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Une avocate irakienne torturée et tuée par l’EI


L’Etat islamique (EI) fait des victimes partout où il passe. Outre les décapitations d’otages occidentaux, crimes qu’ils mettent cruellement en scène, ces hommes s’attaquent, parmi la population autochtone, aux minorités et à tous ceux qui les critiquent.
Samira Saleh al-Naimi en a malheureusement fait les frais. Cette avocate et militante des droits de l’homme irakienne a été lâchement exécutée, lundi 22 septembre, dans les rues de Mossoul, fait savoir le lendemain de sa mise à mort le Gulf Center for Human Rights (GCHR). L’organisation de défense des droits de l’homme indique qu’elle avait été enlevée la semaine dernière après avoir qualifié de « barbare » l’étendue des destructions causées par l’EI sur le patrimoine de la deuxième ville du pays.
Elle avait formulé ses critiques sur Facebook. Enlevée mercredi 17 septembre, elle avait été condamnée par un soi-disant « tribunal islamique » pour apostasie puis subi des tortures durant cinq jours avant son exécution macabre, précise la mission irakienne des Nations Unies (UNAMI).
Samira Saleh Al-Naimi « était connue pour ses activités qui comprennent la défense des détenus et à soutenir les familles défavorisées de la ville », a rappelé le GCHR, qui « condamne avec les termes les plus forts » son exécution.
Sur Twitter, jeudi 25 septembre le représentant spécial du secrétariat général des Nations Unies pour l’Irak, Nickolay Mladenov, s’est dit « choqué » par son « inqualifiable » meurtre. En France, alors que le pays est toujours sous le choc après la décapitation de l’otage français Hervé Gourdel, Rama Yade, vice-présidente de l’UDI a également tenu sur le réseau social à informer de la mort de l’Irakienne, signe que la barbarie de l’EI est sans limite.