Programmes de diffusion sur MouslimRadio

Actuellement, en direct sur Loading ...


Allemagne : Hommage à une étudiante turque tuée pour son courage


Des milliers d’allemands se sont rassemblés ce week-end pour rendre hommage à une étudiante musulmane d’origine turque, morte en héroïne. Alors qu’elle tentait de défendre eux jeunes femmes agressées dans un fast-food de la ville d’Offenbach à Main. La jeune fille a perdu la vie alors qu’elle a fait preuve d’un grand courage face à une telle violence. Le président allemand, a lui-même écrit une lettre à la famille de la défunte soulignant le courage exemplaire dont elle a fait preuve.
Les faits remontent au 15 novembre dernier. Ce jour-là, Tugce Albayrak s’est interposée dans un passage à tabac de deux jeunes filles dans les toilettes du fast-food par trois hommes.  Malgré les cris des victimes, elle était la seule à être intervenue pour les défendre. Pensant s’être débarrassée des agresseurs, un des hommes d’origine serbe, est revenu avec une batte de base ball pour la frapper, près de sa voiture, dans le parking. La jeune femme s’effondre par terre, se heurtant violemment la tête sur le sol.
Transportée aux urgences, dans une situation critique, les médecins ont finalement annoncé sa mort cérébrale le 23 novembre dernier. Les machines sont arrêtées à la demande de la famille, le vendredi dernier, 15 jours après son agression.
Secouée par sa mort, l’Allemagne a été émue par cet acte d’héroïsme.
Une femme, seule, bravant trois hommes pour venir en aide à deux jeunes filles en danger. Tugce Albayrak n’avait pas pu supporter une telle agression, à l’inverse d’autres personnes présentes qui sont restées indifférentes. 
Qu’Allah apporte soutien et patience à sa famille

Une avocate irakienne torturée et tuée par l’EI


L’Etat islamique (EI) fait des victimes partout où il passe. Outre les décapitations d’otages occidentaux, crimes qu’ils mettent cruellement en scène, ces hommes s’attaquent, parmi la population autochtone, aux minorités et à tous ceux qui les critiquent.
Samira Saleh al-Naimi en a malheureusement fait les frais. Cette avocate et militante des droits de l’homme irakienne a été lâchement exécutée, lundi 22 septembre, dans les rues de Mossoul, fait savoir le lendemain de sa mise à mort le Gulf Center for Human Rights (GCHR). L’organisation de défense des droits de l’homme indique qu’elle avait été enlevée la semaine dernière après avoir qualifié de « barbare » l’étendue des destructions causées par l’EI sur le patrimoine de la deuxième ville du pays.
Elle avait formulé ses critiques sur Facebook. Enlevée mercredi 17 septembre, elle avait été condamnée par un soi-disant « tribunal islamique » pour apostasie puis subi des tortures durant cinq jours avant son exécution macabre, précise la mission irakienne des Nations Unies (UNAMI).
Samira Saleh Al-Naimi « était connue pour ses activités qui comprennent la défense des détenus et à soutenir les familles défavorisées de la ville », a rappelé le GCHR, qui « condamne avec les termes les plus forts » son exécution.
Sur Twitter, jeudi 25 septembre le représentant spécial du secrétariat général des Nations Unies pour l’Irak, Nickolay Mladenov, s’est dit « choqué » par son « inqualifiable » meurtre. En France, alors que le pays est toujours sous le choc après la décapitation de l’otage français Hervé Gourdel, Rama Yade, vice-présidente de l’UDI a également tenu sur le réseau social à informer de la mort de l’Irakienne, signe que la barbarie de l’EI est sans limite.