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Suisse : Islamophobie : incendie criminel d’un centre culturel islamique de Saint-Gallen


Ce dimanche 7 décembre, un feu s’est déclaré dans le centre culturel islamique de Saint-Gallen, dans le nord-est de la Suisse. D’après les sources de la presse suisse, l’incendie est criminel. Le feu a été maîtrisé par les pompiers, et personne n’a été blessée. Une enquête est en cours pour retrouver les commanditaires de cet acte islamophobe.
L’islamophobie est une réalité dans la société suisse. Après la polémique autour du port du niqab, la loi interdisant la construction de minarets pour les mosquées, et aujourd’hui le débat autour du port du voile dans certains cantons, de nombreuses personnes, dont certaines politiquement engagées, s’en prennent aux musulmans.
Les propos hostiles à l’islam par des personnalités politiques, et surmédiatisés, ne font que de créer un climat de haine envers les musulmans.
Le Conseil central islamique Suisse (IZRS en Suisse) a élaboré une vidéo dénonçant les polémiques autour de l’islam dans le pays en rappelant que cela ne changera rien sur la présence des musulmans. La présence de l’islam dans le pays est une réalité. Le spot se termine sur une revendication simple : le respect des droits, et la tolérance.
Ce spot reste toutefois très polémique en raison du thème rappelant tous les éléments du jihad et de Daech. Le Conseil central islamique Suisse (IZRS en Suisse) dirigé par Nicolas Blancho, provoque la contreverse également au sein de la communauté musulmane en Suisse par ses méthodes de communication et ses actions provocantes. Créée en 2010 par des reconvertis suisses, elle s’est fait connaitre par des interventions et des actions choques susistant parfois l’indignation des Suisses et aussi des institutions suisses musulmanes présentent depuis plusieurs dizaines d’années.

Islamophobie: Marine Le Pen: non aux prêches en arabe!


Marie Le Pen a proposé récemment sur iTélé une solution pour lutter contre le « fondamentalisme islamique » : l’interdiction des prêches en arabe dans les mosquées en France.
Au sein du gouvernement français, la question de la formation des imams et celle des prêches dans les mosquées reviennent assez souvent. L’idée de prêches uniquement en français n’est pas nouvelle. En 2011, Jean-François Copé alors Secrétaire général de l’UMP, mais la proposition avait été contestée.
Selon l’élue FN, les imams et les mosquées servent de lieu de recrutement aux jeunes qui se radicalisent (sic)! Pour la chef de file du FN, il faut donc avoir un contrôle sur les lieux de culte, et obliger les imams à faire leurs sermons en langue française permettrait d’assurer ce contrôle. On se demande que devient la séparation des églises et de l’Etat lorsqu’il s’agit de « contrôler » l’Islam!!
Mais comment pourrait-on interdire des prêches en arabe alors que par exemple des prêches en hébreu ou en latin sont données dans des synagogues ou des églises ? C’était d’ailleurs cet argument qui avait permis d’exclure la proposition de Jean-François Copé jugée inconstitutionnelle en 2011. Deux poids, deux mesures? Il n’y a qu’un pas!
Comment aussi peut-on permettre une telle ingérence de l’Etat dans la gestion du culte quand on sait le charactère sacré de la langue arabe en Islam  d’autant plus  le sermon du vendredi DOIT se faire en arabe ? Enfin, comment peut-on accuser des imams d’être responsables de la radicalisation de certains jeunes, qui rappelons-le ne sont généralement même pas arabophones ?
Sur la question de la formation des imams, une proposition a été avancée : les imams étrangers venus en France devront impérativement suivre une formation officielle reconnue par l’Etat. Si cette idée se concrétisait, près de 70% des imams et dirigeants de la communauté musulmane de France devront suivre cette formation. Bon nombre de imams proviennent des pays du Maghreb et de la Turquie. Là encore, ce serait une véritable ingérence de l’Etat dans les affaires religieuses.
Au lendemain de la reconnaissance de français dans une vidéo de Daesh, Marine Le Pen déclenche une nouvelle polémique sur les mosquées françaises et les sermons en arabes. Elle créé ainsi un lien entre l’islam, l’immigration et le terrorisme.
Ce genre d’accusation et de polémique, c’est ignorer le véritable travail des mosquées de France, tant dans les traductions de prêches que dans les enseignements de notre religion. On ne compte plus les mosquées qui offrent après ou durant le sermon du vendredi une traduction en français sans pour autant oublier l’importance pour chacun d’apprendre la langue du Coran, l’arabe.