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Flash info du 2 Rabi al Thani 1439.

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Sur Ajib.fr, rien de neuf.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, voici les titres.

La population musulmane du Royaume-Uni devrait tripler en 30 ans, selon les projections du Pew Research Center.
Selon le modèle qui suppose des niveaux de migration médians, le nombre de musulmans dans le pays passerait de 4,1 millions en 2016 à 13 millions en 2050.
Le groupe de réflexion basé aux États-Unis indique que le Royaume-Uni a été la principale destination des migrants économiques arrivant en Europe, alors que l’Allemagne a été la première destination pour les réfugiés.
Il a indiqué que la recherche faisait suite à “un afflux record de demandeurs d’asile fuyant les conflits en Syrie et dans d’autres pays à prédominance musulmane”.
Le Royaume-Uni présente également l’un des plus grands écarts de taux de fécondité entre musulmans et non-musulmans, les femmes musulmanes ayant en moyenne 2,9 enfants contre 1,8 pour les non-musulmanes.
Le document suggère que si la migration continue au même rythme mais que le mouvement des réfugiés s’arrête, le Royaume-Uni aura la minorité musulmane la plus importante d’Europe, avec 13 millions de personnes, soit 16,7% de la population. Actuellement, le pays est derrière l’Allemagne et la France.
Twitter supprime les comptes des dirigeants d’un groupe islamophobe après le retweet par Donald Trump.
Twitter a suspendu Jayda Fransen, le leader adjoint du groupe d’extrême-droite Britain First, dont les vidéos anti-musulmanes ont provoqué une tempête diplomatique lorsqu’elles ont été partagées par Donald Trump le mois dernier.
Le compte de Fransen a été interdit lundi avec un certain nombre d’autres personnes d’extrême droite suite à l’introduction d’une nouvelle politique du réseau social à l’encontre des propos racistes.
Le compte Twitter officiel de Britain First, celui de son leader Paul Golding, le nationaliste blanc américain Jared Taylor et le parti nazi américain ont également été suspendus dans une réaction majeure de Twitter. Le réseau social a été critiqué à plusieurs reprises pour ne pas avoir traité des abus et des discours de haine en ligne, mais a promis d’en faire plus ces derniers mois.
En novembre, Fransen a publié trois vidéos anti-musulmanes non vérifiées, dont celles intitulées «Muslim Destroys a Statue of Virgin Mary! et “Un migrant musulman bat un Hollandais avec des béquilles!” Ils ont été retweetées par le président américain, conduisant à une condamnation internationale, y compris de Theresa May.
L’incident menaçait de mettre en péril les relations entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni lorsque M. Trump a alors riposté contre le Premier ministre britannique.
“Thérèse, ne vous concentrez pas sur moi, concentrez-vous sur le terrorisme islamique radical destructeur qui se déroule au Royaume-Uni.”
La suspension d’un compte signifie que tous ses tweets sont supprimés. Le profil lui-même n’est plus disponible et les retweets n’apparaissent plus sur la Timeline de Trump.
Twitter a été critiqué non seulement parce que les comptes sont restés en ligne, mais parce qu’ils ont été vérifiés, recevant une coche bleue, considérée comme une marque d’approbation.
Lundi, Twitter a commencé à appliquer une nouvelle politique qui interdit les incitations à la violence et aux images haineuses, et qui prend en compte de manière cruciale le comportement hors ligne d’un individu, et pas seulement ce qu’il affiche sur Twitter.

Sur saphirnews.com, rien de neuf.

Sur oumma.com, voici les titres.

Les Etats-Unis bloquent une résolution de l’ONU sur Jérusalem.
Les Etats-Unis ont mis leur veto à une résolution de l’ONU condamnant la reconnaissance par le président américain de Jérusalem comme capitale d’Israël. Les quatorze autres membres du Conseil de sécurité ont voté pour la résolution présentée par l’Egypte.
Le texte réclamait que la décision récente de Donald Trump, condamnée presque unanimement par la communauté internationale, soit révoquée.
“Ce à quoi nous avons assisté aujourd’hui au Conseil de sécurité est une insulte. Cela ne sera pas oublié. Une fois de plus, les Nations unies entravent plutôt qu’elles ne facilitent la résolution du conflit israélo-palestinien”, a déclaré Nikki Haley.
reportage a voir sur oumma.com.
Interview : Macron s’est-il inspiré de Trump ?
L’émission Quotidien a noté de nombreuses similitudes entre l’interview de Macron par Laurent Delahouse le 17 décembre 2017 et celui de Trump par David Nuir quelques mois auparavant.
reportage a voir sur oumma.com.
Maroc : plus de 50% des actes de violence contre les femmes sont commis par leur conjoint.
A l’heure où la violence faite aux femmes, tragiquement universelle, est sortie de la confidentialité et de l’intimité des foyers où elle souvent cantonnée, en France et ailleurs, un rapport rendu public au Maroc, vendredi 15 décembre, a jeté une lumière crue sur le véritable fléau de la violence domestique qui frappe des femmes vulnérables à l’abri des regards, dans plus de 50% des cas d’agression contre le sexe dit faible recensés sur le territoire national.
Dans son deuxième rapport annuel couvrant l’année 2016, l’Observatoire national de la violence à l’égard des femmes a mis en évidence que ce sont les jeunes femmes âgées entre 18 et 30 ans (plus de 40%) qui sont les principales victimes de la brutalité de leur conjoint, suivies des épouses de 31 à 45 ans, soit en âge d’exercer un métier, du moins en théorie, et par conséquent d’être moins dépendantes financièrement de leur époux.
Lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée en présence de Bassima Hakkaoui, la ministre marocaine de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, les responsables de l’Observatoire ont précisé que les chiffres avancés sont irréfutables et s’appuient sur les actes de violence dûment répertoriés par les tribunaux, les hôpitaux, les postes de police et de gendarmerie.
La persistance de plusieurs cas d’agression qualifiés de « dangereux », car pouvant entraîner la mort, avec ou sans préméditation, est également ressortie de ce sombre état des lieux, tandis qu’il apparaît que les femmes sans travail, n’ayant aucune source de revenus, sont les proies faciles de cette violence, notamment sexuelle. A cet égard, la moitié des violences sexuelles (65% en 2015 et 68% en 2016) ont été infligées à des jeunes femmes de moins de 30 ans, selon des données de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Dans la hiérarchisation des violences à caractère sexuel perpétrées au Maroc, le viol caracole tristement en tête, comme l’attestent les recensements des cellules institutionnelles relevant du ministère de la Justice et de la gendarmerie royale, qui font état d’une hausse alarmante du nombre de femmes déclarant en être victimes ou ayant besoin d’une assistance auprès du personnel de santé.
L’âge ne protège pas contre les agressions portant gravement atteinte à l’intégrité de la gent féminine, si l’on en juge par les 883 femmes seniors (plus de 61 ans) qui ont subi des actes de maltraitance en 2015 (6% des cas), et les 792 autres en 2016, (soit 5% des cas).
Si, aujourd’hui encore, le havre de paix du foyer se transforme en enfer pour un trop grand nombre de femmes marocaines, le danger les guette toujours autant à l’extérieur, à chaque coin de rue, dans l’infiniment grand de l’espace public où le plus grand nombre d’actes de violence verbale, physique et sexuelle est enregistré, les prenant pour cibles de prédilection.
Algérie vs Arabie saoudite: vive polémique autour d’une banderole brandie par des supporters algériens.
La polémique fait rage entre l’Algérie et l’Arabie saoudite, depuis que des supporters algériens ont commis un crime de lèse-majesté aux yeux de la monarchie wahhabite fortement courroucée : ils ont osé brandir chez eux, dans les tribunes d’un stade, une bannière de protestation contre la dangereuse alliance scellée entre les Saoud et les Etats-Unis, sacrifiant le statut inviolable de Jérusalem sur l’autel d’intérêts communs et d’ambitions hégémoniques.
Déclenchant l’ire royale, la banderole de la saine contestation représentait le président américain et le roi Salman comme les « deux faces d’une même pièce », avec en fond d’image l’incrustation du Dôme du Rocher, l’ensemble mettant en exergue deux phrases percutantes qui ont manifestement appuyé là où ça fait mal : « two faces of the same coin », et « La maison (La Mecque) est à nous, Jérusalem est à nous ».
Samy Ben Abdallah Salah, l’ambassadeur d’Arabie saoudite en poste à Alger, a été immédiatement chargé de faire toute la lumière sur cette affaire, promettant de débusquer et de sévir contre les empêcheurs algériens de judaïser Jérusalem en rond.
« Nous prendrons les mesures nécessaires contre les porteurs de cette banderole », a tempêté ce dernier, comme s’est empressé de le rapporter le journal saoudien « Sabq », en oubliant un peu vite que les Algériens ne sont pas les sujets de son royaume.
Miss Arabie saoudite, vivement critiquée, a renoncé au concours de Miss Arab World.
Quelques jours avant le sacre de la reine de beauté du monde arabe, Miss Arabie saoudite, l’une des prétendantes au diadème convoité de Miss Arab World, a jeté l’éponge, craignant que son exposition sous les feux des projecteurs ne déclenche une nouvelle salve de critiques virulentes sur les réseaux sociaux saoudiens.
Malak Youssef, 24 ans, n’a pas défilé au Caire, samedi 16 décembre, sur un podium dont elle redoutait, au fil des jours et à mesure que les attaques véhémentes redoublaient contre sa personne, qu’il ne soit davantage une planche savonnée qu’un tremplin vers la célébrité.
Accusant le coup sous le poids de l’opprobre, la jeune femme, que ses compatriotes ont découverte à la faveur de ce concours très décrié par l’ultraconservatisme ambiant, a été accablée de reproches cinglants, qui allaient de la mauvaise image donnée du royaume wahhabite à sa sélection par une organisation de la société civile saoudienne, en passant par la remise en cause de sa citoyenneté.
Après avoir nourri le fragile espoir de succéder à sa concitoyenne plus chanceuse, Moda Nour, élue Miss Arab World en 2009, Malak Youssef, désillusionnée et effrayée par les menaces de mort qui l’ont prise pour cible, a préféré renoncé à concourir avant que les choses n’empirent. Elle est redevenue une simple spectatrice, choquée et attristée, d’une soirée de gala qui a vu la consécration de Sherin Hosni, une étudiante marocaine de 23 ans.
Tombée en disgrâce, c’est une Miss Arabie saoudite profondément affectée par la tournure des événements qui a expliqué sur les médias sociaux les raisons de son abandon. Dans sa vidéo visionnée plus de 242 000 fois, Malak Youssef aura, malgré tout, connu sa petite heure de gloire auprès de plusieurs internautes saoudiens, mais très minoritaires. Ceux-ci, revenus à de meilleurs sentiments, ont en effet concédé qu’elle ne méritait pas un tel lynchage sur la cybersphère.
« J’annonce mon retrait du concours de Miss Arab World 2018. Je suis toutefois heureuse de porter le titre de Miss Arabie saoudite », a-t-elle déclaré, faisant contre mauvaise fortune bon cœur.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, rien de neuf.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

La colère mondiale envers Trump donne une ligne d’action claire aux Palestiniens.
Une colonie israélienne s’étend à droite du mur israélien de séparation, à Jérusalem Est, séparant un quartier palestinien à gauche des autres quartiers palestiniens de la région. (Photo: Eoghan Rice).
Le président des Etats-Unis Donald Trump a prit la décision de reconnaître Jérusalem capitale d’Israël. Oubliez le droit international, l’ONU et les résolutions du Conseil de Sécurité, la réaction des Arabes et des Musulmans ! Le président des Etats-Unis d’Amérique n’en a rien à faire. Si le monde n’est pas d’accord, il peut bien aller se taper la tête contre le Mur des Lamentations !
Qu’est-ce que Jérusalem?
Jérusalem c’est Zarnouqa, le village dont un nettoyage ethnique chassa ma famille ainsi que des milliers d’autres villageois en 1948 afin de faire de la place pour les Juifs ashkénazes d’Europe de l’Est, un état purement juif, comme celui de l’Apartheid d’Afrique du Sud et d’autres colonies, du genre qui ne te donne pas la citoyenneté à moins que tu ne sois né d’une mère juive.
Hélas, ma mère n’était pas juive et, par conséquent, on s’attend à ce que je vive dans un camp de réfugiés, que j’accepte ma condition inférieure, et que je n’envisage jamais de prier dans l’un des lieux les plus saints de l’Islam, du Christianisme ou du Judaïsme.
Le président Trump croit, en toute sincérité, que nous sommes né.e.s biologiquement différent.e.s et que, par conséquent, certain.e.s d’entre nous n’ont pas le droit d’exister et de survivre sur ce morceau de terre, sauf si nous choisissons d’être esclaves et de leur en être reconnaissant.e.s !
Que devons-nous faire ?
Premièrement, nous ne devons pas chercher le consentement des Israéliens sionistes. Plus de 23 ans de négociations, façon Oslo, ne nous ont menés à rien. Ces soi-disant négociations ont à l’inverse prolongé l’occupation et donné à Israël toutes les opportunités de rendre impossible l’établissement ne serait-ce que d’un semi-bantoustan.
En fait, nous voulons faire en sorte d’isoler Israël, par la résistance et en exigeant que la communauté internationale applique les résolutions de légitimité internationale, et qu’elle oblige Israël à répondre à ces décisions internationales. Par conséquent, nous ne devons pas prendre en compte les exigences du colonisateur car, malheureusement, elles sont pires que celles des Blancs d’Afrique du Sud pendant l’apartheid. Elles finiront par nous mener à l’élimination totale de la population indigène de Palestine. C’est un processus de nettoyage ethnique systématique qui se déroule depuis 1948.
Nous devons donc faire de ce moment notre tournant sud-africain en intensifiant le #BDS. Nous devons transformer cette colère mondiale en un plan d’action qui prenne pour flambeau vers la paix et la justice en Palestine, le Boycott, Désinvestissement et Sanctions.
Il est temps de se débarrasser de la solution raciste à deux états, de renoncer aux Accords d’Oslo, et d’inventer une alternative démocratique, une alternative qui ne nie pas l’humanité des habitants de la Palestine historique en dépit de leur religion, de leur race ou de leur genre !
On ne s’attend pas à ce que le président Trump soit d’accord avec ces idéaux démocratiques, mais qui s’en soucie ? N’était-ce pas pour ces idéaux que Nelson Mandela était prêt à mourir, comme il l’a très clairement fait savoir lors du Procès de Rivonia ? Nous sommes 12 millions de Mandela en Palestine.
Haidar Eid est professeur associé de littérature postcoloniale et postmoderne à l’université Al Aqsa de Gaza. Il a largement écrit sur le conflit arabo-israélien, y compris des articles publiés dans Znet, Electronic Intifada, Palestine Chronicle, et Open Democracy. Il a publié des articles sur la littérature et les études culturelles dans de nombreux journaux, dont Nebula, Journal of American Studies en Turquie, Cultural Logic, et le Journal of Comparative Literature.
Source : Mondoweiss.
Traduction : LG pour l’Agence Média Palestine.
À Jérusalem nous vivons le dernier chapitre d’un siècle de colonialisme.
Réfugiés palestiniens près de Haïfa en 1948. « Patrick Wolfe nous a montré que les événements en Palestine des cent dernières années sont une intensification (plutôt qu’un début) du colonialisme de peuplement » Photo: Bettmann Archive
Il y a cent ans, le 11 décembre 1917, l’armée britannique occupait Jérusalem. Alors que les troupes du général Allenby passaient la Porte de Jaffa (Bab al-Khalil) et inauguraient un siècle de colonialisme de peuplement de la Palestine, le Premier ministre David Lloyd George proclama que la prise de la ville était un « cadeau de Noël au peuple britannique ».
Dans quelques mois, il y aura un autre anniversaire : les 70 ans de la Nakba palestinienne de 1948, la destruction catastrophique de l’entité politique palestinienne ; la violente dépossession de la plus grande partie de son peuple et sa conversion forcée en réfugiés privés de leurs droits ; l’occupation coloniale, l’annexion et le contrôle de sa terre ; et l’imposition de la loi martiale sur ceux qui ont réussi à rester.
La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par le président actuel des États Unis est l’aboutissement d’un siècle d’événements : de la Déclaration Balfour de novembre 1917 au plan de partage de 1947 ; de la Nakba de 1948 à la Naksa de 1967 – avec l’annexion de Jérusalem, l’occupation du reste de la Palestine, les expulsions de masse de Palestiniens qui ont suivi, y compris de Jérusalem Est et Ouest, et le rasage complet par l’envahisseur de quartiers anciens de la ville.
La déclaration de Donal Trump pourrait facilement être lue comme un outrage de plus dans sa collection de politiques chaotiques et destructives, celle-ci étant peut-être conçue pour distraire de ses problèmes personnels plus prosaïques vis-à-vis de la loi. C’est vu comme l’acte d’un super pouvoir volatile, endossant malheureusement une conquête militaire illégale et consolidant « l’acquisition de territoire par la force » (une pratique interdite et rejetée par l’ONU et par les principes fondamentaux du droit international). Et elle apparaît dans la longue liste des gaffes intérieures et internationales.
Quoi qu’il en soit, cette analyse obscurcit ce qui se produit chaque jour en Palestine occupée, et ce qui va sûrement se produire ensuite – sauf si des gouvernements, des parlements, des institutions, des syndicats et, par dessus tout, des citoyens prennent des mesures pour y résister activement.
Les dirigeants du monde entier semblent incapables de nommer ce qui est en train de se passer en Palestine, aussi leurs idées reçues sur les causes et la nature du conflit ainsi que « les solutions de consensus » qu’ils offrent, s’avèrent futiles. Ce siècle d’événements devrait au contraire être compris comme un continuum qui fait partie d’un processus en acte, qui n’a pas encore cessé ni atteint ses fins. Les Palestiniens le comprennent : nous le ressentons de mille façons au quotidien. Comment cette structure apparaît-elle à ceux qui l’endurent un jour oui un jour non ?
Patrick Wolfe, ce défunt érudit, a retracé l’histoire des projets du colonialisme de peuplement sur les différents continents, nous montrant ainsi que les événements de Palestine des cent dernières années sont une intensification (plutôt qu’un départ) du colonialisme de peuplement. Il a aussi établi la double nature de ce processus, en définissant le phénomène – des Incas et Mayas aux peuples indigènes d’Afrique, d’Amérique et du Moyen Orient – comme ayant des dimensions négatives et positives. Du point de vue négatif, le colonialisme tend à la dissolution des sociétés indigènes ; au plan positif, il érige une nouvelle société coloniale sur la terre expropriée : les colonisateurs viennent pour rester : l’invasion est une structure, et non un événement ».
Après que les Britanniques aient marché sur Jérusalem en 1917 et décrété la loi martiale, ils ont installé en Palestine une Administration d’un Territoire Ennemi Occupé. En décrétant la loi martiale sur la ville, Allenby a promis : « tout bâtiment sacré, monument, lieu saint, sanctuaire, site de tradition, dotation, legs religieux, lieu usuel de prière ou quelque forme que ce soit appartenant aux trois religions sera maintenu et protégé ». Mais qu’a-t-il dit de son peuple ? Allenby a divisé le pays en quatre districts : Jérusalem, Jaffa, Majdal et Beersheva, chacun d’eux étant sous l’autorité d’un gouverneur militaire, et le processus accéléré de colonialisme de peuplement a commencé.
Au moment de la conquête militaire, la Palestine était à 90% chrétienne et musulmane, avec 7 à 10% d’Arabes palestiniens juifs et de récents colons européens. Lorsque l’armée britannique quitta la Palestine le 14 mai 1948, l’expulsion et le nettoyage ethnique du peuple palestinien avait déjà commencé. Pendant les 30 ans de leur régime, l’armée et la police britanniques ont mis en place un changement radical de population par l’introduction massive de colons européens, contre le vœu express de la population indigène. Ils ont aussi réprimé la Grande Révolte palestinienne de 1936-39, détruisant toute possibilité de résistance à ce qui se profilait.
Une fois que tout épisode isolé est compris comme faisant partie d’une structure continue de colonialisme de peuplement, les évictions quotidiennes de Palestiniens de leurs maisons, jusque là invisibles, prennent toute leur signification.
Invisible aussi fut la force qui a mené l’expansion des colonies illégales sur la terre palestinienne. Sans le cadre du colonialisme de peuplement, l’idée du fondateur du sionisme, Théodore Herzl, de « dépouiller » les indigènes arabes « graduellement et avec circonspection », ne fait pas grand sens. C’est ainsi qu’un nettoyage ethnique progressif est aujourd’hui pratiqué à Jérusalem.
La nouvelle politique américaine sur Jérusalem ne porte pas sur l’occupation et l’annexion ; sur la suprématie d’une religion sur une autre pour qu’un « équilibre » puisse être restauré ; sur la solution à deux États ou l’échec des accords d’Oslo ; ou sur la localisation d’une ambassade, ou la division de Jérusalem.
Elle n’est même pas non plus sur la conspiration du niveau d’un feuilleton à laquelle le peuple palestinien a été abandonné : elle est là où le gendre du président US, qui a activement financé le mouvement de droite des colonies en Israël, a été doté du pouvoir absolu pour fabriquer un « processus de paix » avec un prince héritier qui vient juste d’enfermer ses cousins.
Dans cette vision dystopique, le village d’Abou Dis à côté de Jérusalem est proposé comme capitale d’un futur « État » palestinien fragmenté – jamais créé, étant donné que son éventuelle formation (avec tous les processus de paix conduits par les États Unis) dépend totalement de la permission d’Israël. En langage de « processus de paix », on dit : toute solution devant être acceptée doit l’être « par les parties elles-mêmes », par un « accord négocié par les deux côtés ».
Avec le colonialisme vient toujours la résistance anticoloniale. Contre le projet actif de faire disparaître le peuple indigène, de prendre sa terre, de le déposséder et de le disperser pour l’empêcher de se réunir pour résister, les buts du peuple palestinien sont ceux de tous les peuples colonisés dans l’histoire. Très simplement, il est appelé à s’unifier pour la lutte de libération de sa terre et le retour sur sa terre, pour restaurer les droits humains inaliénables qui lui ont été ôtés par la force – selon des principes inscrits dans des siècles de traités, des chartes et des résolutions internationaux, et dans la justice naturelle.
Les USA ont bloqué depuis des années les tentatives palestiniennes pour réaliser l’unité nationale, empêchant les partis palestiniens de jouer leur rôle légitime dans une représentation partagée. Le droit démocratique des Palestiniens à déterminer leur voie pour avancer permettrait à notre jeune génération – largement dispersée, des camps de réfugiés aux prisons de Palestine – de prendre sa place dans la lutte nationale pour la liberté. Les USA assistent le colonisateur et nous lient les mains.
D’anciens pouvoirs coloniaux européens, dont la Grande Bretagne, prétendent maintenant être conscients de leur héritage colonial et condamner des siècles de mise en esclavage et d’exploitation sauvage de l’Afrique et de l’Asie. Ainsi, les dirigeants européens devraient tout d’abord nommer le processus implacable qu‘ils ont mis en œuvre dans notre pays et se tenir à nos côtés pour que nous puissions nous unir et le vaincre.
Karma Nabulsi est chargée de cours en sciences politiques à St Edmund Hall et enseigne à l’Université d’Oxford.
Source : The Guardian.
Traduction: SF pour Pour la Palestine, Belgique et pour l’Agence Media Palestine, France.
Israël arrête des responsables communautaires pour réprimer les manifestations sur Jérusalem.
Des soldats israéliens arrêtent un Palestinien le 16 décembre près du checkpoint de Huwwara, au sud de Naplouse en Cisjordanie occupée. Israël en a emprisonné des centaines dans le cadre d’une violente répression engagée pour réprimer les manifestations contre la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël. (Ayman Ameen / APA images).
Les forces israéliennes ont intensifié leur campagne radicale d’arrestations de Palestiniens en Cisjordanie occupée, dont Jérusalem Est, en détenant des centaines de personnes depuis que le président des Etat Unis Donald Trump a reconnu, le 6 décembre, Jérusalem comme capitale d’Israël.
Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté 400 Palestiniens au cours des seuls mardi et mercredi dans une répression qu’Israël a baptisée « Opération Chandelles Vertes ».
Les médias israéliens ont rapporté qu’il s’agissait d’une des plus importantes campagnes d’arrestations massives de ces dernières années, impliquant 1.600 membres des forces d’occupation.
Alors qu’Israël a intensifié ses violents efforts pour réprimer les manifestations palestiniennes à propos de Jérusalem, ses forces poursuivent « une campagne concertée d’arrestations », affirme l’association de défense des droits des prisonniers Addameer.
La campagne d’arrestations a ciblé « d’ex-détenus et des individus considérés comme des personnages importants de leur communauté », a déclaré Addameer.
On note l’arrestation lundi dernier de Khader Adnan, ancien détenu qui a précédemment entrepris deux grèves de la faim prolongées – 66 jours en 2012 et 55 jours en 2015 – pour protester contre sa détention sans charges ni procès par Israël.
Adnan a immédiatement entamé une grève de la faim pour protester contre sa dernière arrestation, selon l’association Samidoun de solidarité avec les prisonniers.
Les soldats israéliens ont également arrêté mercredi Hassan Yousef, membre du Conseil Législatif palestinien.
Yousef avait été libéré le 31 août après avoir été maintenu sous la dite détention administrative – sans charges ni procès – pendant deux ans.
Il est l’un des douze députés actuellement détenus dans les prisons israéliennes, neuf d’entre eux l’étant sous détention administrative, selon Addameer.
Les forces israéliennes ont transféré cette semaine à l’isolement le leader palestinien Marwan Barghouti – lui aussi membre du Conseil Législatif palestinien – après qu’il ait fait une déclaration pour commémorer la première intifada, dont c’est le trentième anniversaire ce mois-ci.
Parmi les détenus se trouve Khalida Jarrar, elle aussi membre du conseil d’administration d’Addameer. Elle a été arrêtée en juillet et est détenue sans charges depuis.
Le ciblage des défenseurs des droits de l’Homme.
Dans le cadre de l’intensification actuelle de sa campagne d’arrestations, Israël a également ciblé les avocats qui défendent les prisonniers palestiniens.
Le 4 décembre, il a arrêté trois avocats, dont Eyad Messk qui représente Raed Salah, éminent leader politique en Israël. Israël a aussi arrêté Khaled Zabarqa et Feras al-Sabbah, qui travaillent avec les associations de défense des prisonniers et des droits de l’Homme.
Selon Addameer, ces avocats ont été retenus une semaine au centre d’interrogatoire israélien de Petah Tikva avant d’être relâchés lundi.
A propos de ces arrestations, Addameer a dit : « Les forces israéliennes ciblent régulièrement les défenseurs des droits de l’Homme dans le cadre de l’intensification d’une campagne contre quiconque cherche à faire avancer la cause de la dignité et de la justice pour le peuple palestinien. »
En août, Israël a arrêté Salah Hamouri, défenseur des droits de l’Homme franco-palestinien et ancien détenu qui travaille pour Addameer.
Lui aussi reste en prison malgré les protestations des citoyens français et du gouvernement français.
Mais le 7 décembre, Israël a libéré le coordinateur des médias d’Addameer, Hassan Safadi, emprisonné pendant plus d’un an et demi. Il n’a jamais été inculpé.
Sans limites.
Comme le montre cette vidéo et d’autres, les forces israéliennes ont même arrêté des personnes blessées et transportées par du personnel médical.
Dans cet incident, les forces israéliennes ont arrêté mercredi, à Hallul au nord d’Hébron, une ambulance du Croissant Rouge et en ont retiré de force deux filles.
Les deux filles, à qui on a refusé les soins médicaux, étaient Manar Khader Rayan, 17 ans, blessée par une balle enrobée de caoutchouc, et Assalah Yousef Rayan, 17 ans, a rapporté Addameer.
Un troisième enfant de 13 ans, Muhassen Taha, a également été arrêté au cours du même raid.
Des vidéos et des photos montrent clairement des Israéliens armés déguisés en Palestiniens – ainsi appelés mistaravim – pointant leurs armes sur des journalistes et attrapant des Palestiniens au milieu des manifestations.
Une autre vidéo, publiée par l’association de défense des droits de l’Homme B’Tselem, a largement circulé sur les réseaux sociaux. Elle montre des soldats israéliens essayant mardi d’arrêter trois jeunes Palestiniens, tous ayant moins de 8 ans.
Hier, la Police israélienne des Frontières a essayé de traîner dans une jeep 3 enfants palestiniens (âgés de 7 à 8 ans) qui jouaient près de chez eux. L’arrestation et la détention de mineurs palestiniens par les forces israéliennes, qui utilisent souvent la violence et les injures verbales, font partie de la routine de l’occupation.
Des milliers de personnes honorent le manifestant invalide tué à Gaza.
Vendredi, quatre Palestiniens ont été tués et des centaines blessés en Cisjordanie occupée et dans la Bande de Gaza alors qu’Israël réprimait les manifestations continues depuis que Trump a reconnu Jérusalem comme capitale du pays.
Parmi eux se trouvait Ibrahim Abu Thurayya, 29 ans, en fauteuil roulant depuis qu’il avait perdu ses deux jambes pendant l’attaque d’Israël sur le Bande de Gaza en 2008.
On l’avait vu participer aux manifestations près de la frontière orientale de Gaza avec Israël, agitant des drapeaux israéliens. Abu Thurayya, qui faisait vivre une famille de 11 personnes en lavant des voitures, a été abattu par des soldats israéliens par une balle dans la tête.
Samedi, des milliers de personnes ont suivi ses funérailles.
Source : The Electronic Intifada.
Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Une synagogue construite sous le mur des Lamentations
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Les médias hébreux ont révélé la construction par l’occupation d’une énorme synagogue juive, inaugurée hier, dans les tunnels que les autorités d’occupation creusaient sous le mur d’Al-Buraq.
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Le vice-président américain Mike Pence reporte son voyage au Proche-Orient
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Le Hamas condamne le veto des Etats Unis sur la résolution de Jérusalem
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ONU: les USA opposent leur veto à une résolution rejetant la décision de Trump
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91 colons prennent d’assaut la mosquée Al-Aqsa
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Arrestation de 11 citoyens en Cisjordanie
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Le dirigeant Ghanem Sawalma condamné à 45 mois de prison
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Des sirènes déclenchées dans deux colonies à Bethléem et une grande alerte de sécurité
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Un jeune palestinien blessé par balles lors de violents affrontements à Naplouse
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L’occupation ferme les entrées du Mont des Oliviers à Jérusalem
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Tammam Salam: Jérusalem est la responsabilité de tous les Arabes
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Les services de l’Autorité Palestinienne arrêtent un prisonnier libéré
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L’occupation libère 5 détenus de Naplouse
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Tirs sur un bus de colons au sud d’Hébron
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Les détenues: La décision de Trump est une violation des droits palestiniens
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L’occupation kidnappe un enfant dans une mosquée près de Ramallah
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Le Centre Palestinien D'Information
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