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Flash info du 6 Dhou al Qa'da 1436.

Flash info du 6 Dhou al Qa’da 1436.
Ecouter le coran, des hadith, des conférences, des annonces divers, des anashids (sans musique), et bien d’autres choses, en direct sur :
http://www.islamatouswebradio.info.
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Islamophobie : une musulmane refusée dans un supermarché pour sa tenue « large », le directeur s’excuse.
Dans un communiqué, le CCIF nous rapporte un nouveau cas d’acte islamophobe à l’égard d’une musulmane. Les faits se sont déroulés dans un supermarché. Une jeune soeur voilée portant un jilbeb et une jupe longue, s’y rend avec sa soeur. A son entrée, elles demandent renseignement sur la possibilité ou non d’entrer avec un caddie à roulette.
Interrogée par une employée, la responsable lui affirme qu’il n’y avait aucun souci pour cela, mais, elle l’interpelle sur la tenue de la soeur. « Ah non non déjà, elle, elle ne rentre pas habillée comme ça » s’exclame la responsable. Elle lui explique que sa tenue est trop large. La soeur demande alors des explications.
» On lui répond que l’interdiction sera bientôt stipulée sur une pancarte à l’entrée du supermarché, et qu’il existe un texte de loi qui le justifie. Devant la volonté de la victime et de sa sœur d’éclaircir la situation, la responsable leur indique qu’elles peuvent entrer, mais que si la sécurité arrive, elle les fera sortir » rapporte le CCIF.
Les deux soeurs décident de quitter le lieu et contactent aussitôt le CCIF.
Le CCIF se charge immédiatement du dossier et contacte le directeur du supermarché. »Confus et de bonne foi, il a immédiatement transmis ses excuses à la victime via le CCIF. Il est prêt à la recevoir avec l’employée incriminée. Il a également fait un rappel à la loi à toutes ses équipes« rapporte le communiqué du Collectif.
Il est indispensable que les musulmans connaissent et fassent valoir leurs droits. Face aux discriminations, à l’ignorance, aux abus, s’informer sur ses droits est crucial.
Pour cela, le CCIF a mis à la disposition de tous des guides pratiques soigneusement rédigés par une équipe de juristes :
http://www.islamophobie.net/vos-droits-fiches-pratiques.
N’hésitez pas à les consulter, et les partagez massivement. Enfin, le CCIF compte sur nous pour les soutenir. Faire un don au CCIF c’est contribuer à faire reculer l’islamophobie.
Pour soutenir le collectif : http://www.islamophobie.net.
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Hajj 2015 : arrivée des premiers pèlerins asiatiques.
Dimanche dernier, les premiers pèlerins en provenance d’Asie sont arrivés à Djeddah et Médine. Un fonctionnaire de la mission Malaysian Hajj a alors confié à Arab News : « Nous avons pris certaines initiatives, comme l’envoi de personnel de soutien pour s’occuper de la sécurité, la sécurité et le bien-être des pèlerins de notre pays ». Ainsi, les autorités asiatiques ont fait en sorte que leurs pèlerins se retrouvent dans les meilleures conditions possibles.
Le premier groupe de pèlerins malaisiens arrivé dimanche, était composé de 450 fidèles. Le nombre total de pèlerins malaisiens attendus cette année s’élève à 22 300. Les pèlerins malaisiens ne sont pas les seuls à être arrivés en terre sainte le week-end dernier. En effet, d’autres fidèles en provenance du Bangladesh, du Pakistan ou encore d’Afrique du Sud ont atterri dimanche.
Le gouvernement pakistanais a également déployé des moyens humains et financiers pour faciliter le Hajj à ses citoyens: « 300 membres du personnel de l’aide sociale, 450 membres de l’équipe médicale et 250 employés du gouvernement ». L’objectif étant de venir en aide aux pèlerins, les différents gouvernements s’appliquent afin de soulager l’Arabie Saoudite dans la gestion des fidèles. En effet, le royaume saoudien déploie chaque année des moyens immenses pour assurer le bon déroulement du Hajj, plus grand rassemblement au monde.
Rappelons que l’an passé, le Hajj fut une véritable réussite « à tous les niveaux ». Les pèlerins étaient bien encadrés, en sécurité et en bonne santé malgré les risques de contagion et les divers virus redoutés. Les représentants de l’OMS avaient même tenu à féliciter les responsables saoudiens pour leur organisation exemplaire.
Qu’Allah facilite le pèlerinage de nos frères et sœurs venus des quatre coins du monde. Qu’Il nous permette de l’accomplir à notre tour et d’en savourer chaque seconde.
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France : Témoignage : Cap d’Agde : Enceinte, Amal se fait violemment frapper par la police.
Dimanche 16 août, Amal Bentoussi, membre du collectif « urgence notre police assassine » a été violemment prise à partie par la police au parking de la plage du Cap d’Agde. Katibîn l’a contactée afin d’en savoir davantage sur cette bavure.
Retour sur les faits.
En vacances avec son époux et ses deux fils âgés de 2 et 13 ans, Amal aperçoit à la sortie de la plage un jeune homme victime d’une bavure policière et décide d’agir :
En vacances pendant quelques jours avec mon mari et mes enfants, à la sortie de la plage après une journée tranquille je me dirige vers le parking pour récupérer ma voiture, en face de moi une voiture de la bac avec un jeune qui se prenait des coups par un officier en civil et sa sœur qui criait c’est mon petit frère laissez le vous allez le tuer, il était inconcevable pour moi de ne pas réagir et d’aller voir les policiers pour leur dire qu’ils devaient arrêter de l’étrangler car il pouvait mourir et qu’il y a eu beaucoup de jeunes qui sont morts à la suite de clé d’étranglement, dans la confusion j’essaye de calmer le jeune qui se plaint de ne plus pouvoir respirer, je l’indique au policier et lui demande de desserrer. Entre-temps des gens filment, un des policiers essaye de lui prendre son téléphone en lui indiquant qu’il n’avait pas le droit de filmer des policiers.
Contrairement aux dires de ce dernier, il est autorisé de filmer un policier dans l’exercice de ses fonctions sans avoir l’intention de diffuser cette vidéo publiquement, ce que lui rappelle Amal :
J’interviens en lui indiquant qu’il était dans son droit si les images étaient utilisées à des fins juridiques, de là du renfort arrive, trois voitures de police arrivent, l’un des policiers de la bac lui explique la situation et lui indique le jeune homme qui était en possession des images sur son portable, le brigadier-chef arrivé en renfort lui demande son portable et lui indique encore une fois qu’il n’a pas le droit de filmer, j’indique à ce policier que ce jeune est tout à fait en mesure de pouvoir filmer des policiers pendant leur exercice et qu’il n’avait pas le droit de lui prendre son portable pour effacer les images, le ton monte, il me dit vous vous la fermez c’est moi qui décide avec une telle violence sans ménagement et allez je t’embarque. Je lui indique que je n’ai rien fait et lui rappelle qu’il doit se calmer je suis enceinte et de là il commence à me porter un coup au niveau de l’épaule, je recule j’avais une bouteille d’eau ouverte avec la peur je le sentais arriver sur moi ne tenant en aucun cas compte de mon état de femme enceinte, tout s’enchaîne un autre m’attrape par le cou et m’étrangle, un autre me donne un coup de Tonfa sur le flan droit, mon mari avec mon fils de deux ans dans les bras, abasourdi et choqué par la violence dont était victime sa femme, accoure et s’interpose avec mon fils de deux ans dans les bras en indiquant mon état, rien ni fait aucune pitié balayé à terre, mon fils de 2 ans qui tombe et hurle, mon mari aspergé de bombe, mon autre fils de 13 ans qui assiste à cette scène choquante et traumatisante, voyant son petit frère hurler demande à un policier c’est mon petit frère est ce que je peux le tenir, il le bouscule tombe en arrière lui dit ferme ta gueule tu passes pas sinon tu te prends ça dans la gueule.
Le comportement violent et irresponsable de ce brigadier chef se poursuit lors de l’arrestation d’Amal et son époux, souhaitant laisser ses deux enfants seuls sur le parking :
Tout ce petit monde est emmené au commissariat, j’ai dû insister pour indiquer que mes enfants étaient mineurs et que je ne pouvais pas les laisser seuls, rien à faire le brigadier chef à l’origine ne voulait rien savoir et était prêt à laisser des enfants mineurs abandonnés sur un parking, il a fallu l’intervention d’un Asvp qui a fait le nécessaire pour ranger nos affaires dans la voiture et demandé à ce que les enfants nous accompagnent au commissariat.
Dès leur arrivée au commissariat, Amal fera les frais de la brutalité d’un autre brigadier chef qui se montrera odieux envers son fils de 2 ans :
Arrivée en garde à vue certains policiers qui ont assisté à la scène sont scandalisés par la violence comment j’ai été interpellé, je sentais bien dans le regard qu’il n’avait aucun pouvoir et m’ont tout de même encouragé à porter plainte. En garde à vue je suis entendu par le « brigadier chef ALLIOD ERICK » il me demande de faire taire mon fils de deux ans en remuant la Tête avec mépris et tout d’un coup voyant que mon fils ne s’arrêtait pas il lui hurle dessus, je lui dit vous êtes un monstre est ce que le fait porter l’uniforme vous donne le droit de hurler sur un enfant de 2 ans de la sorte? Il me répondit que c’était lui le chef, je suis choqué et abasourdi par la violence et l’absurdité de ces policiers qui avaient en face d’eux une femme enceinte qui a aucun moment a été violente ni dans ces propos ni dans ces gestes , un enfant de deux ans blessé à la Tête traumatisé par le choc. Je tiens à préciser que j’ai demandé à plusieurs reprises le matricule du brigadier chef qui m’avait agressé puisqu’il n’était pas visible on m’a indiqué qu’il apparaîtrait dans la procédure.
Etant enceinte, la police n’était pas en droit de garder Amal en garde à vue et a donc garder illégalement son mari alors que rien ne pesait sur lui :
J’ai été libérée à 22h30, mon mari a été maintenu en garde à vue on sait pour qu’elle motif, moi je suis convoquée demain je suis soupçonné dans une enquête d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction de violences avec arme par destination sur personne dépositaire de l’autorité publique. Sincèrement ils ont un tel sentiment d’impunité qu’ils se croient tout permis. Pour toute ces raisons je continuerais à me battre pour dénoncer cette violence institutionnelle. Une pensée a tous ceux qui subissent cette violence au quotidien, aux personnes tués entre les mains de la police. Cette expérience si on peut appeler ça une Expérience, ne fait que renforcer mon combat contre l’impunité policière.
Contactée par Katibîn, Amal nous affirme avoir porté plainte au commissariat et avoir contacté le procureur avec ses certificats médicaux à disposition. Elle tient néanmoins à ne pas faire d’amalgame précisant que trois policiers comptent témoigner en sa faveur. Elle a également ressenti que certains policiers ne pouvaient riposter face à cette violence, ayant bien conscience du haut grade d’un brigadier chef, celui-ci étant notamment couvert par la hiérarchie. L’affaire suit son cours afin qu’Amal et sa famille puissent réclamer justice.
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L’Union des Mosquées de Charleroi appelle au boycott du sacrifice de l’Aïd al Adha en Belgique.
L’Union des Mosquées de Charleroi (Belgique) appelle les musulmans de la région à pratiquer un sacrifice « à distance » lors de l’aïd Al Adha. L’organisation regrette le peu de moyen offert par les autorités publiques notamment le manque d’abattoirs fixes répondant à la demande de la Communauté musulmane.
Sous couvert de protection et du bien-être des animaux, les politiques islamophobes empêchent les musulmans de pratiquer leur culte dignement. Le sacrifice de l’aïd al adha faisant partie intégrante de la religion, il est bien question de bafouer la liberté de culte d’une communauté toute entière sous des prétextes fallacieux.
En demandant aux fidèles de boycotter le mouton belge, l’association musulmane espère un sursaut des autorités pour sauver le secteur de l’élevage déjà en crise. Le site islamic-events.be partage le communiqué des responsables de l’Union des Mosquées de Charleroi.
Chères concitoyennes,
Chers concitoyens,
Suite à la volonté annoncée du ministre flamand du bien-être animal, Mr Ben WEYTS, ainsi que de son homologue wallon, Mr Carlo DI ANTONIO, de tout mettre en œuvre pour interdire à terme l’abattage rituel, et dans l’immédiat les abattoirs temporaires, nombreux sont les Musulmans de Belgique à s’inquiéter et à s’interroger sur les suites à y réserver.L’interprétation restrictive de la législation européenne, l’interdiction des abattoirs temporaires et l’absence d’initiative politique quant à l’augmentation de la capacité d’accueil des abattoirs fixes constituent un appel tacite à l’abattage clandestin.
De ce fait, l’Espace Averroès, centre associatif dont la principale mission est la défense des consommateurs musulmans, et l’Union des Mosquées de Charleroi (UMC) appellent la communauté musulmane de Charleroi et de sa périphérie à ne pas sacrifier de bête à l’occasion de la fête du sacrifice et préférer, dans ces conditions, effectuer un « sacrifice à distance » en faveur des personnes nécessiteuses.
Vu l’absence d’initiative politique quant à l’augmentation de la capacité d’accueil des abattoirs fixes, seules structures actuelles permettant d’effectuer l’abattage rituel ;
Considérant que cette situation porte atteinte à la liberté de culte, pourtant consacrée par la Constitution et les lois du peuple belge ;
L’Union des Mosquées de Charleroi se retrouve contrainte et forcée de lancer cet appel au boycott dont le seul intérêt est de mobiliser tous les Musulmans autour de la sauvegarde de leur liberté religieuse mais aussi de leur dignité en refusant d’avoir recours aux abattages clandestins.
L’Union des Mosquées de Charleroi tient à rappeler que la communauté musulmane de Charleroi est particulièrement soucieuse du bien-être animal. Toutefois, elle ne peut adhérer aux décisions politiques discriminatoires en la matière.
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Tunisie, le président se moque du voile traditionnel tunisien et le qualifie de « sac sur la tête ».
En Tunisie, le président Béji Caïd Essebsi n’hésite pas à se moquer de la religion et de la culture traditionnelle du pays. Les dernières victimes de cet intégrisme laïc sont les femmes portant le Laâjar, un voile traditionnel tunisien.
Après la mise en place de l’Etat d’urgence, la fermeture d’une centaine de mosquée et l’obtention du silence du « mufti de la République » et du Ministre des Affaires Religieuses (ex-Mufti), Béji Caïd Essebsi issu du parti laïc Nidaa Tunis a décidé d’accélérer son combat contre le voile. Dans un discours prononcé devant les caméras de télévision, le Président tunisien s’en est pris violemment aux femmes portant le voile traditionnel tunisien : le Laâjar.
Une énième attaque contre l’Islam et sa visibilité qui porte ses sources dans un occidentalisme exacerbé des nostalgiques du dictateur islamophobe Habib Bourguiba.
Béji Caïd Essebsi a déclaré il y a quelques jours qu’il souhaitait voir interdit le port du voile dans les écoles. Soutenu par les milieux laïcs et devant le silence des milieux dits « islamistes », le président peut désormais mettre en place les mesures liberticides touchant aux libertés fondamentales et religieuses.
vidéo a voir sur islamatouswebradio.info.

Tunisie, le président se moque du voile… par islamatouswebradio
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Tunisie, le président Béji Caïd Essebsi veut interdire le hijab dans les écoles primaires.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a indiqué lors d’un discours (voir vidéo) qu’il souhaitait interdire le hijab dans les écoles primaires. Une nouvelle attaque du parti laïc Nidaa Tounès contre l’Islam et sa pratique dans le pays.
Le 13 août 2015, Béji Caïd Essebsi a tenu un discours offensif contre la visibilité de l’Islam en Tunisie. Devant un public restreint et visiblement acquis à sa cause, le président tunisien n’est pas allé par quatre chemins en indiquant qu’il souhaitait voir interdire le hijab, qu’il qualifie de « truc noir », dans les écoles primaires. Une proposition extrêmement belliqueuse vis-à-vis de la société civile attachée aux valeurs islamiques et traditionnelles.
La Tunisie qui vit depuis l’attentat de Sousse sous « l’état d’urgence » connaît une nouvelle vague d’islamophobie. Les milieux laïcs, extrêmement actifs dans les médias et les hautes sphères de l’Etat, ont décidé d’agir rapidement pour rétablir les lois liberticides contre la pratique de l’Islam abrogées après la révolution. L’instauration de « l’état d’urgence » permet la mise en place de mesures inédites et autoritaires sans consultation du peuple.
Après le discours du président tunisien, les médias ont rapidement réalisé un sondage afin de connaître l’opinion de la population quant à la possibilité de voir le voile prohibé dans les écoles. Le résultat, à prendre avec précaution étant donné qu’il n’est pas réalisé par un organe neutre et professionnel, est sans appel : 77% des tunisiens seraient favorables. En 72h, 141 660 personnes auraient voté sur le site de la radio Mosaïque FM. Un résultat étonnant pour un pays dont la majorité des habitants se disent musulmans.
La proposition du président tunisien, largement relayée par les milieux laïcs, s’inscrit dans une démarche offensive contre l’islam et démontre le peu de structuration des milieux « islamiens » pris à nouveau au dépourvu. Les meilleurs exemples étant le silence du parti de l’opposition Ennahda, qui a littéralement abandonné le pouvoir aux ex- « Ben-Alistes » lors des dernières élections, ou encore la lâcheté du mufti de la République, Hamda Saïed, qui refuse de condamner la proposition de Béji Caïd Essebsi. Idem pour le Ministre des Affaires Religieuses et ex-mufti, Othman Battikh, qui a indiqué qu’il n’avait pas de position sur le sujet, renvoyant la polémique vers le Ministère de l’Education.
Les trois poids lourds de la vie politico-religieuse qui ont la capacité de faire barrage à la nouvelle mesure liberticide du président tunisien ont décidé de se taire préférant jouer la carte de la non-obligation du port du voile pour les fillettes. Une excuse visant à cacher leur incapacité à parer les offensives des laïcards pro-occidentaux.
En fermant plus de 100 mosquées déclarées « salafistes », le gouvernement s’est assuré le silence de l’opposition religieuse. Désormais, les laïcards ont ouvert la porte à toutes les lois islamophobes contre la pratique religieuse. Si le voile contre les jeunes filles est un premier pas, il est certain que les interdictions vont se multiplier les prochaines années.
En 1981, sous Habib Bourguiba, un décret avait permis l’interdiction du voile dans les établissements et espaces publics. A l’époque, les témoignages recueillis par l’AFP avaient fait état d’harcèlement contre les femmes voilées dans la rue.
« Des femmes voilées sont souvent interpellées, devant parfois s’engager par écrit à ne plus porter le voile au risque de perdre leur emploi ou de devoir abandonner leurs études. Des témoins ont fait état d’interventions de policiers en civil, notamment à Sfax, enlevant des voiles à l’arraché en pleine rue », rapportait le journal l’Orient le Jour cité par Wikipédia.
L’obscurantisme laïcard, fondé sur l’opposition à la religion, fait son retour en Tunisie. Sans réveil des milieux islamiens, fort à parier que la dictature islamophobe va s’accentuer contre la population musulmane attachée à sa religion et à sa culture. La volonté d’occidentalisation d’une partie de la « tchichi » de Tunis risque d’entraîner le pays dans un nouveau bras de fer. Quel est le poids des partis politiques dits « islamistes » ? Des associations musulmanes ? Sans réaction de leur part, une partie de la population pourrait se tourner vers des organisations plus « radicales » aux risques et périls d’une Tunisie encore fragile.
vidéo a voir sur islamatouswebradio.info.

Tunisie, le président Béji Caïd Essebsi veut… par islamatouswebradio
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Flash info du 5 Dhou al Qa'da 1436.

Flash info du 5 Dhou al Qa’da 1436.
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Paulo Coelho défend le Saint Coran et l’Islam.
Paulo Coelho, romancier et interprète brésilien, notamment auteur de « L’Alchimiste » et de « Brida », s’est récemment exprimé au sujet du Saint Coran de manière pour le moins positive. En effet, Paulo Coelho a pris la parole pour défendre Celle d’Allah. Il a ainsi qualifié le Noble Coran de « livre qui a changé le monde ».
Le romancier a publié un message sur son statut Facebook afin de défendre l’Islam et son Livre, comme le souligne Al Arabiya News. Il a ainsi affiché l’image d’un Coran sur son statut en commentant « Exposition : les livres qui ont changé le monde ». Le statut de Paulo Coelho n’a pas laissé ses fans indifférents puisqu’il a récolté plus de 36 000 mentions « j’aime » et des milliers de partages.
Malgré le grand soutien dont a fait l’objet le statut du romancier brésilien, une internaute a commenté : « Vraiment ! Ce livre est source de violence et de meurtres ! ». Ce à quoi Paulo Coelho a répondu : « Faux. Je suis chrétien et durant des siècles, nous avons essayé d’imposer notre religion par la force de l’épée – vérifiez « croisades » dans le dictionnaire… Nous assassinions des femmes – les appelant sorcières et nous avons essayé d’arrêter la science – comme dans le cas de Galileu Galilei. Il ne faut donc pas blâmer une religion, mais comment les gens la manipulent« .
Paulo Coelho n’a donc pas laissé cette internaute critiquer l’Islam et la qualifier de religion de violence. Faisant alors la comparaison avec les croisés, le romancier brésilien a tenu à défendre la religion musulmane ainsi que son Livre Sacré. Une prise de position admirable, particulièrement au vu des événements actuels. En signifiant publiquement son admiration pour le Saint Coran, Paulo Coelho a prouvé son ouverture d’esprit et sa perspicacité, n’en déplaise à certains.
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Après la pétition pour un menu végétarien à la cantine, le maire de Chalon lance une pétition pour interdire tout menu de substitution.
Yves Jégo, le député UDI a lancé une pétition appelant à imposer la présence d’un menu végétarien dans les cantines scolaires. Il souhaite par la suite déposer une proposition de loi à la rentrée.
Cette « alternative végétarienne obligatoire dans les cantines scolaires » pourrait être une solution au débat sur les menus de substitution.
En effet, jeudi 13 août dernier, le tribunal administratif de Dijon a rejeté le référé sur la question de l’urgence qui contestait la décision du maire de Chalon-sur-Saône de supprimer les menus alternatifs dans les cantines de sa commune.
Le tribunal a argumenté sa décision en expliquant que le menu contenant du porc ne sera pas servi avant le 15 octobre. « L’accès aux services de restauration scolaire de l’ensemble des usagers, y compris les enfants de confession musulmane, ne paraît pas compromis » selon le tribunal, et la condition d’urgence, qui justifie la procédure en référé, « n’apparaît dès lors pas remplie ».
Après 31 ans de menus sans viande à l’école, la décision du maire de Chalon-sur-Saône de retirer ce choix aux enfants en retirant le menu sans viande a profondément choqué.
Cette question des menus alternatifs a provoqué une vive polémique, au sein même de la droite, et de la société française.
La pétition de Yves Jégo sur le site Change proposant les menus végétariens a déjà rassemblé plus de 64 700 signatures. Si cette mesure est adoptée, elle pourrait être idéale et devrait contenter tout le monde.
Cette idée n’est pas neuve, et elle est déjà appliquée à Perpignan où la mairie avait déjà décidé en juin de proposer un menu végétarien. A Toulouse, Dès la rentrée scolaire prochaine, des menus sans viande seront également proposés aux élèves des établissements maternelles et primaires.
Pour riposter à cette pétition pour l’alternative végétarienne, le maire de Chalon-sur-Saône a lancé à son tour une pétition, toujours sur le site Change. Cette pétition contre les menus obligatoires à l’école a récolté plus de 1800 signatures.
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Amérique : convertie, après avoir visionné des vidéos sur l’Islam.
Les conversions à l’Islam ne cessent de se multiplier à travers le monde. Quel que soit leur « déclic », de nombreuses personnes décident d’embrasser l’Islam. C’est notamment le cas de Nicole Queen, une ancienne catholique, d’origine américaine, qui est devenue musulmane. L’élément déclencheur de cette conversion est un ensemble de vidéos sur l’Islam, visionnées sur Youtube.
Lors de son interview, Nicole, musulmane depuis mai 2007, explique qu’elle était à la recherche de « quelque chose de différent » du catholicisme. Se rendant souvent à l’église, elle considérait que sa religion était la bonne mais ressentait tout de même cette sensation de vouloir chercher autre chose. C’est alors que Nicole s’est mise en tête de découvrir l’Islam car certaines de ses connaissances l’y avait orientée.
Elle s’est alors servie sur le média de notre ère : internet. C’est en effet sur Youtube que la jeune femme s’est lancée à la recherche de l’Islam, en quête de réponses. Elle explique comment progressivement elle est « devenue accro à l’Islam ». Elle témoigne en ce sens : « Je restais jusqu’à 5 heures du matin sur mon ordinateur à regarder des conférences sur des américains qui étaient convertis à l’Islam ».
Suite à cela, la jeune femme s’est intéressée à l’Islam au sein des mosquées, notamment en prenant des cours de religion, etc. Une fois qu’elle s’est sentie totalement apaisée au sujet de la religion d’Unicité, cette sœur a embrassé l’Islam. Nicole raconte l’énorme changement que sa conversion à l’Islam à apporter, elle qui buvait de l’alcool et se divertissait en discothèque. La jeune femme se rend compte que tout un monde sépare son ancien quotidien de sa vie présente. Ironie du sort : c’est désormais elle qui témoigne de sa conversion à l’Islam sur Youtube, machaAllah.
Qu’Allah apaise les cœurs de tous nos frères et sœurs convertis. Qu’Il guide leurs proches et les rassemble au Paradis.
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Les Etats-Unis rejetent la demande de libération d’un détenu Yéménite de Guantanamo en grève de la faim.
Vendredi 14 août, un détenu Yéménite de 36 ans, Tareq Ba Odah s’est vu rejeté sa demande de libération pour raison de santé par le département américain de la justice. Les motifs de la décision sont maintenus secrets. Des responsables de l’armée et des services secrets américains avaient pourtant donné, il y’a cinq ans, leur feu vert pour qu’il soit transféré hors de Guantanamo mais son cas divise l’administration américaine. Sa nationalité n’y est pas pour rien, c’est la nationalité la plus représentée au sein de la prison, tout comme la grève de la faim qu’il a entamée depuis huit ans maintenant. Il ne pèse plus que 33,5 kg et son état de santé est inquiétant. Selon ses avocats, le rejet de cette requête prouve le manque de détermination du Président américain Barack Obama à honorer sa promesse de fermer ce camp avant la fin de son mandat.
La grève de la faim, l’ultime sacrifice pour des prisonniers oubliés de la justice des Hommes.
Arrêté à la frontière afghane par l’armée pakistanaise et accusé d’avoir reçu une formation militaire pour combattre auprès des Talibans, Tareq Ba Odah fait partie des 166 encore captifs de la base américaine de Guantanamo, 14 ans après les attentats du 11 Septembre 2001. Le mouvement de grève de la faim a initialement été déclenché par les fouilles des cellules au cours desquelles les Corans étaient jetés par terre, une attitude répétitive jugée blasphématoire. Ensuite les protestations se sont amplifiées pour dénoncer la détention illimitée et les accusations sans procès. Les 166 détenus restent toujours enfermés alors qu’ils ne sont jamais passés devant un juge au préalable ni n’ont été inculpés d’aucune charge. Depuis février 2013, ils sont une centaine (148) à être en grève de la faim sur les 166, d’après les derniers bilans connus. Et comme Tareq Ba Odah, ils sont 86 à avoir reçu un avis favorable de transfert hors de la prison depuis plusieurs années et restent pourtant incarcérés dans des conditions inhumaines.
Rappelons que la base militaire américaine située à Cuba est la prison la plus coûteuse des Etats-Unis avec des frais de fonctionnement qui s’élèvent à 800 000 dollars par prisonnier et par an alors que son emplacement extra-territorial lui permet d’échapper aux lois régissant le système judiciaire fédéral américain. Une zone de non-droit pour la plus puissante démocratie du monde. Depuis plus 10 ans, elle est le symbole mondial de l’atteinte aux droits de l’Homme et ternit jour après jour l’image de l’Amérique.
Des détenus soumis à la cruauté de la nutrition par intubation nasale.
Craignant que les détenus meurent de faim, l’administration américaine a ordonné de les nourrir de force. Une pratique jugée inhumaine par l’ONU et d’autres organisations internationales comme l’Association Médicale Mondiale. Les témoignages des détenus assimilent cette pratique à de la torture. Le 14 avril 2013, le New York Times a publié le témoignage de Samir Naji al Hasan Moqbel, simplement intitulé « Gitmo is killing me » (Guantanamo est en train de me tuer) :
Je ne peux pas décrire à quel point il est douloureux d’être nourri de force de cette façon. Pendant qu’ils inséraient le tube, j’ai eu un haut-le-cœur. Je voulais vomir, mais je ne pouvais pas. Ma poitrine, ma gorge et mon estomac souffraient le martyre. Je ne souhaite cette punition cruelle à personne.
Je suis toujours nourri de force. Deux fois par jour, ils m’attachent à une chaise dans ma cellule. Mes bras, mes jambes et ma tête sont sanglés. Je ne sais jamais à l’avance quand ils vont venir. Parfois ils viennent la nuit, à 23 heures, quand je suis endormi. ».
Un autre détenu franco-algérien, Nabil Hadjarab, détenu à Guantanamo depuis 2002, également alimenté de force, a témoigné de son calvaire par une lettre envoyée à l’Express.
Ainsi, ils sont ainsi une quarantaine, comme Tareq Ba Odah, a subir une alimentation forcée depuis 2013, deux fois par jour, à n’importe quel moment de jour comme de nuit. En rejetant sa demande de libération, le département de la justice américaine prétexte que cela pourrait inciter d’autres détenus à se lancer dans des grèves de la faim. Une situation dramatique qui plonge les détenus restants dans un désespoir profond.
Les requêtes sont régulièrement rejetées par les magistrats en renvoyant la responsabilité de l’arrêt de l’alimentation forcée et du transfert des détenus au Président américain. La mobilisation de l’opinion publique et les pressions des organisations internationales pourront certainement le contraindre à honorer sa promesse de fermer ce centre de détention, lieu de toutes les injustices infamantes pour l’humanité.
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Une militante partage une affiche en soutien aux Palestiniens et se fait menacer !
Vendredi 14 août, nous vous partagions une photo prise par la conseillère régionale du Vaucluse Fabienne Haloui, jeudi 13 août, à l’entrée d’un bar alsacien. Le gérant du café en question prévient à travers une affiche ne pas vendre certaines boissons en soutien au peuple palestinien.
Victime de nombreuses critiques.
Fabienne Haloui a fermement soutenu cette courageuse initiative sur son compte personnel, comme le rapporte le journal l’Humanité :
« Les produits suivants ne sont plus vendus dans cet établissement à cause du soutien de leur fabricant à l’État terroriste d’Israël, compte tenu des atrocités commises envers la population palestinienne ».
Un soutien pas du goût de tous puisque deux jours après sa publication, samedi 15 août, elle essuyait déjà les critiques et insultes virulentes d’internautes sionistes : « Tous ceux qui boycottent Israël sont 
des chômeurs ou des assistés, donc des 
minables ! ». De multiples attaques auxquelles Fabienne riposte :
« Être insultée d’antisémite est à la fois extrêmement blessant du fait de mon parcours personnel et en même temps une forme de chantage insupportable » et rappelle que le boycott « peut être une arme pacifique de nature à mobiliser l’opinion publique et à mettre en difficulté le gouvernement israélien dans son refus de se soumettre aux décisions de l’ONU ».
Elle évoque également le « droit de critiquer la politique de l’État d’Israël, de condamner un État qui ne respecte pas le droit international » et compte porter plainte contre cette outrage. Nombreux sont les défenseurs de la dignité des Palestiniens à en faire les frais, des militants sionistes qui trouvent du courage seulement derrière un écran.
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Black for Palestine : Plus de 1000 personnalités et associations noires américaines appellent au boycott d’Israël.
Black for Palestine : La liste est longue des personnalités et organisations ayant signé mardi une déclaration de solidarité avec les Palestiniens sous occupation.
Angela Davis, Boots Riley, Cornel West, dream hampton, Emory Douglas, Mumia Abu-Jamal, Pam Africa, Patrisse Cullors, Phil Hutchings, Ramona Africa, Robin DG Kelley, Rosa Clemente, Talib Kweli, et Tef Poe, mais aussi 38 organisations, dont The Dream Defenders, Hands Up United, Institute of the Black World 21st Century, Malcolm X Grassroots Movement, et Organization for Black Struggle, ont signé un document faisant un parallèle entre la lutte des Noirs américains pour leur émancipation et celle du peuple palestinien pour l’égalité des droits.
Mettant en exergue la solidarité des Palestiniens avec Ferguson, il soulignent que les échanges de délégations (Palestiniens qui se sont rendus dans le Michigan en novembre dernier et représentants de groupes tels que Dream Defenders, Black Lives Matter, Ferguson, qui sont allés en Palestine), ils réaffirment leur « indignation, dégoût et solidarité face aux massacres de Gaza, au blocus, à la persécution de tous les Palestiniens par Israël sur l’ensemble des territoires occupés, et à leur exil forcé en Jordanie, Liban et Syrie ».
Ils soulignent également « les similarités, même si les situations sont différentes, entre la politique d’emprisonnement massif des Noirs américains et celle des Palestiniens par l’Etat d’apartheid israélien« .
« Les uns comme les autres, nous sommes traités de terroristes et subissons le racisme et la violence », ajoutent-il en concluant que « l’oppression du peuple palestinien ne serait pas possible sans le soutien constant et inconditionnel des gouvernements étatsuniens. ».
Ils appellent à participer massivement à la campagne BDS (Boycott, Divestment, Sanctions) lancée par la société palestinienne, et insistent sur le « caractère central de la la lutte de libération du peuple palestinien pour le reste du monde et de la société. ».
La liste complète des signataires de cet appel se trouve sur le site www.blackforpalestine.com.
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Un ingénieur tunisien créé une application pour dénoncer les « présumés terroristes ».
Un informaticien tunisien a créé une application visant à dénoncer les « présumés terroristes » et alerter les autorités en cas d’acte suspect de la part d’une personne. Un outil téléchargeable sur Android qui favorise la psychose et la délation.
Après deux attentats en Tunisie, un ingénieur a décidé de lancer une application mobile nommée « Edder 3″ (bouclier en français) permettant aux utilisateurs de dénoncer des « présumés terroristes ». Le créateur indique sur son site Internet que l’application donne « à tous les tunisiens l’opportunité de réagir et de signaler tout acte suspect ou de terrorisme ».
L’application mobile permettra (bientôt) à n’importe quel utilisateur de photographier une personne jugée suspecte et d’indiquer le lieu où elle se trouve. Une carte interactive permet déjà aux citoyens de géolocaliser les lieux ou les personnes suspectées d’être des terroristes. Il est aussi possible de contacter directement la police.
L’application est jugée par les observateurs comme dangereuse au regard des libertés individuelles. Elle pourrait provoquer rapidement une vague de psychose générale dans le pays sans que personne ne puisse vérifier si les informations indiquées sont exactes ou le fait d’une simple blague. La possibilité de délation d’une personne ouvre aussi la porte aux vengeance personnelles pouvant briser une vie voire une famille.
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