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Bilal Shahin, le jeune prodige des jeux vidéo de Gaza.

Bilal Shahin, le jeune prodige des jeux vidéo de Gaza.

Petit génie de l’informatique, le jeune autodidacte palestinien Bilal Shahin, 15 ans, excelle non seulement dans l’art des jeux vidéo, mais n’a pas son pareil pour défier les coupures de courant qui assombrissent le quotidien déjà passablement obscurci de Gaza, là où son talent s’épanouit derrière son ordinateur envers et contre tout.

Ce passionné d’algorithmes et de programmation, dont la fascination pour la magie des jeux en 2D/3D n’a fait que croître en l’espace de cinq ans, au fur et à mesure qu’il en acquérait une parfaite maîtrise, a fini par percer tous leurs secrets de fabrication.

C’est dans son modeste foyer, à l’abri d’une dure réalité qui se rappelle toutefois à lui dès que son écran devient noir, que ce jeune prodige gazaoui, à force de persévérance, est passé avec succès dans une autre dimension exaltante afin d’aller au bout de son rêve : créer ses propres jeux vidéo ludiques.

Un rêve qu’il a matérialisé magnifiquement en parvenant à se frayer un chemin dans le monde virtuel, transcendant les épreuves d’une vie bien réelle placée sous le joug israélien, que les maigres ressources de ses parents et le cancer de sa maman rendent plus difficile encore.

« J’étais très curieux de savoir comment ces jeux étaient conçus. Personne ne m’a aidé. J’ai appris tout seul les moindres détails de la programmation », a confié Bilal Shahin, non sans fierté, au Middle East Eye.

Il aura fallu seulement trois ans à ce brillant élève de première, abonné aux meilleures notes dans toutes les matières, pour imaginer et développer une vingtaine de jeux vidéo récréatifs, soit d’aventure, soit de combat, dont l’un « Flappy Attack Crush » est disponible sur Google Play Store.

La belle réussite de son jeune fils insuffle un regain d’énergie à Samiha Shahin, sa maman affaiblie par la maladie, dont les yeux brillent d’émotion en songeant à l’avenir radieux qui pourrait s’ouvrir devant lui. « Je vois Bilal comme un futur créateur de jeux vidéo », s’enthousiasme-t-elle. « Je suis si fière de mon fils Bilal. Depuis son enfance, il est collé à l’ordinateur », poursuit-elle, le visage illuminé par un large sourire, tandis que son mari à la retraite, Arafa Shahin, 60 ans, ne cache pas son admiration et nourrit, lui, aussi, de grandes ambitions pour le cadet si prometteur de la fratrie.

Alors que ses parents se préparent, un jour prochain, à le voir s’envoler du nid familial pour étudier à l’étranger et mettre ainsi toutes les chances de son côté, non sans appréhender cette séparation douloureuse, le jeune Bilal est déjà pleinement absorbé par la conception de son nouveau jeu vidéo.

C’est à la lumière d’une passion que toutes les mesures punitives d’Israël ne parviendront jamais à éteindre qu’il lutte tous les jours, avec comme seules armes son courage et son ingéniosité, contre une pénurie d’électricité scandaleuse, aux conséquences désastreuses.

Fatima Al Qubaisi, la première femme émiratie diplômée en droit d’Harvard, en 2017


Fatima Al Qubaisi, la première femme émiratie diplômée en droit d’Harvard, en 2017.
Après avoir fait une entrée très remarquée dans la prestigieuse enceinte de la Harvard Law School l’année dernière, en sa qualité de première femme émiratie à étudier sur ses bancs, Fatima Al Qubaisi, 26 ans, en ressort aujourd’hui de manière triomphale, récompensée de ses efforts par de précieuses palmes académiques qui gravent son nom dans l’histoire des émirats du golfe Persique.
Première femme émiratie à être diplômée de l’une des universités de droit les plus réputées au monde, la jeune femme originaire d’Abu Dhabi, rayonnante sous son voile blanc, a indéniablement de qui tenir…
Issue d’une famille qui ne recule devant aucun challenge et estime que les plafonds de verre ne sont faits que pour être brisés, Fatima Al Qubaisi marche allègrement sur les traces de sa tante bien-aimée, Amal Al Qubaisi, dont elle admire l’irrésistible ascension qui l’a propulsée, en 2015, au sommet du Conseil national fédéral (FNC), l’autorité fédérale des Emirats arabes unis.
« J’appartiens à une famille qui aime relever des défis. Ma tante, Amal Al Qubaisi, est l’un de mes modèles. C’est la première femme présidente du Conseil national fédéral ! », s’est-elle exclamée avec fierté, intarissable d’éloges envers sa proche parente qui fait doublement figure de pionnière, en tant que première femme du monde arabe à occuper de si hautes fonctions dans le sérail politique.
Alors que son année passée aux Etats-Unis s’achève en beauté et qu’elle s’apprête à boucler ses valises pour retourner chez elle, Fatima Al Qubaisi, couverte de fleurs par les autorités émiraties, fourmille d’idées quant à la manière de tirer le meilleur profit des connaissances acquises, au service des siens. « Je reviens aux Emirats arabes unis avec une vraie vision et un ensemble d’idées qui feront de cet Etat fédéral, je l’espère, un Etat plus grand et plus fort », a-t-elle confié à Gulf News, en songeant à promouvoir l’aide juridictionnelle Pro bono pour le bien public, notamment en faveur de la population défavorisée.
« Tout comme notre père fondateur, Shaikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, que Dieu lui fasse miséricorde et qu’il repose en paix, était revenu de ses voyages à l’étranger avec une vision plus moderne et lumineuse pour les EAU, je veux extraire les aspects les plus positifs d’autres cultures pour que les miens puissent en bénéficier », a-t-elle insisté, avant de remercier vivement son gouvernement pour son soutien sans faille tout au long d’une année enrichissante et fructueuse, au sein d’un temple du savoir de l’élite américaine et mondiale.
Dans la famille Al Qubaisi habituée à bousculer les mentalités en s’illustrant dans tous les domaines, que ce soit aux cimes du pouvoir ou au volant d’une voiture de course, on demande l’oncle Khaled, un pilote chevronné ayant transmis le virus de la compétition à sa fille, la première femme émiratie à s’essayer à la formule 4…
C’est donc tout naturellement sur les chapeaux de roues que Fatima, fraîche émoulue d’Harvard, fera son grand retour au pays, auréolée de son titre de gloire.
oumma.com