille”, par leur “soif de vouloir se fondre dans la blanchité”. »
Les mots « Merah », « Hamas », « Juifs » sont jetés. Mis bout à bout et hors contexte, ils sont explosifs. Mais quels sont les chefs d’accusation au juste ?
Le soutien au Hamas ? Le PIR a effectivement soutenu le gouvernement de Hamas, qui représentait l’autorité légale à Gaza lors de la sanglante offensive contre les Palestiniens l’hiver 2009, qualifiée de « crime de guerre » par l’ONU. Notre ligne étant la suivante : nous soutenons les forces de résistances élues souverainement par le peuple palestinien. Ainsi, si nous avons soutenu le Hamas se réclamant de l’islam politique (qui au passage combat Daesh), comme nous aurions soutenu le nationaliste arabe, Yasser Arafat, ou le communiste chrétien, Georges Habache, tous accusés de terrorisme en leur temps, c’est en tant qu’anticolonialistes dans une situation objective d’occupation et de spoliation et non par adhésion à leur idéologie respective.
Ce qui m’amène à préciser que la ‘blanchité’, notion dans laquelle les auteurs de la tribune se prennent les pieds, est un concept politique devenue discipline à part entière dans les universités anglo-saxonnes. Elle permet d’étudier les effets de la ‘race’ comme produits de l’histoire. Je repose donc la question : quel est le problème ? Je crois bien qu’il n’y en a pas.
« Mohamed Merah, c’est moi » ? Faut-il vraiment expliquer à un philosophe tel qu’André Comte-Sponville, comme à un élève de primaire, qu’il faut lire un texte en entier pour en saisir le sens ? Pourtant, une simple lecture lui aurait permis de comprendre que si je me suis identifiée à Merah du point de vue de son parcours de fils d’immigrés algériens, je m’en suis aussitôt démarqué en déclarant : « Mohamed Merah, ça n’est pas moi ». « Par son acte, il a rejoint le camp de ses propres adversaires. De NOS adversaires. Par son acte, il s’empare d’une des dimensions principales de nos ennemis : celle de considérer les Juifs comme une essence sioniste ou une essence tout court. »
« Sionistes au goulag » ? Les signataires de la tribune se joignent-ils au Crif qui tente de criminaliser l’antisionisme pour en faire l’équivalent de l’antisémitisme. Si c’est le cas, qu’ils le disent et qu’ils l’assument ! Car on ne voit pas en quoi, alors que Gaza est bombardé l’été 2014 faisant quelques 2 000 morts, il serait indécent de poser devant un écriteau qui pointe du doigt les tenants d’une idéologie coloniale. Remplacez « Sionistes au goulag » par « colons au goulag » ou « racistes au goulag » et vous y verrez plus clair. Sauf si les nobles signataires confondent idéologie politique et appartenance religieuse ou culturelle ? Ou si, pire, ils pensent que tous les Juifs sont sionistes et que ces mots sont synonymes auquel cas, je serais en devoir de leur expliquer que c’est eux qui créent l’amalgame. Mais peut-être, me prenant au pied de la lettre, croient-ils que j’ai un goulag dans mon jardin pour y enfermer mes adversaires politiques ?
Condamnation des mariages mixtes ? Là aussi une simple lecture aurait évité un ridicule qui m’embarrasse. Car je n’ai jamais condamné les mariages mixtes. J’ai en revanche critiqué non pas le métissage, mais l’idéologie du métissage comme solution au racisme, ce qu’Aimé Césaire avait fait en son temps, ce qui, chacun pourra en convenir, est à des années-lumière de la « mixophobie » qu’on m’impute.
Je me dis capable de « reconnaître les juifs “entre mille”, par leur “soif de vouloir se fondre dans la blanchité” ? Cette citation est juste. Mais la paresse de nos signataires les aura-t-elle empêchés de lire le morceau qui suit ? En effet, juste après le point, j’ajoute : “Comme nous”. Ce petit effort de lecture aurait levé l’ambiguïté, car c’est précisément parce que je reconnais dans la catégorie sociale “Juifs” une communauté d’expérience avec les sujets postcoloniaux, que je sais leur “soif d’intégration” à une société qui feint de les reconnaître, mais qui les renvoie systématiquement à leur extranéité. “Comme nous”, donc. Injonction paradoxale parfaitement décrite par Sartre dans “Réflexions sur la question juive” et par le sociologue Abdelmalek Sayyad.
Enfin, dernier chef d’inculpation, sûrement le coup qu’ils estiment être celui de l’estocade, mais qui n’est qu’un risible coup d’épée dans l’eau :
“L’antisionisme est notre terre d’asile. Sous son haut patronage, nous résistons à l’intégration par l’antisémitisme tout en poursuivant le combat pour la libération des damnés de la terre. » Je pose la question : quel est le problème ? Dans une intervention remarquée lors d’un colloque marxiste de ‘Penser l’émancipation’ en 2014 (soit deux ans avant la parution de mon livre), je déclarais à propos de cette « intégration par l’antisémitisme » que le soralisme propose à la jeunesse des quartiers : ‘Or, voilà, nous ne sommes pas des intégrationnistes. Et l’intégration par l’antisémitisme nous fait horreur au même titre que l’intégration par l’universalisme blanc ou le national chauvinisme. Nous avons en horreur tout ce qui nous intègre ou plutôt poursuit notre intégration dans la blanchité, l’antisémitisme étant un pur produit de l’Europe et de l’Occident.’
Ce qui m’amène à préciser que la ‘blanchité’, notion dans laquelle les auteurs de la tribune se prennent les pieds, est un concept politique devenue discipline à part entière dans les universités anglo-saxonnes. Elle permet d’étudier les effets de la ‘race’ comme produits de l’histoire. Je repose donc la question : quel est le problème ?
Je crois bien qu’il n’y en a pas.
Peut-être le secret de cette attaque est-il contenu dans la tribune elle-même ? Les signataires regrettent en effet le soutien que m’apportent des chercheurs pour lesquels ma pensée est ‘émancipatrice’. Inutile de creuser davantage. Ce qu’ils craignent ce n’est pas tant le retour de l’antisémitisme à l’université que la remise en question de leur magistère moral qui leur donne un droit exclusif pour expliquer le réel. Cette idée les effraie tellement que pressés de porter le coup de grâce, ils sonnent l’hallali en sacrifiant les principes élémentaires de l’honnêteté intellectuelle. Au prix d’une grande indignité.
Houria Bouteldja, membre du PIR.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, rien de neuf.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

La blogueuse Muslim Girl refuse un prix pour protester contre Gal Gadot.
« Gal capture la beauté, la force, la modernité et l’audace que représente Revlon. » Pour sa nouvelle campagne, la marque de cosmétiques Revlon s’est offert les services de Gal Gadot, l’actrice qui avait joué dans « Wonder Woman ».
Blogueuse célèbre, Muslim Girl a décidé de refuser le prix Changemaker Award proposé par Revlon. Un — c’est son vrai nom — a ainsi voulu protester contre l’embauche en tant qu’égérie de Gal Gadot qui, selon elle, approuve « l’oppression des femmes et des filles » en soutenant l’armée israélienne.
En début d’été dernier, au moment de la sortie de « Wonder Woman », des déclarations de Gal Gadot étaient ressorties. Au moment de la grande offensive à Gaza de l’armée d’occupation, l’actrice avait écrit : « J’envoie mon amour et mes prières à mes citoyens israéliens. Particulièrement à tous les garçons et les filles qui risquent leurs vies pour protéger mon pays contre les actes terrifiants du Hamas, qui se cachent comme des lâches derrière des femmes et des enfants… »
Suivie par plus de 135 000 fans sur Facebook et 21 000 personnes sur Twitter, Muslim Girl devait recevoir un prix pour son action en faveur des femmes. « Si ce prix signifie beaucoup pour moi et si j’aurais adoré être là pour célébrer cela avec vous, je ne peux accepter ce prix de Revlon qui a Gal Gadot comme ambassadrice », a-t-elle écrit, estimant que le soutien affirmé de Gal Gadot « aux actions menées par l’armée israélienne en Palestine vont à l’encontre de la morale et des valeurs de MuslimGirl.com. »
Muslim Girl veut également ainsi protester contre l’arrestation d’Ahed Tamimi. « Je ne peux, en toute conscience, accepter ce prix de la part marque et célébrer le statut d’ambassadrice de Gal après l’emprisonnement par l’armée israélienne d’une jeune fille de 16 ans le mois dernier du nom d’Ahed Tamimi, une militante qui est actuellement encore derrière les barreaux. »
En Belgique, les contrôles de mosquées pendant la prière exaspèrent.
En Belgique, depuis 2014, les opérations Belfi doivent permettre aux autorités, et notamment au parquet général de Bruxelles, de lutter contre les sources de financement du terrorisme.
Oui mais voilà, depuis quelques mois, musulmans et élus sont exaspérés des méthodes employées par les initiateurs de ces opérations, à savoir les polices judiciaire et locale, mais aussi les différents services d’inspection, fiscale, sociale ou environnementale.
En avril dernier, les élus socialistes dénonçaient par exemple des « listes d’enfants » demandées par l’Office national de l’Emploi (Onem). L’organisme aurait en effet demandé à une association gérant une mosquée bruxelloise une liste d’élèves fréquentant les cours de langue et les activités religieuses.
Un député socialiste, mécontent, s’en était également pris aux opérations Belfi qui auraient permis des contrôles le vendredi dans les mosquées. « C’est comme si des inspecteurs débarquaient en pleine messe du dimanche. Il ne s’agit pas d’une question de confession mais de principe », disait alors Ahmed Laaouej.
Dix mois plus tard, les opérations Belfi sont toujours autant critiquées. Les représentants de l’Islam en Belgique demandent notamment un traitement équivalent de tous les cultes. Si le problème de fichage a été, selon le ministre Jan Jambon, résolu, les descentes de polices sont, elles, toujours légion au moment de la prière du vendredi.
L’Union des Mosquées de Bruxelles et de sa région, notamment, demande plus de respect. « Nous ne sommes pas opposés aux contrôles mais nous demandons qu’ils aient lieu dans le respect. Ces descentes se font à l’aveuglette, de manière peu structurée. Nous sommes prêts à remettre tous les documents que l’on nous demande mais pourquoi faut-il le faire au moment de la prière ? », demande la fédération.
L’Union déplore le caractère soudain des contrôles. « L’Islam a été reconnu en Belgique en 1972 mais depuis lors peu de choses ont été faites. Il y a peu de mosquées reconnues, les dossiers prennent beaucoup de temps et nos lieux de culte fonctionnent la plupart du temps grâce à la bonne volonté des fidèles, souvent âgés et peu au fait des réalités administratives », indique Younès Chikri.
Rien qu’entre janvier 2016 et octobre 2017, 42 lieux de cultes ont été contrôlés par les autorités dans le cadre des opération Belfi. Mais également des crèches, des écoles et des associations sportives.
Bernard de La Villardière : adepte du sensationnalisme ou islamophobe ?
Bernard de La Villardière, le présentateur d’« Enquête Exclusive » et anciennement de « Zone Interdite », fait à nouveau le buzz depuis qu’il a retweeté l’écrivain critique de l’Islam Waleed Al-Husseini.
Ce dernier, dénonçait « les tentatives de la banalisation du voile dans l’espace public » par « les médias » et avait accompagné son post d’une photo d’une jeune femme voilée dans l’émission « Touche Pas à mon Poste » sur C8 (datant d’il y a un an). Le fondateur du Conseil des ex-musulmans de France s’en prenait également aux animateurs télé « sans valeurs », visant particulièrement Cyril Hanouna, le présentateur de l’émission.
Un tweet salué par Bernard de La Villardière, qui a expliqué son point de vue dans le Huffington Post : « Je partage l’avis de mon camarade Waleed Al-husseini dont j’admire le courage et le travail. C’est aussi le combat de Kamel Daoud et de Boualem Sansal. On ne peut pas se dire favorable à l’égalité homme-femme et banaliser le voile qui n’est pas un signe de dévotion mais un instrument de soumission. L’université Al-Azhar du Caire a bien dit que le voile n’était pas une obligation en Islam. C’était en 2015 ».
Un avis bien tranché pour un journaliste qui se veut faire des enquêtes approfondies et objectives. C’est en tout cas ce qu’il avait défendu il y a un peu plus d’un an pour le premier numéro de « Dossier Tabou » consacré à l’Islam en France, dans lequel il devait révéler les différentes facettes de la religion musulmane. Il avait en réalité montré une vision sombre de l’Islam, pleine d’approximations et s’était focalisé sur la banlieue.
« Je ne sais pas ce que c’est que l’islamophobie »
Le dossier de l’émission, diffusé en septembre 2016 était intitulé « L’Islam en France : La république en échec ». Il avait été suivi sur M6 par 2,4 millions de spectateurs. Mais Bernard de La Villardière avait fait ensuite l’objet de plus de 1600 signalements de téléspectateurs pour les clichés véhiculés dans son émission et pour sa partialité. Le président de l’Observatoire de la Laïcité avait même reproché à « Dossier Tabou » de présenter « une vision déformée de la réalité ».
En effet, Bernard de La Villardière avait entre autres évoqué « une barbe à la façon des islamistes », décrivait les jeunes rencontrés à Sevran comme « un mélange de salafistes et de dealers de drogue » et avait aussi déclaré que 63 % des Français étaient opposés au port du foulard, pour introduire l’interview d’une femme en niqab…
A l’époque, ce reportage « en immersion » à Sevran, avait ravi l’extrême-droite. Marine le Pen avait notamment déploré « la France qui recule face aux islamistes », à la vue de ce « reportage effarant. »
Invité dans l’émission « C à vous » sur France 5 à propos de son émission, la présentatrice Anne Sophie Lapix avait alors demandé à Bernard de La Villardière : « Vous ne craignez pas, au moment où la campagne présidentielle se fige sur les questions d’identité, de remettre une pièce et d’alimenter l’islamophobie ? »
« Je sais pas ce que c’est que l’islamophobie » avait répondu le journaliste, qui s’était défendu de tout rejet des musulmans. Il avait même exprimé et justifié son inquiétude, après plusieurs voyages dans des pays gagnés selon lui par l’idéologie islamiste.
Des critiques pour son manque de mise en perspective
Pour la presse, Bernard de La Villardière, avait surtout choisi de diffuser des séquences orientées et il était pointé du doigt pour avoir « privilégié le sensationnalisme à la mise en perspective », comme dans un autre sujet sur le cannabis, où il s’était filmé en train de conduire pour en voir les effets.
Mais désormais, après ses derniers propos sur les réseaux sociaux, il ne s’agit plus de faire de l’audience télé. Il semblerait pencher désormais davantage vers l’islamophobie.
Son obsession de l’Islam, du foulard et de la laïcité est en tout cas de plus en plus flagrante. Sur son fil Twitter, le journaliste partage régulièrement des posts sur le voile et sur la laïcité prônée par le Printemps Républicain.
Son émission sur l’Islam n’est pas non plus un cas isolé. Tous les sujets sont bons pour évoquer les musulmans. En janvier 2017, un de ses magazines était consacré aux « Seychelles, un paradis en eaux troubles ». Là encore, les musulmans était au centre du reportage, ce qui n’avait pas manqué d’agacer les internautes. Bernard de la Villardière y avait montré des radicaux implantés dans l’île tentant d’imposer la charia, de riches émirs organisant des soirées alcoolisées, et le gendre du dictateur Ben Ali se la coulant douce sur l’île. La charia, la luxure, la corruption, la plage, un bon mélange pour attirer le public et alimenter l’islamophobie…
En décembre dernier, il a aussi été interviewé par le site Pure médias, sur ce qu’il avait retenu de l’année médiatique. Pour lui, le mensonge médiatique de 2017 était « la psychiatrisation du djihadisme ou le refus de voir les racines idéologiques et religieuses du terrorisme islamiste et du totalitarisme qu’il veut mettre en place ».
Dans la même interview il s’en prenait également à Edwy Plenel, à Mehdi Meklat du Bondy Blog et évoquait l’affaire Tariq Ramadan.
Désormais, le présentateur semble donc assumer ses propos et ses prises de positions ouvertement. Après le voile, qu’en sera t-il ? Waleed Al-Husseini qu’il a retweeté, a tenté ensuite de se défendre, avançant un argument d’autant plus déplorable : « Le voile n’est rien d’autre qu’un signe de l’Islam politique, comme les brassards l’étaient pour les nazis ! »…
Bernard de La Villardière, le présentateur d’« Enquête Exclusive » et anciennement de « Zone Interdite », fait à nouveau le buzz depuis qu’il a retweeté l’écrivain critique de l’Islam Waleed Al-Husseini.
Ce dernier, dénonçait « les tentatives de la banalisation du voile dans l’espace public » par « les médias » et avait accompagné son post d’une photo d’une jeune femme voilée dans l’émission « Touche Pas à mon Poste » sur C8 (datant d’il y a un an). Le fondateur du Conseil des ex-musulmans de France s’en prenait également aux animateurs télé « sans valeurs », visant particulièrement Cyril Hanouna, le présentateur de l’émission.
Un tweet salué par Bernard de La Villardière, qui a expliqué son point de vue dans le Huffington Post : « Je partage l’avis de mon camarade Waleed Al-husseini dont j’admire le courage et le travail. C’est aussi le combat de Kamel Daoud et de Boualem Sansal. On ne peut pas se dire favorable à l’égalité homme-femme et banaliser le voile qui n’est pas un signe de dévotion mais un instrument de soumission. L’université Al-Azhar du Caire a bien dit que le voile n’était pas une obligation en Islam. C’était en 2015 ».
Un avis bien tranché pour un journaliste qui se veut faire des enquêtes approfondies et objectives. C’est en tout cas ce qu’il avait défendu il y a un peu plus d’un an pour le premier numéro de « Dossier Tabou » consacré à l’Islam en France, dans lequel il devait révéler les différentes facettes de la religion musulmane. Il avait en réalité montré une vision sombre de l’Islam, pleine d’approximations et s’était focalisé sur la banlieue.
« Je ne sais pas ce que c’est que l’islamophobie »
Le dossier de l’émission, diffusé en septembre 2016 était intitulé « L’Islam en France : La république en échec ». Il avait été suivi sur M6 par 2,4 millions de spectateurs. Mais Bernard de La Villardière avait fait ensuite l’objet de plus de 1600 signalements de téléspectateurs pour les clichés véhiculés dans son émission et pour sa partialité. Le président de l’Observatoire de la Laïcité avait même reproché à « Dossier Tabou » de présenter « une vision déformée de la réalité ».
En effet, Bernard de La Villardière avait entre autres évoqué « une barbe à la façon des islamistes », décrivait les jeunes rencontrés à Sevran comme « un mélange de salafistes et de dealers de drogue » et avait aussi déclaré que 63 % des Français étaient opposés au port du foulard, pour introduire l’interview d’une femme en niqab…
A l’époque, ce reportage « en immersion » à Sevran, avait ravi l’extrême-droite. Marine le Pen avait notamment déploré « la France qui recule face aux islamistes », à la vue de ce « reportage effarant. »
Invité dans l’émission « C à vous » sur France 5 à propos de son émission, la présentatrice Anne Sophie Lapix avait alors demandé à Bernard de La Villardière : « Vous ne craignez pas, au moment où la campagne présidentielle se fige sur les questions d’identité, de remettre une pièce et d’alimenter l’islamophobie ? »
« Je sais pas ce que c’est que l’islamophobie » avait répondu le journaliste, qui s’était défendu de tout rejet des musulmans. Il avait même exprimé et justifié son inquiétude, après plusieurs voyages dans des pays gagnés selon lui par l’idéologie islamiste.
Des critiques pour son manque de mise en perspective
Pour la presse, Bernard de La Villardière, avait surtout choisi de diffuser des séquences orientées et il était pointé du doigt pour avoir « privilégié le sensationnalisme à la mise en perspective », comme dans un autre sujet sur le cannabis, où il s’était filmé en train de conduire pour en voir les effets.
Mais désormais, après ses derniers propos sur les réseaux sociaux, il ne s’agit plus de faire de l’audience télé. Il semblerait pencher désormais davantage vers l’islamophobie.
Son obsession de l’Islam, du foulard et de la laïcité est en tout cas de plus en plus flagrante. Sur son fil Twitter, le journaliste partage régulièrement des posts sur le voile et sur la laïcité prônée par le Printemps Républicain.
Son émission sur l’Islam n’est pas non plus un cas isolé. Tous les sujets sont bons pour évoquer les musulmans. En janvier 2017, un de ses magazines était consacré aux « Seychelles, un paradis en eaux troubles ». Là encore, les musulmans était au centre du reportage, ce qui n’avait pas manqué d’agacer les internautes. Bernard de la Villardière y avait montré des radicaux implantés dans l’île tentant d’imposer la charia, de riches émirs organisant des soirées alcoolisées, et le gendre du dictateur Ben Ali se la coulant douce sur l’île. La charia, la luxure, la corruption, la plage, un bon mélange pour attirer le public et alimenter l’islamophobie…
En décembre dernier, il a aussi été interviewé par le site Pure médias, sur ce qu’il avait retenu de l’année médiatique. Pour lui, le mensonge médiatique de 2017 était « la psychiatrisation du djihadisme ou le refus de voir les racines idéologiques et religieuses du terrorisme islamiste et du totalitarisme qu’il veut mettre en place ».
Dans la même interview il s’en prenait également à Edwy Plenel, à Mehdi Meklat du Bondy Blog et évoquait l’affaire Tariq Ramadan.
Désormais, le présentateur semble donc assumer ses propos et ses prises de positions ouvertement. Après le voile, qu’en sera t-il ? Waleed Al-Husseini qu’il a retweeté, a tenté ensuite de se défendre, avançant un argument d’autant plus déplorable : « Le voile n’est rien d’autre qu’un signe de l’Islam politique, comme les brassards l’étaient pour les nazis ! »…
Bernard de la Villardière approuvera t-il encore ?

Sur agence media palestine.fr, voici les titres, .

La peur que j’ai apprise durant Plomb durci ne m’a jamais quitté.
Il n’y avait nulle part où aller pour échapper à l’horreur de l’opération Plomb durci lancée par Israël il y a neuf ans, alors qu’Israël et l’Égypte avaient fermé leurs passages frontaliers aux Palestiniens sous les bombardements à Gaza. (Thair Al Hassany abacapress.com).
La matinée du 27 décembre 2008 était comme toutes les autres. Alors âgé de 14 ans, j’avais revêtu mon uniforme d’écolier bleu pâle usé, préparé mon gros sac et j’avais dû courir – en retard comme d’habitude – pour prendre le bus.
Le bus s’était arrêté près de chez moi, dans le secteur de Tal al-Hawa à Gaza ville, et il y avait un brouhaha normal. Des écoliers traversaient la rue, de jeunes enfants se regroupaient près du bus, se bousculant pour y monter.
Sur le court trajet pour aller à notre école de l’UNRWA, j’avais bavardé avec mon jeune frère Salah, qui avait 9 ans à l’époque, à propos du gâteau que nous avions dégusté la veille pour l’anniversaire de notre frère aîné Mahmoud.
Juste comme nous quittions le bus, la terre s’est mise littéralement à trembler sous mes pieds. Des explosions incroyablement bruyantes ont couvert les cris et les hurlements tout autour de moi. Mon cœur a sauté plusieurs battements et, vraiment, tout ce dont je me souviens durant cette confusion, c’est d’avoir tiré mon frère dans le bus, de l’y avoir couché au sol et maintenu fermement.
Je ne le savais pas alors, mais c’est à ce moment-là – dix minutes avant notre réunion scolaire habituelle, et 30 minutes avant le début des cours du samedi midi – qu’Israël a touché des dizaines de cibles partout dans la bande de Gaza, en une centaine de frappes aériennes quasi simultanées. Dont au moins quatre tout près de l’école.
Des enfants sont sortis en masse de l’école, un déluge humain d’élèves et d’enseignants en panique. Notre chauffeur de bus nous a ordonné de remonter dans le bus et il a essayé de nous ramener chez nous. Mais des embouteillages paralysaient les rues non pavées et les gens courraient dans toutes les directions.
Personne ne savait où trouver refuge alors que de gigantesques nuages d’une fumée noire recouvraient la ville et obscurcissaient l’horizon.
Cherchant désespérément un refuge.
La route du retour était bloquée par les décombres. Près de l’enceinte du gouvernorat de la ville d’Arafat – juste sur notre route –, qui était aussi le quartier général de la police, les gravats étaient mélangés avec du sang et des parties de corps humains.
Quatre-vingt-dix-neuf agents et officiers de police ont été tués dans ces premiers instants, atteints par cinq missiles alors qu’ils faisaient leurs exercices du matin et qu’ils étaient soumis à une inspection de routine dans la cour. Il y a eu la pagaille, avec des gens qui retiraient des corps hors des décombres, des ambulances qui entraient et sortaient de la circulation, prenant cette route-ci et cette autre-là, alors que les secours continuaient d’arriver.
Le bus n’a pas réussi à faire tout le chemin du retour, et mon frère et moi avons dû marcher et courir le reste du chemin jusqu’à la maison. Tal al-Hawa a subi plusieurs frappes aériennes pendant ce premier jour, notamment l’ancien siège de la Sécurité préventive et la tour al-Asra en cours de construction – et jamais achevée – pour héberger ceux qui avaient, dans le passé, été prisonniers d’Israël.
Partout il y avait des gravats, et quand nous sommes arrivés chez nous, mon frère et moi avions une terreur folle de ce que nous pouvions y trouver. Les murs extérieurs étaient marqués par des éclats d’obus, et à l’intérieur, le plancher était couvert de bris de fenêtres, de morceaux de béton qui pouvaient provenir de nos murs ou de la tour écroulée. Rien ni personne ne bougeait à l’intérieur. Fort heureusement, il n’y avait personne à la maison.
Nous avons demandé à un voisin d’appeler notre mère, mais apparemment le réseau téléphonique ne fonctionnait plus. Incapable de bouger et ne sachant quoi faire d’autre, nous nous sommes simplement assis et, en attendant, nous avons regardé dehors à travers le trou dans le mur où avant il y avait une fenêtre. Dehors, nous avons vu un espace vide rempli de poussière, là où auparavant se dressait la tour al-Asra.
Ma mère et quatre de mes frères et sœurs ont fini par trouver le chemin du retour (mon père était décédé sept mois auparavant). Nous avons fait nos valises, espérant pouvoir quitter Gaza et trouver un refuge dans une maison de la famille au Caire.
Mais nous avons vite appris que c’était trop tard. L’Égypte et Israël avaient fermé leurs passages frontaliers vers Gaza au moment même de la première frappe aérienne, et ils resteront fermés pendant les trois semaines de l’offensive brutale d’Israël. Nous n’avions alors plus nulle part où aller.
Comme des poissons dans un baril.
Au fil des jours, l’assaut s’est intensifié. Et plus nous entendions des noms d’amis et de connaissances parmi les morts dans les communiqués, plus il nous semblait assuré que ce destin sera aussi le nôtre.
Nous avons poussé les meubles contre les fenêtres et nous nous sommes rassemblés dans le salon. Nous nous embrassions tous les soirs, comme si c’était la dernière foi, avant de lutter pour voler une heure de sommeil. Au-dessus de nous, le ciel s’illuminait, toutes les secondes nous semblait-il, avec les frappes aériennes et les tirs d’artillerie.
J’ai dû m’aventurer régulièrement à l’extérieur pour ramener de la nourriture à la maison. Il y avait bien peu de chose dehors, à part les ruines et les décombres. Des « tracts pour l’évacuation » israéliens étaient éparpillés partout, des tracts qui nous exhortaient à quitter nos maisons ; comme si nous avions quelque part où aller.
Nous n’étions juste que des poissons dans un baril, sur lequel les Israéliens tiraient sans retenue. Les hôpitaux étaient bombardés, les écoles de l’UNRWA étaient prises pour cible. La mort nous attendait à chaque coin de rue, et il y avait constamment des communiqués sur des morgues qui étaient surpeuplées et qui manquaient de congélateurs pour entreposer les cadavres.
Avec des drones et des avions dans le ciel au-dessus de moi et l’ombre de la mort qui me talonnait, je marchais pendant une heure et je faisais la queue pendant plusieurs autres pour obtenir les quelques pains qui maintenaient à peine ma famille de sept personnes en vie.
Chaque pas était fait dans la peur : j’avais peur que les immeubles tout près de moi ne s’effondrent sur ma tête ou que les voitures à côté de moi n’explosent. Je m’inquiétais qu’à mon retour, ma maison et ma famille ne soient plus là.
Le 3 janvier, les troupes israéliennes ont envahi Gaza. Au fur et à mesure des communiqués, nous étions horrifiés par la stratégie de la terre brûlée utilisée dans les zones frontalières.
Au fil des jours, ils se sont approchés de notre quartier. Puis un soir, pendant que nous écoutions la radio, mon frère aîné, Ahmad, alors âgé de 20 ans, a entendu un bruit de frottement inhabituel. Il nous a fait taire et au même moment, il y a eu des rafales de mitrailleuse lourde et des obus. Les chars d’assaut étaient arrivés jusqu’à nous.
Nous nous sommes jetés à terre et nous avons rampé jusqu’à la porte, vers le sous-sol, qui était aussi, ce qui est inhabituel à Gaza, un garage.
Nous nous y sommes assises, les sept personnes, dans notre petite voiture, déchirées entre soit attendre du secours, soit essayer de nous évader. Puis l’air s’est rempli d’une odeur d’ail. Nous savions déjà que c’était du phosphore blanc… les mauvaises nouvelles vont vite à la guerre.
Le phosphore a plu sur la zone en un feu infernal. Nous avons recouvert nos visages avec des vêtements mouillés et avons arrêté la climatisation, que nous avions ouverte pour faire circuler un peu d’air dans la voiture.
Chaque seconde était comme une vie. Nous avions peur de faire du bruit. Nous avions peur de dormir. Nous n’osions pas bouger. Nous avons chuchoté et tremblé pendant six heures, jusqu’à ce que le silence vienne avec l’aube. Tout ce temps, la Croix-Rouge n’a pas pu entrer dans le secteur. Dans la matinée, un véhicule de presse nous a évacués hors du secteur, mais il n’y avait aucun endroit sûr où aller. À la fin, nous avons décidé de rester en famille.
« Si nous devons mourir » a dit ma mère, « soyons ensemble jusqu’au dernier moment ».
La trahison.
Ce jour-là, notre quartier est tombé. Plus tard, j’ai entendu comment, sous la menace d’une arme, des soldats israéliens avaient rassemblé des gosses du secteur dans un seul appartement et leur avaient demandé de dénoncer les membres du Hamas du quartier.
Certains ont même été contraints d’ouvrir des sacs que les soldats soupçonnaient d’être piégés.
Un voisin atteint d’une maladie mentale a tenté une attaque contre un char d’assaut, avec un marteau, mais il a été désarmé, arrêté, menotté et repoussé contre le char. (L’homme, Muhammad Ahmad, a été mis en détention, et n’a pas été relâché avant un an).
Un voisin était en train de prier, seul, quand un obus de char a écrasé sa maison et l’a fait tomber dans le coma. Il a survécu, mais il souffre toujours de graves migraines. La Croix-Rouge n’a pas été autorisée à évacuer les civils pendant deux jours. Beaucoup sont morts.
À ce moment-là, Israël avait presque entièrement réoccupé Gaza. Les troupes l’avaient envahie en venant du nord, de l’est et du sud-est pour se rejoindre dans le centre de la bande de Gaza. Puis l’armée a commencé à se retirer.
Le 18 janvier, il a été déclaré un cessez-le-feu et annoncé que le but de la guerre n’avait pas été de mettre fin au règne du Hamas à Gaza, mais de restaurer la « capacité de dissuasion » d’Israël après son assaut décevant contre le Liban et le Hezbollah en 2006.
Quand nous sommes revenus dans notre quartier, il était presque méconnaissable. Les maisons étaient grêlées d’éclats d’obus et d’impacts de balles, des immeubles avaient été détruits par les obus. Tout était bouleversé.
L’hôpital al-Quds du secteur avait brûlé, ses ambulances avaient été détruites et écrasées sous les chars d’assaut israéliens, un supermarché avait été pillé et incendié, et des appartements avaient été forcés et dévalisés.
Notre propre maison était gravement endommagée, les meubles détruits, ses portes en bois réduites en morceaux.
Durant les semaines et les mois qui ont suivi, les gens attendaient avec inquiétude que justice soit faite.
C’est exactement ce que nous espérions de l’enquête très médiatisée faite par les Nations-Unies sur l’agression. Et cela aurait pu être le cas, si finalement nous n’avions pas été trahis par notre propre Autorité palestinienne, qui est restée la plupart du temps silencieuse durant l’attaque israélienne.
Nous avons appris que l’AP avait accepté de repousser à plus tard un vote aux Nations-Unis sur le rapport Goldstone, sous la pression des États-Unis et, en échange, selon des articles – des articles je crois – elle avait obtenu une licence israélienne pour autoriser la compagnie de téléphonie mobile Wataniya d’opérer.
La justice a été vendue, et notre peuple, trahi.
Je n’avais que 14 ans à l’époque. Aujourd’hui, après deux autres agressions militaires israéliennes, la peur constante que j’ai ressentie ces jours-là pour la première fois, est devenue chronique. Le sommeil est difficile : je suis la proie de cauchemars et des souvenirs. Les gens que j’aime sont toujours exposés au danger.
Mon frère cadet, Yousef, n’avait qu’un an alors. Il passait de l’épaule d’une personne à une autre et il n’a survécu à cette attaque que pour en vivre deux autres dans sa courte vie.
Aujourd’hui, à l’âge de dix ans, ses souvenirs les plus vifs sont ceux où nous nous cachions dans le sous-sol durant les assauts militaires, où nous priions en silence, pris au piège dans l’obscurité et isolés du monde, trahis par tous, et laissés à déjouer le destin afin de gagner ne serait-ce qu’une autre année de vie.
Muhammad Shehada est écrivain, et militant de la société civile de la bande de Gaza. Il peut être suivi sur twitter : @muhammadshehad2.
Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine.
Source: Electronic Intifada.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Le Congrès d’Al-Azhar appelle à déclarer Jérusalem comme capitale de la Palestine
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La Conférence mondiale de soutien à Jérusalem, organisée par l’organisation égyptienne Al-Azhar, a appelé jeudi à des efforts intensifiés pour annoncer que Jérusalem serait la capitale éternelle de l’Etat indépendant de Palestine.
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Washington suspend l’aide alimentaire fournie à l’UNRWA
.
Israël a confisqué 3000 livres aux prisonniers palestiniens
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Les forces d’occupation israéliennes attaquent Hizma à Jérusalem occupée
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Netanyahu revient sur ses déclarations sur le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem
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Un correspondant israélien s’étonne de la témérité des jeunes palestiniens
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Amman: Israël a présenté ses excuses pour l’incident de l’ambassade
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Le pape réitère son voeu d’un statu quo pour Jérusalem
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Chypre refuse de libérer sous caution un Israélien accusé de trafic d’organes
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Le syndicat des journalistes appelle à boycotter la visite de Pines dans la région
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Le Luxembourg soutient la reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat
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Des colons israéliens écrivent des slogans racistes sur les véhicules palestiniens près de Jérusalem
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L’occupation prévoit de permettre aux colons de pénétrer à al-Aqsa par toutes les portes
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Des centaines de manifestants à Gaza contre la réduction du financement de Trump à l’UNRWA
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Greenblatt arrive en Israël aujourd’hui
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Trump: L’ambassade US à Tel-Aviv ne sera pas transférée à Jérusalem cette année
.

Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
.


Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 1er Joumada al Awwal 1439.

Flash info du 1er Joumada al Awwal 1439.

Pour écouter MouslimRadio partout ou vous voulez, télécharger l’application Tunein sur www.tunein.com, disponible pour tout les types de téléphone, tablette et même les pc. Android, iPhone, Windows phone, etc… Tapez MouslimRadio dans la barre de recherche Tunein et hop, vous nous écouter, inch Allah… Les liens sont aussi visible sur notre site, www.mouslimradio.info.

AJIB.FRkatibin.frjournaldumusulman.frislametinfo.fr
saphirnews.comoumma.comdesdomesetdesminarets.frC P I, Centre Palestinien D'Information
www.mizane.infowww.agencemediapalestine.frhttp://www.tribunelecteurs.com/https://lemuslimpost.com/

Sur Ajib.fr, voici les titres.

Des startups marocaines participent pour la première fois au CES de Las Vegas.
Pour la première fois de son histoire, le Maroc est le premier pays africain a participé au fameux Consumer Electronic Show (CES) grâce à neuf de ses startups. La 51e édition de cet événement d’envergure s’est tenue à Las Vegas du 9 au 12 janvier, il s’agit d’un rendez-vous incontournable où se côtoie la fine fleur de la construction des nouvelles technologies.
C’est là que sont dévoilées au grand public les innovations majeures du siècle, de la première caméra en 1981 en passant par le Blu-ray ou encore les consoles de jeux.
Les startups marocaines ont notamment présenté des innovations et des projets tels qu’un système d’aide à la conduite intelligente connectée, un analyseur portable de l’huile d’olive, un système pour prévenir les incendies des forêts, un système miniature et portable pouvant détecter la tuberculose, ou encore une application mobile qui teste le taux d’hydratation de la peau. Plusieurs de ces startups marocaines ont d’ores et déjà décroché leur place à l’Eureka Park, un espace dédié à l’innovation auxquelles ne sont conviées que quelques entreprises triées sur le volet.
Parmi les nouveautés les plus prisées du Salon, les enceintes connectées dont l’Echo d’Amazon ou le Home de Google ou encore les assistants vocaux et l’intelligence artificielle qui poursuivent leur avancée tant au niveau des smartphones que des robots …
La voiture autonome figure aussi en bonne place et de nombreux constructeurs dont Renault-Nissan, Toyota ou encore Hyundai se retrouvent tous les ans au CES.
Le Maroc occupe à présent une place à part entière au sein des pays innovants en matière de connaissances et de technologie.
France : Bernard de la Villardière dénonce l’apparition d’une femme voilée dans TPMP.
Essayiste et écrivain athée Palestinien, le fondateur du Conseil des ex-musulmans de France, Waleed Al-Husseini a trouvé l’occasion de refaire parler de lui. Faute d’actualité fraîche à se mettre sous la dent, il est revenu sur une émission de TPMP (Touche pas à mon poste) datant de janvier 2017.
Dans cette émission, l’animateur Cyril Hanouna recevait une jeune femme voilée, une provocation selon le défenseur des valeurs républicaines et de laïcité. Dans un tweet datant du 14 janvier 2018, il accuse l’animateur star de C8 de banaliser les signes ostentatoires religieux qui n’ont pour lui aucune place « dans l’espace public ».
Une atteinte aux valeurs de la République qui participerait, selon Al-Husseini à l’ « islamisation de notre société » et dont il faut dénoncer les dérives de « ces dangereux animateurs sans valeurs ».
Si le tweet a été accueilli par une tempête d’imprécations et d’insultes, il a néanmoins été partagé plus de 2.000 fois sur le réseau social. Et notamment par un certain Bernard de la Villardière, journaliste et animateur sur M6, toujours prompt à réagir lorsqu’il s’agit d’Islam et de musulmans.
Après avoir retweeté le message d’Al-Husseini, la réaction d’Hanouna ne s’est pas fait attendre.
Il devient ouf le Bernard ! Réponse ce soir dans TPMP.
Aussitôt dit, aussitôt fait, Cyril Hanouna a rappelé que son programme prône l’ouverture d’esprit et la tolérance :
Je pars d’un principe : ici, que ce soit des personnes voilées, qui portent une kippa, qui soient petites, grosses, handicapées, qui soient noires… Nous on est juste là pour se marrer et on accueille tout le monde (…) . Il y a juste un truc qu’on veut pas, c’est les cons.
Petite piqûre de rappel pour ceux qui auraient oublié. L’art.9 de la Convention précise que « toute personne à droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. (…) Ce droit implique la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé (…). »
Les femmes voilées font partie intégrante de la société et en tant que telles, elles ont autant de droits que n’importe quelles autres femmes.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, rien de neuf.

Sur saphirnews.com, rien de neuf.

Sur oumma.com, voici les titres.

Palestine : Ahed Tamimi condamnée à rester en prison jusqu’à son procès.
Sans grande surprise, la clémence envers une adolescente palestinienne mineure ne l’aura pas emporté dans la petite salle du tribunal militaire israélien d’Ofer, en ce mercredi 17 janvier de sombre augure pour la courageuse Ahed Tamimi, qui trouve encore la force de sourire devant la foule de journalistes venus entendre un arbitrage arbitraire connu d’avance.
La nouvelle icône de la résistance palestinienne qui croupit dans les geôles israéliennes infâmes depuis le 19 décembre dernier, isolée de sa mère Nariman, également incarcérée, et du reste du monde, vient d’être en effet condamnée à rester en prison jusqu’à son procès.
« Je ne vois pas d’autre alternative que d’ordonner qu’elle reste en détention jusqu’à la fin de la procédure », a déclaré un juge militaire israélien aux ordres. « La gravité des faits dont elle est accusée n’offre pas d’alternative à la détention », a-t-il martelé.
Ce procès pour l’exemple, demandé à cor et à cri par le gouvernement ultra-sioniste de Netanyahou et l’opinion publique israélienne, éructant de rage depuis la fameuse gifle cinglante donnée, le 15 décembre dernier, à un soldat de l’armée d’occupation par la jeune Ahed Tamimi, dissimule mal la cruelle mascarade judiciaire à l’œuvre pour priver de liberté, pendant des mois, celle qui fait désormais figure d’héroïne dans le monde entier.
Le martyr d’Ahed Tamimi risque fort d’asseoir sa légende grandissante.
Le grand projet d’une Néo-zélandaise musulmane : construire un refuge pilote pour les sans-abri.
Elle est l’un des fers de lance des actions caritatives menées par le Centre islamique d’Auckland, dans la lointaine Nouvelle-Zélande, Lucy Shah Mohamady, 46 ans, sensible à la misère sociale qui laisse sur le bord de la route les plus vulnérables de ses concitoyens, a estimé que le temps était venu de concrétiser l’idée qui avait germé en elle, au cours de l’année passée : offrir un toit à ceux qui n’en ont pas ou n’en ont plus.
S’il y a bien une citoyenne néo-zélandaise qui ne peut pas fermer les yeux sur la recrudescence et la souffrance des sans-abri, d’origine maorie pour un grand nombre d’entre eux, c’est sans conteste cette bénévole musulmane qui a connu un parcours personnel difficile, marqué par la précarité et la violence pendant l’enfance.
Mue par sa fibre humanitaire et son attachement aux nobles valeurs islamiques, cette mère de six enfants, qui a embrassé l’islam en unissant son destin à celui de son époux iranien, a décidé de faire plus que de distribuer des plats cuisinés avec son groupe Homeless No-More Aoteroa, pour prendre le problème à-bras-le-corps.
« J’ai traversé tellement d’épreuves dans une vie antérieure que j’aspire aujourd’hui, par-dessus tout, à tendre la main à mon prochain, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne », insiste Lucy Shah Mohamady, qui ne supporte pas qu’une certaine frange de la population soit abandonnée à son triste sort dans la ville la plus peuplée du pays, au XXIème de surcroît. « Je me sens si proches d’eux, je les aime. Je suis tellement heureuse quand je vois leurs yeux briller et des sourires éclairer leur visage », confie-t-elle, bouleversée.
Désireuse de venir en aide à cette détresse humaine qui la touche au tréfonds d’elle-même, elle s’est entourée des compétences de l’architecte d’intérieur Lyzadie Renault, afin de matérialiser son grand projet : la construction d’un refuge pilote s’étendant sur environ 4 hectares de terrain, composé d’un centre d’accueil et de 64 cabanes autonomes, entièrement meublées, dans lequel un programme de réinsertion sociale, d’auto-développement, de coaching de carrière sera proposé, sous la houlette d’intervenants extérieurs.
De précieux conseils en matière de traitement des dépendances (drogues et toximanie) seront également prodigués, et des cours « Te Reo Maori » d’initiation et de perfectionnement à la langue maorie, qui est l’une des langues officielles de Nouvelle-Zélande, seront dispensés.
« Chacun de nous peut, à son niveau, à sa manière, contribuer à éradiquer la misère, lutter contre l’esseulement, la marginalisation des plus pauvres d’entre nous », appelle de ses vœux Lucy Shah Mohamady, qui considère qu’il n’y a pas de petites actions, ni de petits dons pour soulager les maux du monde environnant, qu’ils affectent ses frères et sœurs en Dieu ou en humanité.
Les États-Unis suspendent une partie de leur aide pour les réfugiés palestiniens.
Ils devaient verser 125 millions de dollars à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, mais les États-Unis ont finalement décidé de ne débourser que la moitié. C’est l’annonce faite par le département d’État américain ce mardi : plus gros donateur de l’agence, les États-Unis ont annoncé vouloir revoir son fonctionnement et son financement
reportage a voir sur oumma.com.
“Expulsions des Haïtiens ” : clash entre une présentatrice et un pasteur pro-Trump
Echange tendu sur Haïti entre deux Afro-Américains : la présentatrice pro-Obama Joy Ann Reid de MSNBC et le pasteur pro-Trump Mark Burns. La journaliste dénonce la cruauté consistant à renvoyer les Haïtiens dans leur pays pauvre tandis que le pasteur défend la priorité nationale. Il rappelle que grâce à la politique de Donald Trump, le chômage chez les Afro-Américains est le plus bas de l’Histoire.
reportage a voir sur oumma.com.
Un réfugié irakien et sa petite fille accueillis à bras ouverts par une octogénaire finlandaise.
Poussé sur la route de l’exode par les violents soubresauts qui ont agité son pays, l’Irak, Azaldeen Kadhem, 34 ans, douloureusement éprouvé par la disparition tragique de son épouse, a tout laissé derrière lui il y a trois ans de cela, afin d’offrir un avenir meilleur à sa petite fille Diana, loin des affres de la guerre.
« Il n’y a pas de paix pour Diana en Irak », répète-t-il inlassablement au Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), depuis sa terre d’asile finlandaise où il assure avoir jeté l’ancre définitivement : Nagu, une petite île très hospitalière située au sud-ouest de cette région nordique.
C’est au cœur de cette bourgade insulaire de 1 500 âmes que ce jeune papa aimant, qui est parti un beau jour de chez lui sans se retourner, en emmenant son petit bout de chou cruellement privé de l’affection maternelle, a fait escale en 2015.
Relégués au rang de réfugiés cherchant désespérément un havre de paix, comme la centaine d’autres déjà installés localement, et non de parias devant lesquels les cœurs se durcissent, Azaldeen Kadhem et sa fille ont eu la chance de croiser le chemin d’une merveilleuse octogénaire : Mona Hemmer.
A 80 ans passés, cette figure locale lumineuse, qui a toujours bon pied bon œil, s’est vite pris d’affection pour le couple très attachant formé par ce père irakien veuf et son adorable petite fille, les accueillant à bras ouverts chez elle, dans l’intimité de son foyer, avec une joie sincère que partage pleinement son mari Kaj.
« Certaines personnes s’inquiétaient de la façon dont l’arrivé des réfugiés affecterait notre petite communauté, composée essentiellement de pêcheurs et de voyageurs », a confié Mona Hemmer, avant de clamer haut et fort : « Mais la plupart sont animés par une saine curiosité ! Au lieu de nous enfermer dans la peur, nous sommes nombreux à avoir décidé d’héberger des familles entières et de les considérer comme des hôtes ».
A mille lieues de nos contrées où les réfugiés, ces nouveaux damnés de la terre, sont déshumanisés et diabolisés, à Nagu, les mains se tendent, les sourires illuminent les visages, les portes des maisons s’ouvrent, et l’horizon de Azaldeen Kadhem et de la petite Diana s’éclaircit d’une douce lueur, sous la bienveillante protection de Mona Hemmer, une grand-mère d’adoption rêvée.
« Je ne veux plus partir d’ici. Diana a trouvé un équilibre, elle rit et joue à nouveau. Elle a fait de grands progrès en peu de temps grâce à la nouvelle famille que nous avons trouvée ici, grâce à ces deux êtres formidables que sont Mona et Kaj », a déclaré Azaldeen Kadhem avec émotion, en s’autorisant pour la première fois depuis longtemps à se projeter dans l’avenir.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Les leçons de Luther King pour une lutte efficace contre l’islamophobie.
Nihad Awad est le Directeur national du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), une puissante organisation musulmane aux Etats-Unis. Dans une tribune publiée dans les colonnes du Time, il rappelle les grandes leçons que les musulmans américains, et plus largement ceux vivant dans des pays occidentaux, peuvent tirer et appliquer de l’engagement du docteur Martin Luther King pour une lutte efficace et coordonnée contre l’islamophobie.
Parmi les plus grandes leçons que le docteur. Martin Luther King nous a enseignées et que les musulmans américains peuvent appliquer aujourd’hui, il y a l’importance de stratégies bien coordonnées – menées par de larges coalitions – pour changer les règles écrites et non écrites sur la manière dont une communauté entière d’Américains devrait et ne devrait pas être traitée. Avec les boycotts d’autobus de Montgomery, le Dr King nous a enseigné l’importance de l’engagement direct auprès des décideurs et de la mobilisation communautaire. Quand rencontrer des décideurs pour leur demander de faire la bonne chose n’aboutit pas au changement souhaité, nous exerçons alors des pressions communautaires en coordination avec d’autres organisations et alliés musulmans américains. La coordination est la clé. Si un groupe travaille en privé avec les décideurs, il est important de coordonner avec lui tout ceux qui travaillent publiquement.
Planification, médias et image de soi.
Le Dr King nous a enseigné le pouvoir des médias et sa capacité à atteindre les Américains du quotidien avec des récits personnels, des tranches de vie, des contributions, des défis, des espoirs et les rêves de nos communautés. Le journalisme peut informer et inciter les Américains à prendre de bonnes décisions après avoir vu des histoires authentiques et humaines. Les scènes de ‘Bloody Sunday’ (Le Bloody Sunday s’est produit le 7 mars 1965 lors d’une marche pour l’égalité civique menée par Hosea Williams et John Lewis, en l’absence de Martin Luther King. 600 manifestants pour les droits civiques ont été attaqués par la police locale avec des matraques et du gaz lacrymogène, près de 70 blessés ont été dénombrés, ndlr) ont été diffusées en direct à la télévision à travers le pays grâce à la mobilisation efficace des médias avant l’événement par l’équipe du Dr King.
Une telle planification a aidé à mobiliser des milliers de personnes à travers le pays pour se lever et soutenir le mouvement. Une autre leçon que le Dr King nous a enseignée est l’importance de l’utilisation intentionnelle des mots et de ne pas utiliser les mots de code diffamatoires que nos opposants utilisent pour changer l’opinion publique contre nous. King a toujours utilisé des mots et des expressions stratégiques qui évoquaient des images positives et ambitieuses liées aux valeurs des gens pour les inspirer et faire avancer le rêve que lui-même avait su dessiné à travers ses propres mots. Lorsque les lois sur le racisme et la ségrégation ont été perçues comme un problème qui touchait uniquement le Sud, le Dr King a su définir la lutte pour l’égalité et l’équité comme définissant notre nation et notre identité en tant qu’Américains adhérant aux principes fondateurs de notre nation.
Les jeunes capables de raconter leurs histoires et de mobiliser leurs pairs peuvent être un puissant catalyseur du changement et méritent d’être encadrés très tôt comme leaders et intégrés dans les décisions de nos mouvements. C’était clair dans les sit-ins, dont la plupart étaient dirigés par des jeunes et dans des marches.
Former et intégrer les jeunes dans les institutions communautaires.
Le Dr King nous a enseigné l’importance de stratégies bien pensées en réponse aux soi-disant « moments de crises ». Plutôt que d’agir hâtivement en réponse à une situation, son équipe a élaboré des plans d’urgence pour mobiliser l’énergie et la passion du moment afin de réaliser des changements dans le système. Aujourd’hui, nous pouvons pareillement choisir de voir les manifestations de haine antimusulmanes les plus violentes, qui ont augmenté au cours des dernières années pour atteindre un niveau record, comme des occasions de mobiliser les citoyens concernés pour aller au-delà de la frustration et prendre des mesures spécifiques pour obtenir notamment des changements dans les représentations diffamatoires des musulmans par les médias qui, selon les études, alimentent les préjugés entraînant la discrimination et les crimes de haine.
Le Dr King nous a appris que les jeunes capables de raconter leurs histoires et de mobiliser leurs pairs peuvent être un puissant catalyseur du changement et méritent d’être encadrés très tôt comme leaders et intégrés dans les décisions de nos mouvements. C’était clair dans les sit-ins, dont la plupart étaient dirigés par des jeunes et dans des marches qui mettaient en vedette des jeunes et des enfants. Aujourd’hui, les musulmans américains peuvent bénéficier énormément de la responsabilisation des jeunes dans notre travail, en mettant en évidence dans nos efforts publics nos jeunes et nos enfants, qui sont ceux pour lesquels nous luttons, pour leur avenir et dont la présence éminente rappelle au public notre humanité et notre désir d’un avenir meilleur. Le Dr King nous a également enseigné le rôle important des alliés. Il a veillé à ce que des alliés non-noirs soient vus et entendus par des compatriotes américains, qui seraient souvent poussés à soutenir une action simplement en voyant la diversité des personnes qui soutenaient la liberté.
Coran : « Dieu ne changera pas la condition d’un peuple jusqu’à ce qu’ils changent ce qui est en eux-mêmes ».
Le Dr King disait que « Le changement ne roule pas sur les rouages ​​de l’inévitabilité, mais passe par une lutte continue. Et ainsi nous devons nous retrousser les manches et travailler pour notre liberté. » Le Coran déclare pour sa part que « Dieu ne changera pas la condition d’un peuple jusqu’à ce qu’ils changent ce qui est en eux-mêmes » (13 :11). Alors que la nouvelle année commence, et que nous nous souvenons des leçons du Dr King, en tant qu’organisation, nous, CAIR, nous engageons à mettre ces leçons à profit. Nous sommes déterminés à bâtir des coalitions plus vastes et plus fortes que jamais auparavant. Nous nous engageons à être réfléchis et disciplinés dans notre travail pour changer les représentations médiatiques de nos communautés, et ainsi changer la façon dont nos familles et nos enfants sont traités par la société. Nous nous engageons à faire ce travail – non pas seulement par nous-mêmes mais avec d’autres organisations et alliés musulmans américains – pour que des millions d’enfants musulmans américains, de Seattle à Savannah, allumant la télé ou regardant leur téléphone, sachent qu’ils ont le droit de vivre, d’espérer et de rêver comme n’importe quel autre Américain.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

Le FLN réagit à l’instruction du Chef de l’Etat sur la privatisation : » Une décision souveraine «.
Le Parti du Front de libération nationale (FLN) a exprimé sa satisfaction quant à la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika sur la privatisation, la qualifiant de » souveraine « . » Le parti a pris acte avec « une grande satisfaction, fierté et honneur de la décision du président de la République, président du parti dans laquelle il enjoint le Gouvernement de préserver les entreprises publiques et de ne pas les soumettre à la privatisation « , a affirmé le FLN dans un communiqué rendu public, soulignant qu’il saluait cette décision politique » souveraine et rigoureuse » qui vient confirmer encore une fois la politique judicieuse du chef de l’Etat. Pour le FLN, la vision du président de la République » clairvoyante et réaliste » atteste de sa ferme attachement à préserver les acquis sociaux des travailleurs et à honorer les engagements de l’Etat quant à ses orientations sociales dans le cadre de la solidarité et de la cohésion sociale.
Hadj 2018 : La taxe imposée par les Saoudiens sera prise en compte.
Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa a annoncé avant-hier que le coût du pèlerinage sera revu à la hausse suite à la taxe des 5% imposée par l’Arabie saoudite. En marge de son intervention devant la Commission des finances et de budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), concernant la gestion du budget de son secteur pour l’exercice 2015, M. Aissa a indiqué que le coût du pèlerinage, estimé actuellement à 51 millions de centimes, « augmentera d’au moins 2,5 millions centimes », suite à la taxe imposée par l’Arabie Saoudite aux pays arabes et musulmans. L’inscription électronique au tirage au sort, qui aura lieu le 10 février prochain, se déroule « dans les meilleures conditions », a-t-il affirmé. Par ailleurs, le ministre a annoncé un deuxième tirage au sort qui sera organisé au profit des personnes âgées de plus de 70 ans ayant participé plus de 15 fois et qui n’ont pas eu la chance de visiter les lieux saints, soulignant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika leur a consacré 2000 passeports, soit 500 passeports de plus par rapport à l’année écoulée.
3e Jour de la visite d’Ahmed Gaïd Salah, à Ouargla : La souveraineté nationale est une ligne rouge.
La troisième journée de sa visite en 4ème Région militaire à Ouargla a été dédiée à l’inspection de quelques unités relevant respectivement des secteurs militaires de Laghouat et de Biskra. Après avoir inspecté de nombreuses unités déployées le long des frontières Sud-est du pays, et suivi, de près, leur disponibilité opérationnelle, leurs conditions de travail et l’exécution de leurs missions, Monsieur le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre a visité, quelques unités relevant du Secteur Militaire de Laghouat, en compagnie du Général-Major Cherif Abderrezak, Commandant de la 4e Région Militaire. Par ailleurs, la visite a été entamée par la Base Aérienne de Laghouat, où Monsieur la Général de Corps d’Armée a suivi un exposé global présenté par le Commandant de la Base, avant de visiter ses diverses structures administratives, pédagogiques et opérationnelles. Il s’est également enquis de l’exécution des instructions qu’il a données lors de sa visite précédente. D’autre part, il a donné, à l’occasion, un ensemble d’instructions et d’orientations, à travers lesquelles il a mis l’accent sur la particularité des missions assignées à nos Forces Aériennes qui représentent un soutien et un appui primordiaux dans le corps de bataille de l’Armée Nationale Populaire au regard de l’importance intrinsèque de leur rôle dans la défense et la sécurisation effectives et permanentes de notre espace aérien.
Noredine Bedoui réunira demain au CIC l’ensemble des P/APC et P/APW : Les élus locaux en conclave.
Créer de la richesse, assurer des postes d’emploi, et trouver des solutions aux problèmes des citoyens au niveau local, sont les actions et les priorités sur lesquelles le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noreddine Bedoui, insistera ce jeudi, selon nos sources. Ainsi, la croissance économique doit émerger de la base et des collectivités locales. « Les communes doivent exploiter leurs spécificités dans la création de la richesse et l’accompagnement des jeunes, notamment les universitaires pour l’obtention de postes d’emploi », avait précédemment déclaré le ministre, mettant en priorité le rôle des P/APC. Ces derniers sont chargés de réactiver et de redonner toute l’importance aux potentialités de leurs régions dans l’ultime but de fournir aux citoyens de leur commune la possibilité de travailler, de se développer sans pour cela avoir à rejoindre les grandes villes. Il s’agit en priorité de mettre en place une vraie dynamique basée, certes sur des moyens technologiques, mais également orientée vers l’assurance de débouchés. « Les moyens technologiques sont importants, mais doivent accompagner la dynamique escomptée visant à assurer des postes d’emploi, créer la richesse et trouver des solutions aux problèmes du citoyen », espère, nous dit-on, le ministre. Dans ce sillage, il va sans dire qu’une rigueur dans la gestion administrative et une lutte contre la bureaucratie s’avèrent plus qu’indispensables, pour permettre aux citoyens d’évoluer et de réaliser leurs projets dans les meilleures conditions. D’un autre côté, le ministre insistera sur l’importance que doivent donner les P/APC à cette tâche, et les responsabilités qui doivent être engagées dans ce sens.
Snategs renoue avec la protestation : Un rassemblement prévu le 20 janvier à Alger.
Le syndicat national autonome des travailleurs d’électricité et du gaz (SNATEGS) a , dans un communiqué la tenue d’un rassemblement pacifique prévue pour le 20 janvier à la grande poste à Alger, pour dénoncer la privatisation des entreprises publiques, et la loi de finance 2018, la suppression des libertés et la répression policière qui » cette dernière a reçu une vague d’impulsion sans précédent dans les sites des réseaux sociaux marqués par une adhésion massive de toutes les couches sociales du peuple pour manifester contre la politique antisociale exercée par le gouvernement » De son côté, son secrétaire général, Kouafi Abdelkader a exprimé sa grande satisfaction à la décision du président de la République à propos de son annulation des accords de la tripartite, visant à l’ouverture du capital des entreprises publiques. Cette décision qui selon lui est intervenue après la grande campagne menée par les activistes de la société civile dans les réseaux sociaux. » Malgré les décisions avisées du président de la république à annuler les accords imprudents de la tripartite, Malheureusement, le peuple algérien est toujours opprimé par l’emprise policière qui reste à l’affût pour quiconque tente de revendiquer pacifiquement ses droits constitutionnels, il reste encore la médiocrité d’emploi, le clientélisme et le favoritisme continuent d’être un gros titre dans le secteur de l’énergie.
60% des produits alimentaires jetés aux ordures : Les Algériens gaspillent trop.
Le gaspillage des produits alimentaires a atteint le seuil des 60% selon un bilan fourni par l’UGCCA. La plupart des produits subventionnés par l’Etat finissent dans les sacs à ordures alors que la facture des importations continue à exploser. C’est la contradiction notoire entre d’une part la facture élevée en produits alimentaires qui est toujours en hausse et le gaspillage des denrées alimentaires qui prend de l’ampleur. Selon une étude fournie par l’UGCAA » ces produits de première nécessité sont jetés comme ordures sans être consommés « . Le pain, le lait en sachet, produits alimentaires dérivés et même des légumes connaissent une croissance exponentielle mais la surconsommation gagne en ampleur. L’UGCCA estime que c’est » l’Etat qui perd des milliards en achetant du blé à l’extérieur » indiquant que » c’est un lourd fardeau pour le gouvernement « . Un indice révèle la gravité de ce phénomène où » chaque mois, le gaspillage coûte 10 milliards de dinars pour les produits subventionnés « . Rien que le pain constitue le gros de ce gaspillage du moment que le prix reste fixé par les pouvoirs publics avec une moyenne de 50 millions de baguettes produites chaque jour. Hélas, une bonne partie se retrouve comme déchets alors que sous d’autres cieux, le pain est soigneusement entrepris pour être recyclé pour l’aliment de bétail. De même que le lait où cette année, la facture d’importation a augmenté en se situant à plus de 1,011 milliard de dollars subissant également les aléas du gaspillage qui sont inclus comme coût à supporter par l’Etat. Selon un chiffre fourni par la FAO , prés de 12 millions de litres sont perdues annuellement. C’est dire que la culture de la consommation pose un sérieux problème en Algérie. Pourtant, des campagnes de sensibilisation contre le gaspillage ont été menées depuis des années. Des panneaux d’affichage public, des slogans pour la propreté dans les villes et des séminaires d’orientation des consommateurs, le gros du travail a été fait. Les associations de défense des droits de consommateurs se sont également impliquées pour prévenir contre les la surconsommation et de rationaliser la consommation en produits alimentaires soutenus par l’Etat. Le succès attendu de ces campagnes est mitigé où il subsiste encore des gestes et comportements allant dans le sens contraire de ces campagnes d’explication. L’une des solutions envisagées dans ce cadre est de créer une taxe spéciale pour les déchets afin de dissuader les consommateurs contre ces excès.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

Conditions de détention en Israël : les ONG tirent le signal d’alarme.
Israa Jaabis, une mère palestinienne de Jérusalem âgée de 33 ans, est actuellement incarcérée à Hasharon, la seule prison israélienne pour femmes palestiniennes, après avoir été condamnée à onze ans de prison.
En 2015, elle a été accusée par Israël de tentative de meurtre après que sa voiture a explosé à un poste de contrôle, ce qu’elle a toujours nié, expliquant que c’était un accident involontaire. Depuis, Israa Jaabis souffre de brûlures au premier et au troisième degrés sur 60 % de son corps et dépend d’un codétenu pour l’aider à accomplir les tâches du quotidien. Elle souffre également de dépression nerveuse, de choc et de graves crises psychologiques.
Le groupe de défense des droits des prisonniers palestiniens, Addameer, explique qu’elle est désormais « incapable d’effectuer des activités quotidiennes comme manger, utiliser la salle de bain ou même changer de vêtements. »
« Alors que l’état de Jaabis nécessite des soins médicaux et psychologiques approfondis, les autorités israéliennes négligent complètement ses besoins les plus urgents », s’indigne également le groupe, cité dans un article d’Al Jazeera.
Jaabis aurait besoin d’au moins huit chirurgies, y compris une greffe de peau autour de son œil droit et d’une reconstruction faciale. Les gardiens de prison lui fourniraient seulement une pommade pour les brûlures, qu’elle utilise en quelques jours ainsi que des analgésiques.
« Je n’ai reçu qu’une seule visite de ma famille pendant mon incarcération ».
Des souffrances et des négligences que d’autres prisonniers palestiniens dénoncent régulièrement. En avril dernier, 1 500 détenus avaient entamé une grève de la faim pendant 40 jours pour protester contre leurs conditions de détention, trouvant finalement un compromis après de longues négociations.
Dans le même temps, Amnesty International avait recueilli les témoignages de membres de familles et de prisonniers palestiniens détenus dans le système carcéral israélien. Ils montraient la souffrance endurée par les familles qui sont souvent confrontées à l’impossibilité de voir leurs proches détenus pendant de nombreuses années.
Ahmed, 32 ans, originaire d’Hébron, en détention administrative à la prison de Ketziot, dans le désert du Néguev, n’a reçu qu’une seule fois la visite de ses proches en cinq ans et demi de détention dans les geôles israéliennes entre 2005 et 2017.
« Je n’ai reçu qu’une seule visite de ma famille pendant mon incarcération. En 2006, ma mère et mon père ont pu me rendre visite, car mon père était souffrant. Il avait 75 ans, et c’est la dernière fois que je l’ai vu. Il est mort pendant que j’étais en prison », témoignait-il pour Amnesty.
1 000 prisonniers ne sont pas autorisés à recevoir la visite de leur famille pour des motifs de sécurité.
Selon le porte-parole de la Commission chargée des Affaires des prisonniers palestiniens, Hasan Abed Rabbo, au moins 1 000 prisonniers ne sont pas autorisés à recevoir la visite de leur famille pour des « motifs de sécurité. »
« Au lieu de transférer illégalement les prisonniers en dehors des territoires occupés, Israël devrait faire en sorte que tous les Palestiniens qui y sont interpellés soient placés dans des prisons et des centres de détention situés dans les Territoires palestiniens occupés. En attendant, les autorités israéliennes doivent cesser de se servir des restrictions excessives des droits de visite pour sanctionner les prisonniers et leurs familles, et garantir que les conditions respectent pleinement les normes internationales », écrit Amnesty International dans un communiqué.
En plus de la levée des restrictions sur les visites des familles, les prisonniers souhaitent un meilleur accès aux soins médicaux, l’augmentation de la durée des visites de 45 à 90 minutes, l’amélioration des conditions de détention, moins de restrictions concernant l’entrée des livres, des vêtements, de la nourriture et d’autres cadeaux apportés par leurs familles. Ils demandent également le rétablissement de centres éducatifs et l’installation de téléphones pour permettre aux prisonniers de communiquer avec leur famille.
Plus de 300 mineurs détenus comme Ahed Tamimi .
Selon l’association Addameer, la plupart des habitants de Cisjordanie qui rendent visite à des proches détenus mettent entre huit et quinze heures pour se rendre à la prison, en fonction de l’endroit où se situe la prison et de leur lieu de résidence. Ils sont soumis aussi à des palpations et fouilles au corps. Une façon de décourager les familles d’aller rendre visite aux détenus.
Récemment, Amnesty a aussi dénoncé la détention de Ahed Tamimi, arrêtée le 19 décembre dernier et qui fait partie des 350 autres mineurs palestiniens des prisons et centres de détention israéliens (selon les chiffres de Addameer).
« L’arrestation et le procès militaire d’Ahed Tamimi témoignent du traitement discriminatoire qu’infligent les autorités israéliennes aux mineurs palestiniens qui osent défier la répression, souvent brutale, menée par les forces occupantes », pointe du doigt l’organisation des droits humains dans un communiqué.
« Israël bafoue effrontément les obligations qui lui incombent au titre du droit international s’agissant de protéger les mineurs de sanctions pénales trop sévères », a également ajouté Magdalena Mughrabi, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.
Belgique : Mosquée de Bruxelles : l’opération séduction de l’Arabie Saoudite.
70 milliards. Le chiffre donne le tournis. Depuis 1979, l’Arabie Saoudite a déboursé plus de 70 milliards de dollars sous forme de dons pour diffuser l’idéologie wahhabite à travers la planète. Une « wahhabisation » à coup de dollars qui n’a jamais cessé. Et pourtant, ce mardi, le ministre saoudien des Affaires étrangères a officiellement accepté de lâcher la gestion de la Grande mosquée de Bruxelles, que les autorités belges tentent de récupérer depuis plusieurs mois.
Doit-on croire que le royaume saoudien a décidé d’arrêter de diffuser son idéologie à travers la planète ? Les derniers événements montrent qu’on est loin d’être dans ce cas. En effet, rien qu’en fin d’année dernière, Riyad a réussi à financer 560 mosquées au Bangladesh. L’Arabie Saoudite est également très active de l’autre côté de l’océan, puisqu’elle a proposé de construire une mosquée à… Cuba.
Mais alors pourquoi revenir sur le contrat de gestion de la mosquée de Bruxelles alors que celui-ci courait encore pour un demi-siècle ? La Belgique n’est pas dupe. Pour Georges Dallemagne, député fédéral et qui avait dénoncé l’influence du wahhabisme en Belgique, cité par RTBF, la décision saoudienne est avant tout géopolitique. « D’abord, le pays est en conflit avec l’Iran. Ils ont besoin d’alliés et d’avoir à leurs côtés les Européens et les Américains. Pour les Américains, c’est déjà fait. La Grande-Bretagne vient, elle, de signer un accord stratégique avec l’Arabie Saoudite, et ils ont besoin de faire en sorte que l’opinion publique européenne et internationale soit un peu moins hostile aux valeurs saoudiennes. »
Pour le député, il s’agit d’« une opération de charme à l’égard de l’Europe » mais il ne faut pour autant pas être naïf : « Que l’on ne s’y méprenne pas. (…) Il n’y a pas d’’aggiornamento’ en Arabie Saoudite par rapport aux liens entre wahhabisme et djihadisme », ajoute Georges Dallemagne, qui indique qu’il y a, aujourd’hui, « tout un travail à refaire par rapport à cette idéologie qui a véritablement déstabilisé nos communautés. »
Reste que la gestion de la mosquée ne devrait passer dans les mains belges avant la fin de l’année. Les ministères de l’Intérieur et de la Justice, qui ont œuvré à négocier avec Riyad, vont maintenant devoir décider qui gèrera le lieu de culte. L’exécutif des musulmans de Belgique — le CFCM belge — sera un partenaire privilégié des autorités, mais Georges Dallemagne ne veut pas que cette organisation soit seule gérante de la mosquée de Bruxelles. Notamment à cause de ses accointances avec le Maroc et la Turquie.
Les parlementaires marocains veulent combattre et pénaliser le racisme.
C’est un fléau qui sévit dans tout le Maghreb. En Algérie, en juin dernier à l’occasion de la Journée internationale des réfugiés, des Algériens avaient lancé sur les réseaux sociaux une campagne pour dire « Non aux Africains en Algérie ». En Tunisie, le racisme n’est pas interdit par la loi, tout comme au Maroc, où plusieurs étudiants africains ont témoigné du racisme ordinaire qu’ils ont subi.
Des parlementaires marocains viennent de faire une proposition de loi pour lutter contre le racisme. Présentée ce mardi par les membres du parti de l’Istiqlal, la première formation politique créée au moment de l’indépendance du royaume.
Les parlementaires proposent des peines inédites pour les individus qui seraient coupables de racisme — entre un et trois ans de prison —, que ce soit pour des propos ou pour des actes de violence. Le parti espère voir sa loi passer et il demande plus de sévérité à l’encontre des individus racistes. L’Istiqlal propose également de recenser les personnes étrangères et de tenter de les intégrer de meilleure façon dans la société.
Le Maroc est devenu un lieu de passage pour de nombreux Subsahariens souhaitant rallier l’Europe. Selon les parlementaires à l’origine de ce projet de loi, il faut offrir des conditions de vie décentes à ces personnes, même si elles sont de passage. Une loi qui, si elle était votée, serait une grande avancée au Maghreb.
La Birmanie veut faire revenir les Rohingyas… dans des camps.
En septembre dernier, Aung San Suu Kyi tentait de rassurer la communauté internationale et le Bangladesh voisin en se disant « prête » à organiser le retour des Rohingyas sur son sol. Le prix Nobel de la Paix 1991 s’était ensuite déplacée dans l’Etat de Rakhine pour une opération de communication savamment orchestrée.
Le 2 octobre 2017, autorités birmanes et bangladaises se sont rencontrées pour évoquer un retour des Rohingyas au Myanmar. Pour soulager le Bangladesh, tout d’abord, qui a toujours estimé que l’afflux d’exilés était pour le pays « un fardeau. » Pour envoyer un signal fort à la communauté internationale également : le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a estimé que le massacre de Rohingyas avait été « organisé et planifié » par les autorités birmanes.
Aucun droit garanti aux Rohingyas à leur retour en Birmanie.
En ce début d’année — mais pas avant le mois de février, le Bangladesh et la Birmanie ont décidé de commencer le rapatriement des Rohingyas vers l’Etat de Rakhine. Ils seraient 655 000 à avoir fui les violences et l’épuration ethnique organisée par l’armée depuis la fin du mois d’août. Au total, environ un million de réfugiés seraient parqués dans des camps à la frontière du Bangladesh.
Bangladesh et Birmanie se seraient mis d’accord sur un document que devront remplir les exilés. Un document qui doit servir à prouver que les demandeurs vivaient bien en Birmanie avant de se retrouver au Bangladesh. Sauf que, au Myanmar, les Rohingyas sont considérés comme apatrides. Ils n’ont accès ni à l’éducation, ni à la santé et n’ont pas la possibilité de se marier civilement.
Les Rohingyas craignent pour leur sécurité.
Et quand bien même les exilés pourraient revenir en Birmanie, ils seraient une nouvelle fois parqués dans des camps : la Birmanie compte en construire cinq dans l’Etat de Rakhine. Les Rohingyas devront donc, s’ils souhaitent revenir en Birmanie, accepter de vivre dans des camps et aucune garantie de sécurité ne leur a été faite. Sans droits et sans savoir si l’armée peut encore s’en prendre à eux, de nombreux exilés ont d’ores et déjà refusé de remplir le document proposé.
Pour le porte-parole du Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés, « le rythme du retour doit être dicté par les réfugiés eux-mêmes » et « il est très important de leur demander ce qu’ils veulent. Et jusqu’ici ils disaient ne vouloir rentrer que si les choses changeaient. »

Sur agence media palestine.fr, voici les titresrien de neuf.

Palestine : Voici les enfants qu’Israël a tués en 2017.
Quatorze filles et garçons palestinien.ne.s ayant moins de 18 ans ont été tués par les forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza au cours de l’année.
Ils étaient 21 de moins qu’en 2016, qui fut l’année la plus meurtrière pour les enfants palestiniens en Cisjordanie occupée cette décennie. En plus des 14 tués pendant l’année 2017, un enfant a succombé à des blessures causées par un tir de drone quelques années plus tôt.
Un autre enfant a été tué par une mine israélienne alors qu’il gardait son troupeau. Un bébé qui vivait dans un abri temporaire, sa famille s’étant retrouvée sans abri à cause des bombardements israéliens, est mort de froid.
Des enfants palestiniens sont morts aussi parce qu’ils ne parvinrent pas à obtenir de permis de sortir de Gaza par le check-point d’Erez, contrôlé par Israël, pour des traitements médicaux indisponibles dans la Bande de Gaza assiégée.
Les médecins des urgences n’ont pu réanimer une enfant de 9 ans gravement malade en Cisjordanie après que des soldats israéliens aient refusé le passage de sa famille à un check-point ; un trajet qui prend normalement 15 minutes prit 90 minutes à sa famille obligée de faire un détour et passer un autre check-point.
Aucun enfant israélien n’a été tué par des Palestiniens cette année. Une femme israélienne blessée par une bombe à un arrêt de bus en 2011, alors qu’elle avait 14 ans, est décédée en 2017 sans avoir jamais repris connaissance.
Qusay al-Amour, 17 ans.
Qusay al-Amour (via DCIP)
Qusay al-Amour fut tué par balle par des soldats lors de confrontations entre les forces israéliennes et des jeunes palestiniens dans la commune de Tuqu, près de la ville de Bethléem, en Cisjordanie, le 16 Janvier.
Un témoin oculaire déclara à l’association palestinienne pour les droits humains, Al-Haq, que Qusay, qui portait un masque, était assis par terre. Lorsqu’il se releva, on lui tira dessus.
Les instants après son exécution ont été filmés par le journaliste Hisham Abu Shakra.
La vidéo montre des soldats tirant sur un Palestinien qui tentait de venir en aide à Qusay, étendu inanimé au sol, avant que plusieurs soldats ne courent chercher le jeune blessé.
Selon Al-Haq, “un des soldats met son genou sur la gorge de Qusay, tout en essayant de le menotter mais il ne réussit pas à faire passer la main gauche de Qusay dans son dos”.
Les soldats portent ensuite Qusay par ses mains et ses pieds, alors que sa tête non maintenue tape le sol à maintes reprises, jusqu’à une jeep de l’armée à une distance d’une dizaine de mètres de là où il a été abattu.
Un médecin de l’hôpital de Beit Jala a précisé que Qusay a été tué par trois balles, dans la cuisse, l’estomac et la poitrine.
“Qusay ne représentait pas une menace directe à la vie des soldats, par conséquent il a été tué illégalement,” a déclaré Al-Haq.
Murad Yousif Abu Ghazi, 17 ans.
Murad Yousif Abu Ghazi fut tué par balles par les forces israéliennes lors de confrontations dans le camp de réfugiés d’Arroub, dans le Sud de la Cisjordanie le 17 Mars.
Les soldats israéliens ont tiré à balles réelles sur un groupe d’adolescents accusés d’avoir lancé des cocktails Molotov sur la tour militaire à l’extérieur du camp.
“Selon un examen préliminaire du médecin légiste, menée sous l’observation du procureur général, Murad a été touché par une balle entrée par le bas de son épaule gauche,” selon Defense for Children International-Palestine.
‘La balle atteint directement le cœur avant de ressortir de sa poitrine. La mort de Murad, survint probablement quelques minutes après, selon le médecin légiste.”
Un autre jeune, Saif Awlad Issa, 16 ans, fut blessé par une balle à la poitrine mais a survécu.
“Les dispositifs militaires comme les check-points et les miradors en Cisjordanie et la ‘zone tampon’ lourdement surveillée le long de la frontière de Gaza sont des lieux d’affrontements fréquents, qui représentent pour les enfants qui vivent ou passent souvent près de ces zones d’importants risques d’être blessés, tués ou arrêtés,” a déclaré Defense for Children International-Palestine après le meurtre de Murad.
Murad avait perdu son ami et camarade de classe, Omar Madi Jawabreh, l’année précédente. Il avait été tué par des soldats israéliens, une balle dans la poitrine, alors qu’il avait 15 ans.
“Le martyre d’Omar affecta Murad profondément, ça l’a changé,” explique Zeina, la mère de Murad à Electronic Intifada. “Il allait sur la tombe de Murad tous les jours et il portait son collier. Il avait la photo d’Omar dans sa poche et rendait souvent visite à sa mère ; il était comme un fils pour elle.”
La famille de Murad est, à l’origine, de Beit Jibrin, une ville palestinienne qui subit un nettoyage ethnique par les milices sionistes en 1948, et qui se situe en, ce qu’on appelle aujourd’hui, Israël.
Arroub est l’un des camps de Cisjordanie les plus souvent envahis par l’armée, selon l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens.
Tout le camp participa aux funérailles de Murad, explique Ahmad à The Electronic Intifada.
“Hommes, femmes et enfants. Tout le monde ici aimait Murad. Je garderai toujours la tête haute car il était mon ami.”
Yousif Shaaban Abu Athra, 15 ans.
Yousif Abu Athra a été tué par un tir de tank lorsque lui et deux amis majeurs s’approchèrent de la clôture le long de la ligne de démarcation entre Gaza et Israël la nuit du 21 Mars.
Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré à la presse que les trois jeunes se comportaient de manière suspecte, comme s’ils essayaient de planter un objet explosif, sans donner de plus amples détails.
Le père de l’adolescent expliqua à Defense for Children International-Palestine que “le corps de son fils était criblé d’éclats d’obus, et portait des blessures à la tête.”
La Société du Croissant Rouge palestinien a expliqué à l’association des droits humains que Yousif était déjà mort quand les ambulanciers sont parvenus à le rejoindre.
Muhammad Waheed Atallah al-Ekir, 25 ans, fut sérieusement blessé par des éclats d’obus à la poitrine et à l’abdomen lors du même incident.
L’armée tire fréquemment sur les Palestiniens qui pénètrent dans ce qu’on appelle la zone tampon le long de la limite entre Gaza et Israël.
Cette zone interdite est censée s’étendre sur 300 mètres à l’intérieur du territoire de Gaza, par l’Est et par le Nord, mais les associations de droits humains disent que la zone peut s’étendre jusqu’à 1500 mètres.
Muhammad Khatab, 17 ans et Jassim Nakhla, 16 ans.
Muhmmad Khattab a été tué lorsque les forces israéliennes tirèrent sur la voiture qu’il conduisait près de la colonie de Beit El, au Nord de la ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 23 Mars.
Trois autres enfants furent blessés et laissés dans un état critique lors de l’incident. L’un d’entre eux, Jassim Nakhla, mourut de ses blessures le 10 Avril, deux jours après son 16ème anniversaire, selon Defense for Children International-Palestine.
Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré à la presse que les jeunes avaient lancé des bombes en direction d’un stand de restauration près de la colonie adjacente au camp de réfugiés de Jalazone, d’où venaient les garçons.
Un témoin affirme à l’association des droits humains que les soldats ont tiré sur Muhammad quand il est sorti de sa voiture en panne pour la pousser.
Lorsque les soldats ont commencé à tirer, “Muhammad est rentré dans sa voiture pour tenter de s’échapper, mais la voiture n’a pas démarré, selon la source de DCIP. Le témoin explique que les soldats israéliens se sont approchés ensuite de la voiture et ont tiré sur les quatre enfants… alors qu’ils étaient dans la voiture.”
Muhammad, reçut deux balles dans le torse, et fut déclaré mort à son arrivée à l’hôpital.
Le directeur des urgences du Complexe Médical de Palestine expliqua à Defense for Children International-Palestine que Jassim “avait été blessé à balles réelles, à la tête, à la poitrine et au pied droit.”
L’assassinat des adolescents perça la bulle de la ville voisine, Ramallah, siège de l’Autorité Palestinienne, soutenue par l’Ouest, selon Jalal Abukhater, collaborateur de The Electronic Intifada.
“Des manifestants en colère prirent les rues de Ramallah après la mort de Muhammad, scandant et criant, espérant qu’on les entendrait,” écrit-il à l’époque.
“Plusieurs groupes de jeunes ont parcouru la ville pour demander aux restaurants et aux cafés de Ramallah de fermer en signe de deuil.”
Defense for Children International-Palestine a demandé qu’une enquête soit ouverte sur l’attaque meurtrière.
Mais comme l’explique Abukhater, la souffrance des familles endeuillées “est exacerbée par le fait de savoir que la justice ne sera jamais rendue tant que l’occupation israélienne continuera d’exister.”
Defense for Children International-Palestine a précisé à The Electronic Intifada que l’un des deux garçons survivant à l’attaque est maintenant paralysé et en fauteuil roulant. Il reçoit un traitement dans un hôpital en Israël et apprend à vivre avec ses blessures.
L’autre garçon ne tient pas bien en équilibre debout et ne peut pas se servir de sa main gauche à cause de lésions nerveuses dues à ses blessures. Il fait de la rééducation dans un centre à Ramallah.
Ahmad Ghazal, 17 ans.
Le meurtre d’Ahmad Ghazal le 1er avril par la police israélienne des frontières s’apparenterait à un assassinat extrajudiciaire, selon Defense for Children International-Palestine.
Ahmad, du Nord de la Cisjordanie, avait poignardé et blessé deux hommes juifs dans la vieille ville de Jérusalem, leur causant des blessures bénignes. Après s’être enfuit dans un immeuble voisin, il fut poursuivit par les forces israéliennes qui tirèrent sur l’adolescent.
Une vidéo de la scène montre des hommes de la police des frontières courant dans une ruelle de la vieille ville, dépassant un homme ayant du sang à l’arrière de sa chemise, avant que plus d’une douzaine de coups de feu ne retentisse.
Une autre vidéo montre des murs troués par les balles qui tuèrent Ahmad.
“Les forces israéliennes empêchèrent les ambulances et le personnel médical d’entrer dans l’immeuble pendant plusieurs heures, déclara le témoin,” ajouta Defense for Children International-Palestine. “Après ça, le témoin vit la police des frontières trainer le corps de l’adolescent à l’extérieur de l’immeuble et le placer dans un sac noir.”
Ahmad avait posté une photo de lui se tenant devant le Dôme du Rocher de Jérusalem peu de temps avant d’être tué :
Fatima Hjeiji, 16 ans.
Fatima Hjeiji, de la commune de Qarawat Bani Zeid, au centre de la Cisjordanie, fut abattue par la police des frontières israélienne près de la porte de Damas de la vieille ville de Jérusalem, le 7 Mai.
La police israélienne affirme que la jeune fille tentait d’attaquer la police des frontières quand elle fut abattue.
Des associations pour les droits humains déclarent que Fatima ne présentait pas un danger justifiant l’usage de la force létale contre elle.
Selon l’association israéliennes de droits humains, B’Tselem, Fatima s’approcha d’une barrière métallique de la police et brandit un couteau vers un groupe de la police israélienne et de la police paramilitaire des frontières de l’autre côté de la barrière.
“Puis les agents l’abattirent,” explique B’Tselem.
Un témoin raconta à Defense for Children International-Palestine que les forces israéliennes lui crièrent “lâche le couteau !” en hébreu, deux fois.
“Le témoin expliqua que l’adolescente leva le couteau dans les airs et s’immobilisa. Quelques secondes plus tard, elle avait été abattue, selon la source de DCIP.”
L’association des droits humains explique que la jeune fille a été tuée dans “des circonstances méritant une enquête impartiale.”
Fatima Taqatqa, 15 ans.
Fatima Taqatqa, de la commune de Beit Fajjar près de la ville de Bethléem, en Cisjordanie, fut abattue par les forces israéliennes après qu’elle ait foncé avec sa voiture dans un groupe de soldats au carrefour de Gush Etzion près de la colonie du même nom, le 15 Mars.
Israël accuse Fatima d’avoir tenter de mener une attaque à la voiture bélier lorsqu’elle fut tuée. Aucun Israélien ne fut blessé lors de l’incident.
Fatima succomba à ses blessures plus de deux mois après.
La vidéo d’une caméra de sécurité montre la voiture de Fatima traversant à grande vitesse un terre-plein central et s’écrasant dans une barrière, derrière laquelle se trouvent des soldats.
Plus d’une douzaine de Palestiniens et trois Israéliens ont été tués au carrefour de Gush Etzion depuis Octobre 2015, selon Ma’an News Agency.
Raed Ahmad Radayda, 15 ans.
Raed Ahmad Radayda est mort après que des soldats israéliens lui aient tiré dessus alors qu’il aurait tenté de poignarder l’un d’entre eux, au check-point du Container près de la commune de l’adolescent, al-Ubeidiya, dans la région de Bethléem, en Cisjordanie, le 22 Mai.
Raed se vida de son sang pendant environ 40 minutes, a rapporté la presse, les soldats empêchant les médecins palestiniens d’accéder au corps.
Le père de Raed expliqua à Defense for Children International-Palestine qu’ “il n’a pas été prévenu que son fils avait été tué jusqu’à ce qu’il a appelé la police palestinienne près de sept heures après la mort du garçon de 15 ans.”
Israël garda le corps du garçon jusqu’au 26 Mai. Une autopsie eu lieu le jour d’après.
“Bien que l’autopsie complète n’a pas encore été remise à DCIP, la famille a déclaré que Raed avait des blessures apparentes à la tête, à la poitrine et aux pieds,” déclara l’association peu de temps après la mort de Raed.
Un porte-parole de la police israélienne déclara à la presse que Raed s’était approché des soldats avec un couteau à la main, et qu’“après une courte dispute, un soldat israélien fut en mesure d’ouvrir le feu sur le suspect qui fut neutralisé et le couteau en sa possession fut saisi.”
Aucun soldat israélien ne fut blessé.
Nouf Infayat, 14 ans.
Nouf Infayat fut grièvement blessée par balles après avoir poignardé et légèrement blessé un soldat israélien à l’extérieur de la colonie Mevo Dotan au Nord de la Cisjordanie, le 1er Juin. Elle a succombé à ses blessures le jour suivant.
Une vidéo de la scène montre Nouf étendue au sol, gémissant de douleur tandis que les Israéliens, au moins l’un d’entre eux armé, se tiennent autour d’elle, l’insultant et lui souhaitant la mort.
Defense for Children International-Palestine explique qu’on a tiré six fois sur Nouf, du village de Yabad, au cou, à la main et à la cuisse.
“Des agences locales d’information rapportent qu’on a laissé Nouf se vider de son sang sur la route pendant près d’une heure, avant qu’une ambulance n’arrive,” ajouta l’association.
“Nous sommes profondément préoccupés par la vidéo de l’incident qui indique un délai important avant que l’enfant blessée ne reçoive des soins médicaux,” déclara Ayed Abu Eqtaish, directeur à Defense for Children International-Palestine.
Les forces israéliennes ont échoué à fournir des soins médicaux ou ont empêché les médecins palestiniens d’accéder à des personnes grièvement blessées dans de nombreux cas où des soldats ont abattu des agresseurs prétendus ou avérés.
Amnesty International a déclaré que le manquement à fournir les premiers soins à des personnes blessées “va à l’encontre de l’interdiction de la torture et de tout autre châtiment cruel, inhumain et dégradant.”
Aws Muhammad Yousif Salameh, 16 ans.
Aws Salameh a reçu une balle dans l’estomac quand des soldats israéliens ont pris en embuscade des jeunes qui lançaient des pierres lors d’une rafle sur le camp de réfugiés de Jenin tôt le matin du 12 Juillet. Un habitant majeur du camp, Saed Salah, 21 ans, fut également tué.
Saed et un groupe d’une cinquantaine de jeunes couraient après deux jeeps militaires lorsque tout à coup les véhicules ont freiné.
Saed, qui conduisait une moto, s’arrêta aussi.
“Je pense que le fait que les jeeps se soient arrêtées d’un coup a pris Saed par surprise… et il a essayé de s’arrêter. A ce moment-là, j’ai vu un soldat lui tirer dessus,” a déclaré un jeune de 19 ans à B’Tselem.
“Les soldats ont tiré ensuite en direction d’Aws Salameh, qui se trouvait à l’avant des gars qui couraient après les jeeps. Je l’ai vu tomber,” ajoute le témoin.
Un autre témoin expliqua à B’Tselem que les jeeps de l’armée se sont arrêtées près d’une maison où des soldats occupaient le toit. Le témoin de 16 ans raconte qu’il a vu les soldats sur le toit tirer sur Saed et Aws.
B’Tselem déclara qu’ “Après que [Saed] Salah se soit fait tirer dessus, des soldats se tinrent autour de lui pendant au moins dix minutes sans lui apporter de soin médical.”
L’association des droits explique que Saed et Aws “ne représentaient pas une menace pour la vie des soldats ” lorsque la force létale fut utilisée contre eux.
Ce n’est pas la première fois que des balles mortelles sont tirées sans justification lors de rafles de l’armée.
“Le fait que personne ne soit tenu pour responsable pour les cas précédents, y compris les commandants qui donnèrent l’ordre de l’embuscade, est ce qui permet à cette pratique illégale de continuer,” selon B’Tselem.
Le père d’Aws expliqua à Defense for Children International-Palestine que son fils fut touché par une balle “dum-dum” qui “traversa son foie, ses poumons et sa rate.”
L’association précise que “l’usage des balles dumdum et à fragmentation est une violation du droit humanitaire international et représente un crime de guerre selon le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale.”
Muhammad Khalaf Mahmoud Khalaf Lafi, 17 ans.
Muhammad Lafi fut tué par balle à la poitrine lors de confrontations entre des manifestants palestiniens et des soldats israéliens près d’une base militaire dans la ville d’Abu Dis, en Cisjordanie, près de Jérusalem, le 21 Juillet.
Quelques heures avant que Muhammad ne soit tué, Muhammad Mahmoud Sharaf fut abattu lors de confrontations dans le quartier de Ras al-Amoud à Jérusalem Est.
Muhammad Sharaf mourut une semaine après son 18ème anniversaire, selon Defense for Children International-Palestine.
Un jeune de 20 ans, Muhammad Abu Ghanam, fut aussi mortellement blessé par les forces israéliennes à Jérusalem le même jour.
Les trois jeunes furent tués alors que des milliers de Palestiniens manifestaient à travers la Cisjordanie et la Bande de Gaza contre les nouvelles mesures israéliennes enfreignant l’accès des fidèles Palestiniens à la mosquée d’al-Aqsa à Jérusalem Est.
Trois Israéliens furent poignardés à mort par un Palestinien dans une colonie de Cisjordanie plus tard la même nuit.
Abd al-Rahman Abu Hamisa, 16 ans.
Abd al-Rahman Abu Hamisa fut le sixième Palestinien à être tué lors des manifestations contre la fermeture de la mosquée d’al-Aqsa le 28 Juillet.
L’adolescent fut abattu par un soldat dans le centre de la Bande de Gaza lors d’une confrontation entre des jeunes et les forces d’occupation le long de la ligne de démarcation avec Israël.
Defense for Children International-Palestine a déclaré que le jeune Abu Hamisa se tenait à des dizaines de mètres des forces israéliennes, stationnées du côté israélien de la clôture de démarcation lorsque qu’il fut touché à l’épaule gauche.
Les soldats tirèrent à balles réelles sur plusieurs jeunes qui tentèrent de s’approcher de l’adolescent après qu’il a été touché.
L’un de ceux qui ont été blessés, Muamin Khalidi, 23 ans, explique qu’il figurait parmi ceux qui sont venus en aide à Abd al-Rahman.
“J’ai attrapé Abd al-Rahman par les jambes et j’ai commencé à le trainer lorsque les soldats m’ont tiré une balle dans la cuisse droite,” a-t-il expliqué à B’Tselem.
“J’ai lâché ses jambes, titubé quelques mètres et me suis écroulé,” ajoute-t-il.
Abd al-Rahman et un autre manifestant qui s’est fait tirer dessus, Ismail Jaber, étaient étendus à côté de Muamin.
“Ismail a essayé de se lever et les soldats lui ont tiré encore dessus, alors il est retombé,” expliqua Muamin à B’Tselem.
Un porte-parole de l’armée affirma que les forces israéliennes avaient tiré sur des Palestiniens qui brulaient des pneus, lançaient des pierres aux soldats et endommageaient la clôture.
A l’intérieur de Gaza, les forces israéliennes sont habituellement séparées des Palestiniens par des clôtures et une grande distance et elles sont souvent dans des abris fortifiés, ce qui rend peu probable que des manifestants palestiniens puissent présenter un réel danger.
B’Tselem déclare qu’en Octobre 2015, Abd al-Rahman a été arrêté avec cinq autres jeunes quand il est passé en Israël après une manifestation.
“A l’époque de l’arrestation et les trois jours suivants, les soldats maltraitèrent les six détenus, les maintenant attachés dehors et les frappant à répétition, les empêchant de dormir et brûlant même les mains et les pieds de l’un des mineurs avec des cigarettes,” selon B’Tselem.
Abd al-Rahman témoigna auprès de B’Tselem que pendant les trois jours de sa détention à la base militaire, “Ils nous ont tellement battus que nous avions mal partout.”
Le garçon fut déclaré coupable d’être entré illégalement en Israël et condamné à quatre mois de prison. Les membres de sa famille ne furent pas autorisés à lui rendre visite pendant sa captivité. .
La mère d’Abd al-Rahman explique à B’Tselem que “Le temps qu’il a passé dans la prison israélienne l’a profondément affecté.” Il a fini sa troisième mais ne voulait pas continuer en seconde.
“Il était tout le temps à fleur de peau, il criait même quelques fois, et il ne voulait parler à personne,” raconte sa mère.
B’Tselem déclara que le meurtre d’Abd al-Rahman et de plusieurs autres manifestants le long de la ligne de démarcation de Gaza depuis Octobre 2015 “montre bien que l’armée israélienne a adopté la politique illégale de tirer sur les manifestants palestiniens ne représentant pas un danger.”
Et l’association d’ajouter : “Loin de le nier, l’armée décrit les faits par des annonces dans les médias, parlant de ‘tirer sur les principaux instigateurs’ et d’agir ‘pour empêcher que la clôture ne soit endommagée.’”
Qutaiba Ziad Zahran, 16 ans.
Qutaiba Ziad Zahran fut abattu après avoir mené une attaque au couteau contre un soldat israélien au check-point de Zaatara au Nord de la Cisjordanie, le19 Août.
Les soldats continuèrent de tirer sur le garçon après qu’il soit tombé au sol.
Un témoin de la scène dit à l’association palestinienne pour les droits humains, Al-Haq, “J’ai au moins entendu cinq coups de feu après que [Qutaiba] fut au sol.”
L’adolescent mourut sur le coup, d’après Al-Haq.
Le père de Qutaiba, qui expliqua que le garçon était le plus jeune d’une fratrie de huit, apprit le meurtre de son fils par Facebook et la presse locale.
“Je n’ai reçu de communication officielle d’aucune entité de l’Autorité Palestinienne, m’annonçant l’assassinat de mon fils,” témoigna le père de Qutaiba à Al-Haq. “Les [forces d’occupation israéliennes] ont gardé le corps de mon fils ; je ne savais pas où il était détenu ou quand ils me le rendraient pour que nous l’enterrerions dans notre village, à Allar.”
Le jour suivant la mort de Qutaiba, des dizaines de soldats israéliens raflèrent la maison de sa famille. Ils fouillèrent la maison et interrogèrent les parents et l’entourage de Qutaiba. Le frère de trente ans de Qutaiba, Tareq, fut arrêté.
La famille en deuil ne fut pas en mesure d’enterrer Qutaiba avant le 9 Septembre.
Al-Haq déclara que « les suites de l’assassinat de Qutaiba, la rafle de la maison familiale, la détention du corps de Qutaiba, tout cela font partie de la politique et des pratiques de harcèlement et de sanction collective d’Israël. »
Traduction : Lauriane G. pour l’Agence Média Palestine.
Source : Electronic Intifada.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Lancement des travaux de la Conférence mondiale d’Al-Azhar à l’appui de Jérusalem
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Les travaux de la Conférence mondiale d’Al-Azhar ont commencé aujourd’hui mercredi 17 Janvier à l’appui de Jérusalem occupée en coopération avec le Conseil des sages musulmans, et avec la participation de personnalités arabes, islamiques et internationales, ainsi que des commissions et des organisations locales et internationales représentant 86 pays.
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L’Occupation prolonge la détention d’Ahed Tamimi
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Netanyahou: L’ambassade américaine à Tel-Aviv transférée à Jérusalem d’ici un an
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Gaza: un bébé meurt asphyxié par manque de médicaments
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CNR: La décision des États-Unis de geler l’aide aux réfugiés de Palestine est désastreuse
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Confrontations avec l’occupation dans la ville de Salem à l’est de Naplouse
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100 blessés dans des confrontations à Azzoun et 13 citoyens arrêtés en Cisjordanie
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Deux palestiniens enlevés au point de contrôle israélien à l’est de Jérusalem
.
Des extrémistes juifs accomplissent des rituels talmudiques à l’intérieur d’al-Aqsa
.
L’occupation donnera son feu vert pour la construction de 70 colonies
.
Rohani: L’action américaine contre Jérusalem est une violation de toutes les lois
.
Zidane: les décisions du CNP sont futiles et en conformité avec la déclaration de Trump
.
Jérusalem: des maisons menacées de démolition à Issawia
.
Washington suspend son versement de 65 millions de dollars pour l’UNRWA
.
L’occupation condamne une petite fille palestinienne d’Hébron
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7 enfants arrêtés à Jérusalem occupée
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Le Centre Palestinien D'Information
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