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Flash info du 5 Rabi al Thani 1439.

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Sur Ajib.fr, voici les titres.

La langue française est composée de plus de mots arabes que gaulois.
A l’heure où il est question d’effacer toutes traces de la civilisation arabo-musulmane du paysage français, la journée mondiale de la langue arabe fêtée le 18 décembre dernier nous rappelle qu’il s’agit là d’une mission quasi impossible.
Pour la simple et bonne raison que les français parlent l’arabe très couramment sans même s’en rendre compte.
Selon l’UNESCO, l’Arabe est la langue la plus parlée au monde, elle est pratiquée par plus de 290 millions de personnes.
Les immigrés originaires des pays du Maghreb venus s’installer en France ont certainement apporté leur pierre à l’édifice de cette transformation de la langue française, mais ce n’est pas la seule explication.
Le lexicologue Jean Pruvost, professeur émérite, auteur de de « Nos ancêtres les Arabes, ce que notre langue leur doit » aux éditions JC Lattès, explique dans un
entretien sur France Inter, comment la langue arabe s’est-elle immiscée dans la langue française.
De nombreuses personnes utilisent des mots arabes et ce quotidiennement sans qu’ils le soupçonnent. Ainsi les mots tasse, café, sucre, jus d’orange qui font désormais partie du langage courant sont en réalité des mots arabes devenus par la force des choses, français.
Selon Jean Pruvost, l’origine de l’enrichissement de la langue française remonte déjà au IXe siècle depuis l’Espagne musulmane jusqu’à nos jours avec la colonisation et la décolonisation qui ont contribué à apporter « une vague de mots ».
Pour exemple, il cite dans le domaine de la gastronomie, les épinards, l’estragon, le potiron, les artichauts qui sont tous des mots d’origine arabe. Par la suite, les mots comme merguez, méchouis etc ont été adoptés naturellement par les français.
Mais ce que l’on sait moins, c’est que plusieurs mots typiquement « français » utilisés dans l’habillement sont des mots arabes. Saviez-vous qu’un magasin, une jupe, du coton, un gilet, un caban en font partie ?
On dit d’une langue qu’elle est vivante et pour preuve, les jeunes générations issues de l’immigration ont probablement transformé à jamais « le parler » français. Prenons le mot « bled » utilisé par le citoyen lambda sans que cela ne choque qui que ce soit. « Bled » donnant « blédard » qui désigne celui qui débarque de sa cambrousse algérienne ou marocaine.
Dernièrement, des expressions typiquement maghrébines font leur apparition, avoir le « seum », c’est-à-dire avoir le cafard qui soit dit en passant est aussi un mot d’origine arabe. Quand on pense que certains craignent que les jeunes générations d’origine maghrébine ne s’intègrent pas ! Cela dit ils n’’imaginaient peut-être pas une intégration dans ce sens là ?
En 2012, une campagne de la sécurité routière française avait utilisé le mot « seum » pour illustrer son message.
La liste des mots arabes utilisés dans la langue française est sans fin. « Chouf », « kiffer », « kiff-kiff bouricot », « toubib », etc.., oui le français est imprégné de l’Arabe et comme le dit Jean Pruvost, les français « parlent arabe beaucoup plus que le gaulois ».
Si ce dernier se compose d’à peine une centaine de mots, l’arabe lui est à 500 mots, voire plus si on y ajoute les mots savants du côté de la faune et la flore. Et que dire de l’algèbre et de la chimie ?
Ne sommes-nous pas finalement plongé dans le monde arabe quotidiennement et ce à l’insu de notre plein gré ?
L’importance de Jérusalem pour les musulmans.
Contrairement à certaines revendications propagandistes, les juifs n’ont aucun droit sur la Palestine, ni du point de vue juridique ni de celui religieux.
Al Qods, la sainte en arabe est le nom donnée à la ville de Jérusalem où se situe la troisième mosquée sainte de l’Islam, Masjid Al Aqsa après la Mecque (Masjid Al Haram) et Médine (Masjid Nabawi, la mosquée du Prophète sallAllahou ’alayhi wa salam) en Arabie Saoudite.
Al Qods et Masjid Al Aqsa sont des lieux bénis par Allah. Dans la sourate Al Isra (le voyage nocturne), Allah dit : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Mohammed], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l’alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C’est Lui, vraiment, qui est l’Audient, le Clairvoyant ».
Al Qods est la première étape du voyage nocturne et de l’ascension réalisé par notre Prophète Mohammed (sallAllahou ’alayhi wa salam). C’est durant ce voyage nocturne que furent prescrites les cinq prières quotidiennes.
Abou Dharr (qu’Allah l’agrée) a dit : « Comme je demandais à l’Envoyé de Dieu quelle était la première mosquée bâtie sur terre, il me répondit : “La Mosquée sacrée”. “Et ensuite ?”, continuais-je. “Ensuite, reprit-il, ce fut la mosquée Al-Aqsa (de Jérusalem)”. “Et quel était l’intervalle du temps entre leurs constructions ?”, repris-je. “Quarante ans”, répliqua-t-il ». (Mouslim).
Avant la révélation de la nouvelle direction vers la Kaaba à la Mecque, les musulmans priaient en compagnie du Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) en direction d’Al Qods.
Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : « Nous avons prié en compagnie du Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) 16 ou 17 mois vers le Qods, puis nous avons changé pour la mosquée de la Mecque ». (Mouslim).
La mosquée Al-Aqsa revêt une importance particulière pour les musulmans, elle fait partie des lieux saints où il est recommandé d’effectuer son pèlerinage comme nous l’a conseillé le Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) : « Ne visitez que trois mosquées, la Sainte mosquée, la mosquée Al-Aqsa et ma mosquée [mosquée de Médine] ».
Selon les interprétations, il est fait mention d’une valeur de 500 à 50 000 pour une prière effectuée à Masjid Al Aqsa. Une miséricorde divine qui n’a pas d’égal que la valeur des prières aux deux mosquées de Médine et la Mecque.
Suivre l’héritage du Prophète Mohammed (sallAllahou ’alayhi wa salam) et le chemin de la croyance en Allah, l’Unique, passe par la visite sainte d’Al Qods pour un pèlerinage des trois villes sacrées de l’Islam.
Les agences de voyages peuvent désormais délivrer des visas touristiques saoudiens.
Grâce au programme de grande envergure destiné à relancer le secteur du tourisme en Arabie Saoudite, les agences de voyages de la catégorie D pourront désormais délivrer des visas aux touristes à l’intérieur et à l’extérieur du pays dans un cadre éducatif ou médical.
La Commission saoudienne du tourisme et du patrimoine national (SCTH) de Djeddah a permis aux quatre agences de voyage agréées à Djeddah (A, B, C et D) de fournir divers services, dont la vente, l’achat et l’émission de billets de voyage dans le Royaume saoudien en plus de la gestion des visas touristiques et éducatifs.
Mohammed Abdullah Al-Amir, le directeur général de la SCTH dans la région de La Mecque, a déclaré que le secteur du tourisme et des voyages souffrait d’un chevauchement des pouvoirs avant d’être affilié à la SCTH et constituait un obstacle aux initiatives.
Le président du SCTH, le prince Sultan bin Sulman a lancé le projet de restructuration et de relance de plusieurs mosquées historiques, il vise notamment à restaurer 34 mosquées historiques dans la région d’Al-Diriya, ainsi que 10 autres mosquées historiques à Al-Qassim.
Un programme mis en œuvre par le SCTH, le ministère des Affaires islamiques, Dawah and Guidance, le Haut-Commissariat pour le développement de l’Arriyadh et la Fondation Al-Turath.
Le but de ce projet qui comprend aussi la restauration du patrimoine urbain, est de faire revivre les mosquées historiques en rappelant leur rôle historique, a confié lundi le chef du SCTH au journal Al-Hayat.
Pour mener à bien cette noble mission, trois bureaux d’architectures se sont portés volontaires pour préparer et restaurer 13 mosquées historiques de la région, ce qui fait un total de 79 mosquées restaurées depuis le lancement du programme, dont la mosquée Al-Maarik de Buraidah, vieille de 100 ans, où le roi Saoud avait prié.

Sur Katibin.fr, rien de neuf.

Sur journal du musulman.fr, rien de neuf.

Sur islam et info.fr, rien de neuf.

Sur saphirnews.com, voici les titres.

Des spectacles de Yassine Belattar annulés des suites d’un article mensonger.
Yassine Belattar a fait savoir, jeudi 21 décembre sur les réseaux sociaux, que plusieurs dates de sa tournée du spectacle « Ingérable » ont été annulées, des représentations ayant été annulées dans plusieurs villes comme à « Marseille, Nancy, Sausheim ou encore Bordeaux », selon l’humoriste.
« Certains tourneurs ont décidé de céder à une image sulfureuse dont je suis victime ces dernières semaines à la suite d’un article mensonger », écrit-il, faisant référence à l’article de Marianne titré « Yassine Belattar, faux clown et vrai danger » dans lequel il est accusé d’entretenir « le déni de l’islamisme ».
Si sa réponse à la caricature de Marianne – par la caricature – ne s’est pas faite attendre, l’heure n’est plus à l’humour.
« Un spectacle est un véhicule culturel et moral, certains propos ont accidenté ce véhicule », déplore l’humoriste, avant d’ajouter que « c’est très certainement l’un des pires moments de ma carrière » mais qu’il espère voir les dates des prochains spectacles maintenues « remplies ».
reportage a voir sur saphirnews.com.
Palestine : Statut de Jérusalem : le chantage des Etats-Unis à l’ONU non sans impact.
Une écrasante majorité des Etats membres de l’ONU ont voté, jeudi 21 décembre, contre tout changement du statut de Jérusalem qui ferait de cette ville la capitale d’Israël.
La France est un des 128 pays sur les 193 qui ont ainsi adopté une résolution de l’ONU condamnant la décision de Donald Trump.
« Les Etats-Unis se souviendront de cette journée qui les a vus cloués au pilori devant l’Assemblée générale pour le seul fait d’exercer notre droit de pays souverain », a affirmé Nikki Haley, l’ambassadrice américaine à l’ONU, avant le vote.
Outre les Etats-Unis et Israël, sept autres pays ont soutenu la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu. Il s’agit du Guatemala, du Honduras, des Îles Marshall, de la Micronésie, de la République de Palaos, du Togo et de la République de Nauru.
Donald Trump avait annoncé la veille du vote que les pays votant en faveur de la résolution seraient privés d’aide financière de Washington. Plusieurs pays ont ainsi cédé aux pressions américaines en choisissant principalement de s’abstenir (35 Etats au total) ou de ne pas prendre part au vote (21 Etats). Les choix de ces 56 pays ne sont bien entendu pas le résultat du seul chantage des Etats-Unis mais celui-ci n’a pas été sans effet.
Parmi les abstentionnistes, on compte l’Australie, le Canada, le Cameroun, le Mexique ou encore les Philippines. Plusieurs pays d’Europe de l’Est se sont aussi abstenus comme la Pologne, la Hongrie, la République tchèque ou même, dans les Balkans, la Bosnie, pourtant réputé proche de la Turquie, en première ligne de la contestation parmi les pays à majorité musulmane.
Si, pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, « Jérusalem est la capitale d’Israël, que l’ONU le reconnaisse ou non », les Palestiniens ont félicité l’adoption de la résolution, arguant que « cette décision réaffirme que la juste cause des Palestiniens bénéficie du soutien du droit international », des mots du porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas.
France : Macron rassure les représentants religieux de France en matière de laïcité.
Emmanuel Macron avait dû reporter sa réunion avec les principaux représentants des cultes en France en raison des funérailles de Jean d’Ormesson et de Johnny Hallyday. Le président de la République ne s’est pas défilé pour autant : les religions ont bel et bien été reçues jeudi 21 décembre à l’Elysée, et ceci en dehors de tout événement tragique comme ce fut le cas ces dernières années avec les attentats.
Aux côtés du président de la République, étaient présents le ministre de l’Intérieur chargé des Cultes Gérard Collomb et le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, qui a récemment fait des annonces de mesures autour de la laïcité à l’école. Ce dernier a confirmé la mise en place prochaine d’un enseignement du fait religieux dans les écoles primaires et les collèges.
Emmanuel Macron a notamment su rassurer les représentants religieux quant à sa vision de la laïcité, déclarant que c’est à l’Etat et « non la société » d’être laïc. Auprès des cultes, il s’est aussi dit vigilant face à la « radicalisation de la laïcité » selon l’AFP, se démarquant ainsi de la conception identitaire de la laïcité, entretenue entre autres par Manuel Valls ou encore le Printemps Républicain.
Cette rencontre n’avait pas d’ordre du jour particulier mais elle préfigure l’instance de dialogue entre les religions annoncée en septembre par le ministère de l’Intérieur.
France : Collision à Millas : un hommage rendu aux victimes à la mosquée de Perpignan.
Un rassemblement à la mosquée de la fraternité à Perpignan a été organisé, jeudi 21 décembre, en hommage aux victimes de l’accident de Millas le 14 décembre. © Miloud Kerzazi alias Sous-France
L’accident de Millas, survenue le 14 décembre, a provoqué une onde de choc dans le village de Saint-Féliu-d’Avall, près de Perpignan (Pyrénées-Orientales) dont sont originaires les collégiens. Quatre enfants sur les six tués dans la collision entre leur bus scolaire et le train ont été inhumés jeudi 21 décembre. Les obsèques d’Allan, Loïc, Teddy et Diogo ont été célébrées par l’évêque de Perpignan Norbert Turini dans la salle polyvalente d’une commune qui compte quelque 2 500 habitants.
Après la petite Ophélia enterrée lundi 18 décembre, les obsèques pour le jeune Younès dont la famille est de confession musulmane ont été, quant à eux, célébrés mercredi. Un rassemblement auquel se sont joints plusieurs centaines de personnes a été organisé jeudi à la mosquée de la fraternité, souvent dite Grande Mosquée de Perpignan.
Plusieurs élus locaux de même que le préfet Philippe Vignes, qui s’est chargé de lire un message du président de la République Emmanuel Macron, ont assisté à cette cérémonie durant laquelle une prière funéraire a été effectuée en la mémoire de Younès. « Aujourd’hui, toute la France est affligée et dans l’épreuve. Toute la France est attristée par la perte de ces enfants victimes de ce drame », a souligné Salim Bencheikh, président de la mosquée, face à l’assistance réunie à l’extérieur de l’édifice religieux.
Rendant hommage à l’ensemble des victimes, y compris blessées, et de leurs familles, il leur a assuré du soutien de la communauté musulmane dans cette épreuve, rapporte le journal local L’Indépendant. Une minute de silence a ensuite été respectée par l’ensemble de l’assistance en mémoire aux six enfants, et ce en présence de la famille de Younès.
La conductrice du car a été mise en examen mercredi 21 décembre pour « homicides et blessures involontaires par imprudence », le procureur de Marseille ayant fait savoir que les « constatations matérielles » vont « plutôt dans le sens d’une barrière fermée » lorsque le car s’est engagé sur la voie ferrée. Les témoignages continuent cependant de se contredire. L’enquête judiciaire continue pour comprendre les raisons du terrible accident.
La BBC veut améliorer la représentation des minorités religieuses britanniques en 2019.
La BBC a annoncé sa volonté de diffuser davantage de programmes audiovisuels valorisant musulmans, juifs, hindous et sikhs aux heures de grande écoute afin de pallier à l’insuffisance de représentation de la diversité religieuse en Grande-Bretagne, selon un rapport interne au service audiovisuel public britannique dont les grandes lignes ont été dévoilées, mercredi 20 décembre, par ses soins.
Pour mieux refléter le pluralisme religieux du pays, la BBC a ainsi fait savoir que des documentaires et des séries sur des sujets liés aux religions non-chrétiennnes – par exemple sur les célébrations religieuses type Diwali, Rosh Hashanah, le Ramadan ou l’Aïd ou encore sur les lieux saints – auront dès 2019 une plus grande place dans ses chaînes de télévision et de radio, sans pour autant diminuer la part de représentation du christianisme.
La chaîne d’information en continu BBC News va également élargir son spectre d’intervenants d’opinions diverses. Une équipe dédiée aux questions religieuses sera également mise sur pied prochainement. Une annonce en cette fin d’année qui ne peut qu’être bien accueillie par les communautés et leurs représentants.

Sur oumma.com, voici les titres.

Oumma présente ses meilleurs vœux aux chrétiens pour Noël.
Célébration de la venue sur terre de Jésus de Nazareth, la fête chrétienne de Noël commémore la naissance du Sauveur annoncé par les prophètes.Instant magique pour tous les chrétiens, la grande fête de Noël figura dans le calendrier liturgique au IVème siècle, à Rome.La date du 25 décembre fut choisie pour sa proximité avec le solstice d’hiver, rythmé par des rites païens depuis des temps immémoriaux.
Durant la nuit de Noël, du 24 au 25 décembre, la messe traditionnelle de minuit célèbre avec solennité la Nativité, soit la naissance de Jésus à Bethléem.Dans les foyers chrétiens imprégnés de l’esprit de Noël, les réunions de famille mettent les enfants à l’honneur et, selon la coutume, réservent la place du pauvre à la table du réveillon.
C’est au Moyen-Âge que les premières crèches vivantes, représentant la Nativité, firent leur apparition dans les églises.Dans l’intimité des foyers, l’installation d’une crèche de santons, près du sapin décoré de guirlandes, reste une tradition très vivante.
A l’approche de la fête de Noël, riche en belles émotions, Oumma présente ses meilleurs vœux à tous les chrétiens, avec une pensée particulière pour ceux de France et du monde arabe.
reportage a voir sur oumma.com.
Arabie saoudite : une expo événement dévoile des manuscrits rares du Coran.
Médine, en coopération avec la Samaya Holding, abrite une belle exposition dédiée à la grandeur du Noble Coran, qui est une source d’enchantement pour les nombreux visiteurs ayant eu le privilège de découvrir ses exemplaires rares magnifiés, conservés précieusement par le royaume saoudien.
Invité à s’émerveiller devant des manuscrits anciens d’une valeur inestimable, certains étant écrits sur de la peau de gazelle, d’autres aux dimensions exceptionnelles sous la plume de Ghulam Mohiuddin, il y a 200 ans, ou encore de Hafez Osman – un célèbre calligraphe ottoman du 17ème siècle qui fut le précepteur des sultans Ahmed II , Mustafa II et Ahmed III – le large public, parmi lequel figurent des pèlerins issus de plus de 150 pays, parcourt avec une curiosité aiguisée les 12 salles où ces véritables joyaux sont dévoilés.
Cette exposition événement, traduite dans plusieurs langues (l’anglais, le français, le persan, le turc, l’ourdou, l’indonésien, le pachtou et le malawien), fait salle comble pendant les temps forts du Hajj et de la Omra.
Elle associe dans la même volonté de montrer, aux yeux de tous, la méticulosité avec laquelle l’Arabie saoudite préserve ces pièces uniques du Saint Coran, le complexe Roi Fahd pour l’Imprimerie du Saint Coran, la présidence générale pour les Affaires de la Grande Mosquée et de la Mosquée du Prophète, la Fondation du Roi Abdel-Aziz pour la Recherche et les Archives, la Bibliothèque Générale du Roi Abdul-Aziz à Médine, l’université King Saud à Riyad, et enfin l’université du Roi Abdul-Aziz à Djeddah.
reportage photo a voir sur oumma.com.
Palestine : Jérusalem : l’ONU condamne à une large majorité la décision américaine.
Sur les 193 pays membres, 128 ont voté pour cette résolution et neuf contre, 35 pays décidant de s’abstenir lors d’un scrutin que le président américain avait promis de scruter de près, menaçant de représailles financières ceux qui soutiendraient le texte.
reportage a voir sur oumma.com.

Sur Mizane.info, voici les titresf.

Les raisons du soutien inconditionnel des États-Unis à Israël.
Kamal Znidar est un écrivain marocain, auteur de l’ouvrage « Islamisme, terrorisme et autoritarisme… des liens réels ou fictifs » paru en 2017. Dans une tribune que publie Mizane Info, il nous explique les causes sous-jacentes du soutien inconditionnel des Etats-Uniens aux Israéliens.
Pour comprendre la nature des liens entre les États-Unis et l’Etat d’Israël et ce soutien inconditionnel que la Maison-Blanche offre à la politique israélienne, il faut avoir une idée sur la société américaine et sa composition démographique. Les Américains sont un peuple très religieux. 73,7 % d’entre eux sont chrétiens dont la majorité (46,5 %) est protestante. Ceux-là sont majoritairement des fidèles des églises évangéliques. La majorité de ces évangélistes est sioniste. Ils sont le parti le plus fort de ce que nous appelons « le sionisme chrétien ». Ils ont été parmi les principaux soutiens de la création de l’Etat hébreu en 1948. Depuis lors, ils n’ont jamais cessé d’afficher ouvertement et publiquement leur amour pour Israël et leur détermination à défendre son existence par tous les moyens et de toutes leurs forces.
Leur soutien à Israël était au départ purement spirituel et limité à la prière. Au fil du temps, ce soutien s’est développé et matérialisé pour accélérer le retour des juifs aux terres de leurs ancêtres. Dans ce sens, de nombreuses organisations et associations ont été créées pour fournir un soutien financier et logistique aux israéliens et aux juifs du monde entier. Toujours dans le même sens, des églises évangéliques ont commencé à organiser des événements annuels pour honorer Israël et célébrer la nation israélienne et les liens entre juifs et chrétiens. Et aussi en vue de collecter des fonds pour les associations qui s’activent dans les terres juives. Puis ce soutien est devenu un soutien politique après la croissance du nombre des évangélistes sionistes, le renforcement de leurs groupes d’entreprises et l’augmentation de leur influence économique.
Les racines testamentaires du soutien à Israël.
Pour assurer un soutien éternel à Israël, ces chrétiens ont créé des organisations et des associations dont le but est de surveiller ceux qui critiquent Israël, recueillir des informations à leur sujet et lancer des campagnes médiatiques pour les diaboliser et les démolir dans l’opinion publique, et autres qui surveillent les médias et font tout pour allumer la société américaine -surtout les entrepreneurs- contre les plateformes médiatiques qui ont des lignes éditoriales qui vont à l’encontre de la pensée sioniste. Ces derniers temps, ils ont également donné naissance à de nouvelles institutions qui supervisent le travail des universités dont les dirigeants sont soupçonnés de sympathiser avec la cause palestinienne et être antisionistes et de présenter des rapports sur eux. Pourquoi font-ils tout cela ? Tout simplement parce qu’ils considèrent la protection et le soutien des intérêts d’Israël comme un « culte sacré », une pratique qui leur permet de se rapprocher encore plus de Dieu. Ces évangélistes donnent une grande importance à l’Ancien Testament (Torah) et en font une lecture littéraliste. Les racines de leur sionisme, on les trouve dans de nombreuses parties de la Bible, en particulier dans les visions apocalyptiques des livres de Daniel et d’Ézéchiel, ainsi que dans les scénarios de la fin du monde qu’on trouve dans le Nouveau Testament (Évangile). Ils offrent à ces visions des interprétations géopolitiques. Pour eux, les événements historiques de ces sources religieuses doivent être lus selon un scénario qui conduit nécessairement au retour du Christ et à la fin du monde dans sa version actuelle. De la sorte, ils commencent à concevoir la judaïsation du Grand Israël (l’actuel Israël et les territoires palestiniens) et le retour des douze tribus des israélites en Terre Sainte comme un « devoir religieux » et un « engagement envers le Seigneur » qui ramènera Jésus sur terre et fera triompher le christianisme. Le retour des juifs à Jérusalem et en terre d’Israël est aussi, pour eux, un « don de Dieu » qui a apporté « la bénédiction » aux États-Unis et en a fait l’Etat le plus puissant et le plus développé dans le monde. Ils croient que plus ils aident et soutiennent Israël, plus ils seront bénis et aimés par Dieu. Cela les amène à considérer les palestiniens comme des adversaires de la volonté divine, des ennemis du seigneur, et un obstacle au retour du Christ sur terre qui doit être éloigné et éliminé par tous les moyens possibles.
Une géopolitique millénariste au Moyen-Orient.
Leurs croyances ont inspiré et continuent d’inspirer de nombreuses positions diplomatiques et militaires américaines. Pour eux, la guerre en Irak et les batailles politiques que mène la Maison Blanche contre l’Iran, la Syrie et le reste des ennemis d’Israël sont un « engagement religieux », un « culte saint » qui accélérera le retour du Christ sur terre. Aussi ils voient l’assassinat de dirigeants antisionistes tels que Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi et la souffrance des peuples musulmans et le meurtre d’un grand nombre d’entre eux à cause des guerres comme « châtiment divin » affligé aux ennemis d’Israël. Ils voient également ces attaques cérébrales qui ont frappé le Premier ministre israélien Ariel Sharon en 2006 et causé sa mort en 2014 après huit ans de coma comme une « vengeance divine », une « réponse du Seigneur » à sa politique qui a rendu aux palestiniens des terres que Dieu a promis aux juifs et sa décision à l’été 2005 de retirer les forces israéliennes et tous les quartiers juifs de la bande de Gaza et quatre autres colonies juives dans le nord de la Cisjordanie.
Sur les 100 membres du Sénat, au moins 70 sont toujours soumis d’une manière ou d’une autre au pouvoir des lobbys sionistes américains. Tous sont prêts à défendre l’Etat hébreu et voter automatiquement contre toute décision ou proposition de la Maison Blanche allant à l’encontre des intérêts suprêmes d’Israël.
Ces chrétiens sionistes rejettent toutes les décisions et politiques visant à abandonner des parties de ce qu’ils appellent « la terre promise par Dieu au peuple juif » et les considèrent comme « obstacle » au retour du Christ et « anéantissement » de tous leurs efforts et leur plan en vue d’accélérer ce retour. C’est pourquoi ils poussent leurs gouvernements à bloquer toute tentative de conciliation dans les négociations entre Palestiniens et Israéliens, empêcher la médiation des européens et des dirigeants arabes modérés et détruire tout ce qu’ils font pour ramener la paix dans la région. Sans parler des pressions qu’ils exercent sur la Maison Blanche pour imposer son veto et bloquer toute résolution de l’ONU ayant pour but de punir les crimes contre l’humanité et les politiques coloniales d’Israël. Au niveau national, ces évangélistes font également barrière à tout candidat américain connu pour être hostile à la politique israélienne qui souhaite devenir président des États-Unis. Et c’est fort probable qu’ils soient ceux qui se cachent derrière le meurtre de John Kennedy le 22 novembre 1963 à Dallas à cause de son refus de permettre à Israël d’avoir la bombe nucléaire.
Le lobbying des sionistes américains.
Le grand nombre de leurs effectifs aux États-Unis et leur possession des plus grandes sociétés et des médias les plus forts font d’eux le groupe de pression le plus influent sur les politiques de la Maison Blanche. Leurs votes affectent grandement les résultats des batailles électorales, puis les positions et le travail du candidat élu. Même si les candidats aux élections américaines se retrouvent par miracle au-dessus du besoin de leurs voix, ils ne peuvent pas se passer de leur soutien financier et médiatique pour assurer le succès de leurs campagnes électorales. Et ce soutien, ils ne l’offrent pas gratuitement. En contrepartie, le candidat s’engage à défendre leurs intérêts et leurs politiques, y compris la protection et le soutien d’Israël au sein des institutions de la République.
Même si nous supposons qu’un jour un président américain échappe à leur emprise, il se retrouvera piégé par leurs représentants et leurs marionnettes dans le Congrès américain. Sur les 100 membres du Sénat, au moins 70 sont toujours soumis d’une manière ou d’une autre au pouvoir des lobbys sionistes américains. Tous sont prêts à défendre l’Etat hébreu et voter automatiquement contre toute décision ou proposition de la Maison Blanche allant à l’encontre des intérêts suprêmes d’Israël. A titre d’exemple, le président américain Gérald Ford se préparait en 1976 à demander publiquement à Israël de respecter les conventions internationales et se conformer aux frontières de 1967. Une lettre des sénateurs l’a forcé à annuler sa décision et ne jamais prononcer le discours officiel qu’il avait l’intention de faire. Il y a eu également d’un temps à l’autre des tentatives de la présidence pour réduire la valeur du soutien financier accordé à Israël… toutes ces tentatives ont eu l’échec comme sort. Depuis 1985 jusqu’à aujourd’hui, les États-Unis ont accordé à Israël des aides publiques de sommes gigantesques qui dépassent les 100 milliards de dollars américains. Ces subventions et aides ne s’arrêtent jamais et leur valeur ne connait jamais la baisse même lorsque les fonds et les comptes des USA connaissent la perte ou leur économie se trouvent dans une situation de crise ou en déficit grave. Car pour les représentants des lobbys du sionisme chrétien au sein du Congrès américain, le soutien de l’Etat d’Israël et sa protection sont deux lignes rouges et deux missions sacrées qui doivent être accomplies dans toutes sortes de circonstances, bonnes soient-elles ou mauvaises.

Sur des domes et des minarets.fr, rien de neuf.

Sur Actualite islamique de Belgique, rien de neuf.

Sur agence media palestine.fr, voici les titres.

« Wajib », le candidat palestinien à l’Oscar du meilleur film étranger, réalise de nombreuses ventes.
La société de distribution française Pyramide International a enregistré de nombreuses ventes pour le film “Wajib”. Réalisée par la cinéaste palestinienne Annemarie Jacir, le film est candidat pour représenter la Palestine à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, et vient de tirer sa révérence au Moyen-Orient lors du Festival Film de Dubai.
À l’affiche de cette comédie ironique, les célèbres acteurs palestiniens Mohammad Bakri et Saleh Bakri, qui travaillent ensemble pour la première fois.
Le film a été acquis par Satine Films pour l’Italie ; Festival Films pour l’Espagne ; Potential Films pour l’Australie et la Nouvelle Zélande ; Astro pour l’Asie du Sud Est et Times Vision pour la Chine. Amazon a acheté les droits de diffusion internet pour les États-Unis où les droits de représentation restent ouverts.
“Wajib”, c’est l’histoire d’un père divorcé et de son fils qui dans une vieille Volvo roulent autour de Nazareth et distribuent des invitations pour le mariage d’une parente. On assiste alors aux aléas de leur relation, pour le moins compliquée. Ce film “englobe les différences entre les Palestiniens vivant en Israël et ceux vivant à l’étranger,” explique le critique de cinéma Jay Weissberg pour Variety.
Produit par Jacir et son mari Ossama Bawardi, sous leur enseigne commune basée en Jordanie, Philistine Films, avec différents partenaires, “Wajib” a été en partie fondé par la plateforme de coproduction Dubai Film Connection. Le film a été lancé cet été à l’occasion du Festival du Film de Locarno avant d’enchaîner avec, entre autres festivals, Toronto, Londres et Mar del Plata – où il remporte l’Astor d’or du meilleur film.
Le film est la troisième œuvre de Jacir, après “When I Saw You” et “Le sel de la mer”.
Traduction : Lauriane G. pour l’Agence Média Palestine.
Source : Variety.com.
Pétition: Liberté pour Ahed Tamimi!
Chères et chers amies, Ahed Tamimi a été sortie de son lit en pleine nuit et arrêtée. Ahed est une enfant et, comme des milliers d’enfants palestiniens, elle risque d’être humiliée et brutalisée si nous n’obtenons pas rapidement sa libération. Dès l’âge de 7 ans, Ahed était déjà sur la ligne de front et défendait la Palestine. Aujourd’hui Ahed a besoin que nous la défendions, elle, et tout les enfants emprisonnés. Les dirigeants du monde entier recevront votre demande, ainsi que l’avocate d’Ahed, qui communiquera avec Ahed derrière les barreaux pour accroître sa force face aux effrayantes techniques d’interrogatoire des membres de l’armée israélienne.
Aux dirigeants du monde entier : Nous exigeons qu’Ahed et tous les enfants palestiniens soient libérés dès maintenant des prisons israéliennes. La communauté internationale doit mettre fin aux mauvais traitements infligés aux enfants palestiniens et à leur incarcération. Ça suffit. Pour Ahed et tous les enfants enfermés dans les prisons israéliennes : Nous sommes à vos côtés, vous êtes présents dans nos cœurs. Nous ne cèderons pas jusqu’à ce que vous soyez libres. Vous n’êtes pas seuls.
Dans l’espoir que l’avenir sera meilleur pour nos enfants, Fadi, Rewan, Mohammad et l’équipe d’Avaaz.
Source: https://secure.avaaz.org/campaign/en/free_ahed/ .
Ibrahim Abu Thurayya : une icône de dignité et de résistance.
Ibrahim Abu Thurayya a porté un défi à son invalidité et à son occupant. (Ezz Al-Zanoon / APA images)
Comment devrais-je pleurer la mort de quelqu’un qui comme beaucoup d’autres- a été tué simplement parce qu’il était palestinien ?
Ibrahim Ab Thurayya a été abattu par Israël vendredi dernier le long de la frontière de Gaza avec Israël.
Mes idées et mes sentiments à propos de ce meurtre sont complexes et ne peuvent s’exprimer entièrement avec des mots.
Abu Thurayya était en réalité l’une des quatre personnes tuées par Israël le même jour. Ces meurtres ont eu lieu dans le cadre des manifestations contre la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Cependant, parce qu’il avait dû être amputé précédemment de ses deux jambes, les médias locaux et internationaux ont prêté plus d’attention à l’histoire d’Abu Thurayya qu’aux épreuves subies par la plupart des victimes palestiniennes.
De nombreux articles sur son assassinat ont mis en lumière le fait qu’Abu Thurayya ne représentait aucune menace pour les militaires israéliens.
Les Palestiniens tués par Israël ne représentent généralement aucune menace pour les forces lourdement armées de cet Etat. Malgré tout, la question de savoir s’il représentait une menace ne devrait même pas se poser.
e question elle-même ignore la dynamique du pouvoir entre un soldat au service d’une puissance occupante et des civils qui ont passé toute leur vie sous occupation. Poser la question de savoir si un Palestinien représente une menace est un moyen subtil de faire retomber le blâme sur les victimes.
Je ne souhaite absolument pas raconter l’histoire d’un homme de 29 ans dont l’invalidité ne l’a pas mis à l’abri des armes létales d’Israël. Nous avons perdu tant de gens que nos blessures ne se sont jamais cicatrisées. Un nouveau meurtre approfondit la douleur ressentie dans nos plaies ouvertes.
Déshumanisation.
Je connais trop bien le niveau de déshumanisation auquel nous soumet Israël.
Israël et ses soutiens nous décrivent ouvertement comme une « menace démographique ». Notre histoire et notre identité, en réalité notre existence même en tant que peuple menacent de détruire tous les mythes qu’Israël a propagés dans sa quête désespérée pour une « légitimité internationale ».
Je sais trop bien qu’être un Palestinien est une raison suffisante pour qu’Israël nous tue.
Pourquoi la tragédie spécifique d’Ibrahim Abu Thurayya devrait-elle soudain ouvrir les yeux des gens sur la brutalité d’Israël envers les Palestiniens ? Il existe des milliers d’autres exemples frappants – des enfants tués, battus (parfois devant les caméras) et terrorisés dans les prisons israéliennes – qui n’ont bénéficié que d’une fraction de l’attention apportée à ce cas.
Je suis préoccupé de voir que nous avons plus de sympathie pour Abu Thurayya que pour d’autres victimes.
Abu Thurayya a dû être amputé des deux jambes après l’attaque par Israël d’avril 2008.
Sept autres personnes ont été tuées au cours de cette attaque. Elle a eu lieu pendant l’invasion israélienne du camp de réfugiés d’al-Bureij à Gaza.
Aurions-nous eu moins de sympathie pour Abu Thurayya s’il avait été tué dans cette attaque ? Il se serait agi de la même victime, de la même famille dévastée par la perte d’un être cher.
Ibrahim Abu Thurayya était bien plus qu’un homme qui avait perdu ses deux jambes. Il a largement fait remarquer cela lui-même.
Abu Thurayya a continué à travailler après qu’il a été attaqué. Il lavait des voitures pour gagner sa vie et a dit un jour : « SVP ne me regardez jamais comme un handicapé. Regardez le beau travail que je fais. »
Perdre ses jambes, a-t-il ajouté, n’est « pas la fin du monde et la vie doit continuer ».
Une attitude positive.
Abu Thurayya a refusé d’être enfermé dans son invalidité. Il a essayé de vivre aussi librement qu’il le pouvait dans la prison à ciel ouvert de Gaza.
Avec son attitude positive, il a fourni un exemple extraordinaire de dignité et de résistance.
Depuis avril 2008, Abu Thurayya est apparu dans beaucoup de récits médiatiques. Dans chacun de ces récits, il a dit à peu près la même chose : « Je porte un défi à mon invalidité, je porte un défi à Israël également. »
A sa manière propre, AbuThurayya avait remporté une victoire sur les tentatives d’Israël pour déshumaniser les Palestiniens.
Son histoire nécessiterait un livre pour lui rendre justice – c’est une histoire qu’il faut placer dans l’expérience collective des Palestiniens du colonialisme israélien. Il y a cependant quelques composantes clés de cette histoire que nous ne devons pas oublier.
Il est né dans la troisième génération des réfugiés du camp de réfugiés de la Plage de Gaza. Lorsqu’il était adolescent, il a travaillé en tant que pêcheur. Tous les jours, il se risquait à sortir sur une humble embarcation dans les eaux où patrouillait la Marine israélienne – force qui utilise souvent des méthodes brutales pour empêcher les pêcheurs de Gaza d’exercer leur métier.
Abu Thurayya n’avait que 20 ans quand on a dû l’amputer des jambes. Il a continué à défier Israël jusqu’à la fin.
Son dernier acte de résistance a eu lieu vendredi dernier. Abu Thurayya faisait face à son oppresseur dans une manifestation. Un soldat israélien de l ‘autre côté de la barrière lui a tiré dessus, perforant sa tête avec une balle.
Abu Thurayya me rappelle Nadia, personnage de Lettre de Gaza, nouvelle que Ghassan Kanafani a écrite en 1956.
Nadia avait 13 ans quand elle a perdu une jambe lorsqu’Israël a accompli des massacres cette année-là. Elle avait été blessée alors qu’elle essayait de protéger ses frères et sœurs contre les bombes israéliennes.
Dans cette histoire, Kanafani implore un ami vivant en Californie de revenir à Gaza pour qu’il puisse « apprendre de la jambe de Nadia, amputée depuis le haut de la cuisse, ce qu’est la vie et ce que vaut l’existence ».
Peu avant d’être tué, Ibrahim Abu Phurayya a été filmé en train de dire : « C’est notre terre et nous ne renoncerons pas. »
Son histoire peut nous en apprendre sur la vie. C’est pourquoi il faut la partager, l’enseigner et nous en souvenir.
Note du rédacteur : Quelques modifications mineures ont été apportées à cet article depuis la publication initiale.
Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine.
Source : The Electronic Intifada.
Appel à action: Libérez Ahed Tamimi!.
Nouvelle mise à jour : Bassem Tamimi a été placé en détention puis relâché par les forces israéliennes aujourd’hui, 20 décembre, alors qu’il assistait à l’audience, au tribunal militaire d’Ofer, pour sa fille Ahed dont la détention a été prolongée au moins jusqu’à lundi.
Durant la nuit, lors de raids violents, les forces d’occupation ont appréhendé une cousine de la famille, et une militante de premier plan, Nour Tamimi, 21 ans, dans sa maison familiale à Nabi Saleh. Cela veut dire qu’Ahed et deux membres de sa famille, Nariman et Bassem – tous deux étant à la tête de la défense de la terre à Nabi Saleh – sont actuellement détenus par les forces d’occupation israéliennes.
Mise à jour : la mère d’Ahed, Nariman Tamimi a été arrêtée au moment qu’elle est allée prendre des nouvelles de sa fille !
Ahed Tamimi a été enlevée ce 19 décembre 2017 à l’aube par les forces d’occupation israéliennes qui ont fait irruption dans sa maison familiale.
Ahed Tamimi, 16 ans, est une célèbre activiste du village palestinien occupé de Nabi Saleh. Son courage et celui de sa famille ont fait le tour du monde entier depuis que le village s’oppose aux soldats israéliens armés, aux confiscations de terres et à l’installation de colonies qui s’emparent des ressources locales – au point que même le puits du village a été confisqué.
Le père d’Ahed, Bassem, a posté sur Facebook qu’Ahed était visée depuis qu’elle avait été attaquée par les médias israéliens pour avoir protesté contre les soldats de l’occupation qui, à Nabi Saleh, avaient abattu un adolescent de 14 ans d’une balle enrobée de caoutchouc dans la tête. Le garçon, Mohammed Tamimi, se trouve actuellement dans un coma artificiel. Bassem Tamimi a déclaré que les militaires avaient fait irruption dans la maison familiale avec une extrême brutalité, qu’ils avaient frappé Nariman Tamimi, la mère d’Ahed, ainsi que ses frères et sœurs, qu’ils avaient également confisqué téléphones, caméras, PC portables et autres appareils électroniques. Ahed a été emmenée vers une destination inconnue par les soldats de l’occupation.
Ahed a acquis une renommée internationale en raison de sa défense des droits des Palestiniens sous l’occupation, et, entre autres, pour avoir pris la défense de son petit frère arrêté par un soldat israélien et avoir protesté contre les confiscations de terres visant Nabi Saleh et d’autres villages à la périphérie de Ramallah. Elle s’est rendue maintes fois à l’étranger, y compris en Turquie, en Afrique du Sud ainsi qu’au Parlement européen, voici quelques mois, lors d’une conférence sur les femmes dans la résistance palestinienne au cours de laquelle elle avait pris la parole aux côtés de Leila Khaled, Sahar Francis et plusieurs parlementaires.
Au début 2017, le visa d’Ahed pour les États-Unis avait été soumis à une « révision administrative » alors qu’elle devait participer à une tournée dans tout le pays en compagnie de l’écrivaine et activiste Nafya Tannous et de la dirigeante religieuse et militante pour la libération des noirs, Amanada Weatherspoon, tournée dont le thème devait être la solidarité entre Palestiniens et noirs et leur lutte commune. En raison de la lenteur des délais et, finalement, du refus du visa, Ahed n’avait pu rallier la tournée prévue.
Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network dénonce l’arrestation d’Ahed Tamimi, la dernière de plus de 450 Palestiniens arrêtés par les forces israéliennes de l’occupation depuis la fameuse déclaration du président américain Donald Trump disant qu’il reconnaissait Jérusalem comme capitale d’Israël. Issa Qaraqe, de la Commission palestinienne des affaires des prisonniers, a expliqué qu’environ la moitié des personnes arrêtées, comme Ahed, Abdul Khalik Burnat et Fawzi al-Junaidi, étaient des enfants. Actuellement, des centaines d’enfants palestiniens sont emprisonnés en Israël et soumis fréquemment à des séances de coups et violences en tous genres, à des interrogatoires sans la présence de parents ou d’avocats, ce qui constitue une violation de la loi. Nous invitons instamment les personnes conscientes du monde entier à entreprendre des actions pour Ahed et les autres enfants palestiniens emprisonnés dans les centres de détention, centres d’interrogatoire et prisons de l’occupation.
La résistance du peuple palestinien n’a jamais été muselée par des arrestations ni par la répression et nous, dans le monde entier, devons montrer clairement que nous sommes aux côtés du peuple palestinien dans sa défense de Jérusalem, de l’ensemble de ses terres et de sa population. Ceci inclut la solidarité avec les prisonniers palestiniens détenus par Israël dans leur lutte pour leur propre libération, celle de leur peuple et de leur patrie occupée.
Agissez :
1 – Pour les sympathisants aux USA : appelez votre membre du Congrès pour qu’il soutienne la H.R. 4391, la loi pour la Promotion des droits humains par la fin de la détention militaire israélienne des enfants palestiniens. Parlez-lui plus précisément de l’arrestation d’Ahed, et incitez-le à agir pour sa libération. Cliquez ici pour dire à votre membre du Congrès de soutenir le projet de loi. Dites-lui de faire pression sur Israël pour la libération d’Ahed et des autres gosses palestiniens qu’il a mis en détention.
2 – Pour les sympathisants internationaux : appelez vos responsables gouvernementaux et demandez-leur d’agir pour Ahed Tamimi et les autres enfants palestiniens prisonniers, et pour la liberté pour Nariman Tamimi.
Appelez d’urgence les responsables de votre pays :
la ministre des Affaires étrangères d’Australie, Julie Bishop : + 61 2 6277 7500.
la ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland : +1-613-992-5234.
la commissaire de l’Union européenne, Federica Mogherini : +32 (0) 2 29 53516.
le ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande, Muray McCully : +64 4 439 8000.
le secrétaire des Affaires étrangères du Royaume-Uni, Boris Johnson : +44 20 7008 1500.
le président des États-Unis, Donald Trump : 1-202-456-1111.
3 – Appelez l’ambassade israélienne la plus proche et faites-lui savoir que vous êtes au courant de la détention d’Ahed Tamimi à Nabi Saleh et des autres enfants palestiniens prisonniers. Exigez qu’Ahed, sa mère Nariman, et les autres enfants détenus soient immédiatement libérés. Contact information, ici : – https://embassy.goabroad.com/embassies-of/israel4 .
4 – Joignez-vous à l’une des nombreuses manifestations pour Jérusalem, et distribuez cet envoi et d’autres informations sur Ahed et les prisonniers palestiniens. Faites participer les autres à cette lutte pour la liberté des Palestiniens ! Lancez la campagne pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël et les grandes sociétés qui en sont complices, telles HP et G4S.
Source: Samidoun.
Traduction : Jean-Marie Flémal pour la Palestine.be et JPP pour l’Agence Média Palestine.

####### Aujourd’hui en Palestine #######

Aujourd’hui en Palestine, Voici les principaux titres du site d’information, C P I, Centre Palestinien D’Information.

Le Hamas appelle à des manifestations de masse en ce « vendredi de la colère »
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Le Mouvement Hamas a appelé les Palestiniens, indépendamment de leurs affiliations partisanes, à descendre dans la rue après les prières du vendredi à l’appui de Jérusalem Occupée et de la Mosquée Al-Aqsa.
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Des blessés à Jénine
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Jénine : Les forces d’occupation arrêtent 5 jeunes palestiniens
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Blessés et arrestations lors de la prise d’assaut de Beit Furik par l’armée israélienne
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Hamas salue le vote de l’ONU en faveur de la résolution anti-Trump
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Haniyeh: le vote de l’ONU en faveur de Jérusalem est un évènement historique pour la Palestine
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22 blessés dans des affrontements en Cisjordanie
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L’Afrique du Sud veut réduire sa représentation diplomatique à Tel-Aviv
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Erdogan exhorte le monde à ne pas se vendre pour les dollars de Trump
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Un blessé et un détenu dans des affrontements avec l’occupation à Hébron
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L’occupation arrête deux pêcheurs dans la mer de Gaza
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L’occupation déploie un important dispositif de sécurité à Jérusalem
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La Grande-Bretagne rejette la décision de Trump
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Les deux tiers des enfants palestiniens ont été violentés pendant leur détention
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Des colons israéliens coupent des oliviers dans les terres palestiniennes près de Naplouse
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Wa’ed: 500 enfants palestiniens arrêtés par l’occupation en décembre
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Retrouvez l’intégralité de tout ces articles sur http:// french pal info.com
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Le Centre Palestinien D'Information
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