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Flash info du 2 Joumada At-Thani 1436

Flash info du 2 Joumada At-Thani 1436


Yvelines : Encore un contrôle de police qui tourne mal
A l’heure où le procès de Zyed et Bouna attire l’attention de la communauté musulmane, nous allons vous relater une autre histoire qui n’est pas sans rappeler cette dernière. Celle d’un contrôle de police qui comme d’habitude se présente comme une banalité sans faille, puis qui dégénère. Cette fois-ci c’est dans les Yvelines, à Saint-Germain-en-Laye que cela se passe, le mardi 17 mars 2015.
Le contrôle, la routine pour ces jeunes
Ce mardi aux alentours de 18h30, Karim*, assistant d’éducation dans un collège et propriétaire du véhicule, ainsi que 4 autres jeunes âgés d’environ 20 ans sont interpellés par les forces de l’ordre pour un stationnement gênant. Ils vivent dans un petit quartier où il y a peu de places dans le parking, les habitants ont donc pris pour habitude de se garer sur le côté droit de la chaussée. Ces contrôles incessants peuvent, par moment, agacer ces jeunes qui sont amenés à se faire contrôler plusieurs fois par jour. La maman de Karim évoque des journées pouvant aller jusqu’à 3 ou 4 contrôles, elle explique alors :
Du balcon, depuis chez moi, je vois le bout de la rue. J’ai vu mon fils et, près de lui, une voiture de police à l’arrêt. Comme il se fait régulièrement contrôler, j’ai décidé d’aller voir ce qui se passait, les jeunes peuvent se faire contrôler trois ou quatre fois dans une même journée, jamais par les mêmes policiers.
Le commentaire qui va durcir le contrôle
Le contrôle se déroule normalement, Karim coopère, présente ses papiers d’identité et les papiers du véhicule, qui plus est en règle. Face à l’ironie de la situation, il sourit, un des agents le lui reproche en ajoutant que ça ne le faisait pas rire. Quelques enfants jouaient et se partageaient des bonbons non loin des policiers, le contrôle se poursuit dans la “norme”, jusqu’à ce qu’une policière emploie le mot “dresser” pour évoquer l’éducation des enfants présents, un terme qui n’était pas du goût du contrôlé du jour. En effet, Karim aurait alors par la suite suggéré à la policière en question d’employer des mots plus adéquats, “éduquer” par exemple, Karim raconte :
Ils nous ont demandé de nous mettre sur le côté, et à moi de leur donner les papiers de ma voiture. Ce que j’ai fait… (Après son sourire) Si on n’a pas le droit de sourire en se faisant contrôler, pas étonnant qu’ils se plaignent d’avoir de mauvaises relations avec la population… Il y avait plein d’enfants près de nous, ils se distribuaient des bonbons, bougeaient autour des policiers, etc. Une policière leur a alors lancé qu’ils étaient mal dressés. Ce n’est pas une façon de parler à des enfants. Je lui ai dit : “Pourquoi ne pas dire mal éduqués ?”. Le ton monte, et la tension s’installe.
La version des policiers
Sont évoqués refus de contrôle, insultes, et coups de la part des jeunes, une source proche des policiers donne sa version :
Le contrôle tourne assez rapidement à l’échange verbal. Il y a un refus de contrôle d’un individu et l’agrégation de jeunes auprès de leur camarade. Les policiers ont été insultés. Il y a eu outrage, des coups ont été portés. La procédure en cours porte là-dessus.
Le fin mot de l’histoire
Les 5 jeunes seront ensuite emmenés en garde à vue pour y passer 2 jours. Des témoins ont filmé la scène où l’on peut voir des coups portés de part et d’autre, de la résistance de la part des jeunes, une bombe lacrymogène et des riverains ahuris. Il est cependant difficile de déterminer les responsabilités. Karim relate la suite du contrôle :
Une deuxième voiture de police est arrivée à ce moment-là par la rue en sens interdit, avec le gyrophare allumé, ce qui prouve qu’ils ont appelé du renfort.Ils attrapent deux de mes amis, l’un prend un coup de poing. Et quand j’ai essayé d’éloigner ma mère, un policier m’a ordonné de ne pas bouger et de me retourner, pour qu’il me passe les menottes. J’ai refusé.
Après les deux jours de garde à vue, les jeunes sont relâchés et une plainte est déposée à leur encontre par les policiers. La mère de Karim, apaisée de retrouver son fils, confie donc :
Ce n’est pas plus mal, comme ça, cela nous laisse le temps de nous organiser, de consulter un avocat pour voir ce que l’on peut faire.
*Les prénoms des témoins ont été modifiés pour préserver leur anonymat.
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François Bayrou : « Je ne mets pas la laïcité dans l’assiette des enfants »
François Bayrou (Mouvement démocrate) était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV le 19 mars dernier. Lors de cette interview, nombreux thèmes ont été abordés : les attentats en Tunisie, les élections départementales et aussi la fin du menu de substitution dans les cantines scolaire de Chalon-sur-Saône.
Bayrou prône le vivre-ensemble
Lorsque le journaliste interroge son invité sur la décision récente du maire Gille Platret concernant les menus à la cantine scolaire, M. Bayrou se pose la question du bien fondé de cette nouvelle polémique et également celle du voile à l’université, il déclare :
« Est-ce que vous croyez que c’est le moment, qu’il est bienvenu d’à nouveau chercher à faire flamber ce type d’affrontement sur les menus des cantines des enfants ou sur les tenues vestimentaires à l’université ? […] Je pense que cela ne l’est pas et je pense qu’il y a mille moyens pour que l’on vive ensemble entre Français qui ont des religions différentes. »
Un menu en phase avec la laïcité ?
Pour François Bayrou, ce type de décision ne se fait pas au nom du principe de laïcité. Il prend l’exemple des familles catholiques qui ne souhaitaient pas que leur(s) enfant(s) mangent de la viande le vendredi, les forcer à en manger au nom de la laïcité n’est pas concevable selon lui. Il termine en prônant l’apprentissage par la différence à l’école, la laïcité sert à la tolérance pour lui :
« Et si l’on peut faire en sorte que des jeunes juifs, des jeunes musulmans ou des jeunes qui simplement ont d’autres préférences alimentaires soient assis à la même table, avec les mêmes bancs et que simplement ils se comprennent un peu mieux après l’école qu’avant l’école, alors on sert la laïcité. »
On ne peut nier que François Bayrou a tendance à aller à contre courant et cela à des visées électorales. Il n’est pas possible non plus d’omettre de souligner que ses propos traduisent l’abus de discrimination au nom du principe de laïcité par de nombreux politiques en France.
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Au Havre, la collecte de sang dans la mosquée est un succès
«Faut pas hésiter à rentrer les jeunes. Allez donner votre sang, c’est un beau geste. » Le vieux musulman, tout de blanc vêtu, sort de la mosquée En-nour de la Mare-Rouge et invite les passants à pénétrer dans le hall de la mosquée.
Hier après-midi, l’Établissement français du sang (EFS) organisait sa toute première collecte de sang au cœur même de la mosquée. Le but était de trouver de nouveaux donneurs. D’autant que la population originaire du Maghreb et d’Afrique subsaharienne est à 80 %, comme celle de Russie, du groupe sanguin B. Un groupe qui est rare en France (6 % seulement de la population). Il intéresse donc fortement l’EFS.
Un élan de générosité
Pari réussi. Dans un joyeux brouhaha, les Havrais de la communauté se sont pressés pour donner leur sang. Souvent pour la toute première fois.
« Je n’ai jamais eu l’occasion de donner. Enfin, je ne savais pas où ni comment. J’ai entendu parler de cette collecte à la mosquée, c’était donc l’occasion. On m’a dit que je pourrais donner mon sang quatre fois par an. Je le ferais. Parce que je trouve cela merveilleux d’aider les autres… Et moi-même aussi finalement car un jour, j’aurais peut-être besoin d’une transfusion », sourit Hakima, 19 ans.
À la table du goûter obligatoire après avoir donné son sang, Amine mange un en-cas. Le jeune homme était à la mosquée pour la prière du vendredi.
« J’en ai profité. Je donne mon sang régulièrement et je fais des actions humanitaires. C’est quelque chose de naturel. »
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En réponse à la stigmatisation, les Diwan Awards récompensent les belgo-marocains talentueux
La Belgique a célébré jeudi soir dernier la troisième édition des Diwan Awards, une cérémonie dédiée à la récompense de douze talents dans des domaines variés comme la médecine ou le sport, révèle le site rtl.be.
Cet évènement organisé dans le climat actuel d’islamophobie est pour les initiateurs la meilleure solution pour enrayer cette montée constante de la haine.
“Cette année, notre cérémonie revêt un sens particulier, même s’il était imprévu, suite à des événements dramatiques et à un climat difficile de méfiance qui nous affectent tous, et d’autant plus les Belges de confession ou de culture musulmane.
A nos yeux, notre meilleure réponse à cette peur de l’autre et à la stigmatisation, c’est la mise en valeur de notre dynamisme, de nos talents, de notre volonté d’affirmer haut et fort notre fierté de vivre et évoluer dans ce pays”, affirment les organisateurs via un communiqué.
Cette initiative a permis de faire participer toute la Belgique puisque c’est le public qui suggérait les personnalités les plus remarquables. 20 000 personnes ont contribué aux votes qui s’opéraient essentiellement sur internet.
Le thème de cette année fut “Inspirer les jeunes générations”.
La présentatrice du journal télévisé de RTL-TVI Hakima Darhmouche et le boxeur Nordin Ben Moh ont été récompensés d’un Diwan Awards, s’ajoutent à ces gagnants Hafida Bachir, présidente de Vie Féminine, les acteurs et réalisateurs Adil El Arbi et Bilall Fallah, Nordeyn Oulad Ben Taib, dirigeant de la Clinique de neurochirurgie de l’hôpital de Saint-Pierre de Bruxelles, et également l’avocat et professeur Hakim Boularbah
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Zyed et Bouna : les policiers confortés dans leur défense
Dix ans après la mort de Zyed et Bouna, électrocutés dans un transformateur EDF, la procureure adjointe de la République de Rennes, Delphine Dewailly, a demandé, jeudi 19 mars, la relaxe pour les deux policiers jugés depuis lundi pour « non-assistance à personne en danger ». « On n’apaise pas la douleur d’un drame en créant une nouvelle injustice », a justifié la procureure adjointe. Le jugement a été mis en délibéré au 18 mai.
Pendant cinq jours de débats intenses et ponctués de larmes, l’action de la police le 27 octobre 2005 a été passée au crible, depuis l’intervention sur un chantier de Livry-Gargan, jusqu’à l’électrocution de Zyed et Bouna dans un local abritant une réactance.
La semaine a été marquée par le témoignage de Muhittin Altun, mardi et mercredi, qui était avec Zyed et Bounna, seul rescapé du transformateur électrique. « J’ai des traces en moi, c’est difficile », a expliqué le jeune homme, toujours très affecté par le drame. Couvert de cicatrices à causes des brûlures qu’il a enduré, il porte aussi les traces sur lui de cette journée d’octobre 2005.
Autre temps fort du procès, l’examen des messages radio échangés entre Sébastin Gaillemin, qui poursuivait les jeunes, et Stéphanie Klein, la policière au standard. « S’ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau », avait déclaré Sébastien Gaillemin, la phrase sur laquelle repose en grande partie le procès.
Ce dernier a expliqué au tribunal avoir « pris la décision de ne pas aller vers les deux individus mais de faire le tour du terrain ». N’ayant pas trouvé d’autre entrée, il n’a « aucune chance de les interpeller », cesse de les poursuivre et part interpeller d’autres jeunes. « Je ne réagis pas du tout », déclare pour sa part Stéphanie Klein, avant de fondre en larmes. « Je n’ai aucune conscience qu’il y a un danger réel à ce moment-là », affirme encore la policière.
Une centaine de manifestants se sont réunis mercredi 18 mars, dans le centre-ville de Rennes; « contre les violences policières », malgré l’interdiction du rassemblement par le préfet d’Ille-et-Vilaine. « 2005 Clichy-sous-Bois : la France s’embrase, 2015, organisons nous contre la police » pouvait-on lire sur leurs banderoles.
A l’ouverture du procès, lundi 16 mars, le président du tribunal correctionnel de Rennes, Nicolas Léger, avait tenu à préciser que ce n’était « pas le procès de la police (…) ni des émeutes ». Quatre jours après, les familles sont encore plus dépités après le réquisitoire de la procureur avec le sentiment que le tribunal est demeuré sourd à leur détresse. Le verdict est attendu en mai. Aucune plainte en appel ne pourra alors être déposée.
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Flash info du 1 Joumada At-Thani 1436

Flash info du 1 Joumada At-Thani 1436

JeSuisTunisien : les internautes solidaires suite à la tuerie du Bardo
#JeSuisTunisien, #AnaTounsi, #JeSuisBardo… Aux 22 meurtres perpétrés par deux hommes armés de kalachnikovs au Musée du Bardo mercredi , les internautes répondent par des slogans et témoignent de leur solidarité envers les victimes directes et collatérales des attentats.
Des hashtags et des promesses
Après la vague de #JeSuisCharlie, voici son équivalence tunisienne. Les internautes ont marqué leur soutien et leur compassion sur Twitter. #JeSuisTunisien a suscité plus de 13.000 tweets en un seul jour. Le hashtag se trouvait toujours en tête des sujets les plus partagés en France jeudi matin, rapporte LeNouvelObs. Et parce que cette fois c’est le tourisme qui, aux yeux de tous, est visé, de nombreuses personnes ont décidé de publier une photo d’elles, carton à la main, indiquant qu’elles viendraient tout de même en Tunisie cet été. Le tourisme représentant une manne financière pour le pays.
De Serbie, Russie, Espagne… Partout dans le monde, les internautes affirment que, malgré les récents événements tragiques, ils viendront en Tunisie durant leurs vacances estivales. Un engagement qui se vérifiera, ou pas, dans quelques mois.
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Réaction d’un musulman blessé par un tract politique islamophobe
Un musulman rochefortais réagit au tract islamophobe distribué par Dominique Droin, un candidat soutenu par le Front national qui se présente sur le canton de Rochefort.
Les tracts distribués dans les boîtes à lettres parlent de la multiplication « d’enfants nés de l’immigration islamique ».

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La maison d’une famille musulmane criblée de balles. La maman touchée à la cuisse
La maison d’une famille musulmane a été criblée de balles mardi dans dans l’Est du comté de Mecklenburg en Caroline du Nord. Dix huit balles ont été tirées sur le domicile de Abdul, la plupart ont atteint la barrière, mais une balle a traversé la fenêtre de la chambre et a touché son épouse à la cuisse pendant qu’elle dormait.
Abdul explique qu’elle s’est réveillée en sang et a crié avant d’être emmenée en soins intensifs dans un hôpital voisin, où elle devait subir une opération chirurgicale. Les autres occupants de la maison, Abdul, sa mère et ses deux enfants, n’ont pas été blessés dans l’attaque.
« Pourquoi notre maison en particulier ? » s’interroge Abdul
« Pourquoi les autres maisons n’ont pas été visées ? On dirait que nous avons été ciblés pour une raison ou une autre, mais cela n’a rien d’une fusillade au hasard » ajoute le père musulman qui a toujours entretenu de bonnes relations avec ses voisins.
Cette attaque intervient un peu plus d’un mois après le meurtre par balle des trois étudiants musulmans par un terroriste athée dans la ville universitaire de Chapel Hill dans le même état du Sud des États-Unis.
« Nous appartenons à la communauté musulmane. Lorsque la fusillade a eu lieu à Chapel Hill, tout le monde se demandait qui sera la prochaine cible », affirme Abdul
Selon le chef du département de police de Charlotte-Mecklenburg, la police ne pourra déterminer le motif réel de cet acte criminel avant d’avoir arrêté les assaillants.

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Cauchemar au péage : Agression d’une famille musulmane
En revenant de leurs vacances de ski, Monsieur C, son épouse, qui porte le voile, et quatre enfants ont dû faire face à un déferlement de violence de la part de trois individus le samedi 3 janvier, dans le département de l’Ain.
Une agression violente
Alors qu’ils étaient arrivés au niveau du péage, une camionnette a essayé de forcer le passage pour s’insérer devant Monsieur C, quand bien même le ralentissement était rendu très difficile par le monde qui se pressait autour des bornes de paiement. Monsieur C étant dans l’incapacité de lui ouvrir un passage, le conducteur de la camionnette et son passager sont alors descendus du véhicule pour littéralement s’acharner contre le véhicule de Monsieur C.
Tandis que le conducteur tentait de briser la vitre avant du véhicule des victimes, le passager s’en était pris à la lunette arrière. Les quatre enfants, dont deux âgés de 5 et 15 ans, présents dans le véhicule, criaient de frayeur.
Cela n’a pas arrêté les agresseurs, qui, quand Monsieur C a ouvert sa vitre dans une tentative pour les raisonner, s’est vu asséner des coups de poing sans sommation sur son visage.
Alors que Monsieur C se gare pour constater les dégâts, ses deux poursuivants ont continué de le suivre et ont aspergé de gaz lacrymogène le père de famille. Son épouse a essayé de s’interposer entre les malfaiteurs en tentant de faire appel à une once de compassion de leur part, en leur apprenant que son mari avait été hospitalisé il y a peu, pour un AVC. Ce fut peine perdu. Les deux individus ont continué de frapper son mari et son épouse a été injuriée de « sale race » par l’un d’eux. Sous les coups, le mari, aveuglé, entend des insultes et des menaces à son égard.
Son épouse a également été aspergée de gaz lacrymogène et a reçu des coups sur son bras. Prévenus par des témoins oculaires et par Madame C, les pompiers sont intervenus pour transférer directement Monsieur C à l’hôpital.
Les époux ont déposé plainte pour violences commises en réunion suivies d’incapacité n’excédant par huit jours et dégradation ou détérioration de bien d’autrui commise en réunion.
Durant tout le temps de l’agression, un troisième individu qui était lui aussi passager de la camionnette, est resté en retrait tout en assistant à la scène.
Un laxisme de la part des autorités judiciaires pour traiter le dossier
Le procès-verbal, que le CCIF a en sa possession, a été établi deux jours après les faits, soit le 5 janvier 2015. Quand bien même, les époux C ont pu relever le numéro de plaque d’immatriculation de leurs agresseurs, la famille a dû faire face à plusieurs problèmes dans le traitement de leur dossier : des allusions aux attentats contre Charlie Hebdo, des affirmations comme quoi cette affaire reste somme toute « banal » et comme quoi il n’y aurait aucune preuve et aucun témoin (alors même que la police sur place avait affirmé que plusieurs caméras avaient filmé la scène et que des témoins oculaires avait appelé le 17).
Aussi, la gendarmerie compétente concernant leur dossier leur a affirmé le 17 février qu’il n’était pas en possession de leur dossier et que, quand bien même c’était le cas, il le classerait automatiquement sous prétexte que l’immatriculation du véhicule des agresseurs est de provenance étrangère.
Un ensemble de lacunes dans le traitement de leur dossier qui sont insupportables.
Des conséquences psychologiques lourdes pour la famille
Alors que la famille est laissée pour compte par la gendarmerie censée se charger de son dossier, les traumatismes qu’elle a vécu suite à cette agression sont prégnants.
La petite fille de 5 ans fait depuis des cauchemars, et adopte un comportement violent dans son école. Monsieur C, son époux, après les jours d’interruption du temps de travail, reste atteint psychologiquement par cette épreuve et quant à l’épouse, le fait que l’agression reste impunie l’empêche d’avancer.
Madame C, déterminée à recevoir de l’aide dans ce dossier litigieux, a contacté le CCIF.
Le CCIF va veiller à ce que tous les moyens soient mobilisés en vue de l’identification, l’interpellation et les poursuites contre ces individus.
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L’université de Créteil ne réglementera pas le port du hijab pour les futurs profs
L’interdiction de porter le hijab pour les futurs profs ne sera pas inscrite au règlement intérieur de l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) de Créteil.
Selon Le parisien , ce jeudi après-midi, l’Université Paris-Est Créteil (Upec), à laquelle est rattachée l’ESPE annonce :
«La demande formulée par un collectif de formateurs de l’ESPE d’intégrer au règlement intérieur de la composante les éléments de la note ministérielle a été rejetée».
Le 22 janvier, à la demande des directeurs d’ESPE le ministère de l’Éducation nationale avait adressé une note juridique précisant le statut un peu particulier de ces étudiants. Lauréats du concours, à partir de la 2e année, ils sont considérés comme fonctionnaires stagiaires. A ce titre, ils ne doivent porter de signes religieux que ce soit lorsqu’ils interviennent dans les classes, ou lorsqu’ils sont dans les murs de l’ESPE.
Jugeant la situation « floue », les formateurs de l’Ecole de Créteil avaient souhaité préciser les choses. Ce qui a déclenché le lancement d’une pétition par Solidaires étudiants pour dénoncer une mesure «inacceptable», «discriminatoire, divisant sur ce lieu d’étude les lauréat-e-s et les non-lauréat-e-s du concours».
L’Unef s’est également opposée à cette disposition. Pour le premier syndicat étudiant, cette interdiction n’aurait fait « qu’alimenter l’islamophobie et le racisme dans la société ».
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Marine Le Pen veut interdire la construction de mosquées en France
La présidente du FN Marine Le Pen a prôné aujourd’hui sur France 24 « le gel de la construction de toute nouvelle mosquée » en France dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Pour elle, fermer les mosquées c’est « s’attaquer au développement du fondamentalisme ». Marine Le Pen souhaite par ailleurs « lancer un processus de vérification de l’origine des financements » des mosquées.
« Il faut notamment aujourd’hui, maintenant, geler la construction de toute nouvelle mosquée dans l’attente de la vérification de l’origine des financements », a plaidé la dirigeante d’extrême droite.
En Novembre 2014, Marine Le Pen suggérait d’interdire les prêches en arabe dans les mosquées pour « lutter contre le fondamentalisme islamique ».
Une idée qui avait déjà émergé en 2011, portée à l’époque par Jean-François Copé, avant d’être rapidement enterrée car jugée inconstitutionnelle.
Ecouter sa declaration :
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Palestine : Les enfants continuent la lutte
Alors que le monde entier se détourne de la cause palestinienne, la résistance à l’occupation israélienne continue.
Sur ces images ce sont des enfants qui nous démontrent une fois de plus que le courage est palestinien.
Des images que vous ne verrez pas sur vos chaines de télévisions car pour elles les minorités musulmanes, en France comme dans le monde, n’ont que peu d’importance.

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Selon le maire de Sarcelles, les mosquées turques retournent le cerveau des gosses
Le maire de Sarcelles, François Pupponi, participe à la Commission d’enquête sur la surveillance des filières djihadistes à l’Assemblée Nationale. Ce dernier a pointé du doigt l’indépendance des mosquées turques.
Lors de son intervention à l’Assemblée Nationale, le maire de Sarcelles a accusé “les réseaux turcs introduits dans les quartiers et très actifs”, de s’implanter de plus en plus sans demander des subventions de la mairie. Une affirmation farfelue lorsque l’on sait les polémiques autour des financements de lieu de culte par les mairies et le principe même de laïcité.
Le maire n’a pas hésité à faire un raccourci entre la manifestation interdite pour Gaza à Sarcelles où l’on aurait aperçu un drapeau turc brandi par l’un des manifestants et la mosquée tenue par une association turque dans la même ville.
Pour la première fois, les associations turques sont accusées implicitement d’être un “vecteur de fondamentalisme”. Le maire rapporte un témoignage d’un imam d’une mosquée maghrébine qui accuserait les associations turques “d’enlever les gosses et de leur retourner le cerveau”.
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Rachida Dati déclare  »Voile, menus de substitution, il faut arrêter de délirer »
Rachida Dati prend une autre position que celle de son parti concernant le voile à l’Université et les menus sans porc dans les cantines.
En effet, elle est très remontée contre N. Sarkozy qui s’oppose clairement au port du voile pour les femmes musulmanes. Elle se dit très choquée par ce débat autour des menus sans porc :
“Ce qu’on qualifie de repas de substitution, ce ne sont pas des repas halal ou cacher. Ça n’existe pas (…) vous savez ce que c’est un repas de substitution, c’est que quand du porc est servi dans les cantines scolaires, il y a un œuf, une tomate qui peut palier à un interdit qui concerne les familles. Donc il faut arrêter de fantasmer là-dessus”.
Elle dénonce clairement la volonté de l’UMP d’interdire tous signes religieux extérieurs aux étudiantes musulmanes au risque de faire de la répression permanente :
“Bientôt on va être sur des fouilles au corps à l’université. Il faut arrêter de délirer”
On souligne l’engagement de l’eurodéputée, Rachida Dati qui ces derniers mois a marqué sa différence en s’élevant systématiquement contre les attaques menées contre la communauté musulmane.
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Yémen : des mosquées visées par des attentats, plus de 140 morts
Un triple attentat visant des mosquées de Sanaa, la capitale du Yémen, ont provoqué la mort d’au moins 142 personnes, et ont fait 260 blessés, selon des sources médicales. Après l’attaque du Bardo, en Tunisie, l’Etat islamique (EI) a revendiqué ces attaques sanglantes dans les heures qui ont suivies.
Les mosquées attaquées étaient fréquentées par les miliciens houthis, chiites, qui contrôlent la ville, et sont hostiles au pouvoir du président Abd Rabbo Mansour Hadi. Deux explosions ont touché la mosquée Badr, au sud de la capitale. Une première bombe a explosé dans le lieu de culte, suivie d’une seconde bombe, placée à l’entrée alors que les fidèles s’enfuyaient. Le troisième attentat-suicide visait la mosquée Al-Hashahush, dans le nord de Sanaa.
L’EI, foncièrement anti-chiite, a revendiqué un quatrième attentat suicide à Saada, la région d’origine des Houthis, mais aucune victime n’est à déplorer. La branche yéménite de l’EI, née d’une scission avec Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), n’avait mené que des opérations mineures dans le pays. Pour l’EI, les chiites sont l’ennemi principal, tandis qu’AQPA veut avant tout viser les l’Occident et les régimes arabes qu’il soutient. Ces derniers mois, plusieurs groupes issus d’AQPA ont prêté allégeance à l’EI.
Les Houthis, ou mouvement Ansaruallah, soutenu par l’Iran, ont fait leur entrée à Sanaa en septembre 2014, avant de s’étendre vers l’ouest et le centre du Yémen, et de monter en puissance. Les forces yéménites ne lui ont opposé qu’une faible résistance, mais AQPA les a attaqués à plusieurs reprises.
Les miliciens chiites ont un temps assigné le président Abd Rabbo Mansour Hadi à résidence, mais il a réussi à fuir à Aden. Poussé à la démission fin janvier, la communauté internationale le considère toujours comme le président du Yémen. Livré aux clans et aux groupes armés, menacé d’une guerre civile entre le nord chiite et le sud sunnite, le pays est au bord de l’implosion, selon les observateurs.
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De la prière de l’éclipse aux conseils durant l’éclipse
Le vendredi 20 mars, dans la matinée une éclipse solaire a eu lieu en France et visible partiellement. Ce phénomène astronomique se produit lorsque la lune masque une partie ou la totalité du soleil. L’occasion pour nous de revenir sur l’éclipse, sur sa prière et sur les recommandations à ce sujet, à la lumière du Coran et de la Sunna.
L’éclipse, un signe de notre Créateur
Il ne fait aucun doute que l’éclipse fait partie des signes de notre Seigneur, tout comme l’ensemble des phénomènes naturels et astronomiques. Ce signe est donc observable aujourd’hui mais l’était également au temps du noble Prophète (‘alayhi salat wa salam).
Dans un hadith rapporté dans les Sahihaine, le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Certes, le soleil et la lune sont deux des signes d’Allah qui ne s’éclipsent pour la mort de personne ». L’éclipse, quelle soit solaire ou lunaire est donc un événement émanant de la volonté divine et il y a en cela des Signes, sobhanAllah.
La prière de l’éclipse
L’éclipse étant un phénomène des plus impressionnants, elle possède une prière qui lui est propre. Cette prière n’est pas obligatoire mais elle est toutefois recommandée par la grande majorité des savants, si bien que l’imam An Nawawi (qu’Allah lui fasse miséricorde) a parlé de consensus sur cette question.
Certains savants lui accordent cependant le statut d’obligation puisque le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Si vous les voyez (s’éclipser), réfugiez-vous dans la prière ! » ou « Levez-vous pour prier ! » dans une autre version (Al Boukhari et Muslim). Quel que soit l’avis auquel on adhère, la prière de l’éclipse a toute son importance en Islam et il serait regrettable de la délaisser, d’autant plus que toute prière constitue un acte d’adoration en soi.
L’appel à la prière de l’éclipse se fait en annonçant « al salatu jami’a » (la prière en commun). Cela est conforme à la Sunna puisque ‘AbduLlah ibn ‘Amr ibn al ‘As (qu’Allah l’agrée) a rapporté : « Lorsque le soleil s’éclipsa du temps du Prophète, on appela : La prière en commun !« . Cette prière se fait à voix haute et est constituée de deux rak’a composées de deux inclinations chacune. Au total, cette prière comporte donc quatre inclinations et quatre prosternations. Cette description de la prière de l’éclipse a été rapportée par plusieurs compagnons et évoquée dans les Sahihaine.
L’importance de hausser la voix durant cette prière est également conforme à la Sunna. ‘Aisha (qu’Allah soit satisfait d’elle) a rapporté : « Le Prophète accomplit la prière de l’éclipse en haussant la voix, durant la récitation » (Al Boukhari et Muslim). Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) prolongeait également cette prière, notamment l’inclination et la prosternation, jusqu’à ce que l’éclipse disparaisse. L’éclipse durant en général plusieurs heures, cela nous donne un aperçu de la longueur de cette prière, conformément à la Sunna. Le Prophète (‘alayhi salat wa salam) nous a en effet enjoints à prolonger cette prière comme le rapporte Abu Bakrata (qu’Allah l’agrée) : « Priez alors et invoquez jusqu’à ce que le phénomène se dissipe » (Al Boukhari). Il est courant d’effectuer un sermon après la prière de l’éclipse bien que cela ne soit pas une obligation. Cela dit, le Prophète (‘alayhi salat wa salam) s’appliquait à faire un rappel sur les signes et la crainte d’Allah après cette prière.
Quelques conseils durant l’éclipse
Il est conseillé au musulman de multiplier les actes d’adoration durant l’éclipse. Qu’il s’agisse du dhikr, de l’aumône, du repentir ou de la prière, tout acte d’adoration est vivement recommandé durant ce phénomène. Le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) nous a exhortés : « Quand vous voyez un tel phénomène, prononcez le takbir et invoquez Allah, priez et faites l’aumône ! ».
Il convient donc de se rapprocher d’Allah durant l’éclipse, autant qu’on le peut, notamment par la prière. Ibn ‘Abbas (qu’Allah l’agrée) rapporte que le Prophète (‘alayhi salat wa salam) accomplissait cette prière durant les éclipses mais également après les séismes et la foudre en déclarant : « Telle est la prière des signes ». Cette prière est donc appelée Salat al Ayat ou la prière des signes. L’éclipse tout comme la foudre ou les séismes sont des signes de notre Seigneur, qui nous rappellent son infinie Grandeur. Le grand savant Sheikh Ibn Taymiyya (qu’Allah lui fasse miséricorde) a d’ailleurs expliqué que ces phénomènes sont des signes par lesquels Allah terrifie ses serviteurs, d’où la nécessité de L’invoquer en toute crainte et sincérité.
Qu’Allah nous rapproche de Lui à la vue de Ses signes indescriptibles. Qu’Il accepte nos actes d’adoration et nous rende le Paradis accessible.