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Flash info du 6 Shawwal 1438.

Flash info du 6 Shawwal 1438.
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La naissance d’un enfant : raser les cheveux et faire la circoncision.
Dans le cadre de notre série de rappels concernant la naissance d’un enfant, nous avons précédemment souligné l’importance de faire l’annonce de la naissance de l’enfant ainsi que le choix du prénom et la pratique de la ‘aqiqa. Nous savons que la naissance d’un enfant est un événement entouré de pratiques prophétiques et de rituels religieux comme le tahnik que nous avons déjà expliqué. Aujourd’hui, nous nous intéressons au rasage des cheveux du nouveau-né ainsi qu’à la circoncision lorsqu’il s’agit d’un garçon.
Raser les cheveux et donner l’équivalent du poids en or.
Parmi les pratiques qui se font au septième jour après la naissance de l’enfant, il y a le fait de lui raser les cheveux, de peser ses cheveux et de donner en aumône l’équivalent de leur poids en or.
Les savants recommandent vivement cette pratique puisqu’il s’agit d’une Sunna, rapportée dans le hadith concernant la ‘aqiqa où le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit qu’il faut : « lui raser les cheveux et lui donner un nom ». Cela constitue donc une pratique prophétique.
En effet, saviez-vous chers frères et soeurs que la fille du Prophète (qu’Allah l’agrée) a fait cela avec ses enfants (qu’Allah les agrée) ? Cela est précisé par l’imam Malik (qu’Allah lui fasse miséricorde) qui rapporte d’après Ja’far ibn Mohamed que Fatima (qu’Allah l’agrée) a pesé les cheveux d’Al Hassan, d’Al Hussayn, de Zaynab et d’Oum Kalthoum et a donné en aumône l’équivalent de leur poids en argent.
Cette pratique de raser les cheveux du nouveau-né et de donner en aumône l’équivalent de leur poids nous a donc été rapportée par le Prophète (‘alayhi salat wa salam). Précisons chers frères et soeurs, qu’il existe une divergence entre les savants quant au fait de raser le crâne de la fille. En effet, Cheikh al Outhaymine (qu’Allah lui fasse miséricorde) soutient que le rasage de la tête du bébé n’est Sunna que lorsqu’il s’agit d’un garçon et non d’une fille. C’est également l’avis de Cheikh Ibn Baz (qu’Allah lui fasse miséricorde). Cheikh Ferkous quant à lui, souligne qu’il faut le faire autant pour la fille que pour le garçon puisque le mot « nouveau-né » désigne autant l’un que l’autre. Et Allah est plus Savant.
Malgré la divergence existant sur le fait de raser les cheveux de la fille, il n’existe aucun doute sur la Sunna de raser la tête du garçon au septième jour. C’est en ce sens que Mohamed ibn ‘Ali ibn al Hussayn rapporte d’après son père que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a fêté la naissance de son petits fils al Hassan en sacrifiant un mouton puis il dit : « Ô Fatima ! Rase-lui la tête et donne en aumône l’équivalent du poids de ses cheveux en argent ». Fatima pesa ses cheveux et trouva qu’ils pesaient environ un dirham. Il faut donc donner en aumône l’équivalent du poids des cheveux du nouveau-né.
Faire la circoncision du nouveau-né.
La circoncision est une pratique remontant avant l’époque du Prophète Mohamed (‘alayhi salat wa salam). En effet, cet acte a été ordonné par Allah à son Prophète et Ami Ibrahim (‘alayhi salam). Il fut ainsi le premier homme à pratiquer la circoncision. Précisons qu’il l’a faite alors qu’il était âgé de quatre vingt ans comme le souligne un hadith.
La circoncision du nouveau-né a été quant à elle instaurée par le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam). En effet, Abu Hurayra (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Al fitra (la saine nature) comporte cinq qualités : al khitan (la circoncision), al istihdad (le fait de raser les poils du pubis), le fait de couper les moustaches, le fait de couper les ongles et le fait de raser les poils des aisselles » (Al Boukhari et Muslim). La circoncision fait donc partie de la fitra de l’homme.
Certains savants soutiennent qu’il faut accomplir la circoncision au septième jour, comme c’est le cas pour la ‘aqiqa et le rasage de crâne. Cela dit, beaucoup soulignent qu’il n’y a pas obligation de faire cela le septième jour, l’essentiel étant de ne pas faire la circoncision à un âge trop avancé. Cela est dû au fait que plus la circoncision se fait tardivement, plus la guérison sera lente. Le fait de circoncire le nouveau-né permet donc d’accéder à un rétablissement plus prompt, à une cicatrisation plus rapide et à une douleur bien moins intense.
Rappelons chers frères et soeurs que la circoncision est une pratique religieuse, qui doit se faire dans les règles islamiques et scientifiques. Il convient donc de faire appel à une personne formée à ce genre d’interventions. Quant au jour de la circoncision, ibn al Qayyim al Jawziyya (qu’Allah lui fasse miséricorde) explique que certains savants déconseillent de faire la circoncision le septième jour afin de se différencier de la pratique des juifs. Et Allah est plus Savant.
Qu’Allah préserve nos enfants et fasse d’eux de bons musulmans. Qu’Il nous rassemble au Paradis avec eux ainsi que nos parents.
AJIB.FR
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Mustafa Salameh, premier musulman à avoir skié jusqu’au Pôle Sud.
Mustafa Salameh est un aventurier écossais aux origines Jordaniennes mais surtout musulman. Après de nombreux exploits à son actif, il est aujourd’hui le premier musulman à avoir franchi le Pole Sud en ski. Le jeune homme de 44 ans a passé 38 jours de galère insouptionnable à parvenir jusq’au continent bloqué par les glaces. Un périple qu’il dédie à la charité, la jeunesse islamique et l’éducation.
Après avoir conquis l’Everest, le Pole Nord et sept des plus hautes montagnes de chaque continent, il s’en est pris au Pole Sud. Sorti en novembre et après avoir été retenu par de violentes tempêtes pendant 13 jours, il atteint son but avec en prime de très belles sommes récoltées pour plusieurs causes nobles: » 100000 $ pour les Nations unies afin de financer la reconstruction d’une école à Gaza, et 2 millions $ pour le centre hospitalier de Jordanie. »
Accompagné de ses deux co-équipiers, Mustafa Salameh a été jusqu’au bout de lui-même durant ce challenge qu’il dit être le dernier. Doigts et bout de nez gelés, il a poursuivi ses efforts contre un froid auquel il ne s’attendait pas, et, lui-même car il voit cette traversée de l’Antartique comme un Djihad. Une guerre contre son coeur et son esprit, une guerre déclarée contre soi-même qu’il donne en exemple à tous les jeunes musulmans du monde!
De la force, il en a puisée en se rappelant les raisons de cet énième exploit: » Je l’ai fait pour les palestiens et le message d’espoir et de paix que porte notre belle religion. «
AJIB.FR
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VIDEO : la villle de Médine comme vous ne l’avez encore jamais vue.
Médine. La ville du Prophète (sallahahou alayhi wa sallam) par excellence, la dernière ville où il a émigré, celle où il a construit sa première mosquée. Un berceau de l’Histoire de l’Islam. Un lieu magnifique qui enchante le coeur de tout pèlerin et qui fait rêver tous ceux qui n’ont pas eu encore l’opportunité de le visiter.
Surnommée Médina al mounawarra, cette ville qui illumine nos cœurs et nos âmes à l’instant même où nous y posons les pieds. Le masjid an-nabaoui dans lequel repose notre bien aimé (‘alayhi salat wa salam) y est comme une source de lumière qui nous éclaire tant dans notre vision que dans notre spiritualité. Au delà de ses caractéristiques esthétiques, Médine est une ville qui entre dans notre cœur à un point tel que l’on n’a pu jusqu’alors l’imaginer. Comme si nous y avions toujours vécu, comme si notre cœur y était éternellement attaché et que notre âme n’aspirait qu’à y retourner, Médine cette ville de toute beauté, vecteur de tous nos frissons et de nos plus fortes émotions.
Le média saoudien Rawasin nous propose une vidéo d’une haute qualité, de quoi raviver les beaux souvenirs des pèlerins, et faire voyager ceux qui n’ont pas encore été en attendant qu’Allah azzawajjal leur accorde ce bienfait par Sa Volonté.
A travers cette vidéo vous verrez Médine, comme vous ne l’avez jamais vue auparavant. Une autorisation spéciale a été accordée à l’entreprise pour utiliser des drones afin de capturer des images de Médine d’en haut . Des sites tels que Masjid Quba et Masjid Qiblatayn peuvent être vus, sans oublier la mosquée du Prophète (Masjid An Nabawi).
Regardez, et savourez :
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

AJIB.FR
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Birmanie : un cardinal s’élève contre les persécutions des Rohingyas.
La répression contre les Rohingyas révulse le cardinal Charles Maung Bo. L’archevêque de Yangon (ou Rangoon), capitale de la Birmanie, dans une lettre adressée lundi 26 juin aux musulmans birmans à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, a rappelé son engagement constant en faveur des Rohingyas, pour qui le pape François a appelé à prier en février dernier face aux persécutions dont la minorité est victime.
« Il existe des régions dans notre pays où la vie de nos frères et sœurs se trouve confrontée à la guerre et au déracinement. Que nos prières leur apportent paix et joie », écrit Mgr Bo, cité par Radio Vatican, rappelant « la paix est possible, la paix est le seul chemin ».
La Birmanie « dispose d’un grand potentiel pour offrir un bel avenir à ses fils et à ses filles. Mais des millions d’entre eux vivent actuellement une situation de pauvreté, des millions d’entre eux sont désormais des réfugiés en danger, forcés à vivre des formes d’esclavage moderne », indique le cardinal. « Nous continuons d’élever notre voix en leur nom (ceux des Rohingyas, ndlr). Quand ils périssaient en mer en tant que boat people, j’ai pointé du doigt les causes inhumaines de cette tragédie », ajoute-t-il.
« Les allégations de « nettoyage ethnique », les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité devraient faire l’objet d’une enquête approfondie et indépendante », souhaite le cardinal, appelant les autorités birmanes à coopérer avec les organisations internationales.
saphirnews.com
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Algérie : les Ahmadis victimes d’une campagne de répression, l’alerte d’Amnesty International.
Il ne fait pas bon d’être Ahmadis en Algérie. Six personnes de cette communauté ont été condamnées, mercredi 28 juin, par la cour d’appel de Batna (à 430 km d’Alger) pour « collecte de dons non autorisée, activité dans une association non autorisée et distribution de documents portant atteinte à l’intérêt national ». Cinq d’entre eux ont écopé d’un an de prison ferme tandis que le sixième a été condamné à six mois de prison avec sursis.
Arrêtés en février dernier, ils ont été reconnus coupables et condamnés en première instance entre deux et quatre ans de prison ferme et à une amende de 300 000 dinars algériens (2 400 euros). Les peines ont certes été allégées mais leur culpabilité demeure aux yeux des autorités alors que les Ahmadis clament leur innocence. Il s’agit de la plus lourde peine prononcée contre les membres de la communauté ahmadie.
Considérée en Algérie comme une secte, l’ahmadisme fait l’objet d’une vague de répression ces derniers mois. Le ministre des affaires religieuses, Mohamed Aïssa, a affirmé en février que « appartenir aux Ahmadis signifie être en dehors du cercle de l’islam ». S’il a, par la suite en avril, déclaré que l’État n’avait « pas l’intention de combattre la secte Ahmadiyya » et qu’il ne faisait qu’appliquer les lois relatives aux associations et à la collecte de dons, les faits mis en exergue par Amnesty International lui donnent tort.
Des restrictions à la liberté d’expression inquiétantes.
L’ONG a appelé l’Algérie à mettre un terme à sa campagne de répression contre les Ahmadis. « Au moins 280 femmes et hommes ahmadis ont fait l’objet d’enquêtes ou de poursuites l’année dernière, après une vague d’arrestations qui a suivi le rejet par les autorités d’une demande d’enregistrement d’une association ahmadie et de l’inauguration d’une mosquée en 2016 », a–t-elle fait part lundi 19 juin, réclamant la libération des six détenus avant la tenue de leur procès en appel.
« La répression qui s’est abattue sur les Ahmadis l’année dernière est alarmante. Cette vague d’arrestations et de poursuites visant des Ahmadis montre clairement que les autorités renforcent les restrictions à la liberté d’expression dans le pays », a déclaré Heba Morayef, directrice des recherches sur l’Afrique du Nord à Amnesty International.
Selon Heba Morayef, directrice des recherches sur l’Afrique du Nord à Amnesty International, les Ahmadis sont 2 000 à vivre en Algérie. Les autorités algériennes ont rejeté, en mars 2016, une demande déposée par des Ahmadis en vue d’obtenir l’enregistrement d’une association.
En juin de la même année, la police a fait une descente dans une mosquée ahmadie récemment construite dans la province de Blida le jour où elle devait être inaugurée et l’a fermée. Depuis, « Amnesty International a appris de sources locales que les autorités algériennes avaient engagé des poursuites judiciaires contre plus de 280 Ahmadis. Ils sont notamment inculpés d’appartenance à une association non autorisée, de collecte de dons sans autorisation, de pratique d’un culte dans des lieux non autorisés, de diffusion de propagande étrangère portant atteinte aux intérêts de la nation et de « dénigrement » du « dogme » et des préceptes de l’islam ».
« Le droit de pratiquer sa religion collectivement est un aspect fondamental du droit à la liberté de religion. Il est aussi important que le droit à la liberté individuelle de conscience. Tant que tous les groupes religieux et tous les lieux de culte devront obtenir l’agrément des autorités, il n’y aura pas de liberté de religion en Algérie », a fait part Heba Morayef.
Le pourvoi en cassation permet aux accusés de rester libres pour le moment.
saphirnews.com
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Royaume-Uni : l’émir de Dubaï sauve une église de la vente pour le plus grand bonheur de tout un village.
A l’évocation du nom de l’émir de Dubaï, Cheikh Mohammed bin Rashid al-Maktoum, une infinie gratitude se lit dans les regards des habitants de la bourgade de Goldophin Cross, située dans les Cornouailles, qui n’ont pas de mots assez forts pour le remercier de s’être montré bon prince à leur égard.
En effet, grâce à la généreuse donation qu’a volontiers consenti à faire le vice-président et Premier ministre des Emirats arabes unis, la petite paroisse locale, menacée d’être vendue par l’Eglise méthodiste car ne servant plus de lieu de culte depuis longtemps, a pu passer dans le giron de l’association communautaire Goldophin Cross, pour le plus grand bonheur de son président et de tout un village.
Le très reconnaissant Richard Mc Kie dit vivre un merveilleux conte de fées auquel il n’osait croire quand il a sollicité, en désespoir de cause, le soutien princier de Cheikh Mohammed bin Rashid, lequel, d’un coup de baguette magique, a tranché le nœud gordien d’une situation devenue inextricable.
Il faut dire que l’émir de l’oasis luxuriante du Golfe persique ne pouvait qu’être sensible à la requête émise par l’association de citoyens du Cornwall « Godolphin Cross », lui qui possède la prestigieuse écurie « Godolphin Arabian », appelée ainsi en hommage au célèbre cheval de race pur-sang arabe, né au Yémen en 1724 et acquis par le comte anglais de Godolphin, qui fut à l’origine de l’une des meilleurs lignées de pur-sang du royaume britannique.
Tout est bien qui finit bien pour les habitants de ce charmant village des Cornouailles, qui rêvent à présent d’accueillir dignement et chaleureusement leur bienveillant mécène, en lui déroulant le plus beau des tapis rouges. « Nous ne savons comment exprimer notre reconnaissance à Cheikh Mohammed bin Rashid et nous serions tellement heureux de le voir parmi nous. Il serait assuré d’un accueil joyeux et chaleureux ! », s’est exclamé Richard Mc Kie, en espérant avoir prochainement l’insigne honneur de serrer la main du bienfaiteur de Dubaï, sous l’ovation générale.
oumma.com
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Un clip pédagogique façon Harry Potter sur les plus grandes découvertes islamiques.
La parution de la version française (enfin) d’un clip pédagogique (façon Harry Potter) sur les découvertes dans l’âge d’or de l’Islam. Dans cette vidéo qui multiplie les effets spéciaux, un bibliothécaire se transforme en érudit musulman et explique à de jeunes enfants “ qu’à l’époque du Moyen Âge, le monde n’était pas entièrement plongé dans les ténèbres. Au sein d’une civilisation qui s’étalait de l’Espagne à la Chine, les rayons lumineux des découvertes et des inventions brillaient de mille feux. Cette civilisation est la civilisations musulmane, fruit d’érudits et de scientifiques de religions différentes. Certaines des plus importantes inventions de l’homme datent de cette époque. Ces découvertes s’appuient sur le savoir des anciens, mais elles ont influencé le monde moderne et cela plus que vous ne pourriez l’imaginer. ” Cette vidéo à voir absolument a été réalisée par l’organisation internationale 1001 Inventions.
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
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oumma.com
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Un «Bîrunî» pour unir les musulmans d’Europe, autour de son nouveau calendrier lunaire.
Il est très réjouissant de voir des scientifiques musulmans brillants dans leurs domaines de compétence, sillonner le monde pour rappeler les contributions scientifiques et philosophiques de savants illustres comme Al-Bîrunî et Ibn-el-Haythem et bien d’autres, et inciter les musulmans a intégrer les méthodes scientifiques dans tout processus d’interprétation et d’application de textes scripturaires.
Il est aussi très réjouissant de voir que des moyens importants sont accordés à des institutions gouvernementales et non-gouvernementales pour promouvoir les travaux scientifiques de nos illustres aïeuls et d’inciter l’esprit à plus de rationalité pour mieux percevoir ses avenants et améliorer sa pertinence vis à vis de la création divine, multiple et variée.
Mais concrètement, même si nous ne tarissons pas d’éloges sur tous ces fidèles acteurs de la culture positive et de l’intelligence du culte, nous sommes en droit de rechercher l’impact concret de tous ces efforts et de cette conscience, dans la résolution des problèmes de tout ordre qui secouent les musulmans, ou qu’ils soient, et en particulier, ceux qui concernent la pratique de certains rites de l’islam.
Le calcul des horaires du Ramadan, un cas d’école.
L’un de ces problèmes se pose avec acuité durant les mois de ramadan, régulièrement depuis des décennies, avec des complications apparentes insurmontables qui ne peuvent en aucun cas être l’œuvre de Dieu le Tout-Puissant ni de son prophète (PBSL), mais plutôt celui de l’homme. Il s’agit, d’une part, des différences importantes de temps entre les calendriers d’abstinence disponibles, et d’autre part, des différences de jours entre les calendriers lunaires proposés.
Au jour d’aujourd’hui et à l’aube de ce 3ème millénaire, nous ne comprenons toujours pas, pourquoi il peut y avoir des écarts de plus d’une heure entre les calendriers d’abstinence, pourquoi personne ne sait si la prière du fajr intervient seulement après l’entrée en vigueur du fajr essadiq, et pourquoi le calendrier lunaire est si difficile à appréhender??
Des discours de peur et l’émotion plutôt que de raison.
Nous souhaiterions avoir des réponses rationnelles circonstanciées et conformes aux textes scripturaires, mais aucun des scientifiques, des institutions, et des organisations gouvernementales ou non-gouvernementales connues, n’est capable de fournir un argumentaire discursif, autrement qu’en se fendant de déclarations invérifiables, augmentant notre frustration devant le choix douloureux de la prise de décision. Pis encore, la plupart des dignitaires religieux qui ont essayé d’apporter des réponses, ont présenté des discours axés sur la peur et l’émotion plutôt que sur la raison, comme pour dissuader les fidèles de réfléchir et d’essayer de comprendre!
Au milieu de ce désert spirituel le site rholax.ch.
Et pourtant, au milieu de ce désert spirituel, une oasis inconnue apparu sur internet pour nous abreuver de réponses et de découvertes percutantes. Cette oasis n’est rien d’autre que le site http://rholax.ch, dont le slogan est d’être au service de la quiétude de l’esprit et de la connaissance, qui traite précisément de ces problèmes en y apportant des solutions scientifiques originales et innovantes.
Un modèle mathématique qui permet de compenser les limites de visibilité de l’œil.
Le fondateur de ce site est un scientifique algérien inconnu du grand public, qui a malgré tout déjà défrayé la chronique l’année passée, en découvrant, à la faveur d’une longue scrutation des variations optiques liées à l’arrivée de l’aube dans le ciel lausannois (Suisse, le critère de vérité qui permet de basculer du fajr elkadhib vers el-fajr essadiq. A partir de cette observation, il a pu valider un modèle mathématique qui permet de compenser les limites de visibilité de l’œil et de mesurer le moment précis de ce basculement, à la minute près.
Un travail qui puisse contribuer à unifier les communautés musulmanes.
Mais la prouesse ne s’arrêta pas à ce stade, puisqu’il développa une méthode d’analyse et d’extrapolation qui permis, à partir d’une seule mesure, d’obtenir les calendriers d’abstinence très précis pour la ville de Lausanne, qu’il a publié sur son site et qui ont été suivi par bon nombre de fidèles. Fait suffisamment anodin pour être remarqué car rompant avec l’opacité ambiante, cet algérien a choisi de publier a l’attention du grand public, les éléments préliminaires les plus pertinents de son travail, incluant vidéo, photographies, présentation et modélisation mathématique de la détermination des temps d’abstinence, en espérant que ce travail puisse contribuer à unifier les communautés musulmanes, dans un avenir proche.
Une solution pour un calendrier lunaire, simple, précis, consistant, pérenne, low cost.
Ne s’arrêtant pas là, et profitant du succès de ses méthodes de travail, ce scientifique anonyme les a étendu à la détermination du début et la fin du mois lunaire. Il a notamment démontré, à notre grande surprise, que la seule solution valable pour déterminer un calendrier lunaire, simple, précis, consistant, pérenne, low cost, ne nécessitant aucune maintenance ni intervention humaine, cette dernière étant une grande source d’erreurs, devait se baser sur le calendrier des conjonctions lunaires (précis à une minute près) complété du calendrier d’abstinence (fajr). Et il ne manqua pas de démontrer que toutes les autres solutions basées sur la visibilité des levants ou sur le jour commençant au coucher du soleil, étaient faux une fois sur deux, et étaient inapplicables dans le contexte de civilisation actuelle.
Un pas vers l’unification des attitudes et l’abolition des divergences.
Les contributions de ce scientifique algérien, du reste très convaincantes, pourraient être utiles non seulement à l’Algérie mais aux pays du monde entier, notamment pour valider le calendrier d’abstinence, et éventuellement pérenniser le calendrier lunaire. Il est un pas vers l’unification des attitudes et l’abolition des divergences, de manière éclairée. Et en tout état de cause, tous ceux qui contestent le bien-fondé de ces travaux, devraient trouver ici l’occasion de réagir et de débattre avec lui, afin de mieux établir les vérités devant le grand public, dans l’espoir de clore les dissensions du ramadan une bonne fois pour toute.
Ayant investi ses propres ressources et ses compétences scientifiques pour le bien de la communauté.
Nous devons louer le travail de ce scientifique, qui a lui seul, et sans le concours d’aucune institution, a investi ses propres ressources pour résoudre des problèmes cycliques dont la portée est inestimable, et ce, dans un anonymat quasi-absolu. Sans être un astronome, il a utilisé au mieux ses compétences scientifiques et expérimentales au service de notre religion, à la manière d’Al-Biruni et Ibn-el-Haythem. Puissent d’autres scientifiques, se libérer du discours philosophique et contemplateur de l’ère dorée de l’islam, et suivre ses pas pour résoudre concrètement les nombreux problèmes de modernité, autrement plus durs, qui minent la vie de nos coreligionnaires, car ne reposant pas sur une réalité scientifique, mais plutôt éthique.
Généraliser la dissémination des travaux de nos illustres aïeuls est très louable, mais résoudre les problèmes récurrents de la modernité, offre un véritable challenge à tous les scientifiques musulmans. Elle est même une condition de réhabilitation des bonnes pratiques de l’islam qui devrait inciter à retrouver le virage civilisationnel que nous avons raté au 16ème siècle.
Biosketch: Ce scientifique algérien est le Pr. Rafik Ouared, Docteur en Physique Nucléaire et des particules, et ingénieur en biomédical. Il est post-gradué de l’université Paris 6,7,et 11, et a effectué son post-doc au centre européen de recherches nucléaires (CERN)avant de rejoindre l’université et l’hôpital universitaire de Genève, Suisse.
oumma.com
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Un Saoudien prénomme son bébé “Al Saudiyya” en signe de patriotisme.
C’est sur le terrain miné de la grave crise diplomatique qui agite le monde arabo-musulman, conduisant l’Arabie saoudite et ses alliés à rompre toute relation diplomatique avec le Qatar accusé de « soutenir le terrorisme » (une accusation qui, proférée par l’un des principaux sponsors du « djihadisme », ne manque pas de sel…) qu’une guerre peu classique fait rage : celle des prénoms donnés aux nouveau-nés.
Le patriotisme chevillé au corps, Ahmad Al Anzi, un père de famille saoudien comblé par la naissance de sa petite fille, a lancé la riposte contre un heureux papa koweïtien qui a eu l’outrecuidance d’appeler son bébé “Qatar”, en signe de son ralliement au camp adverse.
Dès lors, la hache de guerre était déterrée aux yeux de ce loyal sujet du royaume wahhabite, qui a immédiatement contre-attaqué en prénommant son nourrisson “Al Saudiyya”.
Rendant coup pour coup dans un bras de fer peu conventionnel, Ahmad Al Anzi a manifesté son attachement à son pays dans une vidéo qui a donné le ton de sa contre-offensive, sa petite fille, enveloppée dans l’étendard national, dans les bras : « En réponse au Koweïtien qui a récemment appelé sa fille « Qatar » et en tant que citoyen saoudien, j’ai décidé d’appeler la mienne Al Saudiyya bint Wael Ahmad Al Anzi », a-t-il proclamé sur les réseaux sociaux non sans fierté, alors que ses proches explosaient de joie.
Devenue virale, son apparition devant la caméra a divisé l’agora virtuelle arabe en deux clans irréconciliables : ceux qui applaudissent des deux mains à cet élan patriotique farouche, et ceux qui l’observent en émettant de vives réticences, songeant avec inquiétude aux conséquences pour l’avenir de ces enfants affublés de prénoms si difficiles à assumer.
Cela étant, cette guerre des prénoms ne semble pas tendre vers un cessez-le-feu, puisque que d’autres parents montent actuellement au front dans le Golfe persique, désireux, eux aussi, d’afficher leur loyauté à leur pays, à travers les noms importables donnés à leurs nourrisson.
oumma.com
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Palestine : Gaza : l’Autorité Palestinienne empêche les malades de sortir.
La contribution de l’Autorité Palestinienne à l’étranglement, aux côtés d’Israël et de l’Egypte, de la population de Gaza, ne concerne pas seulement la fourniture d’électricité, mais aussi les malades ayant besoin d’un traitement médical urgent à l’extérieur de leur minuscule territoire, rapporte Haaretz.
Le journaliste du quotidien israélien Jack Khoury écrit ainsi qu’il a recueilli une série de témoignages d’habitants de Gaza affirmant que depuis deux mois, l’Autorité Palestinienne a cessé d’envoyer aux Israéliens les permis exigés par ces derniers pour permettre la sortie de malades gazaouis ayant besoin d’un traitement urgent, que ce soit en Cisjordanie, en Jordanie ou en Israël.
Ces témoignages corroborent les données recueillis par Physicians for Human Rights (PHR, Médecins pour les Droits de l’Homme) : selon les chiffres de cette ONG israélienne, l’Autorité Palestinienne n’a pas payé –aux Israéliens-, les « chèques de sortie » d’au moins 1.600 malades ayant un besoin urgent de soins qu’ils ne peuvent recevoir dans l’enclave assiégée. Cela concerne notamment des enfants et des adultes souffrant de cancers et de maladies cardio-vasculaires.
Plus de 90% des gens qui ont fait une demande au mois de mai sont toujours dans l’attente. Et sur les quelque 120 dossiers adressés quotidiennement au ministère de la Santé à Ramallah, à peine une dizaine ont reçoivent une réponse favorable, écrit Jack Khoury.
Ces chiffres contrastent drastiquement avec ceux de l’année 2016, où l’Autorité délivrait en moyenne 2.000 chèques de sortie par mois, étant entendu que l’Etat israélien, qui essaie de vendre au reste du monde son image de grand humanitaire, n’a jamais sorti un seul shekel pour soigner des Palestiniens.
“On parle à juste titre beaucoup de la crise de l’électricité, mais celle des traitements médicaux est tout aussi dramatique », déclare un responsable de l’ONG.
Aïcha Majdalawi, une jeune fille de 14 ans du camp de réfugiés de Djabaliya, souffre d’une maladie des vaisseaux qui affecte l’irrigation sanguine du foie et de la rate. Depuis 10 ans, sa prise en charge à l’hôpital israélien Ichilov de Tel-Aviv était financée par l’AP. Mais le 21 juin, elle n’a pu aller au rendez-vous, faute de paiement. Un nouveau rendez-vous a été fixé au 31 juillet … si d’ici là, l’Autorité Palestinienne paye le permis.
Une délégation de PHR a pu se rendre la semaine dernière dans la bande de Gaza, pour la première fois depuis le mois de mai.
Les cinq médecins israéliens en faisant partie ont réalisé des interventions chirurgicales à l’hôpital Shifa de Gaza-ville, et à l’Hôpital de Khan Younès. L’équipe a aussi donné des consultations en ambulatoire dans divers dispensaires.
La pénurie de Fentanyl, un antalgique/anesthésique indispensable en chirurgie, menace de conduire à l’arrêt de toutes les opérations dans les hôpitaux publics de la bande de Gaza, s’alarment-ils. Et des médecins palestiniens ont déclaré à leurs collègues israéliens que cette pénurie était due au refus de l’Autorité Palestinienne de transférer le précieux médicament dont il y a des stocks disponibles en Cisjordanie.
« Nous trouvons une situation qui empire à chacun de nos déplacements à Gaza. Il y a plus qu’urgence à transférer à ce territoire des fonds, de l’électricité et des médicaments, et à permettre la libre circulation de ses habitants », commente, désespéré, le Dr Salah Haj Yahya, responsable de la délégation israélienne.
oumma.com
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France : Tentative d’attentat à la mosquée de Créteil.
Un homme a été interpellé ce jeudi en fin d’après-midi aux abords de la mosquée Assahaba de Créteil après avoir tenté de foncer sur les fidèles. Une enquête est en cours.
Aucun blessé n’est à déplorer heureusement.
Selon les premiers éléments, l’homme « voulait venger les morts du Bataclan ».
desdomesetdesminarets.fr
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Au pays des droits de l’Homme, je demande à pouvoir vivre ma religion.
Au pays du «siècle des lumières», je demande à faire de mes mots une légion. Je veux sortir, voir ce qui se passe quand la loi libère et élève les citoyens. Je veux qu’on enlève le voile entre l’ombre et la lumière, que l’on délibère, que l’on cesse d’incarcérer les frères, les sœurs qui affichent l’Islam. Je veux que l’on enterre la haine, que l’on déterre ces mots tellement de fois oubliés. Il n’y a de paix sans mots échangés !
Nous créons nos tombes avec des bombes que l’on envoie dans ces pays si lointains. Pourquoi tant d’amalgames ? Je suis français que cela plaise ou non ! Je veux cesser de voir des larmes, je veux pouvoir croire que l’humain est meilleur que ce qu’il laisse voir. Au-delà de la lumière, ma religion est ma bouée. Mystique je n’ai jamais douté, j’ai voué mon temps à la paix. J’ai cessé de jouer pour poser mon front sur ce tapis de prière. Le temps passe et les clichés d’hier se présentent. Évoluant d’un point à un autre, les aiguilles frappent le cadran pendant que l’ignorance se pend à l’arrogance. J’ai pris de mon Saint Livre une science, une sagesse qui ne cesse de caresser mes rétines. Au pays des droits de l’Homme, la laïcité doit être une force et non l’écorce de la haine.
desdomesetdesminarets.fr
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Un enfant qui ne pourra jamais prononcer «Papa».
Ils parlent d’une folie quand l’histoire nous parle d’un récit. La France est une grande nation mais sa justice est borgne. Elle reconnaît ses enfants quand nous reconnaissons le citoyen. Dix-sept coups de couteau par un pseudo fou. Serait-il un terroriste qui aurait oublié de crier «Dieu est Grand» ? J’ai une peine profonde pour cette femme qui a perdu son mari et le père de son enfant. J’ai une peine profonde pour ce corps qui lui a été arraché pendant qu’elle tentait de le protéger. Qui pourra le faire entendre à cette justice devenue si souvent sourde aux lamentations d’une veuve et les pleures d’un orphelin ?
Nous, français, de culture musulmane, nous revendiquons le droit à l’équité. Je ne suis pas là à faire danser mes mots mais à les faire parader sous le balcon d’un tribunal endormi, ils seront sous vos balcons car ils ne vous quémandent pas un droit mais ils vous rappellent votre devoir. Mohammad, un prénom qui garde encore les balafres de l’histoire mais qui rappelle à des sages qui ont porté la paix bien avant la guerre. Assassiné par celui-ci qui était protégé, nourrie, soutenue par cette famille musulmane. Voilà le seul tort que cette victime avait… il était musulman. Dois-je m’inquiéter de mon devenir, suis-je protégé ?
La réponse me brûle les lèvres car je veux encore croire en ces idéaux affichés sur les façades des mairies. Je ne suis aujourd’hui qu’un frère qui se recueille sur le souvenir d’un homme qui portait son cœur pour l’offrir aux plus nécessiteux. Nous devons continuer d’être des Mohammed El Makouli car même si nos vies sont en danger nos âmes continueront de briller.
desdomesetdesminarets.fr
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####### Aujourd’hui en Palestine #######
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
Cheikh Sabri dénonce la quête de l’occupation pour judaiser la Porte des Maghrébins
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Le prédicateur de la Mosquée Al-Aqsa, Cheikh Ikrima Sabri, chef du Conseil suprême islamique, a condamné la nomination de la porte des Maghrébins par le nom hébreu qu’avait publié le ministre de l’Agriculture sioniste, Uri Ariel
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Hamdan: l’entité sioniste est le véritable danger pour la sécurité de la région
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Un jeune palestinien tué à Hébron
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Liban: 3 morts suite à un accrochage armé dans le camp de Sabra
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Gaza: création d’une zone-tampon sur les frontières avec l’Egypte
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Un ministre sioniste appelle à envahir la mosquée al-Aqsa jeudi matin
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Amnesty International visite la tente du sit-in des prisonniers libérés à Ramallah
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Une palestinienne arrêtée sur un checkpoint au nord de Beithléem
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Nouvelle offensive de l’UNESCO sur Jérusalem et Hébron
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Le comité international pour briser le siège : Abbas mène une guerre contre la bande de Gaza
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Mechaal: notre intérêt est dans l’union des pays arabes et du Golfe
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Des jeunes palestiniens blessés et arrêtés à l’est de Ramallah
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Blocus de Gaza : Trois bébés palestiniens morts en moins de 24h
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Le Hamas à l’ambassadeur américain en Israël: Le siège de Gaza a révélé vos mensonges
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Hamas : l’escalade de la veille est un jeu dangereux et dévoilé
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Une roquette aurait atterri aux alentours de Gaza, selon l’occupation
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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Flash info du 5 Rajab 1438.

Flash info du 5 Rajab 1438.
Ecouter le coran, des hadith, des conférences, des annonces divers, des anashids (sans musique), et bien d’autres choses, en direct sur MouslimRadio :
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Prêter de l’argent : les bienfaits et la récompense.
Les qualités qui permettent de dissocier les musulmans et les mécréants, sont la solidarité et la générosité.
En effet, aider son frère est une valeur que chaque musulman doit cultiver au quotidien. Allah (soubhanou wa ta’ala) a prévu pour les plus généreux des récompenses terrestres et divines.
Le Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Allah vient en aide au serviteur tant que ce dernier vient en aide à son frère. » « Celui qui s’occupe des besoins de son frère, Allah s’occupera de ses besoins. » (Rapporté par Muslim).
Le croyant peut aider les nécessiteux de plusieurs manières. Il peut les nourrir ou les abreuver, leur offrir des vêtements pour les habiller, les conseiller sincèrement, prendre des nouvelles, donner de son temps, ne serait-ce faire des invocations ou croiser son frère avec un visage souriant.
Le musulman a par ailleurs la possibilité supplémentaire de pouvoir aider financièrement celui qui est dans le besoin.
D’après ‘Abdallah Ibn Mass’oud (qu’Allah l’agrée), le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit: « Il n’y a aucun musulman qui prête à un musulman deux fois sans que cela ne soit équivalent au montant en aumône ».
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°2430 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja).
Veiller au bien-être de ses frères et cultiver l’entraide est un principe fondamental dans la vie d’un croyant.
Allah (soubhanou wa ta’ala) dit:
« Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition ! » (Coran 5/2).
Ainsi, l’entraide est un ordre divin et comme chaque obligation, le musulman doit le faire avec ferveur et sincérité. Allah (soubhanou wa ta’ala) nous a donné assez de richesses sur terre pour faire perdurer l’humanité, mais si l’égoïsme prend le dessus, les hommes créeront leurs propres pertes.
Nos principaux besoins d’ordre primaire sont l’adoration d’ Allah et la foi, et en vérité se nourrir et se vêtir sont des besoins secondaires qui doivent être développer à travers la fraternité.
D’apres Abû Hourayra (qu’Allah l’agrée) le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit :
« Quiconque soulage un croyant d’une des situations affligeantes de ce monde, Allah le soulagera de l’une des situations affligeantes le Jour de la Résurrection. Quiconque rend les choses faciles à quelqu’une en difficulté, Allah lui rend les choses faciles dans ce monde et dans l’autre. Quiconque couvre un musulman, Allah le couvre dans ce bas-monde et dans l’autre. Allah aide son serviteur tant que celui-ci aide son frère. Celui qui parcourt un chemin à la recherche de la science, Allah lui facilite un chemin vers le Paradis. Toutes les fois que les gens se réunissent dans l’une des maisons d’Allah pour réciter le Livre d’Allah et pour l’étudier entre eux, la sérénité descend sur eux, la miséricorde les couvre, les anges les entourent de leurs ailes et Allah les mentionne devant ceux qui sont auprès de Lui. Quant à celui que ses œuvres ont mis en retard, il ne sera pas mis en avance par son appartenance [ nasah ] ». [Hadîth sahîh, rapporté par Muslim (n°2699)].
Aider les autres fait partie des 60 actes méritoires et expiatoires que le musulman doit fortifier tout au long de sa vie.
AJIB.FR
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Sourate Al Mulk (67) et ses mérites.
La sourate Al Mulk est une sourate Mecquoise qui comporte 30 versets. Le Prophète salallahou ‘aleyhi wa salam ainsi qu’Abdallâh Ibn Mass’oûd (radhiallâhu ‘anhu) ont vanté ses mérites notamment l’intercession de la sourate en faveur du croyant ou encore le fait que sa lecture assidue engendre la protection d’Allah contre le supplice de la tombe.
Il a été rapporté par Abû Hurayrah (radhiallâhu ‘anhu) que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit :
« Une certaine Sourate du Qor’ân, qui contient trente versets, a intercédé en faveur d’un homme jusqu’à ce qu’il en fût pardonné [pour ses péchés]. C’est la Sourate -Tabârak al-ladhî bi-yadihi al-Mulk – [c’est-à-dire la Sourate al-Mulk – La Royauté]. » Rapporté par at-Tirmidhî, Abû Dâwoud et Ibn Mâdjah – At-Tirmidhî a dit que c’est un hadîth « hasan » [bon]. Il a été classifié comme « Sahîh » par SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah dans son Majmû ’ al-Fatâwa et par SHeikh al-Albânî dans « Sahîh Ibn Mâdjah ».
Il a été rapporté que Abdallâh Ibn Massoûd (radhiallâhu ‘anhu) a dit :
« Quiconque récite la Sourate « al-Mulk » [La Royauté] chaque nuit, Allâh le préservera du supplice de la tombe. Du temps du Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) nous l’appelions « al-Mâni’ah » [La protectrice]. Elle est, en fait, une Sourate du Qor’ân dont la récitation chaque nuit est source d’une bonne et grande rétribution. » Rapporté par an-Nassâ’î et al-Hâkim qui a dit que sa chaîne de transmission est authentique [Sahîh] – Et SHeikh al-Albânî (rahimahullâh) l’a classé comme : « hasan » [bon] dans « Sahîh at-Targhîb wal-Tarhîb ».
Reportage vidéo à voir sur www.mouslimradio.info.
w w w . m o u s l i m r a d i o . i n f o .

AJIB.FR
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France : La bergère de Corneilla et son calvaire.
Menacés de ratonnade, ils sont tous incarcérés : L’AFFAIRE DES BERGERS DE CORNEILLA, Pyrénées-Orientales.
Tout a commencé le 20 mai 2016.
Cela n’aurait dû être qu’une simple bagarre entre voisins, dans un cadre rural, à propos de l’utilisation de l’eau d’un canal d’irrigation. Mais alors que de part et d’autre on mobilise certificats médicaux et ITT de moins de 8 jours après avoir porté plainte, voilà qu’un événement survient et que tout s’emballe.
Le 21 mai, 350 villageois se rassemblent sur la grande place de Corneilla de la Rivière (66), des élus locaux se mêlent à eux et donnent naissance à ce qui devient l’affaire des bergers de Corneilla. Un député fait même le déplacement.
Des insultes à caractère raciste et des menaces de mort y sont exprimées.
Et le journal local, l’Indépendant parle de « marche blanche contre la violence »… Rien de ce qui a été entendu par des témoins anti racistes et par les gendarmes n’est évoqué. Le maire de Port-Vendres publie d’ailleurs sur sa page Facebook une charge anti musulmans.
Aussitôt cet événement annoncé, il est procédé à l’interpellation de la bergère et par la suite du berger et de leurs 2 jeunes fils !
Les bergers de Corneilla de la Rivière sont musulmans, pratiquants et la bergère porte un foulard. Ils font état dans leur déclaration d’un climat islamophobe et raciste, alimenté par des agressions répétées d’une partie des villageois (incendie criminel sur l’exploitation, attaques répétées du troupeau par des chiens, destruction des biens, etc. ) et par des entraves administratives de la Mairie, légitimement vécues comme des persécutions. Éleveurs depuis plus de 10 ans sur la commune, ils ont ainsi dû saisir le Tribunal Administratif pour obtenir les autorisations de construction de la bergerie.
Il règne dans ce village un climat délétère depuis des années.
La bagarre entre les bergers et leurs voisins n’aurait dû susciter qu’une réaction pénale modérée, mais elle a pris une ampleur disproportionnée.
Le berger a eu l’intelligence de délocaliser pour partie son affaire en s’entourant de grands pénalistes montpelliérains d’abord puis toulousains.
Le berger, la bergère et deux de leurs enfants ont été placés en détention provisoire des mois durant.
Les avocats avaient pourtant mis l’accent sur le caractère disproportionné de la réaction pénale, l’existence d’une enfant mineure de 13 ans, un troupeau de 300 brebis qui est en péril, des vergers dont les fruits pourrissent sur les arbres, des agressions racistes depuis plus de 10 ans.
Mais surtout, les avocats dénonçaient l’instrumentalisation de l’institution judiciaire par des élus populistes dont la Maire du Village de Corneilla de la Rivière (le score électoral du FN, aux dernières élections de décembre 2015, y a approché les 49 %) qui a adressé un courrier au procureur et au préfet des Pyrénées-Orientales dans lequel elle assimile la famille des bergers à des terroristes. L’avocat de la partie adverse n’est autre l’avocat habituel de la Mairie de Corneilla.
Les mobilisations se sont déroulées à Perpignan. Des rassemblements répétés ont eu lieu devant le palais de justice. Des élus de Perpignan sont quant à eux intervenus auprès de commerçants musulmans connus sur la ville pour les dissuader d’apporter leur soutien aux bergers.
En fait, ce qui a pris le dessus, au-delà de toute autre considération, c’est la volonté de préserver l’ordre public, de gérer les désordres en éloignant les bergers du village.
Tous libérés, ils font alors l’objet d’un contrôle judiciaire qui leur interdit l’accès à leur exploitation ainsi qu’au domicile familial.
Toutes leurs demandes de levée des interdictions sont rejetées. Le troupeau est en péril et subit de lourdes pertes et leur verger se meurt. Le 9 mars 2017, la famille ayant épuisé ses économies dans le fourrage, afin de nourrir le troupeau, est assignée à résidence suite à l’interdiction qui lui a été faite de se rendre sur ses propriétés (Maison et Bergerie).
La bergère n’ayant pu se résigner à rester à Perpignan alors que son troupeau allait mourir de faim, commet en son âme et conscience une désobéissance civile en bravant l’interdiction et en allant faire paître son troupeau avec le comité de soutien. Les deux premiers jours, tout se passait bien, le troupeau a retrouvé une santé en allant paître de l’herbe fraîche.
Le 3ème jour, la bergère fut arrêtée comme une criminelle.
Sa fille à ses côtés a pu raconter l’interpellation violente qu’elles ont subie. La mineure de 13 ans a pris des photos sur son portable qui par la suite ont été supprimées par l’un des motards. Elle a été braquée d’une arme, menottée et traînée par terre. Sa maman, la bergère, a finalement été mise en prison pour avoir voulu sauver son troupeau.
30 mars 2017 : saisi du troupeau …
Et le calvaire continue puisque la préfecture a saisi les bêtes aujourd’hui pour porter un coup fatal à ces pauvres bergers et par là même à l’élan de solidarité du comité de soutien. La bergère en prison et sans contact avec l’extérieur n’avait en effet aucun moyen de s’opposer à cette décision.
C’est un réel acharnement !
Le comité de soutien reste toutefois mobilisé pour que cette famille bénéficie d’un traitement équitable, inquiet de la possible répétition judiciaire de l’inique procès de l’affaire de Cisco en Corse.
Le 30 mars 2017, http://www.crifrance.com
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islametinfo.fr
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ALERTE : L’Afrique en proie à une crise nutritionnelle grave.
Le Soudan du Sud déjà en état de famine.
Depuis le 20 février, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Univef ont déclaré le Soudan du Sud en état de famine :
« Cela signifie que les gens ont déjà commencé à mourir de faim », précise le document rédigé en commun.
La situation de famine est le cas le plus sévère d’insécurité alimentaire, c’est la dernière phase de la sous-alimentation. Il s’agit d’une « catastrophe ». Le Soudan du Sud est en état de guerre civile depuis décembre 2013 ce qui conduit à des pillages, la destruction de récoltes et des massacres de bétails. Ce sont 3 millions de personnes qui ont dû fuir leurs terres et d’après la FAO 5 millions de Sud-Soudanais sont menacés par la famine.
Somalie : 6,2 millions de personnes nécessitent une aide humanitaire d’urgence.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a déclaré lors d’une visite à Mogadiscio au début du mois de Mars :
« La combinaison du conflit armé, de la sécheresse, du changement climatique, des maladies et du ­choléra est un cauchemar ».
Au fur et à mesure du temps, la sécheresse s’accentue et l’agriculture est de plus en plus en situation dramatique. Pas moins de 2,9 millions de personnes souffrent de carence alimentaire. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 6,2 millions d’habitants ont besoin d’une aide ­humanitaire d’urgence. Cette situation n’est pas inconnue à la Somalie puisqu’elle avait connu une famine d’une ampleur dévastatrice entre 2010 et 2012 au cours de laquelle 260 000 personnes avaient trouvé la mort.
Au Yémen, la famine guette.
Au début de l’année 2017, le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Stephen O’Brien, a jugé que, « sans action immédiate, la famine était un scénario possible pour 2017 au Yémen ». La situation est critique notamment en raison du blocus sur le port d’Hodeida qui empêche l’arrivée de l’aide humanitaire.
Ce sont plus de 7 millions de personnes qui ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence et 460 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë. Malgré des appels de l’ONU à ^pouvoir se rendre sur tout le territoire, invoquant pour cela le « droit international humanitaire », la situation demeure bloquée.
Au Nigéria, la famine comme horizon.
Selon l’Unicef, 250 000 enfants sont au bord de la famine et, sans aide, 50 000 mourront au cours de l’année 2017.
Le 16 février dernier, l’économiste en chef du PAM, Arif Husain, fait un constat morbide sur les risques encourus par les populations civiles au Soudan, au Yémen, en Somalie et au Nigeria : la famine menace à court terme 20 millions de personnes.
islametinfo.fr
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France : La souveraineté, fantôme de l’élection présidentielle ?
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la campagne électorale relègue à l’arrière-boutique les questions essentielles. Quel rôle jouera la France dans le monde de demain ? Va-t-elle rendre le pouvoir au peuple, ou le laisser entre les mains de l’oligarchie ? Va-t-elle restaurer sa souveraineté, ou se résigner à sa disparition ? Que ces questions soient quasiment absentes du débat est révélateur. A leur place, des politiciens drogués à la “com” et des médias serviles nous servent une soupe insipide où surnagent quelques grumeaux faits d’histoires de pognon, de mises en examen, de costumes à 3 000 euros, sans oublier les postures ridicules et les tirades alambiquées du candidat dont il faudrait être frappé d’une profonde cécité pour ne pas voir qu’il a été adoubé par la caste dominante.
La souveraineté est une question que la plupart des candidats, manifestement, mettent un soin particulier à éluder. En dépit de leurs différences, Emmanuel Macron, François Fillon et Benoît Hamon, pour ne citer qu’eux, s’accommodent fort bien de cette chape de plomb qui étouffe la délibération démocratique et tétanise l’action publique dans notre pays. Il n’y a qu’à les écouter ! Que ce soit au plan économique, diplomatique ou stratégique, ce vieux pays qu’est la France serait condamné à suivre les vents dominants. Il n’aurait qu’à descendre la pente de cette merveilleuse mondialisation qui rapproche les peuples et répand ses bienfaits, notre nation se laissant glisser dans l’indifférenciation à laquelle la convie le modèle européen, comme si cette libéralisation à marche forcée était une nécessité historique.
Pour la caste nourrie au lait maastrichtien, l’appartenance à l’Union européenne est à la fois providentielle et irréversible. M. Hamon est sans doute plus fédéraliste que M. Fillon, et M. Macron davantage encore, mais cette différence est négligeable. Dans une belle unanimité, les trois larrons de l’eurobéatitude chantent les louanges de la supranationalité et communient dans le dogme de la libre concurrence. L’euro est responsable du déclin industriel français, mais peu importe. Ils s’obstinent à y voir un atout dans la compétition économique mondiale. Jamais à court d’une idée saugrenue, M. Hamon croit tellement à ses vertus qu’il veut doter l’Europe d’un nouveau machin qu’il a baptisé “parlement de la zone euro”. Comme la supranationalité est un fiasco, on vous la ressert au carré en guise de remède ! Une chose est sûre : pièce maîtresse de la mondialisation capitaliste, “l’union économique et monétaire” instituée par le funeste traité de Maastricht continuera de sévir si l’un de ces trois candidats l’emporte le 7 mai.
Rien d’étonnant, donc, si pour nos pieds nickelés l’appartenance de la France à l’OTAN est aussi un article de foi qu’ils ne songent même pas à interroger. Le dogme atlantiste est si profondément enraciné, du PS aux « Républicains », que la pérennité de cette alliance militaire va de soi, comme s’il était vital pour la France de servir les ambitions de Washington. Les velléités d’indépendance de M. Fillon, sur ce plan, furent de courte durée. D’abord favorable au dialogue avec Moscou, il a mis de l’eau dans son vin au moment où l’administration Trump a viré de bord dans la foulée de la démission de Michael Flynn, conseiller à la sécurité nationale contraint de quitter ses fonctions en raison de ses accointances moscovites. On croyait que pour M. Fillon, il fallait dialoguer avec la Russie pour rééquilibrer notre diplomatie, mais il vient de déclarer que la Russie est un “pays dangereux”. Même revirement sur la Syrie. Après avoir condamné le soutien apporté par la France aux islamistes armés, il dénonce en Bachar Al-Assad un menteur invétéré et un dictateur abominable. Comprenne qui pourra. Plus atlantiste que l’alliance atlantique elle-même, M. Macron, lui, n’a pas cette subtilité. Adorateur d’une Amérique imaginaire, il s’est payé le luxe de faire la leçon au nouveau président américain, lui reprochant de brader les valeurs libérales (entendez, le libre-échangisme cher à l’oligarchie) qui constitueraient le patrimoine commun de la France et des Etats-Unis depuis La Fayette.
Ce sera donc du côté des autres candidats, et non de cette troïka, que l’on pourra entendre un discours sur la souveraineté qui ne se résume pas à son abandon en rase campagne. C’est notamment le cas avec Marine Le Pen, dont la présence au second tour est prophétisée par des instituts de sondage dont nous ne doutons pas qu’ils sauront capter avec finesse le moindre frémissement de l’opinion avec leur efficacité coutumière. Si jamais elle est élue, Mme Le Pen entend renégocier les traités européens. En cas d’échec de ces négociations (ce qui est plus que probable), la nouvelle présidente organisera dans les six mois un référendum sur la sortie de l’UE. De même, en politique étrangère, la candidate du FN a toujours dénoncé l’alignement de Paris sur l’agenda américain, que ce soit en Syrie ou en Ukraine, et elle plaide avec ferveur, à juste titre, pour une reprise du dialogue avec Moscou.
La classe politique euro-boboïsée ayant laissé au FN le monopole du discours sur la souveraineté, il n’est pas surprenant que ce parti ait occupé l’espace qu’on lui abandonnait si généreusement. Mais de quelle souveraineté s’agit-il ? Contrairement à ce que croient certains, Marine Le Pen ne veut pas rompre avec l’alliance atlantique. A la différence de MM. Mélenchon et Asselineau, elle prévoit le retrait de la France du commandement intégré, et non la sortie pure et simple de l’OTAN. A ses yeux, la France fait partie d’un monde occidental dont il faut préserver à tout prix l’identité menacée. Peut-être l’élection de Donald Trump a-t-elle convaincu Mme Le Pen, en outre, que la France devait rester l’alliée des Etats-Unis. Renouant avec la tradition atlantiste de l’extrême-droite européenne, le FN demeure prisonnier de son occidentalisme.
Son attitude pro-israélienne en fournit aussi l’illustration. Lorsque la résistance palestinienne réplique à l’envahisseur sioniste, le FN ne se prive jamais de dénoncer le “terrorisme”. Dans une interview accordée à “Haaretz” en avril 2002, Jean-Marie Le Pen avait exprimé son admiration pour Ariel Sharon, louant son efficacité dans la lutte contre les organisations palestiniennes. Répondant en expert israélien à cet expert français des guerres coloniales, Ariel Sharon avait déclaré à son tour que si on lui avait confié, à lui, la direction de l’armée française, il aurait “gagné la guerre d’Algérie”. Bref, si le FN était sincèrement attaché à l’auto-détermination des nations, il soutiendrait le peuple palestinien. Manifestement, ce n’est pas le cas.
De même, son islamophobie (qui n’a rien à voir avec la lutte, parfaitement légitime, contre l’islamisme radical) vise à désigner un bouc-émissaire. Mais elle sert aussi la thèse du “choc des civilisations”. Elle érige la différence culturelle en frontière infranchissable, comme si la souveraineté était celle d’un peuple français dont le FN détiendrait le code génétique. C’est la limite du discours identitaire, qui suppose la définition a priori d’une identité nationale dont on a envie de demander : qui a déposé le brevet ? C’est pourquoi le nationalisme identitaire divise au lieu de rassembler. La souveraineté n’appartient à personne, elle est construite et non reçue. “Est Français celui qui le veut”, disait de Gaulle. Le malheur de l’extrême-droite, c’est qu’elle a une longue histoire et que tout le monde n’est pas amnésique. Ce parti fut le seul à défendre obstinément le régime d’apartheid sud-africain, ne l’oublions pas. Il a peut-être changé, mais son héritage colonialiste lui colle aux semelles.
Loin de ces confusions délétères, le programme de la “France insoumise” se réclame, lui, d’un “indépendantisme français” qui renoue avec les meilleures traditions de la gauche populaire, celle de 93, de la Commune et de la Résistance. “L’Europe, on la change ou on la quitte”, a déclaré M. Mélenchon. Il veut renégocier les traités européens (plan A). En cas d’échec, la France “désobéira aux traités” et refondera l’Europe avec les pays qui partagent ses priorités (plan B). Ce scénario alternatif présente un avantage et un inconvénient. L’avantage, c’est qu’il signifie clairement le refus de l’Europe des banquiers. L’inconvénient, c’est qu’il élude la question de la sortie de l’UE. Ce n’est pas pour rien que les dogmes libéraux sont inscrits dans le marbre des traités européens. Ils sont la raison d’être de l’Union, et pour les jeter aux orties, il faudra sortir de l’UE. On ne peut restaurer la souveraineté qu’en rompant avec une institution dont la fonction est de soustraire l’économie à la délibération démocratique. Si M. Mélenchon est élu, de toutes façons, la “force des choses”, comme disait Saint-Just, imposera cette rupture malgré la frilosité de ses amis.
Pour restaurer la souveraineté nationale, le candidat propose aussi aux Français de dire adieu à l’OTAN, cette machine de guerre mise au service d’une Amérique d’autant plus agressive que plane sur sa tête l’ombre menaçante de son déclin. Pour la “France insoumise”, le choix est clair. Quitter l’OTAN, ce n’est pas seulement quitter le commandement intégré, mais l’alliance atlantique elle-même. Consommer cette rupture, c’est mettre fin à l’alignement de la France, se donner les moyens d’une diplomatie planétaire, faire entendre une voix indépendante sur la scène mondiale. Le dialogue avec la Russie, la refonte de nos relations avec l’Afrique, la reconnaissance de la Palestine, la révision de notre politique en Syrie, enfin, seront à l’ordre du jour. Aucune force politique n’est exempte d’insuffisances, mais l’ambition dont témoigne “l’indépendantisme français” est de bon augure.
La question de la souveraineté n’est pas une question accessoire. C’est la question essentielle. Lorsqu’une nation n’est pas souveraine, le peuple qui l’incarne ne l’est pas, et un peuple qui n’est pas souverain est à la merci des puissants. Restaurer cette souveraineté et rendre la parole au peuple, c’est la même chose. Il reste vingt jours, désormais, pour remettre cette question au centre des débats, vingt jours pour faire de la souveraineté autre chose qu’un fantôme, vingt jours pour mettre en lumière la différence entre ceux qui s’accommodent de la dépossession du peuple français, ceux qui se croient patriotes parce qu’ils désignent des bouc-émissaires, et ceux qui veulent faire de la souveraineté restaurée la cinglante défaite de l’oligarchie.
(Ce texte est la version modifiée d’une chronique parue dans le numéro d’avril 2017 d’”Afrique-Asie”).
oumma.com
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Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.
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Des groupes de colons extrémistes ont agressé, le samedi soir, les citoyens de la ville de Hawara et le village de Burin, au sud de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée.
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Jérusalem: Trois israéliens blessés dont un soldat et l’assaillant ciblé
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L’occupation empêche les agriculteurs de rejoindre leurs terres au sud de Naplouse
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Inauguration d’un monument pour les prisonniers à Gaza
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Le Centre du retour discute de la cause des réfugiés palestiniens avec le député britannique Bossi
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Un nouveau projet sioniste pour la colonie Ma’ale Adumim
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Rassemblement au village d’Umm Hiran
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L’occupation attaque la maison du prisonnier Shreim à Jénine
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Plan colonial pour saisir des dizaines d’acres à l’ouest de Salfit
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Khalil al-Hayya: Aucune alternative à la terre de la Palestine pour notre peuple
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Les drones israéliens ne quittent pas l’espace aérien de Gaza
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L’occupation empêche les agriculteurs d’Ourif de cultiver leurs terres
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Un Palestinien arrêté à Hébron et un soldat israélien blessé à Ramallah
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Na’lin: Un Palestinien arrêté après avoir été blessé par les balles de l’occupation
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L’occupation prend d’assaut la maison de l’ex-détenu Hamarsheh à Yabad
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Quatre Palestiniens blessés lors de la marche pacifique de Kafr Qadum
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Le Centre Palestinien D'Information