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Flash info du 26 Rabi al Awwal 1439.

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Sur Ajib.fr, rien de neuf.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, voici les titres.

Les dirigeants musulmans appellent à reconnaître Jérusalem-Est comme «capitale de l’Etat de Palestine».
Des leaders musulmans réunis en sommet à Istanbul, mercredi 13 décembre, ont appelé le monde à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale d’un Etat palestinien, en réponse à la décision de Donald Trump de considérer la Ville sainte comme capitale d’Israël.
« Nous proclamons Jérusalem-Est capitale de l’Etat de Palestine et appelons les autres pays à reconnaître l’Etat de Palestine et Jérusalem-Est occupée comme sa capitale », ont déclaré les leaders musulmans, dans un communiqué publié à l’issue d’un sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), convoqué par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à Istanbul.
ls ont fustigé la décision de Donald Trump, qu’ils ont jugée « irresponsable, illégale et unilatérale ». « Nous considérons cette décision comme nulle et non avenue », ont-ils ajouté. Pour eux, cette décision « est un sabotage délibéré de tous les efforts visant à parvenir à la paix, elle nourrit l’extrémisme et le terrorisme et menace la paix et la sécurité mondiales ». M. Erdogan s’est montré particulièrement virulent envers son homologue américain, accusant Donald Trump d’être un « évangéliste » à la « mentalité sioniste ».

Sur islam et info.fr, voici les titres.

Palestine : Les soldats israéliens passent à tabac des enfants.
Suite à la reconnaissance par les américains de Jérusalem comme capitale de l’état israélien, les manifestations de protestations palestiniennes font rage.
Cette vidéo est une preuve parmi tant d’autres de la violence et de la sauvagerie israélienne exercée sur des enfants et des mineurs. Ces passages à tabac et ces actes de tortures des soldats israéliens sont systématiquement cachés par les médias en Occident. Une raison suffisante pour faire connaître et partager la réalité de L’état israélien dans ce qu’il est réellement : Un état colonial barbare.
reportage vidéo a voir sur islam et info.fr.
Palestine : L’Intifada s’intensifie en Palestine.
Depuis la reconnaissance scélérate américaine de Jérusalem comme capitale de l’état israélien, la résistance à la colonisation a repris ses droits.
Partout en Palestine occupée, la jeunesse du peuple palestinien tient tête à l’armée israélienne afin de s’opposer à l’annexion du troisième lieu saint de l’Islam, la Mosquée d’Al-Aqsa.
Des manifestations de soutien à l’Intifada ont eu lieu partout dans le monde ces derniers jours. Plusieurs morts et des centaines de blessés sont à déplorer du côté palestinien.
Des vidéos de mauvais traitement sur des enfants ou des prisonniers palestiniens commencent par ailleurs à se multiplier.
reportage vidéo a voir sur islam et info.fr.
Palestine : Le patriarche de Jérusalem “Les Chrétiens de Jérusalem sont menacés de disparition par Israël”.
Le patriarche de Jérusalem alerte la communauté internationale quant à la situation des chrétiens vivant en Palestine occupée par l’état israélien notamment dans la ville de Jérusalem.
Il dénonce clairement une politique de nettoyage ethno-confessionnel visant à judaïser Jérusalem. En plus des chrétiens qui sont poussés au départ par le colonisateur israélien c’est désormais les lieux de cultes chrétiens qui sont menacés.
Vous remarquerez que les politiques français toujours à même de dénoncer le sort fait aux chrétiens en terre musulmane ne s’émeuvent jamais du sort des chrétiens de Palestine qui sont persécutés par l’état israélien.
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“Les Nuits de Riyad” : lancement d’un concert pour femmes avec des chanteuses émiraties et saoudiennes.
La chanteuse émiratie Shamma Hamdan et la saoudienne Dalia Mubarak se produiront à Riyad au début de l’année prochaine, a annoncé l’Autorité générale du divertissement du Royaume d’Arabie Saoudite.
“Riyad Nights” (Les nuits de Riyad) aura lieu le 26 janvier et mettra en vedette les deux chanteuses arabes populaires dans un concert réservé aux femmes.
Hamdan a été la première femme des émirats arabes unis à se qualifier pour la finale de “Arabs Got Talent” en 2012. Elle avait à peine 18 ans quand elle a été auditionnée pour la compétition de chant.
La chanteuse, considérée comme l’une des chanteuses et interprètes les plus populaires des Emirats Arabes Unis, est connue pour son mélange de Khaleeji, de pop, de rock et de flamenco dans sa musique, ainsi que pour sa coupe de cheveux.
En 2013, Hamdan a fait une apparition sur l’émission de télévision mondiale Coke Studio avec le chanteur britannique Jay Sean. Le duo a interprété ensemble le single à succès de Sean, “Down”.
La chanteuse folk Khaleeji Dalia Mubarak, également une ancienne candidate au concours “Arabs Got Talent”, chante en arabe et en anglais.
La chanteuse née à Riyad a débuté sa carrière artistique en 2012. Elle s’est produite lors d’une soirée musicale pour la section culturelle de l’Ambassade de France à Riyad.
Palestine : Muhammad, 9 ans, détenu par la police des frontières israéliennes. VIDEO.
Le 24 novembre 2017, vers 8 heures du matin, des agents de la police des frontières israéliennes ont arrêté Muhammad Da’na, 9 ans, du quartier de Jabal Juhar à Hébron, près de son école proche d’al-Haram al-Ibrahimi (le tombeau des Patriarches). Ils l’ont emmené au poste de contrôle de la pharmacie à quelques mètres et l’ont retenu.
Le père de Muhammad est arrivé au point de contrôle quelques minutes plus tard, mais il a dû attendre environ 15 minutes avant de voir son fils. Après environ une heure, les deux palestiniens ont été emmenés au DCO israélien, où Muhammad a été interrogé en présence de son père. L’interrogateur lui a demandé, en arabe, qui l’avait envoyé jeter des pierres.
Environ une heure plus tard, le père et le fils ont été transférés à l’ACD palestinien, où ils ont été relâchés. Ils sont arrivés à la maison vers 13h00.
La mère de Muhammad, Zahrah, a décrit comment cela l’a affectée, elle et son fils:
“J’ai appelé mon mari et il m’a dit que Muhammad avait été arrêté. Il a essayé de me calmer et m’a dit qu’il était arrivé au poste de contrôle et que Muhammad allait bien, et que la police le détenait seulement. Pendant ce temps, un des élèves de l’école m’a apporté le sac de Muhammad. J’ai fondu en larmes quand je l’ai vu.
Quand Muhammad est finalement rentré à la maison, il était pâle et très confus. Je l’ai enlacé et j’ai essayé de le calmer. Je sens toujours que quelque chose est différent chez lui – il a peur et est nerveux tout le temps. Je suis inquiet pour lui.”
reportage vidéo a voir sur islam et info.fr.
A 121 ans, il se fait opérer des yeux pour pouvoir lire le Coran.
Afin de pouvoir relire la Coran, un des hommes les plus âgés de la planète, Appaz Iliyev, a été opéré des yeux et a pu récupérer la vision, malgré son grand âge.
Résidant dans le Nord de la chaîne caucasienne, il a recouvert la vue grâce à une opération chirurgicale de la cataracte alors qu’il se plaignait de ne plus pouvoir lire le Coran.
Un exemple pour tous ceux qui ont la capacité de lire et qui ne le font pas.
reportage vidéo a voir sur islam et info.fr.

Sur saphirnews.com, rien de neuf.

Sur oumma.com, voici les titres.

Ces Maghrébins, héros de la Résistance française.
Ils se prénommaient Abdelkader, Mohammed, Cherif, Ahmed ou Djaafar…, venaient des colonies et luttèrent, au péril de leur vie, pour libérer la Franceg. Ils étaient ouvriers, imams, militaires. L’un d’eux, Cherif Mecheri, fut même sous-préfet en Eure-et-Loir, puis préfet, et bras droit de Jean Moulin, l’icône de la Résistance. Jean Moulin louait son courage lors de l’invasion allemande : « Je suis heureux que Mecheri soit resté, comme je le pensais, à son poste, dirigeant vaillamment les secours. »Appelés les « Indigènes de la Résistance », ce sont les Héros oubliés de la Résistance française face à la barbarie nazie.
Leurs noms ne sont pas gravés dans la mémoire collective, ils brillent par leur absence dans les manuels scolaires et le roman national. Grâce à Kamel Mouellef, arrière-petit-fils d’un tirailleur algérien mort au front en 1918, la flamme de la mémoire est ravivée dans la BD « Les Résistants oubliés ».« Il y a eu une volonté d’étouffement, une réécriture de l’histoire. Je veux montrer le rôle joué par ces combattants courageux que la France n’a pas le droit d’oublier ».
Abdelkader Mesli, un orphelin algérien, fut l’un des cinq imams de la mosquée de Paris dans les années 1930. Il abrita plusieurs juifs, dès 1940, leur fournit des certificats d’islamité et des tickets de rationnement.Dans la Résistance à Bordeaux, il fabriqua des faux papiers et organisa la « réception et l’hébergement de Nord-africains évadés des camps ou prisonniers du département ». Dénoncé, il sera arrêté le 5 juillet 1944.
Déporté à Dachau en août 1944, puis à Mauthausen, il survécut aux camps de concentration mais en ressortit brisé. Il décéda en 1961.Ahmed Benabid, un brillant étudiant algérien en médecine, décrocha son doctorat à Grenoble en 1939. Mobilisé en tant que médecin auxiliaire, il a rejoint la Résistance avec le grade de capitaine. Il devint l’officier de liaison pour le département de l’Isère du général Cochet, commandant en chef des FFI pour la zone Sud.
De retour en Algérie en 1945, il prit le maquis pendant la guerre d’Indépendance, où il soigna les siens et des soldats français. Parmi eux, il y avait des anciens frères d’armes de la Résistance française. Djaafar Khemdoudi, natif d’Aumale en Algérie, fut un membre actif de la résistance française de 1942 à 1944.Affecté au service du travail obligatoire (STO), il empêcha la déportation d’un grand nombre de personnes – juives, européennes et nord-africaines – en leur procurant des faux papiers.
Déporté à Ravensbrück, puis Dachau, il réchappa des camps. Il est l’un des rares à avoir reçu un hommage : une cellule porte son nom au Mémorial de la prison Montluc, à Lyon, l’ancien centre de détention de la gestapo où il fut torturé. Klaus Barbie y tortura Jean Moulin à mort.« A travers ce devoir de mémoire, je veux dire aux jeunes français issus de l’immigration post-coloniale : le drapeau tricolore est le vôtre, vos ancêtres ont contribué à écrire l’histoire de France ».
reportage a voir sur oumma.com.
Des supporters écossais de football l’ont brandi haut : “Jérusalem c’est la Palestine, Fuck Trump”.
La solidarité avec la Palestine n’est pas un vain mot au pays du chardon. Elle est formidablement fédératrice, indéfectible et à toute épreuve, même celle infligée au Celtic Football Club d’Ecosse pour avoir manifesté un peu trop ostensiblement son attachement à la cause palestinienne.
Il en aurait fallu plus qu’une amende de plusieurs milliers d’euros pour refroidir la ferveur pro-palestinienne des supporters du Celtic Glascow, et les dissuader de montrer à la face du monde leur fidélité sans faille envers une terre de souffrances, depuis des tribunes gagnées par une effervescence anti-Trump d’une rare intensité.
C’est peu dire que la décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, prise par un président américain honteusement inféodé au diktat pro-sioniste, a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres dimanche dans les gradins.
« Jérusalem c’est la Palestine, Fuck Trump », tel était le slogan percutant qui figurait sur des banderoles hissées haut, au milieu d’une forêt de drapeaux palestiniens brandis par une foule écossaise en colère, n’ayant cure d’être à nouveau mise à l’amende.
En tout cas, sur les réseaux sociaux britanniques admiratifs, les fans du Celtic Glasgow, loin d’essuyer un feu nourri de critiques, ont été salués pour leur geste fort de protestation contre une décision incendiaire, et leur nouvelle démonstration de soutien aux Palestiniens qui restera mémorable.
France : Succès d’une pétition demandant l’exclusion de Finkielkraut de l’Académie française.
Une pétition demandant l’exclusion d’Alain Finkielkraut de l’Académie française a été publiée sur le site Mes opinions. Mise en ligne le 11 décembre sur ce site, la pétition a déjà recueilli (voir ci-dessous) plus de 9 200 signatures.
À l’attention : de l’Académie française
L’Académie française, outre sa fonction première de définition de la langue française, incarne une certaine image de la France, pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, pays de la tolérance et de l’égalité républicaine.
Alain Finkielkraut, académicien, est allé, à de nombreuses reprises, par ses écrits et prises de position publiques, à l’encontre du vivre ensemble et de la cohésion sociale.
Ses reprises récentes des thématiques du “grand remplacement” et des Français “de souche” opposés aux “non-souchiens” en font désormais de façon incontestable un promoteur des thèses d’extrême droite.
En conséquence, nous demandons à l’Académie française d’exclure Alain Finkielkraut de ses membres et de prononcer sa destitution.
Disparition de Abdelouahab Hammouda (1939-2017).
Le 11 octobre Abdelouahab Hammouda est décédé à Alger. Avec lui disparaît une personnalité dont les grandes qualités morales et intellectuelles n’avaient d’égales que sa modestie et sa grande discrétion.
Né en 1939 à Guenzet près de Bouga’a dans une famille très religieuse (son père appartenait à la tariqa Alaouya), A. Hammouda a grandi à Alger. Il a accédé aux études secondaires au moment où la Médersa Thaalibyia a été transformée en lycée franco-musulman, après la réforme introduite en 1951par M’hamed Hadj Sadok, qui était directeur adjoint du cabinet du gouverneur Naegelen chargé de l’éducation. C’est le même Hadj Sadok, devenu responsable de l’enseignement de l’arabe au rectorat d’Alger, qui signera la nomination de A. Hammouda au poste de « Moudérès » (enseignant des matières religieuses dans les mosquées dites domaniales).
Mais le jeune enseignant est tenté par les études scientifiques et passe l’année 1960-1961 à l’université de Grenoble où il s’inscrit en MPC (Propédeutique « Mathématiques, Physique, Chimie).
Après l’indépendance, il fait une licence de littérature arabe, puis un DES à l’université d’Alger. Il devient professeur d’arabe dans un lycée d’Alger.
En 1964, Hammouda rencontre Malek Bennabi qui, après son retour du Caire en septembre 1963, est nommé recteur de l’université d’Alger, puis directeur de l’enseignement supérieur. Mais Bennabi accordait autant d’importance, sinon plus, à son projet de « Centre d’Orientation Culturelle », pour lequel il accepta de rentrer du Caire sur les instances du Dr Khaldi, qu’à ses fonctions officielles. L’auteur des « Conditions de la Renaissance » voulait promouvoir une « sociologie de l’indépendance » pour accompagner la « nouvelle édification » par une étude approfondie des problèmes du « sous-développement » à la lumière de sa vision de la civilisation. Pour Bennabi, la culture n’est pas réductible à ce qui est transmis dans les programmes officiels de l’enseignement. Il voulait introduire une dimension qualitative allant au-delà des contenus des cours magistraux. C’est pourquoi, il a commencé son séminaire hebdomadaire dans son domicile des hauteurs d’Alger, avant même la réponse à son dépôt des statuts du « Centre d’Orientation Culturelle » à la présidence de la République (qui ne répondra jamais).
Hammouda est devenu très proche de Bennabi qui lui vouait une grande affection. Il le plaçait toujours à côté de lui durant les séances du séminaire, le prenant souvent à témoin en l’interpellant par son prénom, « Ya Abdelouahab ».
Il joue un rôle essentiel dans l’ouverture, en octobre 1968, de la salle de prière à l’université d’Alger. Avec un groupe d’étudiants pratiquants-dont les futurs pharmaciens Abdelaziz Boulifa et Thabet Aoual, et le futur ingénieur Abdelkader Hamitou- il obtient l’autorisation ministérielle de transformer en salle de prière d’anciens laboratoires d’anatomie désaffectés. C’est à Abdelouahab Hammouda que le ministre de l’éducation nationale, Ahmed Taleb, remet une lettre manuscrite qu’il charge de transmettre au recteur de l’université au sujet de projet de mosquée. Si Abdelouahab a gardé une copie de cette lettre qu’il citait à l’intention de ceux qui veulent accréditer une histoire mythique de cette mosquée. Il dirigeait régulièrement la prière du vendredi. Bon nombre d’étudiants ont pu améliorer leur culture religieuse en appréciant ses prêches, marqués par une grande sérénité, une élocution lente à vertu pédagogique et une voix dénotant une grande piété.
Quand la mosquée des étudiants commença à publier la revue « Que sais-je de l’Islam », Hammouda est devenue sa cheville ouvrière. C’est lui qui répondait aux interpellations de Bennabi sur les retards dus aux pénuries de papier. C’est lui qui désignait les étudiants pour l’assemblage des articles tirés au stencil. C’est lui qui veillait aux mêmes opérations pour l’édition polycopiée des principaux livres de Bennabi : le Phénomène coranique, les Conditions de la renaissance, Vocation de l’Islam, Idée d’un Commonwealth islamique. Parmi ceux qui étaient affectés à ces « tâches obscures, mais nobles », selon Bennabi qui n’aimait pas l’ostentation : Djaballah, Khiati, Azzedine, Moulay, Azzoug,…Viendront se joindre à eux : Tchikou, Benyahia, Mégateli, Méfoued dont on sait maintenant, à la suite des révélations de l’ancien capitaine de la Sécurité Militaire Amara Mohcène, qu’ils faisaient l’objet d’une étroite surveillance.
Les participants aux premiers séminaires de la pensée islamique (qui n’étaient pas médiatisés) organisés à partir de décembre 1968, au lycée Amara Rachid de Ben-Aknoun, à l’école normale de Bouzaréah et à l’actuel centre de formation d’imams de Meftah, se souviennent de sa bonhomie et de sa haute silhouette quand, en retroussant le bas de son élégant costume de notaire, il tenait à participer au nettoyage des lieux en se penchant pour tenir un balai.
Quand Mouloud Kassim fera, à partir de 1970, du séminaire islamique un événement d’ordre international, c’est Abdelouahab Hammouda qui en deviendra l’animateur principal.
Durant le ramadan de 1971, le ministère de l’enseignement originel et des affaires religieuses était sollicité par la chaîne III de la radio et la télévision pour des causeries quotidiennes sur l’Islam. C’est Hammouda qui en a été chargé et il mit à contribution de jeunes étudiants qu’il appréciait pour leur assiduité au séminaire de Bennabi qui, avec le Dr Khaldi, ne dissimulait pas sa grande satisfaction de voir des auditeurs jusque-là anonymes, faire de bonnes prestations à la télévision notamment. Un soir, Bennabi en voyant arriver Mourad Aït Belkacem (aujourd’hui chirurgien-dentiste), qui avait animé une causerie télévisée la veille, ne lui fit aucune remarque sur le contenu, ais lui recommanda de mieux arranger ses cheveux la prochaine fois. On comprit ce soir-là la grande importance accordée à l’esthétique par Bennabi dans sa définition de la culture. Je me souviens personnellement d’une après-midi passée au ministère à Hydra où Hammouda m’a aidé à préparer une causerie avant de m’amener lui-même à la radio, où je l’ai lue au moment de la rupture du jeûne. Hammouda était derrière la vitre pour vérifier si je respectais ses sages recommandations : éviter toute polémique que susciterait une phrase de trop qui donnerait aux communistes une occasion supplémentaire de multiplier leurs chicayas auprès du ministre.
Quand il a été nommé à l’université d’Alger, Hammouda a obtenu, en 1975, un détachement pour préparer une thèse sur la pensée de Malek Bennabi à l’université Paris IV, sous le patronage de Roger Arnaldez qui l’appréciait beaucoup. Ce fut une bonne occasion d’ « objectiver » l’œuvre de Bennabi, ce qui n’était pas facile, en raison du lien affectif avec le maître et l’immense admiration pour lui. Ce travail de classement de l’oeuvre de Bennabi, de ce qui a été écrit sur lui, et de ses notes prises régulièrement au séminaire (près d’une trentaine de cahiers) l’aidera quand il a été la cheville ouvrière du colloque consacré au grand penseur en 2003 par le Haut Conseil Islamique, présidée alors par son ami le regretté Chikh Bouamrane. Il a contribué à éviter à cette rencontre un haut lieu de l’apologie et de l’admiration béate.
A son retour de Paris, Hammouda fait le choix du ministère des affaires religieuses où il finira secrétaire général. Il fera un travail appréciable avec les frères Chibane, Le regretté Abderrahmane et le docteur Saïd, quand ils se succédèrent à la tête du ministère.
Parmi ses collaborateurs il y avait Slimane Benaziez qui introduisait une bonne humeur permanente dans un ministère réputé austère. Il vient de disparaître lui aussi. Ce mathématicien qui se lancera dans le journalisme scientifique (sur lequel il a soutenu un mémoire au Centre de Formation et de perfectionnement des Journalistes de la rue du Louvre) a su renvoyer dans les cordes Gilles Kepel qui est venu, au début des années 90, lui demander tout bonnement de l’aider à mettre sur fiches tous les anciens du séminaire Bennabi !!!
Par humilité et, sans doute, à cause d’une méfiance de la « boulitique » (tant déplorée par Bennabi), Hammouda refusera le poste de ministre qui lui fut proposé à plusieurs reprises, notamment par le regretté Kasdi Merbah, puis par Mouloud Hamrouche.
Si Abdelouahab était un modèle de piété, d’érudition, de dévouement et de grande discrétion. Il mettait sa documentation à la disposition de tous ceux qui écrivent sur Bennabi, qu’il encourageait même en cas de désaccord avec leurs suppositions. Il devait ces « grandes et simples qualités » à son éducation islamique familiale qui fut approfondie par l’assimilation de l’enseignement de Bennabi. Quand il est tombé malade, il a dit à un de ses visiteurs : « vous continuerez la mission… ».
Ceux qui voudront bien continuant cette mission pourront difficilement se passer de méditer son exemple. Hormis Amar Talbi (qui fréquentait dès 1958 le séminaire de Bennabi, à El Meadi, au Caire), nul n’était plus proche que Hammouda de Malek Bennabi. Cette proximité impliquait pour lui des obligations plus qu’elle ne lui rapportait d’honneurs contrairement à ceux qui occupent le champ médiatique et ne cessent de se glorifier d’avoir échanger quelques mots avec le grand penseur, dont ils semblent avoir oublié les sévères condamnations des « intellectomanes » et de la « boulitique », qu’ils ne dédaignent pas à pratiquer.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Le difficile consensus de l’Organisation de la coopération islamique sur la Palestine.
Sur la demande de la Turquie qui préside actuellement l’Organisation de la coopération islamique, une session d’urgence sur la question de Jérusalem a réuni une cinquantaine de responsables du monde musulman. Les présidents iranien Hassan Rohani, libanais Michel Aoun, le roi de Jordanie Abdallah II et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont fait le déplacement.
Dans la foulée des contestations exprimées par les populations arabo-musulmanes et de certaines capitales du monde musulman à la suite de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par Washington, une réunion d’urgence a été convoquée ce mercredi 13 décembre à l’Organisation de la coopération islamique par la Turquie. Si quelques présidents ont répondu favorablement à l’appel du pays qui préside actuellement l’OCI (citons les présidents Hassan Rohani, Michel Aoun, le roi Abdallah II et Mahmoud Abbas), d’autres responsables ont brillé par leur absence, se contentant d’envoyer un ministre à l’instar de l’Egypte, de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes Unis, trois pays qui ont opéré un rapprochement avec Israël sur fond notamment, pour ces deux derniers, de rivalité géopolitique et d’hostilité affichée avec l’Iran. Un document final a néanmoins été signé stipulant que « Jérusalem-Est est et demeure la capitale de l’Etat de Palestine » et invitant « tous les pays à reconnaître l’Etat de Palestine et Jérusalem-Est comme sa capitale occupée ».
Délégitimer la déclaration de Trump sur Jérusalem.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a demandé à Donald Trump de revenir sur sa position qui ne fait qu’encourager « les actes de terreur » commis par Tel Aviv. « J’invite tous les pays qui soutiennent le droit international à reconnaître Jérusalem comme la capitale occupée de la Palestine. Nous ne pouvons plus attendre », a-t-il déclaré tout en rappelant qu’« Israël est un Etat occupant, Israël est un Etat terroriste ». Le président iranien, de son côté, a souligné que Washington « n’est pas un médiateur honnête et ne le sera jamais », car les Américains « cherchent seulement à servir les intérêts des sionistes ». Il a également appelé tous les pays musulmans à unir leurs efforts pour défendre les droits des Palestiniens contre « le régime sioniste » en rappelant que l’arsenal nucléaire israélien était une menace pour le monde. Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a estimé que la déclaration de Trump était « un grand crime » contre le droit international et a mis en garde contre toute confessionnalisation d’un conflit qui est politique. Abbas a demandé qu’un projet de résolution soit présenté au Conseil de sécurité des Nations unies pour que soit officiellement délégitimée la décision de Donald Trump. « Jérusalem est et sera toujours la capitale de la Palestine », a-t-il lancé.
Pourquoi je n’irai plus manifester… pour la Palestine.
Faouzia Zebdi-Ghorab est enseignante, militante associative de longue date, titulaire d’un DEA consacré au « thème de l’exil dans la philosophie Ishraqi » et d’une licence en lettres arabes et modernes. Elle est également l’auteur de nombreux ouvrages dont le remarquable essai consacré à la place du jeûne protestataire. Dans sa dernière tribune, Faouzia Zebdi-Ghorab dénonce une certaine immaturité émotionnelle exprimée par des réactions épidermiques sur la Palestine et Jérusalem et appelle de ses voeux à une constante et authentique prise de conscience politique sur l’importance de la Palestine, unique préalable à une action politique sérieuse.
Pourquoi nous offusquer des vomissures de Trump ? Sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’un État colonial est en parfaite cohésion avec ses projets politiques infâmes. Cela a au moins le mérite de dissiper l’hypocrisie de la politique extérieure étasunienne à l’égard du courageux et intrépide peuple de Palestine, et de rappeler son mépris du droit international le plus élémentaire. Et de ce fait mon propos ici, ne le concernera en rien. Jérusalem pleure. Elle pleure de rage devant l’infamie d’une déclaration qui la meurtrit. Offense outrageant ses fils, les enfants d’Abraham, juifs, chrétiens et musulmans dans leurs sentiments et leur dignité ; dépités par autant d’arrogance et d’ignorance. Une communauté outragée dans sa chair, regardant ses enfants égorgés par l’infâme idéologie mortifère. Cet événement est tragique. Mais il est aussi un défi pour les hommes épris de liberté, de justice et de dignité. Un défi pour ces hommes, en Palestine et ailleurs qui, debout et fiers, portent dignement la gloire et les vertus de leurs ancêtres et prédécesseurs. Des hommes qui ne s’inclineront pas, et qui jamais ne céderont de Jérusalem, ni le moindre clocher, ni le moindre minaret. Qui incarne ces hommes en France aujourd’hui ? Est-ce que ce sont ces dis-coureurs de l’Islam qui souhaitent pour la énième fois nous faire danser au rythme d’un chant languissant savamment orchestré. Un twitt par ci, une invocation ou une vidéo par là, un appel à manifestoyer ici, des photos chocs par là… Prendre position pour la Palestine impose d’adopter une posture INSTRUCTIVE tout au long de l’année. Les plus âgés d’entre nous ont connu une époque, où malgré une méconnaissance crasse de notre histoire, nous portions la CAUSE de la Palestine dans nos cœurs tout en arborant le keffieh palestinien sur nos poitrines. Ceci n’était pas le fait du Saint-Esprit, mais d’un discours ambiant, unanime, omniprésent et consensuel sur EL QODS la belle, El QODS la sainte, EL QODS la lumineuse, EL QODS la sacrée. Désormais nous sommes les otages, d’apprentis révolutionnaires, de charmeurs de serpents, de béni-oui-oui du prêche aux propos tantôt lénifiants, tantôt pleurnichards, tantôt menaçants, selon ce qu’ils souhaitent obtenir de leur public déresponsabilisé et dans le même temps, culpabilisé. Captifs, les consciences entravées, le cœur apeuré par ce verbiage qui se veut faussement « apaisant » et nécessairement A-POLITIQUE ou même politique, mais sur un arrière ton LAÏCISANT [une compilation rapide des propos des uns et des autres suffirait à le prouver !]
Quand à la position politique ferme sur la Palestine et Jérusalem il s’agit d’un DEVOIR MORAL ET RELIGIEUX que vous devez enseigner comme tel. Et si vous commenciez par appeler à la seule journée unificatrice qui existe pour le moment et qui est la journée mondiale d’EL QODS, à laquelle vous n’avez jamais appelé ?
Le moment n’est pas très loin, où cette même catégorie d’individu sommait littéralement les musulmans de se rendre aux urnes, et de voter sous la menace d’encourir le châtiment divin. Sic ! Aujourd’hui c’est pour manifester que certains d’entre eux souhaitent nous mobiliser. Soit ! Je ne suis pas sans vous apprendre qu’il s’agit d’un acte militant. Et si tant est que l’on croie encore aux vertus des manifestations comme moyens de lutte dans le cas de la Palestine, une manifestation impactante s’élabore tout au long de l’année, et pour la Palestine tout au long d’une vie, façonnant une conscience sociale et politique réelle qui portera aux nues la CAUSE de Jérusalem et de la Palestine. Faute de quoi, nous faisons figure de pantins désarticulés, méprisés, agités au bout d’une corde dont une simple brise suffit à déraciner les frêles convictions.
Des années durant, alors que nous manifestions, c’était toujours contre l’avis de ces mêmes musulmans qui nous expliquaient par A+ B que c’était haram , ou encore que cela constituait un moyen de lutte inapproprié. Frappés soudainement par un éclair de génie, ils s’érigent en guides politiques avertis, brillant notamment dans l’art de nous enseigner les « bonnes manières » citoyennes. Le travail de résistance est un travail de longue haleine qui a pour objet de fonder un homme digne et fier, d’une fierté arrogante et d’une arrogance salvatrice. Une fierté portée comme un emblème, qui est d’abord celui de l’émancipation des chaînes dorées imposées par tous ces discours castrateurs. Nous, fils et filles de cette communauté ne sommes pas vos choses, vos girouettes, vos jouets ! Cessez de nous mettre dans la position de l’âne de Buridan. Nous accusant tantôt de tout politiser, et tantôt d’être des estomacs passifs. Décidez-vous, on fait de la politique, ou on en fait pas ??!! Je parle d’une vraie politique pas celle des jérémiades et du quémandage du type : « si vous n’allez pas voter qui va vous donner vos mosquées ?! » Faire de la politique au sens éthique du mot, et non au sens d’une politique de larbinage pour obtenir une faveur ou un pré carré. Il suffit ! Assez de misérabilisme ! Osez prendre une position politique élaborée en rejoignant les rangs d’une dissidence avertie, en réfléchissant avec tant d’autres aux modalités d’une société autre, meilleure, plus juste… Des leaders qui nous mènent vers des jours plus glorieux et non vers l’abattoir. Quand à la position politique ferme sur la Palestine et Jérusalem il s’agit d’un DEVOIR MORAL ET RELIGIEUX que vous devez enseigner comme tel. Et si vous commenciez par appeler à la seule journée unificatrice qui existe pour le moment et qui est la journée mondiale d’EL QODS, à laquelle vous n’avez jamais appelé ? Vous souhaitez avoir la mainmise sur le discours ou le non-discours relatif à la PALESTINE, à Jérusalem, et à tout autre sujet politique, parce que selon vous nous pensons mal et nous exprimons mal ? Et bien soit ! Mais dans ce cas nous attendons de vous que vous soyez dignes de cette responsabilité tout au long de l’année, afin que notamment la Palestine et la centralité d’Al Qods, le droit pour tout peuple opprimé de résister, ainsi que la liberté d’opinion soient au cœur de vos réflexions, de vos débats et de vos préoccupations. Tant que ce travail n’est pas fait, passez votre chemin, et laissez-nous panser seuls nos plaies et écumer en silence notre souffrance… Et notre revanche.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

Palestine : L’UE reconnaît déjà la souveraineté israélienne sur Jérusalem, mais plus discrètement que Trump.
Par Asa Winstanley – Middle East Monitor – 11 décembre 2017.
Les téléspectateurs qui regardaient la session d’urgence télévisée du Conseil de sécurité des Nations-Unies vendredi peuvent être pardonnés d’avoir pensé que le représentant de l’Autorité palestinienne (AP) aux Nations-Unies essayait de soumettre l’ambassadeur israélien avec son discours.
La réunion avec été convoquée suite à la scandaleuse décision du Président US Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël.
L’homme de l’AP à New York, Riyad Mansour, s’est prononcé contre la décision US en lisant des réflexions toutes préparées, qui ressemblaient plus à un essai académique qu’au discours approprié pour un tel moment historique.
Il a fait la liste de ces décennies de résolutions et de déclarations des Nations-Unies qui stipulent que Jérusalem-Est devait être la capitale du futur État palestinien, avec la capitale israélienne à Jérusalem-Ouest – la solution à deux États promise depuis longtemps.
La liste de Mansour était en fait bien trop longue sur le papier. Et les représentants de l’AP sont totalement de mauvaise foi quand ils affirment aujourd’hui que la décision de Trump sape le rôle des USA en tant que « médiateur sincère » entre les « deux côtés » : le gouvernement US s’est toujours rangé du côté d’Israël.
Et cet alignement a été particulièrement puissant depuis la guerre de 1967 quand Israël a attaqué ses voisins et qu’il a englouti le reste des 22 % de la terre palestinienne, provoquant une nouvelle vague de réfugiés et ces cinquante années de l’occupation militaire (de la Cisjordanie dont Jérusalem-Est, de Gaza, et du plateau syrien du Golan) qui perdure encore aujourd’hui.
Depuis cette guerre, ce sont des milliards de dollars d’aide militaire que les États-Unis ont envoyés à Israël.
Le soutien populaire existant aux États-Unis en faveur d’Israël est le résultat de deux facteurs importants : le fondamentalisme religieux sous la forme du sionisme chrétien radical, et la masse d’argent du lobby pro-Israël qui provient de donateurs sionistes fanatiques, tels que le magnat des casinos Sheldon Adelson, qui a financé la campagne électorale de Trump.
C’est une combinaison de raisons impérialistes et religieuses. Le colonialisme israélien dans la terre occupée de Palestine est considéré par les dirigeants occidentaux beaucoup comme une « villa dans la jungle », encerclée par les « bêtes sauvages » du monde arabe – comme les racistes israéliens (tant du Parti travailliste que du Likoud) le déclarent souvent.
En tant que telle, la crainte manifestée en ce moment contre Trump par ces dirigeants européens qui se lamentent des dommages causés à un processus de paix inexistant est totalement hypocrite. En réalité, la nouvelle politique de Trump pour Jérusalem n’est qu’une forme plus ouverte de la même politique nuisible que l’Union européenne mène en pratique depuis de nombreuses années.
Bien qu’elle ait exprimé à maintes reprises ses « préoccupations » au sujet de l’expansion des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie, l’UE, dans les faits, encourage le nettoyage ethnique qui se poursuit contre le peuple palestinien.
Elle soutient et même finance Israël à raison de millions d’euros avec des programmes comme Horizon 2000, lequel finance la recherche de haute technologie israélienne, en donnant de l’argent des contribuables européens au régime d’apartheid et aux fabricants d’armes qui « testent en réel » leurs armes sur les civils palestiniens.
Et comme mon collègue de The Electronic Intifada, David Cronin, l’a souligné récemment, « Le ministère des Sciences d’Israël est l’un des principaux organismes qui coordonnent l’implication de cet État dans Horizon 2000. Le ministère des Sciences n’est pas basé à l’intérieur de ce qui est Israël actuellement. Ses principaux bureaux sont au contraire installés dans Jérusalem-Est occupée ».
Ce qui fait qu’en pratique, l’UE reconnaît déjà une souveraineté israélienne sur Jérusalem, mais elle le fait bien plus discrètement que Trump. C’est une reconnaissance silencieuse. Ces sortes d’expressions de consternation envers Trump me paraissent – à moi – davantage comme une préoccupation devant le fait qu’il est ouvertement et fièrement en train de reconnaître Israël, et qu’il attire ainsi l’attention du grand public sur la politique injuste, malhonnête, et finalement impopulaire, de l’UE.
En réalité, l’UE est si « préoccupée » par Israël qu’elle a décidé de récompenser Netanyahu avec de nouvelles rencontres à un plus haut niveau ce dimanche, avec le Président français Emmanuel Macron, et plus tard, avec les ministres des Affaires étrangères de l’UE.
Les expressions stériles à long terme de l’UE sur sa préoccupation à propos du nettoyage ethnique qu’Israël poursuit contre les Palestiniens en les chassant de Jérusalem-Est et du reste de la Cisjordanie occupée, ces expressions ne sont en réalité qu’une couverture diplomatique qui agit comme le revers de la médaille du soutien plus ouvert des USA à Israël – une chose qui date de bien avant Trump (des politiciens démocrates, après tout, ont eux aussi exprimé leur soutien à l’annexion de Jérusalem décidée par Trump -, voilà pour « La Résistance »).
Il s’agit d’une sorte de routine à la gentil et au méchant. Mais c’est tout un jeu destiné à détourner l’attention loin du soutien réel et pratique que les dirigeants occidentaux octroient à Israël. Aussi longtemps que l’UE et ses États membres refuseront de prendre des mesures concrètes contre l’agression, l’apartheid et le nettoyage ethnique israéliens, Israël continuera ses crimes contre le peuple palestinien.
À tout le moins, une telle action signifierait de cesser de vendre des armes à Israël et de cesser de donner gracieusement des masses d’argent aux fabricants d’armes israéliens.
Asa Winstanley est un journaliste d’investigation qui vit à Londres, il écrit sur la Palestine et le Moyen-Orient. Il se rend en Palestine depuis 2004 et il est originaire du sud du Pays de Galles. Il écrit pour le site d’informations primé palestinien The Electronic Intifada où il est rédacteur en chef adjoint, et il est également chroniqueur pour Middle East Monitor.
Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine.
Source: Middle East Monitor.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

L’occupation arrête deux jeunes à Bab al-Amud et impose un siège
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Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté deux jeunes hommes de la zone de Bab al-Amud (l’une des portes de Jérusalem) mercredi après-midi et les ont emmenés dans un centre d’enquête dans la ville.
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Sommet d’Istanbul: Jérusalem-Est est la capitale de l’Etat de Palestine
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L’occupation ordonne la démolition d’une école à Jérusalem
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4 blessés après la répression d’une manifestation par l’occupation à Jérusalem
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19 jérusalémites arrêtés, dont 9 mineurs
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Les forces d’occupation israéliennes arrêtent 9 jeunes palestiniens et 2 enfants à Hébron
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Tunisie: L’ambassadeur palestinien rencontre le Premier ministre tunisien
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L’occupation fouille les fidèles pendant l’intrusion des colons à al-Aqsa
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Abbas: Washington a violé son accord avec nous et nous ferons de même
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260 détenus depuis la Déclaration de Trump
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Manifestation devant l’ambassade américaine dans les territoires occupés
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Hamas: Les arrestions ne sont qu’une tentative sioniste désespérée pour contrer l’Intifada de Jérusalem
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Erdogan: Il n’y a pas de paix dans la région sans trouver une solution à la cause palestinienne
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L’armée pakistanaise: la cause de la Palestine est aussi importante que celle du Cachemire
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Blessés et dommages dans deux raids israéliens à l’ouest de Khan Younes
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Des dizaines de citoyens espagnols se rassemblent à Madrid contre Trump
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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