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Flash info du 8 Joumada At-Thani 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

L’épopée musulmane en Andalousie influence toujours les espagnols, nombreux à embrasser l’Islam.
Dans un récent article, nous avons mis en évidence l’augmentation des conversions à l’Islam. Partout dans le monde, des gens choisissent d’embrasser l’Islam au détriment de la religion héritée de leurs parents.
Si la tendance est à peu près la même sur les cinq continents, l‘Espagne tend toutefois à sortir du lot avec un taux de conversion record.
Avec 80% de catholiques dans le pays, l’Espagne est pourtant en proie à une profonde transformation. Selon le recensement de l’Union des communautés islamiques d’Espagne, plus de 50.000 espagnols issus des familles traditionnellement chrétiennes se sont convertis à l’Islam.
Un chiffre en constante augmentation, alors que le nombre global de musulmans vivant en Espagne est estimé à 1.700.000, loin derrière la France qui comptabilise quelques 6 millions de musulmans pour 70.000 convertis.
La grande majorité des convertis sont des femmes initiées à la religion musulmane par le biais de mariage avec des hommes musulmans.
Les espagnoles semblent être plus attirées par les hommes musulmans qui maintiennent selon elles les valeurs traditionnelles, l’honneur et sont dotés d’une forte personnalité, des qualités qu’elles ne retrouvent pas chez leurs coreligionnaires. Dans la zone de Murcià, une province voisine de l’Andalousie au sud-est de l’Espagne, on trouve des villages entiers à majorité musulmane.
La question s’impose : Pourquoi l’islam a-t-il autant de succès auprès des Espagnols ?
Il faut remonter au 2 janvier 1492 pour comprendre ce bouleversement des mentalités espagnoles. Le sultanat de Grenade est tombé aux mains des Rois catholiques après huit siècles de domination arabo-musulmane, une date qui marquera la fin du règne d’Al-Andalus.
Mais la présence musulmane sera omniprésente des siècles plus tard et de nombreux espagnols ont décidé de garder l’Islam comme religion, plus particulièrement dans cette partie de l’Espagne. De générations en générations, l’Islam s’est imposé comme seule religion pour nombre d’entre eux.
Une intensification des conversions a été observée dans les années ’70, des milliers d’espagnoles mais européennes aussi ont embrassé l’Islam.
Grenade est aujourd’hui le berceau de l’Islam en Espagne et Al-Andalus fascine toujours autant les musulmans d’où qu’ils soient.
Le Celtic Glasgow prône la tolérance pour ses joueurs musulmans.
Qui a dit que sport ne rimait pas avec religion ?
Certainement pas les britanniques soucieux du bien-être de leurs sportifs, qui n’hésitent pas à certaines occasions de rappeler tout le respect qu’ils ont pour la religion de l’autre.
Ainsi le club de football écossais Celtic Glasgow qui compte dans ses rangs Olivier Ntcham et Moussa Dembele, deux joueurs de confession musulmane, a pour tradition de témoigner sa sympathie lors des fêtes musulmanes.
Rien de plus naturel pour les supporters et les dirigeants du club de souhaiter une « bonne fête » sur les réseaux sociaux à leurs joueurs musulmans sans que cela ne choque personne.
Sans vouloir polémiquer et juste histoire de comparer la situation entre les joueurs britanniques musulmans à celle des français de confession musulmane évoluant au sein de l’équipe de France, il n’y a pas de commune mesure.
En effet, le débat sur la place réelle qu’occupe l’Islam au sein de l’équipe de France est un sujet récurrent qui plonge les français dans des discussions interminables. Que ce soit lorsque Samir Nasri clame un « Allahou Akbar » suite à son titre de champion d’Angleterre, les invocations de Franck Ribéry avant les matchs, ou les déclarations d’Eric Abidal, de Karim Benzema ou de tout autre musulman qui se dit fier d’être musulman, il est clair que ces comportements provoquent des remous chez les mouvements laïcards très actifs en France.
Mais les sportifs britanniques sont loin de ces considérations, ils prônent la tolérance, gage d’une meilleure communication et d’une meilleure compréhension de l’autre.
Le musulman est l’ambassadeur de sa religion et à ce titre il est un exemple pour les autres, car la piété ne consiste pas uniquement à acquitter le droit d’Allah, elle fait partie de son quotidien dans son comportement, ses déclarations et dans le respect des droits des autres.

Sur oumma.com, voici les titres.

“L’amitié miraculeuse” entre un néo-fasciste anglais et un musulman.
Contre toute attente, un vrai petit miracle s’est produit à Preston, dans le comté du Lancashire, au cours d’un débat sur la religion musulmane auquel avait pris part, parmi une assistance de toutes confessions, celui qui était résolu à le parasiter : un fervent partisan de l’extrême droite anglaise.
En se mêlant à un public disparate, composé de musulmans, de chrétiens, de juifs, d’hindous, d’athées, voire même de membres de la communauté LGBT, venu nombreux assister à la première réunion du genre, multiconfessionnelle et sans tabous, organisée par la Light Foundation, ce jeune militant fiévreux de la Ligue de Défense anglaise (EDL) avait pris soin de ne pas laisser son racisme anti-musulmans sur le seuil de la porte…
Défiant la police qui était postée devant l’église méthodiste Fulwood, où se déroulait cette réunion, il était entré crânement en ruminant sa haine, déterminé à troubler la sérénité des échanges et la quiétude des lieux. Il n’aura pas attendu longtemps avant de bondir de son siège, coupant brutalement la parole à Shaykh Adam Kelwick (à gauche sur la photo ci-dessus), pour vociférer : « C’est un pays chrétien et nous ne faisons que suivre un Dieu chrétien ici ! ».
A la stupeur générale, après avoir poussé son cri de guerre et jeté un froid, le dangereux trublion de la soirée n’a plus dit un mot, écoutant sagement les opinions des uns et des autres qui craignaient de croiser son regard, sans paraître irrité ou excédé. Mais le plus incroyable restait à venir : il a fini par accepter d’aller dîner avec les membres musulmans de la Light Foundation à l’issue de la réunion.
« Ce dont nous avons été témoin n’était rien de moins qu’un miracle et cela montre que, parfois, tout ce que nous devons faire est de nous asseoir et de nous écouter pour que des choses extraordinaires se produisent », a commenté Shaykh Adam Kelwick, après avoir volontiers immortalisé cette « amitié miraculeuse » en posant aux côtés de ce jeune islamophobe désormais repenti.
« On m’a dit de détester les gens comme vous toute ma vie », a-t-il confié à Nadeem Ashfaq, le co-fondateur de la Light Foundation, ajoutant avec des remords dans la voix : « l’Islam que vous m’avez présenté me semble merveilleux et en apprenant à vous connaître, vous avez ébranlé mes certitudes ».
Ce petit miracle, survenu sur le pont de la compréhension et du respect mutuels entre communautés, en a surpris agréablement plus d’un. Parmi les notables locaux qui étaient présents ce soir-là et se pincent encore pour y croire, le maire de Preston, Brian Rollo, a déclaré : « J’étais là en tant que chrétien, et après avoir assisté à une telle scène, je suis plus que jamais convaincu que ce genre d’opération est salutaire. Cela fait vraiment avancer les choses, c’est certain ».
La belle histoire de Zadi, Ivoirien handicapé et ramasseur d’ordures.
Zadi est un jeune ivoirien paraplégique collecteur d’ordures à Abidjan. Un jour, l’ observatrice de France 24, Rita Dro décide de l’aider à acheter une nouvelle charrette, la sienne étant en piteux état. Elle lance alors un appel à l’aide sur les réseaux sociaux..
reportage a voir sur oumma.com.
Présidentielle Egypte : une parodie d’élection, avec un pro-Sissi comme seul opposant à Sissi…
Dans l’Egypte placée sous le joug de l’indétrônable Maréchal Sissi, l’élection présidentielle qui approche à grands pas, en mars prochain, promet d’être une vaste pantalonnade politicienne à laquelle les Egyptiens semblent se résigner.
En effet, cette course au pouvoir suprême ne donnera lieu à aucun suspense haletant. On peut déjà prédire que l’actuel Raïs sera réélu dans un fauteuil, avec d’autant plus d’assurance que le seul candidat qui lui fera face au premier tour, après une vague de désistements, n’est autre qu’un… pro-Sissi convaincu.
Un candidat d’opérette faisant mine d’opposer une adversité de façade, c’est à cette parodie d’élection qu’a accepté de se prêter Moussa Moustafa Moussa, le dirigeant du petit parti libéral Ghad. Ce dernier qui, jusqu’à présent, menait campagne pour que le chef de l’Etat égyptien continue de régner en maître absolu, a été choisi pour entretenir l’illusion d’un scrutin pluraliste.
Une illusion qui n’aura pas opéré longtemps ! Alors même qu’il déposait son dossier de candidature in extremis, lundi 19 février, une photo de Sissi bien mise en évidence sur sa page Facebook était encore visible, accompagnée d’une légende sans équivoque : « Nous vous soutenons pour la présidence de l’Egypte ».
Plusieurs figures de l’opposition sont montées au créneau pour appeler la population à bouder les urnes, en signe de protestation contre une présidentielle pipée et la répression qui frappe tous azimuts, depuis le sommet de la pyramide égyptienne du pouvoir.

Sur Mizane.info, voici les titres.

France : L’émergence d’une religion laïque d’Etat : le cas Clavreul.
Gilles Clavreul (au centre) à l’occasion d’une intervention sur l’antisémitisme.
Le rapport d’une quarantaine de pages remis par l’ancien délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme Gilles Clavreul confirme la tendance dure, en France, d’une ligne favorable à l’établissement d’une religion d’Etat laïque. Focus.
Après deux années au service de l’ancien Premier ministre Manuel Valls, avec lequel il partage la vision d’une laïcité de combat, Gilles Clavreul récidive avec la présentation d’un rapport d’une quarantaine de pages sur la laïcité. Un rapport proposant des mesures chocs pour défendre selon son auteur une laïcité qui serait menacée par des groupes religieux rigoristes et radicaux, musulmans pour la plupart, suivis loin derrière par des « catholiques intégristes », « des évangélistes et des juifs orthodoxes ». Les zones urbaines sensibles destinataires des politiques de la ville sont pointées du doigt. « Dans les lieux où la population de confession musulmane est présente, parfois de façon très majoritaire, le rapport à la République se tend sous l’effet d’une foi de plus en plus ouvertement revendiquée », est-il ainsi écrit dans ce rapport.
Un dispositif de contrôle social laïciste.
Pour y remédier, le docteur Clavreul propose un florilège de mesures pour une thérapie de choc : « conditionner le soutien de l’État (attribution de subvention, agrément, soutien à un événement) à l’engagement de respecter et promouvoir » les valeurs républicaines, «faire signer une charte», «conditionner l’examen de subvention ou d’un emploi aidé à l’engagement de suivre une formation sur les valeurs de la République et la laïcité », « inciter le soumissionnaire ou le partenaire à conduire certaines actions, à contribuer à un événement, ou à faire figurer la thématique ‘laïcité et valeurs de la République’ dans un document partenarial ». Instaurer «une formation laïcité pour tous les agents de l’État d’ici à 2020 », « élargir encore l’assiette des publics formés pour l’année en cours», en ciblant «les adultes-relais, les membres des conseils citoyens, les agents des collectivités locales, les éducateurs sportifs, les intervenants dans le secteur périscolaire, les professionnels de la petite enfance, les acteurs de la prévention spécialisée, les agents du service public de l’emploi, ou encore les personnels de la fonction publique hospitalière».
Sur le plan économique, sur le plan financier, sur le plan social et politique, des mesures de mises en quarantaine sont donc proposés pour empêcher l’expression libre de la foi dans l’espace publique et sa contagion ou tout simplement pour la dissuader sous la forme de l’intimidation et de l’autocensure
« Renforcer les exigences de formation à la laïcité et aux valeurs de la République du brevet d’aptitude à la fonction d’animateur (Bafa) et au brevet d’aptitude à la fonction de directeur (BAFD) », « conditionner l’agrément des centres de formation au respect de cette exigence ». Mettre en place « au niveau national, des diagnostics fiabilisés des incidents relatifs à la laïcité, à la contestation des valeurs républicaines, et au non-respect des exigences minimales de la vie en société ». « Mieux établir un “corps de doctrine” s’agissant des atteintes à la laïcité », « transformer» les Comités opérationnels de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Cora) en «comités départementaux pour la laïcité pour la promotion de la laïcité et des valeurs de la République» et «constituer, au niveau régional, une instance auprès de laquelle toutes les administrations pourraient évoquer des situations conflictuelles ou problématiques et solliciter un avis de sa part », « présidée par un magistrat de l’ordre administratif ».
En marche vers une religion laïque d’Etat.
En relayant cette information, la presse s’est contentée de mettre en épingle l’œuvre d’un homme déjà sorti de sa réserve dans le passé à plusieurs reprises contre des ONG telles que le CCIF, un homme proche de l’organisation « Printemps Républicain » aux méthodes pour le moins nauséabondes et qui regroupe un réseau d’individus réunis par la haine et la phobie de l’islam en France. Or, il y a beaucoup plus dans ce rapport, critiqué par l’Observatoire de la laïcité, espèce d’Eglise officielle de la laïcité française. Rien moins que la théorisation pratique d’un régime extrémiste laïc d’embrigadement de la société française à coups de lois et de dispositifs policiers, judiciaires et administratifs étatiques. La laïcité de Clavreul est une anti-laïcité en acte, une arme de combat anti-islamique qui pour fonctionner correctement se doit de serrer son étau social contre ses cibles.
Sur le plan économique, sur le plan financier, sur le plan social et politique, des mesures de mises en quarantaine sont donc proposés pour empêcher l’expression libre de la foi dans l’espace publique et sa contagion ou tout simplement pour la dissuader sous la forme de l’intimidation et de l’autocensure. En effet, pour l’extrémisme laïc, l’adhésion à l’islam et son expression publique constituent des marques de provocation à la République puisque selon son auteur, « le rapport à la République se tend sous l’effet d’une foi de plus en plus ouvertement revendiquée ». Il n’est pas question ici d’individus qui pratiqueraient sur les autres une forme de harcèlement religieux en faisant pression verbalement sur eux pour les contraindre à quoi que ce soit : que nenni. Nous avons à présent en France un régime d’exception qui s’est mise en place prônant la dérogation à la liberté de conscience et à la liberté de culte, la dérogation à la neutralité religieuse de l’Etat, à l’impartialité et à l’égalité de traitement en ce domaine.
La laïcité épée et bouclier contre l’islam.
Désormais, des lois sanctuarisent au nom de la laïcité ou de la lutte antiterroriste un espace laïc extensif à souhait dans lequel les non-laïcistes désignés doivent être exclus au risque de le profaner. L’école aujourd’hui, les mairies ou les cabinets de médecins parfois, les universités peut-être demain : la territorialisation d’une sorte d’application totalitaire de la laïcité est en bonne marche. La laïcisation et la sécularisation de la France depuis deux siècles ayant bouter le catholicisme hors de l’espace public, privant ses élites d’un soi-disant rempart contre l’islam, la laïcité est devenu le nouveau dogme républicain, tout à la fois épée et bouclier contre la présence de l’islam présentée ou vécue comme une invasion islamique.
Dans un contexte où la France a déjà basculé, avec l’état d’urgence permanent et toutes les dérives qu’il autorise, dans le camp des pays engagés dans une pente antidémocratique suicidaire, cette évolution appelle une réponse et une mobilisation consciente, responsable et à la hauteur des principes censés conditionner la vie dans l’espace public républicain.
Pour ces nouveaux croisés du Royaume républicain, l’ensemble des Français de religion musulmane ne sont pas légitimes en France, leur identité ou leur foi étant tout juste tolérée et ayant vocation à disparaître de l’espace public, à devenir invisible ou discrète selon les termes de Chevènement. En gros, à longer les murs et à se cacher. Dorénavant, le dispositif prescrit par les nouvelles élites laïques françaises aura pour objectif de prévenir la socialisation, l’insertion et l’ancrage socio-économique des citoyens musulmans dans la fonction publique et/ou assimilée, puis par extension d’usage dans le privé. C’est ainsi que fut impulsées sous le ministère de Najat Vallaud-Belkacem de nouvelles procédures pour valider en amont les demandes de subvention publiques pour des écoles privées confessionnelles par des examens ou des inspections préliminaires, au nom de la prévention de l’extrémisme religieux et d’autres considérations sécuritaires. Au lieu de faire appliquer les lois existantes et de mobiliser les services naturellement astreints en ce domaine pour les exceptions statistiques concernées, de nouvelles procédures systématisent une politique de sélection non-naturelle des établissements confessionnels, on l’aura encore compris, musulmans.
Vers une nécessaire mobilisation citoyenne.
La mauvaise foi des partisans de cette laïcité de neutralisation islamique est sans bornes puisque tout en faisant de ce principe de séparation des églises et de l’Etat une arme de combat contre l’islam, ils s’émeuvent ensuite que des musulmans réagissent parfois par une « remise en cause des principes républicains et plus particulièrement de la laïcité perçue comme une ‘arme contre les musulmans’ ». Pompiers pyromanes. Cette institutionnalisation d’une religion d’état laïque, paravent d’un agnosticisme français, cet appel à « établir un “corps de doctrine” » laïc qu’un corps de fonctionnaires néo-ecclésiaux seront chargés de faire appliquer est une dérive très inquiétante, dérive ancienne mais qui poursuit son chemin dans l’esprit et les politiques des élites françaises. Dans un contexte où la France a déjà basculé, avec l’état d’urgence permanent et toutes les dérives qu’il autorise, dans le camp des pays engagés dans une pente antidémocratique suicidaire, cette évolution appelle une réponse et une mobilisation consciente, responsable et à la hauteur des principes censés conditionner la vie dans l’espace public républicain.

Sur des domes et des minarets.fr, voici les titres.

Angleterre : A Bradford, les musulmans représentent un quart de la population.
En 2001, il y avait 75 188 musulmans vivant dans le district de Bradford au nord de l’Angleterre, soit 16,1% d’une population dont le nombre était évalué à 467 665 personnes. En 10 ans, ce chiffre a grimpé. D’après les statistiques officielles, les musulmans représentent désormais plus 24,7% de la population dont le nombre est estimé à 526 400 personnes. Ce dynamisme s’explique par le taux de natalité, se classant cinquième au niveau national (22,4‰). A Bradford, les jeunes de moins de 16 ans représentent 23,5% de la population, ce qui fait de cette cité, une des plus jeunes du pays.
Ville multiculturelle où 130 langues sont parlées, Bradford capitale du district abrite la plus importante minorité pakistanaise du pays. D’ailleurs, son maire Abid Hussain est lui-même d’origine pakistanaise, le sixième maire musulman de l’histoire de la ville.
En 2011, des émeutes raciales confrontant des groupuscules néo-nazis à la minorité sud-asiatique ébranlent les habitants : 300 policiers sont blessés et 297 manifestants arrêtés. Mais tout cela est derrière nous. Le vivre-ensemble fonctionne à Bradford. En décembre 2013, alors que la synagogue menaçait de tomber en ruines, le conseil des mosquées de la ville et de nombreux musulmans sont venus en aide à la communauté juive, pour collecter des fonds, et sauver le bâtiment vieux de 134 ans.
Les musulmans de Bradford ne manquent pas de mosquées. La ville en compte 91 au total. Les minarets et les coupoles font désormais pleinement partie du paysage de Bradford.
S’EXPATRIER EN ANGLETERRE, POURQUOI PAS ?
De plus en plus de français musulmans quittent la France pour s’installer au Royaume-Uni, pour des raisons professionnelles mais aussi religieuses. Pour accompagner les nouveaux venus, la société “Muslim Moves” basée à Leicester offre tous les services nécessaires à la réussite de leur projet comme la recherche d’un logement, l’inscription scolaire des enfants, l’inscription au système de santé britannique, l’ouverture d’un compte bancaire privé, (Pack Installation) …etc .
Pour demander un devis gratuit : http://muslim-moves.com .
Les écoles privées musulmanes dans le viseur du gouvernement français.
Soutenue par le gouvernement, une proposition de loi du Sénat vise à renforcer l’encadrement des établissements scolaires hors contrat. Dans le viseur des sénateurs, les écoles musulmanes dont leur nombre ne cesse de croître. On en compte actuellement une centaine à travers la France (écoles existantes et projets en cours).
La sénatrice UDI Françoise Gatel auteure de cette proposition de loi vise en particulier les écoles musulmanes hors contrat, soupçonnés pour certaines de dispenser un “enseignement incompatible” avec les valeurs républicaines et le socle de connaissances exigé par l’Éducation nationale. Cette proposition prétend “simplifier et mieux encadrer le régime d’ouverture des classes et établissements privés hors contrat” en citant des “risques de radicalisation”, de “dérives” ou des “contrôles de moralité” au sein de ces établissements privés, et demande un allongement des délais d’autorisation et des mesures encore plus restrictives.
Un projet liberticide dénoncé par l’UEEPM (Union Européenne pour l’Enseignement Privé Musulman), fédération regroupant cinq établissements privés, qui vient d’ailleurs de lancer une pétition pour dire son opposition à cette proposition de loi.

Sur le muslim post.com, voici les titres.

Affaire Tariq Ramadan : enquête et défense bâclées.
Depuis le 2 février, Tariq Ramadan est placé en détention provisoire après les plaintes de deux femmes fin octobre. Des plaintes qui ont débouché sur une information judiciaire confiée à trois juges d’instruction. Tariq Ramadan est accusé de viols, dont l’un sur personne vulnérable.
La défense affirme avoir un alibi en béton.
Le lundi 5 février, l’affaire prend une tournure étonnante. Le Parisien révèle en effet qu’une réservation de billet d’avion, fournie par les avocats de Tariq Ramadan, « s’est mystérieusement égarée au parquet de Paris avant de réapparaître très tardivement. » Cette réservation contredirait les déclarations de l’une des plaignantes connue sous le pseudonyme de « Christelle », puisque selon les avocats, Tariq Ramadan aurait atterri à Lyon à 18h35 le 9 octobre, alors que la plaignante affirme avoir rencontré l’islamologue « dans l’après-midi. » Yassine Bouzrou et Julie Granier dénoncent un « défaut de communication » qui porte « gravement préjudice à Monsieur Ramadan. »
Une pièce qui disparaît et réapparaît.
Il y a, dans cette affaire Tariq Ramadan, plusieurs zones d’ombre, autant à charge qu’à décharge. La disparition puis la réapparition d’une pièce n’est pas un fait anodin. Le jour de cette révélation, la défense décide donc d’envoyer un courrier à la Garde des Sceaux pour demander la saisine de l’Inspection générale de la justice. A ce jour, aucune vérification de la présence ou non de Tariq Ramadan dans le vol Londres-Lyon atterrissant à 18h35 n’a été faite. Problème : les avocats Yassine Bouzrou et Julie Granier misent sur cet alibi pour effacer tout soupçon à l’encontre de Tariq Ramadan. Or, dans des mails que nous avons pu consulter, l’information selon laquelle Tariq Ramadan aurait atterri à Lyon à 18h35 est fausse.
Tariq Ramadan est arrivé à Lyon à 11h15
Le 15 septembre 2009, l’UJM (Union des jeunes musulmans) lance une invitation à Tariq Ramadan. Dans un mail adressé à son bureau, l’islamologue est invité à participer à une conférence, un cours et un débat. Après plusieurs propositions de vols Londres-Lyon et des discussions avec les organisateurs, le bureau du professeur d’Oxford finit par proposer un premier vol qui atterrirait le vendredi 9 octobre à 18h35. Tariq Ramadan repartirait alors le dimanche suivant. Mais dans un nouveau mail daté du 1er octobre, le bureau de l’islamologue écrit à l’UJM pour indiquer que Tariq Ramadan prendra finalement l’avion qui arrive à Lyon à 11h15, en provenance de Madrid et non plus de Londres. Le professeur prendra un vol de la compagnie Iberia pour se poser à Lyon en fin de matinée.
Pourquoi cette pièce n’a pas été versée au dossier ?
Alors que les avocats de Tariq Ramadan misaient tout sur cette réservation, les soutiens de l’islamologue prévenaient, le 5 février, qu’« affirmer (…) qu’une réservation d’avion est un alibi irréfutable qui exige sa libération n’est pas recevable » car « tous ceux qui connaissent le rythme de vie de Tariq Ramadan savent qu’il lui arrivait de réserver et de changer ses réservations en dernière minute. »
L’incompréhension règne cependant au sein du comité de soutien à Tariq Ramadan : « Quelle que soit la valeur de cette pièce, ce que nous n’arrivons pas à comprendre, c’est que les enquêteurs n’aient même pas essayé de la vérifier », écrivait l’entourage proche de Tariq Ramadan qui s’étonne de la « disparition, réapparition et enfin invalidation d’une pièce que l’enquête préliminaire n’a même pas vérifié. »
Pour les proches de Tariq Ramadan, « il y a de quoi se poser des questions sur le sérieux d’une enquête préliminaire et d’une justice qui ne semble plus contrôler les événements » au moment où « la santé de Tariq Ramadan se dégrade fortement (…). Il subirait une dépression profonde et serait sous anxiolytique. »
Marion Maréchal-Le Pen : la France, « petite-nièce de l’Islam ».
A l’exception d’un accent anglais à couper au couteau, tout faisait penser à Donald Trump. Marion Maréchal-Le Pen a beau avoir affirmé qu’elle quittait la politique par la grande porte, la revoilà par la fenêtre, certainement inspirée par les président des Etats-Unis : lors d’un discours devant les conservateurs américains à Washington, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen a lancé un « France first », comme avait pu le faire Trump avant elle pour l’Amérique.
Economie, Europe, immigration et Islam… Lors de la « Conservative Political Action Conference », Marion Maréchal-Le Pen a abordé tous les thèmes préférés du Front National. L’ex-Fontiste s’est désolée de vivre dans un pays où « 80 % des lois sont imposées par l’Union européenne. » Et concernant l’Islam, Marion Maréchal-Le Pen a usé d’une formule choc : « Après quarante ans d’immigration massive, de lobbyisme islamique et de politiquement correct, la France est en train de passer de fille aînée de l’Eglise à petite-nièce de l’Islam. »
Marion Maréchal-Le Pen avait annoncé en mai dernier son retrait de la vie politique. Il y a deux jours, la nièce de Marine Le Pen a cependant annoncé qu’elle lançait une « académie de sciences politiques » La jeune femme assure que cette école « est libre et indépendante » et qu’« il ne s’agit pas d’un projet partisan. » Un établissement qui sera, explique Marion Maréchal-Le Pen, « le terreau dans lequel tous les courants de la droite pourront se retrouver et s’épanouir. » Au vu de sa sortie à Washington, nul doute que son académie penchera à l’extrême droite.

Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

Le PCHR demande une enquête sur les circonstances de la mort d’un civil quelques heures seulement après son arrestation par les forces israéliennes.
Aujourd’hui 22 février 2018 à l’aube, Yassin al-Saradih de Jéricho est mort quelques heures seulement après avoir été arrêté par les forces israéliennes. Le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme (PCHR) demande une enquête immédiate et impartiale sur les circonstances de sa mort. Le PCHR craint que les forces israéliennes aient pu exercer des actes de torture contre lui dès son arrestation et que cela ait été la cause de sa mort.
D’après l’enquête du PCHR et les récits de témoins, vers 4 H.30 jeudi 22 février 2018, les forces israéliennes sont entrées dans Jéricho. Ils ont fait une descente pour fouiller une maison du centre ville appartenant à Khamis Hattab après avoir fracassé la porte d’entrée principale et endommagé une partie des biens. Son neveu, Yassin Omer al-Saradih (33 ans) s’est précipité vers la maison pour voir ce qui se passait. Mais alors, immédiatement, un certain nombre de soldats l’ont sévèrement battu sur tout le corps puis ont tiré une bombe lacrymogène sur place. Ils l’ont alors traîné sur le sol jusqu’à un véhicule militaire et, plus tard, l’ont emmené vers une destination inconnue. A environ 9 H.30 le même jour, la famille a reçu un coup de téléphone de la Liaison Militaire Palestinienne leur disant que la Liaison Israélienne les avait informés de la mort de leur fils due à une attaque d’apoplexie après inhalation de gaz. Une vidéo prise par une camera de surveillance montraient 6 soldats israéliens attaquant le civil susdit et le frappant brutalement avec la crosse de leurs fusils et des coups de pied.
Sa famille a dit à l’enquêteur du PCHR que leur fils n’avait jamais souffert d’aucune maladie avant son arrestation. Il faudrait aussi mentionner que les autorités israéliennes détiennent le cadavre et ne l’ont pas jusqu’ici rendu à la famille ou aux autorités compétentes palestiniennes.
Le PCHR souligne le fait que, au cours de leur arrestation, les civils palestiniens sont l’objet de coups sévères, de torture physique et psychologique et de traitements inhumains et dégradants. C’est pourquoi le PCHR :
– Demande une enquête impartiale et immédiate sur les circonstances de la mort de al-Saradih au vu des soupçons que sa mort soit due aux coups qu’il a reçus,
– Demande au Comité International de la Croix Rouge (CICR) d’accroître l’efficacité de son suivi de la situation des prisonniers palestiniens et arabes dans les prisons israéliennes et de leurs conditions de détention, et
– Demande à la communauté internationale d’obliger Israël à respecter les règles du droit international et du droit humanitaire, particulièrement la Quatrième Convention de Genève, et de se conformer aux Règles Standard Minimales sur le Traitement des Prisonniers.
Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine.
Source : PCHR.
Lancement de « Palestinian Journeys » ( Parcours Palestiniens).
Il nous est agréable de partager avec vous la plateforme Palestinian Journeys – Parcours Palestiniens – qui est le résultat de plusieurs années de persévérance, de travail méticuleux et d’engagement du Musée Palestinien, de l’Institut d’Études Palestiniennes et de Visualiser la Palestine. Ce n’est que le début de nos efforts pour une capture digitale du narratif palestinien depuis plus d’un siècle jusqu’à maintenant.
Parcours Palestiniens est un portail en ligne sur les multiples facettes de l’expérience palestinienne, plein d’apports historiques basés sur des faits, de biographies, d’événements et d’histoires inconnues. Ensemble, ces éléments visent à façonner un récit exhaustif en développement croissant qui éclaire le rôle actif du peuple palestinien dans l’élaboration de sa propre histoire. Parcours Palestiniens ambitionne de mettre au devant de la scène des histoires de résistance, de persistance et d’espoir, absentes pour le moment de la narration palestinienne au niveau mondial.
Parcours Palestiniens est un projet du Musée Palestinien, en collaboration avec l’Institut d’Études Palestiniennes et avec Visualiser la Palestine. Derrière ce projet, Parcours Palestiniens ambitionne de dérouler un récit exhaustif à partir d’un pool de collaboration et d’un partenariat avec des projets, des institutions, des groupes apparentés qui produisent de la connaissance sur la Palestine et les Palestiniens.
La plateforme en ligne est actuellement divisée en deux parties : la « Chronologie » et les « Histoires ». Le contenu de la Chronologie est une création originale de l’Institut d’Études Palestiniennes, tandis que les Histoires sont des créations originales du Musée Palestinien.
La Chronologie est une collection encyclopédique en développement d’événements historiques, de biographies, de chronologies thématiques, d’éclairages sur des thèmes historiques, socioéconomiques et culturels, de documents historiques et de multimédia. Elle sert de référence scientifique indispensable pour nourrir l’histoire palestinienne.
Les Histoires mettent en lumière des expériences vécues par les Palestiniens et jusque là négligées. Elles se saisissent de récits marginalisés et oubliés, tissant ensemble l’historique dans toute sa rigueur et le personnel dans toute son intensité, dans un style narratif fascinant.
En tant qu’utilisateur, vous êtes emmené à travers des strates de l’expérience, en surfant d’un côté de la plateforme à l’autre ou en vous plongeant profondément dans son contenu. Le parcours peut être largement visuel ou prioritairement textuel, et vous donner l’envie d’explorer ce que vous connaissez et ce dont vous n’avez jamais soupçonné l’existence.
La plateforme sera alimentée d’éléments de valeur. Si vous n’y trouvez pas ce que vous cherchez, revenez-y ou contactez nous.
Bon parcours !
[Contact des créateurs : contact@paljourneys.org].
Traduction: SF pour l’Agence Media Palestine .
Source: Jadaliyya.
A Gaza, il ne s’agit pas d’une crise humanitaire, mais d’un problème colonial.
Ce qui arrive à Gaza, c’est une calamité politique qui requiert une solution politique : la libération des Palestiniens.
On décrit souvent les conditions de vie à Gaza dans la langue neutre de l’humanitarisme et de la pauvreté. Un document émis le 6 février par le Bureau de l’ONU pour la Coordination des Affaires Humanitaires fait remarquer que : « Le carburant de secours pour les installations vitales à Gaza sera épuisé dans les dix prochains jours » et que « sont en danger les services d’urgence et de dépistage tels que les IRM, scanners et radiologies, les unités de soins intensifs et les salles d’opération dans 13 hôpitaux publics ; quelques 55 bassins d’eaux usées, 48 usines de désalinisation, et la capacité de collecte des déchets solides ».
Le document décrit cette situation comme « une catastrophe humanitaire induite par la crise de l’énergie » sans produire aucune information sur les causes ou la responsabilité de cette crise.
Un langage dépolitisé.
Un rapport de l’Unicef sur la pauvreté à Gaza fait remarquer que « les conditions économiques » se sont détériorées dans la Bande et que « 40 % des familles palestiniennes de la Bande de Gaza vivent sous le seuil de pauvreté et que 70 % dépendent d’une forme ou d’une autre d’aide extérieure ». A aucun moment cet article ne mentionne Israël ou les Etats Unis ou leurs partenaires.
Les perspectives économiques pour la Palestine données en octobre 2017 par la Banque Mondiale indiquent que le chômage à Gaza est de 44 % et qu’il s’élève à 60 % pour les gens âgés de 15 à 29 ans. Ce document lui aussi se refuse à mentionner Israël ou aucun de ses alliés et ne fait que vaguement référence aux « contraintes incessantes sur la compétitivité économique » sans donner aucune indications de ce que sont ces contraintes, qui les a mises en place, ou pourquoi.
C’est trompeur de caractériser les énormes défis auxquels font face les résidents de Gaza en utilisant, uniquement ou principalement, le langage dépolitisé de l’humanitarisme et de la pauvreté.
Présenter les problèmes que doit résoudre la population de Gaza de cette façon laisse entendre que ces problèmes sont survenus naturellement, occultant ainsi le fait qu’ils sont le résultat d’une politique délibérée des USA-Israël-AP-Egypte.
Israël contrôle l’accès à Gaza par terre, son espace aérien, et il assiège la Bande depuis 2006. Israël occupe Gaza et, selon le droit international, les puissances occupantes sont responsables du bien-être de la population dans le territoire qu’elles occupent.
Le fait qu’Israël gère l’économie de Gaza fait ressortir à quel point il est responsable de la pauvreté et du chômage dans la Bande et de leurs répercussions. Israël décide quelles marchandises méritent d’être fabriquées à Gaza et vendues à l’extérieur, « influençant la rentabilité et la viabilité de différentes branches de l’industrie », selon les mots de l’association de défense des droits de l’Homme Gisha.
L’organisation fait remarquer que le contrôle par Israël du seul passage terrestre par lequel entrent et sortent les marchandises de Gaza lui permet de contrôler ce qui entre et sort si bien qu’il « influence presque tous les aspects de l’économie de Gaza et du marché du travail ». Comme Israël est « pour ainsi dire l’unique source de tous les produits et marchandises qui entrent à Gaza », il a aussi « une influence cruciale sur le coût de la vie dans la Bande ».
Les crimes d’Israël contre les Palestiniens.
En attendant, les restrictions israéliennes sur les exportations de Gaza laissent ce territoire « isolé et sans réelle opportunité de développement économique ». Israël a mené trois attaques militaires majeures sur Gaza en moins de dix ans, tuant des milliers de Palestiniens.
Par ailleurs, comme le fait remarquer l’organisation de défense des droits de l’Homme Al Haq, Israël a créé autour de Gaza une « zone tampon » qui a réduit la terre disponible pour l’agriculture et Israël a également restreint par la force l’accès des Palestiniens à la mer au point que : « A Gaza, environ 17 % de la terre a été désignée comme zone d’accès restreint, rendant plus de la moitié des terres agricoles et 85 % de l’espace maritime inaccessibles. Etant donné que la pêche et l’agriculture sont les principaux piliers de l’économie palestinienne, le blocus a eu un effet dévastateur sur la vie dans la Bande de Gaza. »
Lorsque Israël décide que des pêcheurs palestiniens sont trop loin du rivage, la marine israélienne les attaque fréquemment avec des grenades assourdissantes, détruit leurs bateaux, les arrête ou leur tire dessus, tuant cinq pêcheurs entre 2007 et juillet 2013 et au moins un de plus en mars 2015 et un autre en juin 2017.
Israël n’agit pas seul. Les Etats Unis continuent de fournir à Israël les moyens nécessaires pour assiéger Gaza – et pour accomplir tous les autres crimes contre les Palestiniens et les pays voisins – sous forme d’aide militaire et de protection politique.
Le gouvernement égyptien, bénéficiaire d’une généreuse aide militaire et opposant au gouvernement du Hamas au pouvoir à Gaza, a, à de rares et brèves exceptions près, renforcé le blocus à son passage vers Gaza. L’été dernier, l’Autorité Palestinienne qui, à maints égards, a fonctionné comme mandataire américano-israélien, a baissé les salaires payés à ses fonctionnaires à Gaza et a fait pression avec succès pour qu’Israël coupe l’électricité dans la Bande afin d’affaiblir ses rivaux du Hamas.
Il y a peu de raisons de croire qu’Israël et les Etats Unis vont améliorer de sitôt la vie des résidents de Gaza à un moment ou à un autre.
Gisha remarque que : « Tout au long de 2017, des mesures nouvelles ou intensifiées ont encore restreint les possibilités de se déplacer vers ou depuis Gaza » et qu’elles ont été mises en place sans « fournir aucune justification quant à leur but et, semble-t-il, aucune considération de l’impact qu’elles pourraient avoir sur la population civile de Gaza, déjà sous grande contrainte ».
Comme le rapporte le journaliste palestino-américain Ali Abunimah, en janvier, les Etats Unis ont décidé de retenir plus de la moitié de leur contribution mensuelle de 125 millions de dollars à l’Office de Secours et de Travaux de l’ONU (UNRWA), sapant les possibilités de l’organisation de fournir « les services basiques de santé, d’éducation et d’urgence humanitaire aux cinq millions de réfugiés palestiniens » et provoquant « la pire crise financière de l’histoire de l’UNRWA », selon son porte-parole.
Gaza n’a donc pas un problème humanitaire. Elle a un problème politique. Elle a un problème d’impérialisme. Elle a un problème colonial.
Les fausses solutions.
Décrire les difficultés auxquelles font face les résidents de Gaza principalement en termes d’humanitarisme et de pauvreté laisse entendre que ces problèmes peuvent et devraient être résolus grâce à l’aide internationale et aux ONG plutôt que par une solution politique de la question de la Palestine qui conduirait à la liberté des Palestiniens.
Tariq Da’na nous informe sur le fait que les Palestiniens ont été entraînés de force dans une situation de dépendance institutionnalisée à une « industrie de l’aide » mondiale parce que l’aide arrive assortie de conditions.
Celles-ci écrit-il, ont dramatiquement rétréci l’espace politique des Palestiniens en exigeant qu’ils adhèrent au « processus de paix », faux nom pour les relations entre Palestiniens et Israéliens depuis les Accords d’Oslo de 1993 au cours desquels Israël a plus que doublé le nombre de ses colons illégaux en Cisjordanie, y compris Jérusalem Est, réduit Gaza à son état actuel, tué des milliers de Palestiniens et où l’autodétermination des Palestiniens ne s’est pas rapprochée de sa réalisation.,
Comme le fait ressortir Max Ajl, quelque soit le haut degré de sympathie des équipes des ONG à Gaza avec les Palestiniens, le mandat de ce genre d’institutions « ne va pas jusqu’à traiter la cause profonde du siège » et leur tâche « consiste au mieux à geler la situation en temps utile… pour garder en vie les Palestiniens de la Bande ».
Ce qui arrive à Gaza est une calamité politique qui exige une solution politique : la libération des Palestiniens.
-Greg Shupak écrit de la fiction et des analyses politiques et il est professeur d’Etudes Médiatiques à l’université de Guelph-Humber. On peut commander son livre, The Wrong Story : Palestine, Israel, and the Media, à OR Books.
Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine.
Source : Middle East Eye.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Des manifestants palestiniens en colère lancent des œufs sur la délégation américaine à Ramallah
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Des manifestants palestiniens ont jeté des œufs sur une délégation américaine visitant la Cisjordanie occupée jeudi, dans un contexte de colère contre la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël.
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L’armée israélienne ouvre le feu sur un véhicule palestinien près de Ramallah
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Les forces israéliennes envahissent Ya’bad après une attaque contre la colonie de Hermesh
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Deux palestiniens blessés par des tirs israéliens à Naplouse et Ramallah
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Raids à Hébron et arrestation d’un palestinien
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Deux membres du Congrès américain envahissent al Aqsa
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Un colon renverse un jeune palestinien de Salfit et s’enfuit
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Tel-Aviv: des migrants africains manifestent contre l’incarcération des leurs
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Affaire 4000: un nouvel enregistrement incrimine Netanyahou (Médias israéliens)
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Un palestinien blessé à l’est du camp de réfugiés d’Al-Bureij
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Hamas: le discours d’Abbas devant le Conseil de sécurité est en dessous du niveau requis
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Des colons tuent des moutons et agressent des agriculteurs à Naplouse
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Le passage de Rafah soudainement fermé après une journée d’ouverture
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Blessés et arrestations suite à la répression d’une manifestation de solidarité près d’Ofer
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6 soldats sionistes blessés près de Gaza
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La mort d’un jeune palestinien arrêté par les forces d’occupation aujourd’hui à l’aube
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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