Flash info pour le Samedi 3 Dhou Al Qiddah 1445, sur MouslimRadio.
Assalam aleykoum,
Voici le Flash info pour le Samedi 3 Dhou èl Qidah 1445, sur MouslimRadio.
Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres de l’agence de presse palestinienne ‘WAFA’.
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…….Affrontements avec l’occupation à Naplouse et arrestation d’étudiants du bloc Al-Najah.
vendredi 10-mai-2024.
Vendredi à l’aube, les combattants de la résistance ont affronté la prise d’assaut de la ville de Naplouse par les forces d’occupation, tandis que ces forces effectuaient des raids et des arrestations dans diverses parties de la Cisjordanie.
Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont attaqué le bâtiment Al-Zawyani, dans la rue principale Rafidiya, et arrêté deux étudiants de leur logement étudiant après les avoir battus.
Il a été déclaré que les détenus sont l’étudiant Asid Hamadna, représentant du bloc islamique à l’Université nationale An-Najah, et l’étudiant Hudhaifa Allan.
Des affrontements ont éclaté avec les forces d’occupation dans le quartier de Rafidia à Naplouse.
À Hébron, les forces d’occupation ont pris d’assaut la zone d’Al-Shaaba et la ville de Yatta, ont attaqué la maison du prisonnier Raed Ibrahim Hussein et ont détruit son contenu.
Les forces d’occupation ont également pris d’assaut la ville de Qalqilya depuis le poste de contrôle sud et ont arrêté le jeune Maher Ziad Daoud à son domicile.
Les forces d’occupation ont arrêté le jeune homme, Ahmed Ashraf Al-Shawani, après avoir pris d’assaut sa maison dans le camp de Qalandia, au nord de Jérusalem occupée.
….Organisations de défense des droits de l’homme : 94 martyrs, dont 36 enfants et 20 femmes, suite à l’agression de l’occupation contre Rafah.
vendredi 10-mai-2024.
Les organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme ont déclaré que la récente agression israélienne contre Rafah avait fait 94 martyrs, dont 36 enfants et 20 femmes, en plus de dizaines d’autres blessés et d’un certain nombre de personnes portées disparues, la plupart suite au bombardement de maisons civiles sur la tête de leurs résidents.
Dans un communiqué publié par le Centre palestinien, le Centre Al Mezan pour les droits de l’homme et la Fondation Al-Haq, les organisations ont dénoncé avec la plus grande fermeté le danger auquel est imposé la vie de personnes innocentes et les répercussions humanitaires de cette attaque sur plus de 1,2 million d’habitants et des personnes déplacées dans la ville, sous couverture américaine, affirmant que ce qui se passe à Rafah n’est rien d’autre qu’une « opération limitée » : « Vous n’avez pas franchi les lignes rouges ».
Il a indiqué que les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi leurs attaques terrestres pour la troisième journée consécutive dans de grandes parties de l’est de Rafah, notamment en contrôlant le côté palestinien du terminal de Rafah, en arrêtant le mouvement des passagers, en particulier des malades et des blessés qui sont en besoin urgent de soins en dehors de Gaza, et en continuant à empêcher l’entrée des camions, l’aide, notamment médicale, qu arrivait par son intermédiaire et par le passage de Kerem Shalom.
L’occupation a également continué à empêcher l’entrée du carburant nécessaire au travail des équipes sanitaires et humanitaires, à un moment où l’aviation d’occupation intensifiait ses attaques avec des dizaines de raids sur diverses parties de la ville, et cela s’accompagnait de bombardements d’artillerie continus qui ont ciblé diverses zones du gouvernorat, entraînant la chute de dizaines de martyrs et de blessés.
Il a averti que le fait d’empêcher l’entrée des camions d’aide, y compris des fournitures vitales, y compris du carburant, entraînerait l’arrêt de leur travail et leur incapacité à transporter l’aide restante dans les entrepôts, et entraînerait l’arrêt du fonctionnement des pompes à eau, et conduirait les hôpitaux restants à fermer leurs portes.
Selon le communiqué ; Des dizaines de milliers d’habitants et de personnes déplacées continuent de fuir sous le poids des bombardements et des menaces, dans des conditions misérables, vers l’ouest de Rafah et la banlieue de Khan Yunis, qui regorgent de personnes déplacées, tandis que des milliers d’autres ne parviennent pas à trouver le nécessaire pour les aider. Ils fuient ou cherchent un endroit où s’installer.
Il a souligné qu’avec l’évacuation de l’hôpital Abu Youssef Al-Najjar, l’hôpital central de Rafah, il ne reste plus que l’hôpital du Koweït et trois hôpitaux de campagne créés lors de l’attaque militaire israélienne contre la bande de Gaza. L’ordre d’évacuation de l’hôpital a également empêché environ 600 patients, hommes et femmes, de recevoir un traitement de dialyse.
Les organisations ont critiqué la description par le président américain Joe Biden de l’agression contre Rafah comme une attaque limitée qui n’a pas franchi les lignes rouges, affirmant que l’attaque contre les communautés résidentielles de Rafah est une ligne rouge pour Israël, alors que l’armée d’occupation autorise en réalité les civils, des hommes et des femmes, dans toutes les parties de Rafah et de la bande de Gaza, et en les bombardant avec des armes et des projectiles Américaines dont Biden a reconnu qu’elles avaient tué des civils palestiniens.
Il considère que qualifier l’attaque de l’armée d’occupation israélienne contre Rafah de limitée, malgré les pertes en vies humaines pour les civils, hommes et femmes, et ses graves répercussions sur la vie de 2,3 millions de personnes dans la bande de Gaza, constitue une sous-estimation des vies humaines des personnes innocentes et donne le feu vert à Israël pour commettre davantage de massacres contre des hommes et des femmes palestiniennes et continuer à commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ainsi que le crime de génocide.
Les organisations ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour obliger Israël – la puissance occupante – à cesser son attaque terrestre contre Rafah et à mettre un terme à son agression continue contre la bande de Gaza.
Elles ont souligné que le silence officiel est une complicité dans les crimes commis contre le peuple palestinien. Elles ont déclaré : Le monde et la communauté internationale officielle ont une dernière occasion de rétablir le respect de l’ordre mondial, de l’autorité des Nations Unies et de ses diverses institutions, ainsi que des décisions du tribunal le plus important du monde, que les forces d’occupation ignorent avec la protection et la couverture politique des États-Unis d’Amérique et de certains pays européens.
Elles ont exigé qu’Israël soit contrainte de mettre fin au crime de génocide, y compris le déplacement forcé d’hommes et de femmes palestiniens, d’imposer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de l’obliger à mettre en œuvre les décisions de la Cour internationale de Justice pour empêcher la commission du génocide. .
….Témoignages horribles.. C’est ainsi que l’occupation cherche à assassiner le chef captif Qassami, Ibrahim Hamed.
vendredi 10-mai-2024.
L’Autorité des Affaires des Prisonniers et des Ex-Prisonniers et le Club des Prisonniers Palestiniens ont tenu l’administration pénitentiaire d’occupation entièrement responsable du sort et de la vie du dirigeant Ibrahim Hamed (59 ans) de la ville de Silwad, au nord-est de Ramallah au centre de la Cisjordanie, à la lumière d’un premier témoignage qu’un des prisonniers a donné hier depuis la prison de « Gilboa ». Il a rapporté que le prisonnier Hamed a été soumis à « d’horribles tortures et abus contre lui ».
L’autorité et le club ont ajouté aujourd’hui jeudi dans une déclaration commune que « les détails horribles auxquels le prisonnier Hamed a été exposé font partie des nombreux témoignages que les institutions ont documentés et entendus par l’intermédiaire des prisonniers qui ont été libérés après le 7 octobre et qui se poursuivent jusqu’à aujourd’hui ». Plus de 7 mois se sont écoulés depuis la guerre. Le génocide, qui reflète un niveau de brutalité sans précédent, a conduit au martyre d’au moins 18 prisonniers dans les prisons et camps de l’occupation, en plus des détenus de Gaza qui ont été martyrisés à l’intérieur des camps et l’occupation continuent de refuser de divulguer leur identité.
Le communiqué considère que « ce qui est arrivé au prisonnier Hamed équivaut à une tentative d’assassinat, comme cela s’est produit avec des milliers de prisonniers au cours de la période écoulée ».
Il a souligné que « le facteur temps est un facteur décisif dans le sort des détenus, en raison des mesures dangereuses et terrifiantes que l’administration pénitentiaire continue de mettre en œuvre contre les détenus, notamment la torture et la famine ».
L’un des prisonniers libérés aujourd’hui jeudi a rapporté dans son témoignage : « Le prisonnier Hamed a été attaqué avant hier, mercredi, dans la prison de Gilboa, et il n’y a aucun endroit sur son corps qui ne présente des contusions, des égratignures ou des blessures, et il a saigné une grande quantité de sang de sa tête, et après qu’il ait été attaqué, il ne pouvait plus se tenir debout et son état de santé est très grave.
Il a ajouté : « Peu importe combien j’essaie de décrire l’état dans lequel se trouve le prisonnier Hamed, je ne décrirai pas l’état dans lequel il se trouve. Il est dans un état très difficile et il y a un grand danger pour sa vie et pour le vie des prisonniers en raison des violents passages à tabac qu’il a subis et auxquels les prisonniers sont soumis dans la prison de Gilboa.
Le prisonnier Hamed est né en 1965 dans la ville de Silwad/Ramallah, où sa résistance à l’occupation a commencé très jeune. Il a été arrêté à plusieurs reprises avant sa dernière arrestation en 2006, et l’occupation l’a condamné à 54 ans de prison à vie, ce qui constitue la deuxième peine la plus élevée de l’histoire du mouvement des prisonniers.
Après avoir obtenu ses études secondaires, Hamed a rejoint l’Université de Birzeit et a obtenu une licence en sciences politiques. Il a ensuite rejoint une maîtrise pour étudier les relations internationales. Il a travaillé dans des centres de recherche et a pu publier plusieurs études et recherches sur l’histoire de la question palestinienne. .
Il a été traqué pendant 8 ans, au cours desquels sa famille a été confrontée à toutes sortes de persécutions et de menaces, et tous les membres de sa famille ont été arrêtés, y compris sa femme et ses deux enfants. Hamed a été placé à l’isolement pendant environ 8 ans, dont 7 ans sans interruption.
….L’Autorité des points de passage de Gaza dément les propos du Département d’État américain au sujet de l’ouverture des points de passage et l’acheminement de l’aide.
vendredi 10-mai-2024.
L’autorité des points de passage de la bande de Gaza a démenti les propos du Département d’État américain concernant « l’ouverture des points de passage et l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza ».
L’Autorité a confirmé dans un communiqué parvenu jeudi soir au Centre d’information palestinien que « les points de passage de la bande de Gaza sont toujours fermés et sous le contrôle de l’occupation israélienne, et qu’aucune aide n’a été apportée depuis le début de l’invasion par l’occupation du poste frontière de Rafah et la fermeture du poste frontière de Kerem Shalom.
Mardi matin dernier, l’armée d’occupation israélienne a annoncé le début d’une opération militaire à Rafah, dont elle a affirmé qu’elle était de « portée limitée », et a averti 100 000 Palestiniens d’évacuer de force l’est de la ville et de se diriger vers la région d’Al-Mawasi, au sud-ouest de la bande de Gaza.
Dans le même temps, les avions de combat de l’occupation ont commencé à lancer des raids sur les zones orientales de la ville de Rafah, au milieu de bombardements d’artillerie aléatoires, ciblant un certain nombre de maisons, faisant des martyrs et des blessés que les équipes médicales n’ont pas pu atteindre en raison de l’intensité des tirs et des bombardements d’occupation.
Depuis le 7 octobre, l’armée d’occupation israélienne poursuit son agression contre la bande de Gaza, avec le soutien américain et européen, alors que ses avions bombardent les environs des hôpitaux, des bâtiments, des tours et des maisons civiles palestiniennes, les détruisant au-dessus de la tête de leurs habitants et empêchant l’entrée d’eau, de nourriture, de médicaments et de carburant.
L’agression continue de l’occupation contre Gaza a entraîné la mort de 34 904 martyrs et la blessure de 78 514 autres, en plus du déplacement d’environ 1,7 million de personnes de la population de la bande, selon les données des Nations Unies.
….Les opérations de largage des aides humanitaires ajoutent 21 martyrs à la longue liste du génocide à Gaza.
jeudi 9-mai-2024.
Le Bureau gouvernemental des médias dans la bande de Gaza a révélé que le nombre de Palestiniens tués de suite aux opérations de largage des aides humanitaires par voie aérien s’élève désormais à 21 martyrs.
Salama Maarouf, directeur du Bureau des médias, a indiqué dans un communiqué de presse qu’une caisse des aides était tombée aujourd’hui sur une toiture en zinc d’un dépôt dans la région d’al-Karama causant la mort de deux citoyens et la blessure de quatre autres.
Salama Maarouf a ajouté que douze citoyens s’étaient noyés dans la mer en tentant de récupérer des vivres largués d’un avion et tombés en mer alors que huit autres citoyens avaient rendu l’âme à cause des bousculades ou étaient écrasés sous le poids des colis dont le parachute ne s’est pas ouvert. Un autre citoyen encore avait été tué par les balles des forces d’occupation lorsqu’il était allé à la recherche d’une caisse tombée à proximité du siège de séparation.
« Nous répétons que les opérations de parachutage créent un réel danger pour la vie des gens et ne constituent pas une solution pour atténuer la crise alimentaire dans le nord de la bande de Gaza », a indiqué Salama Maarouf tout en qualifiant ces opérations d’ »inefficaces » puisque 30% des caisses larguées par voie aérien tombent dans la mer ou à proximité du siège de séparation ce qui rend leur récupération une aventure dangereuse, voire impossible.
Le bureau des médias a condamné « la guerre d’affamement » que mène l’occupant israélien contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, voyant dans le siège imposé à la bande un génocide sadique dépourvu de toute valeur humaine.
Maarouf a appelé toutes les organisations onusiennes et internationales, dont à leur tête l’UNRWA, à assumer leur responsabilité et à quitter le carreau des condamnations pour prendre des mesures tangibles capables de mettre fin à la politique criminelle israélienne et à ouvrir les passages terrestres immédiatement pour secourir les civils isolés dans la bande de Gaza.
….39 martyrs dans 6 massacres commis par l’occupation à Gaza au cours des dernières 24 heures..
Gaza, le 10 mai 2024, WAFA- L’armée israélienne a commis 6 massacres contre des familles dans la bande de Gaza, qui ont entraîné la mort de 39 citoyens et plus de 58 blessés au cours des dernières 24 heures.
Des sources médicales ont rapporté vendredi soir, que ce bilan venait des hôpitaux, confirmant qu’un certain nombre de victimes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les ambulances et les équipes de la protection civile n’étaient pas parvenues à les atteindre.
Le bilan de l’agression contre la bande de Gaza s’est élevé à 34 943 martyrs et 78 572 blessés depuis le 7 octobre.
….L’Assemblée générale adopte à la majorité une résolution déclarant la Palestine éligible à devenir membre à part entière de l’ONU.
New York, le 10 mai 2024, WAFA – l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté aujourd’hui, vendredi, une résolution déclarant l’éligibilité de l’État de Palestine à devenir membre à part entière des Nations Unies et recommande au Conseil de sécurité de reconsidérer cette question de manière positive.
143 pays ont voté en faveur de la résolution, 25 se sont abstenus et 9 pays ont rejeté la résolution.
Selon le projet de résolution, l’État de Palestine remplit les conditions requises pour devenir membre des Nations Unies conformément à l’article 4 de la Charte et devrait donc être accepté en tant que membre des Nations Unies.
En conséquence, la résolution recommande au Conseil de sécurité de réexaminer cette question positivement, à la lumière de cette résolution et à la lumière de l’avis consultatif de la Déclaration internationale de la Cour de Justice du 28 mai 1948, en pleine conformité avec l’article 4 de la Charte des Nations Unies.
Le projet de résolution a réaffirmé le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit de créer un État palestinien indépendant.
Voici le texte du projet de résolution adopté par l’Assemblée :
Assemblée générale,
Guidé par les buts et principes de la Charte des Nations Unies, et affirmant à cet égard le principe de l’égalité des droits entre les peuples et leur droit à l’autodétermination.
Rappelant ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions sur la question de Palestine, notamment la résolution ES-10/22 du 12 décembre 2023,
Rappelant les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et rappelant sa résolution 2625 (XXV) du 24 octobre 1970, dans laquelle il a affirmé, entre autres, le devoir de chaque État d’œuvrer, par une action commune et séparée, pour promouvoir la réalisation du principe de l’égalité des droits entre les peuples et l’autodétermination.
Soulignant l’importance du maintien et du renforcement d’une paix internationale fondée sur la liberté, l’égalité, la justice et le respect des droits de l’homme fondamentaux,
Réaffirmant sa résolution 3236 (XXIX) du 22 novembre 1974 et toutes les résolutions pertinentes, y compris la résolution 78/192, qui réaffirme le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit à un État de Palestine indépendant.
Réaffirmant le principe selon lequel l’acquisition de territoire par la force est inadmissible, conformément à la Charte,
Soulignant la nécessité de respecter et de préserver l’unité territoriale, la connectivité et la sécurité de l’ensemble du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est,
Réaffirmant ses résolutions 43/176 du 15 décembre 1988 et 77/25 du 30 novembre 2022, ainsi que toutes les résolutions pertinentes relatives au règlement pacifique de la question de Palestine, qui soulignent, entre autres, la nécessité du retrait d’Israël du territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, la réalisation des droits inaliénables du peuple palestinien, principalement le droit à l’autodétermination, y compris le droit à un État de Palestine indépendant, et la cessation complète de toutes les activités de colonisation israéliennes dans le territoire palestinien occupé , y compris Jérusalem-Est.
Réaffirmant son ferme soutien, conformément au droit international, à la réalisation d’une paix juste, durable et globale au Moyen-Orient sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies, notamment la résolution 2334 (2016) du Conseil de sécurité du 23 décembre 2016, et des termes du référence de l’Accord de Madrid, y compris le principe de la terre contre la paix, l’Initiative de paix arabe et la solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité à l’intérieur de frontières reconnues, basées sur les frontières d’avant 1967.
Rappelant ses résolutions pertinentes sur le statut de la Palestine à l’Assemblée générale, notamment ses résolutions 3210 (XXIX) du 14 octobre 1974 et 3237 (XXIX) du 22 novembre 1974, résolution 43/177 du 15 décembre 1988 et résolution 52/250 du 7 juillet 1998, résolution 67/19 du 29 novembre 2012 et résolution 73/5 du 16 octobre 2018,
Notant que l’État de Palestine est partie à de nombreuses chartes conclues sous les auspices des Nations Unies et a rejoint de nombreuses agences et organes spécialisés des Nations Unies en tant que membre à part entière.
Consciente que l’État de Palestine est membre à part entière de la Ligue des États arabes, du Mouvement des pays non alignés, de l’Organisation de la coopération islamique, du Groupe Asie-Pacifique, du Groupe des 77 et de la Chine.
Ayant étudié le rapport spécial soumis par le Conseil de sécurité à l’Assemblée générale (A/78/856) et affirmant sa conviction que l’État de Palestine est pleinement qualifié pour devenir membre de l’Organisation des Nations Unies conformément à l’Article IV de la Charte,
Notant les nombreuses affirmations de soutien de la part des membres de l’Organisation des Nations Unies en faveur de l’acceptation de l’État de Palestine comme membre de l’Organisation des Nations Unies,
Exprimant son profond regret et sa profonde préoccupation que le 18 avril 2024, un seul vote négatif d’un membre permanent du Conseil de sécurité ait empêché l’adoption du projet de résolution soutenu par douze membres du Conseil recommandant l’admission de l’État de Palestine à l’Organisation des Nations Unies nations,
Notant que l’adhésion à l’Organisation des Nations Unies est ouverte à tous les États épris de paix qui acceptent les obligations contenues dans la Charte et que l’Organisation juge capables et désireux de mettre en œuvre ces obligations :
1- Décide que l’État de Palestine remplit les conditions requises pour devenir membre des Nations Unies conformément à l’article 4 de la Charte et devrait donc être admis comme membre des Nations Unies.
2- En conséquence, le Conseil de sécurité recommande que cette question soit réexaminée positivement, à la lumière de cette résolution et à la lumière de l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice du 28 mai 1948, et en pleine conformité avec l’article 4 de la Charte. des Nations Unies
3- Décide, à titre exceptionnel et sans créer de précédent, d’adopter les méthodes énoncées en annexe à la présente résolution pour la participation de l’État de Palestine aux sessions et aux travaux de l’Assemblée générale et aux conférences internationales tenues sous les auspices de l’Assemblée ou d’autres organes des Nations Unies, ainsi que lors des conférences des Nations Unies.
4 – Demande au Conseil économique et social, dans la mesure où les droits en question peuvent être exercés par une personne qui n’est pas membre du Conseil, et aux autres organes, agences spécialisées, organisations et entités compétents du système des Nations Unies, d’appliquer les méthodes mentionnées ci-dessus.
5- Réaffirme le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit de créer un État palestinien indépendant.
6- Souligne que le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international constitue la pierre angulaire de la réalisation de la paix et de la sécurité dans la région.
7- Appelle la communauté internationale à déployer des efforts renouvelés et coordonnés visant à mettre fin sans délai à l’occupation israélienne commencée en 1967 et à un règlement juste, durable et pacifique de la question de Palestine et du conflit israélo-palestinien, en conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies, y compris la résolution 2334 (2016) du Conseil de sécurité, au mandat de Madrid, y compris le principe « terre contre paix », et à l’Initiative de paix arabe, et réaffirmant à cet égard son ferme soutien à la solution de deux États, Israël et Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité à l’intérieur de frontières reconnues.
…..30 000 Palestiniens effectuent la prière du vendredi à Al-Aqsa malgré restrictions israéliennes.
Jérusalem, le 10 mai 2024, WAFA- Des dizaines de milliers de Palestiniens ont effectué la prière du vendredi dans la mosquée bénie d’Al-Aqsa, à la lumière des mesures militaires strictes imposées par les forces d’occupation israéliennes sur l’accès au troisième lieu saint musulman.
Le Département des dotations islamiques de Jérusalem a estimé qu’environ 30 000 fidèles ont effectué aujourd’hui la prière du vendredi à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa, une diminution significative par rapport aux précédentes prières de vendredi.
Les autorités d’occupation empêchent des milliers de citoyens des différents gouvernorats de Cisjordanie de se rendre à Jérusalem occupée pour prier dans la mosquée Al-Aqsa, car ils doivent obtenir des permis spéciaux pour franchir les postes de contrôle militaires entourant la ville sainte.
Depuis le début de l’agression israélienne contre notre peuple dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, en octobre 2023, les forces d’occupation ont renforcé leurs procédures aux portes de la mosquée Al-Aqsa et aux entrées de la vieille ville, et empêchent parfois les citoyens de Jérusalem occupée ou les Palestiniens des territoires de 1948 d’entrer dans la mosquée pour y accomplir leurs prières.
….Effractions israéliennes dans diverses zones cisjordaniennes.
Cisjordanie occupée, le 10 mai 2024, WAFA- Les forces d’occupation israéliennes ont mené aujourd’hui, vendredi des incursions militaires dans différentes régions de la Cisjordanie et ont arrêté au moins trois Palestiniens.
Les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut la ville de Derastiya, au nord-ouest de Salfit.
Des sources locales ont indiqué à « WAFA » que les forces d’occupation ont pris d’assaut la ville et entravé la circulation des citoyens, au milieu des tirs de bombes assourdissantes.
La ville de Derastiya est soumise à des raids et à des bouclages répétés de la part des forces d’occupation.
Dans l’intervalle, les soldats d’occupation ont pris d’assaut les villes de Ya`bad et Araba, dans le gouvernorat de Jénine au nord de la Cisjordanie.
Selon des sources de sécurité, les forces d’occupation ont pris d’assaut les villes de Ya’bad et Araba, y ont lancé une campagne de recherche massive et ont installé un poste de contrôle militaire à l’entrée de Ya’bad, sans qu’aucune arrestation n’ait été signalée.
Dans le même contexte, les forces d’occupation continuent de s’emparer d’une maison dans le village de Jalboun, au nord-est de Jénine, appartenant au citoyen Rafi’ Rafiq Abu Al-Rub, pour le vingtième jour consécutif, et l’ont transformée en point d’observation militaire.
Pendant ce temps, la police israélienne a arrêté un jeune palestinien du camp de Qalandiya, au nord de Jérusalem occupée, après avoir attaqué et fouillé sa maison.
Dans ce contexte, les forces d’occupation ont fermé ce matin le poste de contrôle militaire de Qalandia dans les deux sens, provoquant une crise de circulation.
En outre, l’armée d’occupation a arrêté vendredi à l’aube deux étudiants palestiniens de la ville de Naplouse, après les avoir agressés et battus.
Des sources de sécurité ont rapporté à « WAFA » que les forces d’occupation ont pris d’assaut la ville, ont perquisitionné une résidence d’étudiants de l’Université Al-Najah dans le quartier de Rafidia, et ont tiré des bombes lacrymogènes.
Dernièrement, les forces d’occupation ont pris d’assaut la ville d’Hébron et la ville de Yatta, au sud du gouvernorat, et ont déployé leurs forces autour des maisons. Elles ont également fermé le carrefour de Marar dans la région de Ras Al-Joura et empêché la circulation des citoyens, d’après notre correspondant.
En outre, les forces d’occupation ont pris d’assaut la ville de Yatta depuis son entrée est, et ont perquisitionné et fouillé la maison d’un citoyen, sans qu’aucune arrestation n’ait été signalée.
…..Les habitants d’une communauté bédouine près de Jérusalem réussissent à expulser les colons israéliens.
Jérusalem, le 10 mai 2024, WAFA- Les habitants de la communauté bédouine de Bir al-Maskoub, près de Khan al-Ahmar, à l’est de la ville occupée de Jérusalem, ont réussi, vendredi à l’aube, à expulser les colons israéliens de la communauté.
Mardi dernier, les colons israéliens terroristes avaient pris le contrôle de la communauté et forcé ses habitants à partir, après l’avoir pris d’assaut et saisi les tentes et les récoltes agricoles.
Sept familles habitant dans la communauté et qui sont des bédouins nomades partis il y a quelque temps pour la zone située à l’ouest de Jérusalem et, lorsqu’ils sont retournés à leurs tentes, ils ont été surpris par la présence de colons et les ont empêchés d’y entrer.
Le début de l’année 2022, le gouvernement d’occupation israélien a élaboré un plan visant à évacuer le village de Khan al-Ahmar, à l’est de Jérusalem occupée, et à déplacer de force ses habitants au cours de la période à venir.
Le plan, qui a été révélé par la chaîne israélienne 12, prévoit l’évacuation de Khan al-Ahmar et à la reconstruction du village plus tard dans un endroit voisin, à environ 300 mètres du site d’origine du village, et au transfert des habitants là-bas.
Le 29 septembre 2022, la Haute Cour israélienne a accepté une demande du gouvernement palestinien et a reporté le déplacement et l’expulsion des résidents palestiniens du village de Khan al-Ahmar, pendant encore six mois, incitant les Palestiniens à attribuer cette décision à la position inébranlable des résidents contre leur déplacements et avertissements de la Cour pénale internationale (CPI).
La décision de la Haute Cour est intervenue à la lumière de la pression continue de la communauté internationale et de l’avertissement de la CPI selon lequel l’expulsion et le déplacement des résidents constituent un crime de guerre.
Le village de Khan al-Ahmar est entouré d’un certain nombre de colonies israéliennes illégales et se trouve sur les terres ciblées par l’occupation israélienne pour mettre en œuvre son projet de colonisation « E1 », qui, s’il était mis en œuvre, isolerait Jérusalem occupée de ses environs et diviserait la Cisjordanie en deux parties.
Environ 200 personnes dont 53% sont des enfants et 95% sont des réfugiés enregistrés auprès de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), vivent dans la communauté de la tribu Jahalin depuis les années 1950 et comprend une école servant 170 élèves.
Khan al-Ahmar est l’une des communautés palestiniennes qu’Israël menace de démolition et de transfert forcé dans la zone C, qui représente 60 % de la Cisjordanie occupée et tombe sous le plein régime militaire israélien aux termes des accords d’Oslo..
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