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Zaha Hadid, bâtisseuse hors normes, Ce que l’architecte décédée le jeudi 31 mars 2016, laisse derrière elle

Zaha Hadid, bâtisseuse hors normes, Ce que l’architecte décédée le jeudi 31 mars 2016, laisse derrière elle.
Zaha Hadid a été la première femme mais aussi la première musulmane à obtenir le prix Pritzker, l’équivalent du prix Nobel en architecture. Ses créations hors normes ont marqué ses pairs à travers le monde, lui valant une reconnaissance mondiale. Tour en images de quelques-unes de ses créations.
L’architecte britannique d’origine irakienne est décédée jeudi 31 mars d’une crise cardiaque dans un hôpital de Miami, aux Etats-Unis. Née à Bagdad en 1950, elle s’est formée à l’Architectural Association de Londres, dont elle sort diplômée en 1977. L’architecte de confession musulmane, qui a reçu une éducation par des nonnes catholiques à Bagdad, a pour mentor le théoricien néerlandais Rem Koolhaas, adepte des constructions gigantesques et démesurées et pour qui elle collabore avant de créer sa propre agence en 1979.
Zaha Hadid commence à bâtir sa renommée avec la caserne de pompiers du site de fabricant de meubles Vitra en 1994, à Weil am Rhein, en Allemagne. L’architecture, les angles des murs et la lumière donnaient l’impression d’être sur un bateau en flottaison. Un édifice audacieux mais qui donnait le mal de mer aux pompiers… Il sert aujourd’hui d’emplacement de bureaux.
Dans les années 2000, elle multiplie les ouvrages d’envergure. En 2003, elle est la première femme à créer un musée d’art aux Etats-Unis avec le centre Lois et Richard Rosenthal, à Cincinnati. Zaha Hadid conçoit aussi le centre culturel Heydar-Aliyev, doté d’un parc d’une superficie de 9 hectares à Bakou, en Azerbaïdjan.
En 2004, elle est la première femme mais aussi la première musulmane à obtenir le prix Pritzker, l’équivalent du prix Nobel en architecture. En 2016, elle reçoit la Royal Gold Medal du Riba, l’ordre britannique des architectes. Ses constructions gigantesques ont essaimé le monde, que ce soit à Pékin, à Séoul, à Naples, à Barcelone ou à Rabat. Paris lui a résisté, la capitale goûtant très peu à sa vision de l’architecture. La France lui doit cependant la construction du siège de la société CGM-CMA à Marseille, une tour de 145 mètres au bord de la Méditerranée. A Montpellier, Pierres Vives, inauguré en 2012, a suscité une vive polémique pour l’énorme coût d’un bâtiment (125 millions d’euros) invisible par les habitants, sauf à le survoler par hélicoptère…
Surnommée la « Lady Gaga de l’architecture », Zaha Hadid a marqué de son empreinte le monde de l’architecture. La Coupe du monde 2022 au Qatar sera l’occasion d’apprécier le design du stade Al-Wakrah, conçu par Zaha Hadid et qui sera un des cinq stades attendus pour le Mondial.
SOURCE : Lundi 4 Avril 2016 : http://www.saphirnews.com/Zaha-Hadid-batisseuse-hors-normes-ce-que-l-architecte-laisse-derriere-elle_a22204.html

Le jeune Palestinien, Fadi at-Tawil, invente un café sans caféine à partir de noyau de datte.

Le jeune Palestinien, Fadi at-Tawil, invente un café sans caféine à partir de noyau de datte.

Dans la bande de Gaza, le noyau de datte est transformé en café sans caféine.
 Le jeune Palestinien Fadi at-Tawil, rien n’a pu entraver sa créativité, même pas le blocus frappant et étouffant la bande de Gaza depuis une décennie. Fadi a réussi à créer une nouvelle boisson, un nouveau café fabriqué à partir du noyau de datte, un bon café d’un bon goût, dit plus d’un.
Le jeune Fadi exprime sa joie de la réussite de son produit, de tant de demandes ; il exprime son souhait de voir son café dépasser le marché de la bande de Gaza.
Fadi at-Tawil est un jeune d’une trentaine d’années, avec en poche un Master d’économie de développement. Il confie au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que son projet économique est le premier de la sorte, du moins localement. L’idée lui est venue en remarquant que 700 tonnes de noyaux de dattes vont à la poubelle.
Ne le dis à personne !
Au début, son entourage le décourageait. Ils lui conseillaient de ne pas parler de son projet à voix haute pour « ne pas laisser les gens se moquer de nous ». Mais lui n’y donnait aucune attention, tant il était convaincu par son idée.
La production passe par plusieurs étapes, nettoyage, stérilisation, grillage, broyage, puis enfin le marketing.
Pour ce qui est des noyaux, ils sont collectés soit en achetant des dattes et extrayant leurs noyaux, soit en achetant les noyaux directement de certaines usines.
Le marketing est une étape importante et le jeune entrepreneur at-Tawil le sait bien. Il se met dans les rues pour faire goûter son café aux gens, pour connaître leur avis. Leurs estimations « vont de très bien à excellent », dit-il.
Le café du noyau avait gagné contre des centaines d’autres projets et a obtenu l’approbation du plan Mobadiron 3 qui a pour mission d’encourager les entrepreneurs.
Un produit selon le besoin de la société
Le nouveau café répond bien au nouveau besoin de la société qui boit trop de café, mais voudrait éviter ses inconvénients.
Yasser al-Alem, expert économique, confirme cette particularité de ce nouveau café. C’est un café sans caféine et de bon goût. Il est désormais sur la liste des boissons de la famille palestinienne.
Al-Alem voit dans le café du noyau un bon produit, nouveau. Le jeune producteur avait un grand défi à convaincre les consommateurs de sa boisson, un grand défi contre toutes ces boissons, toutes ces marques qui sont ancrées dans les esprits des gens.
L’expert confirme que le jeune est un bon exemple à suivre, un bon exemple de la résistance aux conditions difficiles et aux défis qui frappent tous les secteurs de bande de Gaza.
Enfin, il appelle tous les jeunes de la bande de Gaza, pour sortir de la crise et du chômage, à prendre l’initiative et la vie à bras le corps.
SOURCE : Mercredi 8 juin 2016 : https://french.palinfo.com/news/2016/6/8/Dans-la-bande-de-Gaza,-le-noyau-de-datte-est-transform%C3%A9-en-caf%C3%A9-sans-caf%C3%A9ine