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Flash info du 24 Rabi al Thani 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

Qui sont les sept sous le trône d’Allah (soubhanou wa ta’ala) ?
Au moment de l’attente d’être ressuscités et rassemblées devant Allah le Tout Puissant, les créatures devront subir la terrible chaleur suffocante du soleil.
Les hommes seront rassemblés, au Jour de la Résurrection, sans vêtements, pieds-nus et non circoncis. » Aïcha demanda au Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) : « Ô Messager d’Allah ! Est-ce que les hommes et les femmes seront tous ensemble, se voyant les uns les autres (nus) ? » Il lui répondit : « Ô Aicha, la situation sera si grave que l’on ne pensera pas se regarder les uns les autres. » (Boukhari et Mouslim).
Cependant, certains seront à l’abri de cette chaleur proportionnelle à la gravité de leurs péchés sur Terre.
Pour savoir qui sera par la volonté d’Allah soubhanou wa ta’ala, susceptible d’être dans l’ombre d’Allah le jour du jugement, un hadith éclaire sur les différentes catégories de personnes qui bénéficieront de cet ultime privilège.
D’après Abou Houreira (qu’Allah l’agrée), le Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) a dit :
« Sept personnes seront couvert par Allah dans son ombre le jour où il n’y aura pas d’autre ombre que son ombre :
– un dirigeant juste,
– un jeune qui a grandit dans l’adoration de son Seigneur,
– un homme dont le coeur est accroché aux mosquées,
– deux hommes qui se sont aimés pour Allah, ils se sont rassemblés pour lui et se sont séparés pour lui,
– un homme qu’une femme noble et belle a appelé et lui a dit : Je crains Allah,
– un homme qui a fait une aumône qu’il a cachée au point où sa main gauche ne sait pas ce que sa main droite a dépensée,
– un homme qui a mentionné Allah alors qu’il est seul et s’est mis à pleurer ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°630 et Mouslim dans son Sahih n°1031).
« Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » (Coran, 5/8).
Un jeune qui a grandit dans l’adoration de son Seigneur :
« Tire bénéfice de cinq choses avant cinq choses : ta vie avant ta mort, ta santé avant ta maladie, ton temps libre avant ton activité, ta jeunesse avant ta vieillesse, ta richesse avant ta pauvreté. » (al-Hakim).
Un homme dont le cœur est accroché aux mosquées :
Le Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) a dit : « La prière effectuée en commun est vingt-cinq fois supérieure à celle accomplie chez soi ou au marché. Cela, parce que lorsque le croyant accomplit soigneusement ses ablutions puis sort uniquement en vue de se rendre à la mosquée, chaque pas qu’il fait l’élève d’un degré et lui efface un péché. Une fois sa prière terminée, les anges ne cessent d’invoquer Allah en sa faveur tant qu’il demeure sur son lieu de prière et qu’il conserve ses ablutions ; ils s’adressent [à Allah] en ces termes : « Seigneur, pardonne-lui ! Seigneur, fais-lui miséricorde ! » Et il demeure ainsi en prière tant qu’il attend l’accomplissement de la prière suivante. » (Boukhari et Mouslim).

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, rien de neuf.

Sur saphirnews.com, rien de neuf.

Sur oumma.com, voici les titres.

Le film d’animation “Bilal” débarque aux Etats-Unis.
Produit par la société Barajoun Entertainment basée à Dubaï, « Bilal », le premier film d’animation, grand spectacle, réalisé par des artistes saoudiens poursuit sa belle aventure dans les salles obscures et, deux ans après sa sortie très remarquée, notamment à Cannes, s’apprête à débarquer aux Etats-Unis, le 2 février prochain.
Puisant son inspiration dans le fabuleux destin de Bilal Ibn Rabah, plus connu sous le nom de Bilal Al-Habashi, l’esclave éthiopien passé à la postérité en tant que proche compagnon du Prophète Muhammad (saws) et premier muezzin de l’histoire, ce grand film d’aventures met en scène un jeune héros, vertueux et valeureux, aux prises avec les tumultes d’une époque lointaine dont il finira par triompher, en se libérant de ses chaînes.
« Il y a mille ans, un jeune garçon, qui caressait le rêve de devenir un grand guerrier, a été enlevé avec sa sœur et emmené dans un pays loin de chez lui. Jeté dans un monde où la cupidité et l’injustice régnaient en maîtres, Bilal a puisé en lui la force et le courage d’élever la voix et d’appeler au changement. Cette histoire est celle d’un homme d’exception dont le souvenir impérissable a traversé les siècles », tel est le synopsis couché sur le papier par Ayman Tariq Jamal il y a huit ans de cela, avant de s’animer sur grand écran grâce à une équipe composée de 250 artistes arabes de talent.
Véritable Superman des temps immémoriaux, le « Bilal » imaginé, conçu et réalisé par le Saoudien Aymal Tariq Jamal avec une grande rigueur historique a bénéficié des précieux avis et conseils de 11 chercheurs émérites, chaque personnage ayant été modélisé à partir des descriptions précises mises en exergue dans des ouvrages de référence.
Le public américain se laissera-t-il à son tour emporter par le souffle épique du film d’animation « Bilal » ? Réponse dans moins d’un mois, devant les salles de cinéma de l’autre côté de l’Atlantique…
reportage a voir sur oumma.com.
Tunisie : la police use de gaz lacrymogènes contre des manifestants qui protestent contre l’augmentation des prix.
Les heurts entre manifestants et policiers se poursuivent à Tebourba, en Tunisie, après la décision du gouvernement d’augmenter prix et impôts. La police a recouru aux gaz lacrymogènes pour les disperser.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, voici les titres.

Le retour discret de l’islam dans les terres de l’Azerbaïdjan post-soviétique.
Le quartier du vieux Bakou, dans la capitale de l’Azerbaïdjan.
Indépendante depuis 1991, composée d’une population dense de 10 millions d’habitants pour un territoire de 86 600 km2, la République d’Azerbaïdjan retrouve progressivement un rapport normatif apaisé avec l’islam, après des décennies d’une répression organisée au nom d’un athéisme d’Etat par des pouvoirs communistes. Pour en saisir la portée et la spécificité, Mizane Info vous propose la traduction d’un article en anglais de la journaliste Ayseba Umutlu pour Aljazeera, accompagnée d’une iconographie.
Dans ses souvenirs de l’Islam pendant la période soviétique Fargana Gasimova se rappelle que la foi devait être cachée. Ses grands-parents priaient et jeûnaient en secret, en prenant soin de dissimuler toute trace de leur religion à l’appareil de surveillance des autorités soviétiques. « Nous n’avions pas le droit de prier ou de porter le hidjab en Azerbaïdjan pendant l’URSS », confie-t-elle à Al Jazeera. « Seul l’athéisme s’est propagé dans toute l’Union soviétique, y compris en Azerbaïdjan », ajoute-t-elle. Bien que ses racines dans le pays remontent au VIIe siècle, la pratique de l’Islam pendant la période soviétique a été à la fois réprimée et fortement réglementée. Depuis l’effondrement de l’Union soviétique et la réapparition de l’Azerbaïdjan en tant que république indépendante (1991), ces restrictions ont été largement assouplies et la pratique de l’islam a refait surface dans la vie de tous les jours. « Après l’indépendance en 1991, nous avons eu beaucoup de possibilités (de pratiquer la religion), et nous avons recouvré notre liberté religieuse », témoigne Gasimova. « Je peux facilement porter le hidjab sur nos chaînes de télévision et dans les salles de concert. » Fargana Gasimova est une chanteuse de Mugham, une forme de musique folklorique azerbaïdjanaise. Elle est également la fille d’Alim Gasimova, l’un des plus grands artistes du pays. Elle a commencé à pratiquer sa foi à l’âge de 20 ans et quatre ans plus tard a commencé à se couvrir les cheveux avec un foulard. « Je ne suis pas confrontée à des interdictions dans mon pays », dit-elle.
« Il n’y avait que deux madrasas dans toute l’URSS ».
L’Islam a joué un grand rôle dans la définition de la culture azerbaïdjanaise et, au moins nominalement, entre 93 et ​​99% de sa population est musulmane, dont la majorité est chiite et une minorité sunnite. Le pays, qui se trouve au pied occidental de la mer Caspienne, a brièvement connu l’indépendance de la Russie en 1918, au sein d’une république laïque qui a assuré le libre exercice de la religion. La Constitution du pays donnait alors aux citoyens « tous les droits civils et politiques, indépendamment de leur origine ethnique, de leur religion, de leur classe, de leur profession ou de leur sexe ». Mais l’armée rouge de Lénine l’envahit en 1920, absorbant le pays dans l’Union soviétique pour les sept prochaines décennies.
Sous le régime soviétique, il n’y avait que 18 mosquées actives, mais après l’effondrement de l’Union soviétique, ce nombre est passé à 2 000. Après l’indépendance en 1991, le gouvernement a consacré la liberté de religion dans la constitution du pays et lancé un programme de rénovation et de restauration de centaines de mosquées.
Les musulmans azerbaïdjanais, comme les autres citoyens soviétiques qui étaient musulmans, juifs ou chrétiens, ont été confrontés à de fortes restrictions sur leur pratique religieuse. « Les gens n’étaient pas autorisés à recevoir une éducation religieuse », explique Haji Salman Musayev, vice-président de l’Office musulman du Caucase (OCM). « Il n’y avait que deux madrasas (écoles religieuses islamiques) dans toute l’URSS, toutes deux situées en Ouzbékistan ». Moussaïev se plaint que ses années à la madrasa Mir arabe, dans la ville ouzbek de Boukhara, ont été entachées par un contrôle étatique intense sur ce qui a été enseigné.
Ces restrictions faisaient partie d’un ensemble de mesures visant à étouffer la pratique religieuse dans le pays. Même si la pratique religieuse soviétique a survécu durant des décennies, le rôle de la religion dans la vie azerbaïdjanaise a été nié et étouffé. « Nous pouvions à peine envoyer une ou deux personnes pour le pèlerinage du Hajj … maintenant nous pouvons en envoyer autant que nous le voulons », a déclaré Musayev.
Le boom mitigé de la religiosité en Azerbaïdjan .
Sous le régime soviétique, il n’y avait que 18 mosquées utilisées activement dans le pays, mais après l’effondrement de l’Union soviétique, ce nombre est passé à 2 000. Après l’indépendance en 1991, le gouvernement a consacré la liberté de religion dans la constitution du pays et lancé un programme de rénovation et de restauration de centaines de mosquées. « Après l’effondrement de l’URSS, certaines personnes ont ressenti un vide qu’elles cherchaient à combler par la religion », a déclaré le professeur Aqil Shirinov de l’Université de Marmara, expliquant ainsi la légère hausse de la pratique religieuse après le retour à l’indépendance de l’Azerbaïdjan.
Mais cette tendance n’a pas été générale. « Le boom de la religiosité a effrayé certaines personnes », ajoute Aqil Shirinov, évoquant les craintes de certains Azerbaïdjanais pour lesquels une pratique religieuse accrue pourrait entraîner un changement culturel sur les normes définissant ce qui est acceptable et non acceptable. « Certaines familles ont peur que leurs enfants puissent s’impliquer dans des groupes radicaux … parfois les familles n’autorisent même pas leurs enfants à prier. Ces gens se considèrent comme des musulmans, mais dans la pratique, ils ne prient pas. » La pratique religieuse en Azerbaïdjan reste donc faible par rapport à d’autres pays à majorité musulmane, 26 ans après le départ des Soviétiques.
« Nous avons amené nos enfants ici pour leur montrer l’art, ce qu’est l’islam réel ».
Selon les recherches du Baromètre du Caucase, seulement 20 % des Azerbaïdjanais participent régulièrement à des rituels religieux, et moins de 40 % du pays limite la pratique aux fêtes religieuses. Fargana Gasimova, pour sa part, ne voit aucun problème dans la religiosité des autres ou son absence, tant qu’elle-même est libre de pratiquer ce qu’elle considère être l’essentiel de sa foi. Personnalité bien connue en Azerbaïdjan, Gasimova se dit fière de servir d’ambassadrice pour sa foi et de modèle pour ses jeunes compatriotes.
« Certaines personnes ont essayé de ruiner le nom de l’Islam et de donner une mauvaise image à l’Islam en l’associant au terrorisme », dit-elle. « Quand les gens me voient jouer dans des concerts à l’étranger, je peux sentir que leurs opinions changent. Ils s’approchent même de moi avec leurs enfants et me confient ceci : » Nous avons amené nos enfants ici pour leur montrer l’art, pour montrer ce qu’est l’islam réel « . »

Sur des domes et des minarets.fr, voici les titres.

France : Pris en flagrant délit de tags racistes sur une mosquée à Châteauneuf-sur-Cher.
Un homme d’une quarantaine d’années a été arrêté lundi en train de taguer des croix gammées sur la mosquée “Al HamduliLlah” de Châteauneuf-sur-Cher. Selon le quotidien local Le Berry, les faits se sont déroulés peu après 20h devant le lieu de culte situé aux pieds du château de ce village de 1 462 habitants. L’homme, visiblement ivre était en train de taguer des croix gammées (quatre au total) sur le portail de la mosquée lorsque les fidèles l’ont aperçu avant de le retenir puis le remettre aux gendarmes. Il a été placé en garde à vue à la brigade de Châteauneuf.
Après les attentats de novembre 2015, la presse s’est intéressée à cette petite communauté sans histoires décrite comme “rigoriste”. Ses membres sont installées dans ce village depuis les années 2000 à l’écart des villes. Le 30 novembre 2015, les habitations des fidèles ainsi que la mosquée étaient la cible de perquisitions dans le cadre de l’état d’urgence. Rien d’illégal n’avait été découvert.
islam : La miséricorde du Prophète à Taïf.
Alors que le Prophète ﷺ‬ venait d’être rejeté par les notables de Tâ’if, ville proche de Makkah connue pour son idole d’al-Lât, chassé de ses murs, pourchassé par le bas peuple de la ville qui l’injuriait de la façon la plus vile et lui lançait des pierres sans répit, le Prophète ﷺ‬ s’arrêta en chemin pour invoquer son Seigneur. C’est alors qu’Allâh lui envoya l’ange Jibril avec ce message : “ô Muhammad! Je ferai ce que tu désires : si tu le veux, je peux faire replier sur ces gens les montagnes d’al-Akhshabayn.”
Le Prophète ﷺ‬ eut alors cette fameuse et magnifique réplique : “Je n’ai pas été envoyé comme malédiction mais comme miséricorde pour les mondes. Je souhaite plutôt qu’Allâh fasse sortir de leurs reins une progéniture qui L’adorera seul, sans rien Lui associer. Ô Seigneur, guide mon peuple, car ils ne savent pas!”* Les gens de Tâ’if, ceux-là même qui avaient si violemment rejeté le message divin, se convertiront à l’islâm onze ans plus tard, et combattront héroïquement durant les grandes conquêtes islamiques, en particulier durant la campagne d’Iraq et à la bataille décisive d’al-Qadisiyyah, à l’image du noble Abû Mihjan.
Surtout, à peine un siècle après la sublime invocation prophétique, ce sont deux jeunes hommes de Ta’if qui porteront l’islâm aux confins du monde connu à la tête des armées omeyyades, exauçant ainsi au-delà de toute attente les espérances du Messager d’Allâh ﷺ‬ : al-Hurr ibn ‘Abd al-Rahman ath-Thaqafi, qui sera le premier commandant musulman à franchir les Pyrénées et à s’introduire en Gaule (en 717); et à l’autre bout du monde, Muhammad ibn Qasim ath-Thaqafi, qui conquerra le Sind (Pakistan actuel) et franchira l’Indus (en 711/12). Quel plus beau témoignage des vertus de la miséricorde prophétique et de la grandeur divine ?
islam : Biographie d’Abu Hamid al Ghazali.
C’est en l’an 450 de l’hégire (1058) dans le Khorasan, près de la ville de Tus, à Gazala, qu’apparait au monde celui que certains nommeront plus tard ”la preuve de la religion” (hujjat al islam) : Abu Hamid Muhammad Ibn Muhammad al Tusi al Ghazali.
Très jeune, son père, fileur de laine (ghazzal), l’envoie avec son frère Ahmed (futur lettré) apprendre l’islam auprès d’un imam local avant de suivre cours dans l’école de sa ville. Adolescent, il entre en contact avec des professeurs de la ville de Jurpan, desquels il apprend les bases qui lui serviront toute la vie. Il a alors la vingtaine quand il rentre auprès des siens à Tus. Sur le trajet, l’étudiant est dépouillé par des hommes en arme qui ne lui laisse que ses notes ; c’est pour lui le déclic : il décide, une fois rentré chez lui, d’en mémoriser la totalité. 3 ans plus tard, Abu Hamid al Ghazzali gagne Nishapur, célèbre capitale de la région connue pour ses doctes et écoles. Il s’y trouve à l’époque le fameux Abu al Ma’ali al Juwayni, professeur chaféite exerçant dans l’une des universités Nizamiya fondées par le vizir et mécène seljoukide, Nizam al Mulk. Là-bas, il y finalise ses études en droit chaféite comme en théologie, ne quittant l’endroit qu’une fois le professeur al Juwayni quittant ce monde. Il gagne dès lors la cour du vizir Nizam, observant alors les vicissitudes du monde politique et ses fastes. A ce moment, sa notoriété s’envole, grâce, déjà, à de nombreux traités et livres appréciés de tout un monde.
En 484H (1091), al Ghazali devient lui-même professeur. C’est à Bagdad, encore au sein d’une université Nizamiyya, qu’il enseigne alors le droit chaféite à de jeunes étudiants, apprenant de son côté encore la philosophie et la logique. Il devient à ce moment l’un des savants les plus consultés de la région, émettant par là nombre de fatwas. Mais 4 ans après son investiture, l’homme doute et sent qu’il n’a là-bas plus sa place, il quitte la navire et rompt avec toutes ses attaches : c’est le moment de l’errance. Son frère la remplace à son poste, il part pour Damas et s’enferme dans une école chaféite pour n’en repartir qu’au bout de plusieurs mois, exécutant son pèlerinage à La Mecque et visitant Médine, Jerusalem, l’Egypte ou encore Hébron. En proie à ses démons, son esprit est en ce temps si brouillé qu’il en perdit même la parole. On ne le retrouve qu’en 493H (1099) dans sa ville natale, donnant modestement des cours de jurisprudence 5 années durant. Passé ce temps, le fils du vizir Nizam, Fahr al Mulk, le rappelle à l’université Nizamiyya de Nishapur. S’y refusant d’abord, il finit par obtempérer et redevenir le professeur qu’il était. Il y travaille jusqu’en 503H (1109), résolu désormais à prendre sa définitive retraite et s’adonner, loin des gens, à l’adoration la plus totale. Il meurt quelques temps plus tard, un 14 jumada II de l’an 505 (1111), sa dépouille reposant désormais à Tus.
Adepte du tassawuf, ascete reconnu, Abu Hamid al Ghazali écrira de nombreux épitres sur la foi, la nature de l’âme ; invitant fréquemment son lecteur à faire de la spiritualité et de la suffisance de peu des piliers de sa vie. Son orthodoxie acquise au travers de ses études le mèneront cependant à de sévères critiques à l’égard des sectes soufis ayant substitué à la Loi une mystique salvatrice. Reconnaissant sur le tard avoir parfois perdu du temps à se complaire en des sciences inutiles et spéculatives, il deviendra encore l’un des plus farouches opposant aux philosophes aristotéliciens et néoplatoniciens de son temps. Il en résultera un ouvrage majeur finalisé en 488H (1095) : Tahafut al Falasifa (L’incohérence des philosophes). Il condamne alors la philosophie d’époque à l’aide des propres outils philosophiques, ciblant particulièrement al Farabi et Ibn Sina (Avicenne). Ibn Rushd lui rétorquera d’ailleurs au travers de son fameux Tahafut al tahafut (L’incohérence de l’incohérence). Aussi, le Dar al Islam en plein conflit sunnito-chiite, l’imam y participera à sa façon, à l’aide de sa plume en tentant de dévoiler dans le texte toute la supercherie des croyances chiismatiques. Aussi, pendant sa retraite spirituelle et passée sa crise intellectuelle, il réalise ce qui sera son oeuvre majeure encore aujourd’hui lue dans le monde entier : Ihya ‘Ulum al Din (Revivification des sciences de la religion).
Si on lui reprocha une connaissance du Hadith parfois faible, une trop grande propension au rationalisme en des moments de sa vie ; le patrimoine qu’il léguera à la communauté musulmane restera l’un des plus importants de l’Histoire. Ayant rédigé une cinquantaine d’ouvrage, il est encore aujourd’hui pour les universitaires européens celui qui stoppa la renaissance philosophique en Islam ; pour les musulmans : le réformateur du 5ème siècle de l’hégire et l’un de ses plus grands imams.
islam : VIDÉO. Adam et Yacine embrassent l’Islam à la mosquée Aïcha de Montpellier.
Malgré les stigmatisations médiatiques dont sont victimes les convertis, leur nombre ne cessent d’augmenter. En France, plusieurs milliers de personnes se reconvertissent à l’Islam chaque année. Les statistiques montrent qu’une majorité de ces convertis sont jeunes et une bonne partie sont des femmes. A la mosquée Aïcha de Montpellier comme ailleurs, les personnes qui viennent attester la foi musulmane devant les fidèles sont nombreuses, comme ce premier vendredi de l’année 2018. Bienvenue à Adam et Yacine !
reportage a voir sur des domes et des minarets.fr.
Autofinancement des mosquées : l’exemple de l’abattoir de la mosquée de Montreynaud.
Une fois construite, une mosquée a besoin d’argent pour fonctionner (charges, salaires de l’imam, des professeurs et du personnel administratif). Pour s’autofinancer, certaines nouvelles mosquées innovent à la manière de la mosquée Al-Moustapha de Montreynaud à Saint-Étienne.
reportage a voir sur des domes et des minarets.fr.

Sur tribune lecteurs.com, le journal d’algérie, voici les titres.

La revue » El Djeich » de janvier 2018 revient sur le développement : Un objectif inaliénable de l’ANP.
Dans son numéro de Janvier 2018, la revue El Djeich a mis l’accent dans son éditorial sur le processus de développement sur lequel est fondée l’Armée nationale populaire (ANP) afin d’être au diapason des armées modernes et pour l’acquisition davantage de force par laquelle l’Algérie préservera sa souveraineté nationale, son unité territoriale et populaire. » A l’orée de l’année 2018, l’Armée nationale populaire poursuit son processus de développement, conformément aux exigences de l’évolution professionnelle en matière d’équipement, de formation et de préparation, en mettant l’accent sur la qualité et l’adaptation au rythme soutenu des évolutions en cours, devenues une nécessité incontournable afin d’être au diapason des armées modernes », relève la revue mensuelle éditée par le Centre national des publications militaires » a-t-il noté .
Plusieurs projets industriels inaugurés à Alger : Promotion de la production nationale.
Le ministre de l’Industrie et des mines, Youcef a inauguré plusieurs projets industriels dans les filières essentiellement de la téléphonie mobile, des pièces de rechange des véhicules, de l’agroalimentaire et des matériaux de construction à Alger. Lors d’un point de presse tenu à l’issue de sa visite à Alger, le ministre a affirmé que la réalisation des projets à pour but de promouvoir davantage la production nationale. Il ajouté que, le plus important de ces projets est la maison de l’entreprise d’Alger, située dans la commune d’El Mohammadia. Prévue par la loi de promotion de l’investissement promulguée en 2016, cette nouvelle entité regroupera quatre (4) organismes d’appui aux petites et moyennes entreprises (PME) : Le Centre de facilitation des PME, la Pépinière de l’entreprise d’Alger, le Fonds de garantie des crédits aux PME (Fgar) et l’Agence nationale de développement de la PME (Andpme). Cette organisation intégrée devrait garantir la prise en charge efficiente des PME et des porteurs de projets en leur évitant les déplacements et la dispersion à travers plusieurs endroits pour bénéficier des services offerts par ces organismes.
Louh à propos de la surveillance électronique des détenus : » L’objectif est de réduire la criminalité « .
Le Conseil de la Nation a repris, hier, ses travaux, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen des projets de lois relatifs à la réorganisation des prisons et aux compétences et prérogatives du Conseil d’Etat. En réponse aux préoccupations des sénateurs relatives le projet de loi relatif à la réorganisation des prisons, en particulier le bracelet électronique, le ministre de la justice garde des sceaux, Tayeb Louh a expliqué que le texte concerne la politique pénitentiaire et non la politique pénale. » Ce n’est pas seulement la peine en prison qui donne des résultats positifs mais il existe d’autres politiques alternatives pour réduire les crimes « , a-t-il précisé, poursuivant que le but est de réduire le nombre des prisonniers dans les établissements pénitentiaires. » Tous les pays se dirigent vers des peines alternatives, il y a une peine qui s’appelle ‘peine d’utilité publique’ « , » cette mesure sera une peine, c’est un tout « . Le ministre a souligné, dans ce cadre, que le placement sous surveillance électronique intervient sur décision du juge d’application des peines, d’office ou sur demande du condamné personnellement ou par le biais de son avocat, en cas de condamnation à une peine privative de liberté ne dépassant pas trois ans, ou lorsqu’il reste au condamné à purger une peine privative de liberté n’excédant pas cette durée.
Célébration de Yennayer 2968 : Ould Ali donne le coup de starter.
Pour la deuxième année consécutive, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. El Hadi Ould Ali, a donné le coup d’envoi des festivités de Yennayer à partir de la wilaya de Bouira. Mais cette année, la décision du président de la République, décrétant cette journée chômée payée, a fait que la fête revêt un cachet particulier. Après une halte au chef-lieu de wilaya au niveau de l’ODEJ, le cortège ministériel s’est rendu au village de Tessala dans la commune de Taghzout, 10 kilomètres au Nord-est de la ville de Bouira. Sur place, le ministre a officiellement donné le coup d’envoi des festivités de Yennayer, en visitant une exposition d’objets traditionnels et une vieille maison transformée en musée. Les initiateurs de cette exposition, à savoir les membres de l’association « Tagherma », ont accompagné la délégation tout au long de cette visite. M. Ould Ali El Hadi dira que les festivités de Yennayer cette année sont particulières : « Je suis très heureux de me retrouver aujourd’hui parmi vous, une fois de plus ici au village de Tessala, en compagnie de M. le wali. Mais cette année, Yennayer a été décrété fête nationale », se félicitera le ministre.
Elle annonce une opération de recrutement de 300 enseignants entre juin et juillet : Le cadeau de fin d’année de Benghebrit.
L a ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a annoncé hier à Alger une opération de recrutement de 300 enseignants de Tamazight pour la rentrée scolaire 2018/2019 entre juin et juillet. « Le conseil interministériel, réuni lundi, a répondu favorablement à nos premiers besoins en matière de renforcement de l’enseignement de Tamazight pour la prochaine rentrée scolaire, en nous accordant 300 postes budgétaires », a déclaré Mme Benghebrit, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Elle a indiqué que le recrutement des 300 enseignants se fera à partir de la fin de l’année scolaire en cours, soit entre juin et juillet, précisant que son département table sur l »‘élargissement de l’enseignement de Tamazight à travers le territoire national à l’occasion de la prochaine rentrée scolaire ».

Sur le muslim post.com, voici les titres.

Etats-Unis : les inquiétudes sur la santé mentale de Trump ressurgissent.
Depuis son élection à la Maison-Blanche, le comportement de Donald Trump n’a eu de cesse d’être scruté. Dès les premiers mois de son investiture, de ses prises de décisions et propos parfois loufoques, des experts ont demandé une expertise psychologique de Donald Trump.
Le livre Feu et Fureur, du journaliste Michael Wolff, bien que critiqué pour ses approximations, confirme les doutes sur la santé du président. Il révèle que Trump est incapable de se concentrer ou de lire une note simplifiée. Travailler avec lui revient à « essayer de deviner ce que veut un enfant », aurait confié à l’auteur Katie Walsh, une responsable républicaine. D’autres témoignages, le plus souvent anonymes rapportent aussi que le président peut raconter les mêmes histoires « trois fois en dix minutes ».
En février 2017 John Gartner, professeur de psychiatrie à l’université John Hopkins a même lancé une pétition (plus de 69 000 signatures à ce jour) appelant à la destitution du président. Il a estimé que Donald Trump n’était pas « psychologiquement capable » d’assurer ses fonctions. John Gartner et plusieurs de ses confrères ont diagnostiqué chez Donald Trump « un narcissisme malfaisant », s’exprimant par un trouble de la personnalité antisociale et un caractère paranoïaque, des caractéristiques déjà évoqué dans le cas d’Adolf Hitler.
« Je ne dis pas que Donald Trump est comparable à Hitler. Mais de façon manifeste, ils ont en commun des traits psychologiques qui devraient inquiéter. C’est mon évaluation professionnelle », déclarait John Gartner au magazine Sciences et Vie.
Donald Trump est également considéré comme impulsif, colérique, agressif et névrotique. Donald Trump présente, selon plusieurs psychiatres, tous les traits d’une personnalité de pervers narcissique, notamment par une exagération de ses réalisations, par ses fantasmes de succès illimité et son besoin incontrôlé d’être admiré.
« Toute ma vie, mes deux plus grands atouts ont été ma stabilité mentale et mon intelligence » rétorque Trump.
Son incapacité à reconnaître par exemple, que la cérémonie de son investiture a rassemblé moins d’Américains que celle de Barack Obama, est également selon les experts, une preuve d’une personnalité psychotique. Malgré les chiffres de la ville de Washington et les photos dans les médias, Donald Trump a toujours soutenu que « des millions de personnes » avaient assisté à la cérémonie. Dans ses tweets souvent accompagnés d’insultes, il qualifie aussi le plus souvent chaque information de « fake news ».
« Ses symptômes largement rapportés d’instabilité mentale – y compris la grandiosité, l’impulsivité, l’hypersensibilité aux affronts ou des critiques, et une apparente incapacité à distinguer le fantasme de la réalité – nous conduisent à remettre en question son aptitude à répondre aux immenses responsabilités que lui incombent sa fonction », écrivaient aussi à Barack Obama fin 2016, des professeurs de l’école de médecine de Harvard et de l’Université de Californie. Ils ont ainsi demandé « une évaluation médicale et neuropsychiatrique complète » de Donald Trump.
Pour sa défense, Donald Trump a déclaré lors d’un meeting à Colorado Springs : « Je pense avoir le meilleur tempérament ou certainement l’un des meilleurs tempéraments s’étant jamais assis au bureau présidentiel. » « Toute ma vie, mes deux plus grands atouts ont été ma stabilité mentale et mon intelligence », a-t-il également écrit sur twitter début janvier suite à la parution du livre sur les coulisses de la Maison-Blanche.
La « Goldwater Rule » remise en question.
Mais certains experts ont aussi choisi de rester prudent et de respecter la « Goldwater rule », propre aux Etats-Unis. Celle-ci indique que les psys ne peuvent pas commenter l’état de santé d’une personne qu’ils n’ont pas examiné eux-mêmes et sans son consentement. Une règle qui remonte à 1964, lorsque 1.189 psychiatres avaient estimés que Barry Goldwater, candidat républicain à la présidentielle n’était pas apte à devenir chef d’état. Une étude avait été réalisée par un magazine sur la base d’un questionnaire auquel 80% des psychiatres n’avaient pas répondu. Ce rapport biaisé lui avait coûté sa place de président. Ainsi, face à cette polémique, «l’Americain Psychiatric Association » a créé la Goldwater rule, instaurée en 1973.
Mais depuis l’élection de Trump, de nombreuses personnes demandent à revenir sur cette règle. Dans une lettre publiée dans le New York Times en février 2017, trois semaines après l’investiture de Donald Trump, 35 psychiatres, psychologues et travailleurs sociaux s’en sont pris à la Goldwater rule: «Ce silence nous a empêché de prêter notre expertise à des journalistes inquiets et à des membres du Congrès en ces temps critiques. Nous craignons que l’enjeu ne soit trop grand pour continuer à rester silencieux.»
Fin juillet 2017, huit mois après l’élection de Donald Trump, une autre association de psys, l’American Psychoanalytic Association a envoyé un email à ses 3.500 membres pour leur dire qu’ils n’avaient pas à se plier à cette règle et qu’ils pouvaient donc commenter l’état de santé mentale de Donald Trump, mais seulement au sein de l’association.
Bientôt une commission pour évaluer la santé mentale des présidents ?
Un élu démocrate du Maryland, Jamie Raskin, veut également faire adopter un texte de loi visant à créer une commission pour évaluer la santé mentale des présidents, afin d’autoriser le vice-président et la majorité du gouvernement à mettre un terme aux fonctions du chef de l’État en cas d’incapacité à gouverner, comme le prévoit le 25e amendement de la Constitution.
En plus des psychiatres, de nombreux élus s’inquiètent d’ailleurs au sujet de la santé de Donald Trump. Le Washington Post révélait en juillet dernier, une conversation privée entre deux sénateurs américains, le démocrate Jack Reed et la Républicaine Susan Collins. Ils évoquaient leurs inquiétudes sur la santé mentale du président. « Je pense qu’il est fou, et je ne le dis pas à la légère, comme s’il était juste un peu cinglé », a confié le sénateur démocrate à sa collègue. « Je suis inquiète », a répondu cette dernière.
Suite à toutes ces polémiques, Donald Trump devrait effectuer une visite médicale en fin de semaine. Mais ce bilan ne comportera a priori pas d’examen psychiatrique, comme la fait savoir la Maison-Blanche. Donald Trump, qui a toujours un soutien important de la part des Républicains, sera peut être même « protégé » jusqu’à la fin de son mandat. En effet, le silence avait été gardé sur la polio de Franklin Roosevelt jusqu’à sa mort et l’Alzheimer de Ronald Reagan n’avait été révélé au public qu’après son départ de la Maison-Blanche.
Quand l’institut Montaigne faisait des recommandations peu laïques à Emmanuel Macron.
Les MacronLeaks — un dossier de près de 71 000 mails issus de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron —, publiés en juillet dernier par WikiLeaks, n’ont rien révélé d’extraordinaire concernant le président de la République et son équipe. Pourtant, en épluchant ces documents, on trouve des propositions étonnantes faites par l’institut Montaigne, un think-tank très marqué à droite et proche d’Emmanuel Macron depuis le lancement d’En Marche !, à propos de l’Islam et de la laïcité. Des propositions choc faites par l’équipe de Hakim El Karoui — un Franco-Tunisien qui avait envoyé des notes stratégiques au dictateur tunisien Ben Ali au moment des printemps arabes —, qui avait déjà publié un rapport très controversé sur le thème « Un islam français est possible. » Ce dernier, qui avait jugé que le radicalisme touchait une grande partie de la population musulmane en France, avait été repris par des hommes politiques des Républicains, comme Nicolas Sarkozy, pour créer une véritable polémique sur la place de l’Islam dans la République.
Contribution volontaire obligatoire sur le halal et « créativité juridique ».
Le mail date du 29 juillet dernier. Emmanuel Macron est alors encore ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique — il assurera cette fonction jusqu’au 30 août 2016. A l’issue du conseil des ministres du mercredi 3 août, les ministres vont prendre quelques jours de vacances. Mais Macron semble savoir à l’époque qu’il quittera bientôt ses fonctions. Quentin Lafay, chargé de la coordination des discours et de l’équipe des experts d’Emmanuel Macron pendant la campagne — parti depuis écrire des séries pour Hollywood —, écrit alors un mail au reste de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron pour, affirme-t-il, « constituer un petit dossier » consacré à la laïcité, l’Islam ou encore la sécurité, afin qu’Emmanuel Macron « puisse partir avec en vacances. » Parmi les pièces qui sont envoyées par la plume du futur président, un document qui concerne l’Islam de France : un « PowerPoint de l’étude sur l’Islam de France — provisoire et très confidentiel — préparée par l’Institut Montaigne et Hakim El Karoui. » Un PowerPoint de vingt-cinq pages intitulé « L’Islam français : le connaître, l’organiser. »
Après une série de rappels sur l’organisation de l’Islam en France, l’institut Montaigne effectue une série de propositions. Parmi celles-ci, des recommandations encore vagues, comme le financement du culte « en taxant la consommation islamique. » La fameuse « taxe halal » déjà proposée par certains dirigeants politiques, en somme. Mais pour ce faire, il faudra d’abord « faire une étude de faisabilité sur la mise en place d’une CVO (contribution volontaire obligatoire, ndlr) sur la viande halal pour financer le culte musulman », écrit l’institut Montaigne, qui propose « une nouvelle gestion de l’Islam français. » L’institut propose que la Fondation de Jean-Pierre Chevènement soit mise en avant, mais craint un « risque d’obstruction de la part des membres du CFCM » et suggère « un peu de créativité juridique pour veiller à ce que les extrémistes ne soient pas surreprésentés. » Sans préciser qui sont ces « extrémistes. »
Statistiques religieuses, extension du concordat et secrétariat d’Etat en charge des Affaires religieuses.
L’institut Montaigne fait également toute une série de propositions « compatibles avec la loi de 1905 », comme l’enseignement de « l’arabe classique à l’école publique pour réduire l’attractivité des cours d’arabe dans les mosquées », l’extension du « concordat à l’Islam en Alsace-Moselle afin d’assurer la formation des cadres religieux musulmans en France » ou encore la création « d’une école d’aumônerie pour former et recruter des aumôniers-fonctionnaires. » Des propositions concrètes, accompagnées de « modalités d’application. » Comme lorsque l’institut Montaigne propose de « réaliser, à l’occasion du recensement général, des statistiques religieuses (non obligatoires) pour permettre à la puissance publique d’avoir des informations étayées en la matière et mieux répondre à leurs besoins. » Une mesure qui permettrait, explique Hakim El Karoui, de « déconstruire les mythes du ‘Grand remplacement’ » mais qui pourrait faire peur aux croyants par « crainte d’un fichage. »
Autre mesure étonnante : la proposition de « création d’un secrétariat d’Etat aux Affaires religieuses et à la Laïcité. » Un simple décret suffirait à créer ce secrétariat d’Etat, indique l’institut Montaigne, qui proposait sa mise en place dès 2017. Celui-ci aurait permis, en ce qui concerne le culte musulman, de « centraliser la gestion de dossiers actuellement éclatés entre les ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice, etc. » et de « donner un signal politique fort en sortant les relations aux cultes du prisme sécuritaire. » Enfin, l’institut Montaigne émet une liste de propositions plus floues, comme la « mise en place d’un concordat provisoire pour les ‘nouveaux cultes’. » Une « abrogation de la loi 1905 » qui, cependant, comporterait des risques juridiques, politiques et financiers, assure l’institut. Car dans ce cas, les imams deviendraient des fonctionnaires de l’Etat. Et il faudrait, de plus, « nationaliser » les lieux de culte construits après 1905. Ce qui coûterait, selon l’institut Montaigne, environ 17 milliards. Pas sûr qu’Emmanuel Macron s’engage un jour sur ce terrain-là, donc.
Les doutes de l’islamologue Rachid Benzine.
D’autant que le document est envoyé à Rachid Benzine, spécialiste reconnu de l’Islam. Le natif de Trappes écrit, le 20 septembre 2016 par mail à Laurent Bigorgne, directeur de l’institut Montaigne et ami proche de Macron — il était également pressenti pour devenir ministre de l’Education nationale —, ses « remarques sur les propositions du rapport de l’institut Montaigne. » L’islamologue met en doute la pertinence de revenir, de quelque façon que ce soit, sur la loi de 1905. « Déjà aujourd’hui les municipalités n’arrivent pas à entretenir l’immense patrimoine immobilier religieux de France. Comment imaginer que de nouvelles charges leur soient imposées ? Les municipalités ne sauraient accepter pareille proposition, écrit Rachid Benzine. De plus, les Eglises ne sont probablement pas prêtes à abandonner aujourd’hui toute une part de ce qu’elles possèdent encore. » L’écrivain relève cependant quelques propositions « réalistes », comme le fait d’offrir « une vraie formation des cadres d’aumônerie » ou de prévoir « une approche plus nationale de la création de ‘carrés musulmans’ dans les cimetières de France, alors qu’actuellement chaque maire accepte et favorise ou non ces créations de carrés musulmans. »
Concernant la création d’un secrétariat d’Etat aux Affaires religieuses et à la Laïcité, Rachid Benzine est également réfractaire à l’idée. « On sait le peu de poids des secrétariats d’Etat. On ne voit pas comment celui-ci en aurait plus que d’autres », estime l’islamologue, qui demande quel serait son rôle : « Être un ‘commissaire politique’ chargé des religions ? Là encore, ce serait en contradiction avec la loi de 1905, selon laquelle ‘la République ne reconnaît aucun culte’ », écrit-il. Pour ce qui est de l’élargissement du régime concordataire des cultes d’Alsace-Lorraine au culte musulman, Rachid Benzine craint qu’un débat à ce sujet amène à la disparition de cette « anomalie » qui n’est, aujourd’hui, qu’un « héritage de l’histoire. » Enfin, l’écrivain balaie d’une revers de la main la « taxe halal », en posant deux questions très simples : « Comment, dans une société de libertés, l’Etat pourrait-il prétendre organiser le financement du culte musulman ? Les Eglises comme les institutions juives accepteraient-elles une telle tutelle ? » Autrement dit, comme de nombreuses autres, la proposition semble peu réaliste. Rachid Benzine montre que l’institut Montaigne a fait fausse route sur le thème de la laïcité pendant la campagne d’Emmanuel Macron.
Entre laïcité apaisée et laïcité de combat, Macron ne sait plus où donner de la tête.
Un pas en avant, deux en arrière ? Alors qu’il prévoyait de se prononcer sur la laïcité en ce début d’année, Emmanuel Macron aurait décidé de ne pas prononcer de discours sur ce thème, comme l’indique ce matin Europe 1. Pourquoi un tel revirement ? Tout d’abord, comme le précise le site de la radio, Emmanuel Macron s’est bel et bien positionné sur le sujet lors de son intervention jeudi dernier devant les différentes autorités religieuses du pays. Comme l’avait indiqué le président du CFCM, Emmanuel Macron avait rappelé « que la laïcité ne doit pas souffrir d’adjectif » et qu’« elle doit être traitée séparément de la question de l’Islam pour éviter toute instrumentalisation visant à passionner les débats. » Une intervention qui a fait suite à une phrase qui avait fait beaucoup de bruit en décembre dernier : devant les responsables des principaux cultes en France, le chef de l’Etat s’était alors alarmé du risque d’une « radicalisation de la laïcité », visant ainsi « la bande à Valls » sans la nommer.
Des ministres peu au fait de la loi de 1905 ?
Point final ? Pas vraiment. Depuis plusieurs semaines, les membres du gouvernement multiplient en effet les déclarations contradictoires. La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, déclarait par exemple dimanche que « la laïcité, c’est la liberté de conscience, c’est mettre dans la sphère privée les convictions philosophiques, religieuses. » Une sortie de route qui n’est pas la première de la part de l’entourage de Macron. Fin décembre, Christophe Castaner a en effet déclaré que « les signes religieux sont interdits dans l’espace public. » Le directeur général de La République en Marche tentait alors de protéger Jean-Michel Blanquer, qui avait estimé quelques jours plus tôt qu’une mère qui accompagne une sortie scolaire est un « collaborateur bénévole du service public » et ne doit donc pas porter le voile. Sur le thème de la laïcité, le gouvernement semble aller à contre-sens du président de la République. L’exécutif a-t-il seulement une idée de sa politique concernant ce thème primordial ?
LREM doit « s’emparer des thèmes de la laïcité et de l’Islam ».
Force est de constater que, du côté de La République en Marche, on peine à se positionner sur le sujet. Aurélien Taché, député de la majorité, exhortait en novembre dernier ses troupes à « s’emparer des thèmes de la laïcité et de l’Islam. » Mais lors de la campagne d’Emmanuel Macron, au sein de l’équipe Macron, on avait un peu de mal à trouver une ligne claire sur la laïcité. Quentin Lafay, ex-conseiller en charge des questions d’éducation, de jeunesse et de prospective d’Emmanuel Macron, avait d’ailleurs organisé en septembre 2016 un dîner consacré à ce thème pour tenter de trouver un positionnement pour le mouvement En Marche ! Parmi les invités, Edouard Geffray — devenu depuis directeur de cabinet du ministre de la Justice —, l’islamologue Rachid Benzine, François Pupponi, ancien maire de Sarcelles, Hakim El Karoui de l’institut Montaigne — un organisme qui a beaucoup influencé Emmanuel Macron lors de sa campagne, voir notre article — ou encore Bariza Khiairi. Parmi eux également, Laurent Bouvet, l’un des fondateurs du Printemps Républicain.
Macron, partisan d’un laïcité apaisée ? Oui, mais…
Ce dernier dispose de quelques entrées au sein de la majorité. Compagnon d’Astrid Panosyan, cofondatrice d’En Marche !, Laurent Bouvet a été suivi avec attention par l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron avant juin 2017. Alors que, ministre de l’Economie, Macron s’était érigé en chantre du « réformisme radical », Pierre Person, aujourd’hui député de Paris, proposait dans un mail à ses collègues qu’« il serait intéressant de lier les réflexions de Bouvet » avec une publication sur ce sujet. Malgré tout, Emmanuel Macron semble s’être éloigné de la laïcité de combat prônée par l’équipe du Printemps Républicain. Au vu de son discours de jeudi, le président de la République semble partisan d’un laïcité qui serait un « facteur de cohésion nationale », comme le confirme Europe 1, qui ajoute qu’en s’exprimant sur ce thème, « Macron a tout à perdre. » Le chef de l’Etat préfère donc temporiser. Quitte à laisser, d’ici là, laisser ses ministres prendre une plus grande place dans le débat sur la laïcité. A ses risques et périls : Laurent Bouvet est pressenti pour faire partie du Conseil des sages de la laïcité voulu par Jean-Michel Blanquer. Et si Emmanuel Macron ne se positionne pas publiquement très rapidement, il pourrait être obligé d’emprunter le chemin d’une « laïcité de combat » tracée par certains ministres de son gouvernement.

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, rien de neuf.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Le Hamas refuse la diffamation de Miladinov désignant la résistance de terrorisme
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Le Mouvement de résistance islamique (Hamas) a rejeté la diffamation de l’envoyé palestinien au Proche-Orient, Nikolai Mladenov, désignant la résistance nationale palestinienne du « terroriste »
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Des colons dévastent des terres agricoles à Madama
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Abou Zouhri: Nous refusons de compter de nouveau sur le rôle américain
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Naplouse : Un soldat israélien tué dans une fusillade
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1 285 logements coloniaux prévus en Cisjordanie
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B’tselem: les forces d’occupation ont tué huit manifestants palestiniens non armés à Gaza
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2096 agressions israéliennes en Cisjordanie en décembre
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Les Brigades Al-Qassam félicitent l’attaque de Naplouse
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Le Hamas salue la fusillade de Naplouse
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50 députés jordaniens appellent à la convocation de leur ambassadeur d’Israël
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L’occupation arrête 11 palestiniens et confisque de l’argent à Hébron
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Les forces israéliennes arrêtent la nièce du prisonnier Sheikh Raed Salah
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Le Jihad Islamique salue l’attaque de Naplouse
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Le ministère de l’Education dénonce la méfiance des américains visant ses programmes
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L’occupation interdit le rassemblement du FDLP à Jérusalem
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Israël en état d’alerte et fermeture complète des entrées de Naplouse
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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