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Gaza : le phénomène sur Tweeter de Farah Baker ( Farah_Gazan ), une palestinienne de 16 ans


Gaza : le phénomène Farah Baker alias Farah_Gazan
Elle s’appelle Farah Baker, elle a 16 ans et elle est devenue un phénomène sur Twitter. Dans les Territoires palestiniens, cette jeune gazaouie a retenu l’attention lors de l’opération israélienne dans la bande de Gaza. Une guerre dans les airs et au sol que le monde a suivi grâce aux médias, mais qui s’est jouée aussi sur les réseaux sociaux.
Elle s’appelle Farah Baker, elle a 16 ans et elle est devenue un phénomène sur Twitter, cet outil qui oblige à s’exprimer en 140 caractères maximum. Farah Baker aliasFarah_Gazan n’avait qu’une centaine d’abonnés avant le conflit. Elle en a désormais plus de 200 000. La raison : la jeune palestinienne a raconté pendant cinquante jours, et en anglais, la guerre à Gaza. Elle a utilisé tous les outils offerts par la plateforme pour faire passer ses sentiments : des textes, des photos, des Vine, ces vidéos de quelques secondes faites avec son smartphone.
Trois guerres : « Je pense que c’est assez »
Farah a montré un visage humain, souvent touchant des civils pris au piège et victimes à Gaza. Fin juillet par exemple, elle postait une photo d’elle avec un message : « J’ai 16 ans et j’ai déjà connu trois guerres. Je pense que c’est assez ». La presse s’est saisie de cette histoire et en a fait la nouvelle « Anne Frank », cette jeune fille juive qui a écrit son journal intime à l’époque nazie aux Pays-Bas. Farah Baker a donc été qualifiée d’Anne Frank de Gaza. Un surnom qui lui a plu tellement qu’il s’affiche aujourd’hui sur son profil.
Elle assure vouloir devenir avocate afin de défendre le peuple de Gaza. On sait que son père est médecin et qu’elle habite à côté de l’hôpital Al Shifa de Gaza. Un quartier du centre où les coupures d’électricité étaient un peu moins fortes qu’ailleurs, ce qui lui a permis de raconter sa vie sous les bombardements – alors que les internautes du sud de la bande de Gaza ont connu de réelles difficultés pour charger leurs ordinateurs et leurs téléphones. Le réseau internet a aussi été endommagé dans certains endroits.

Israël a menti, Raed al-Jabari est mort suite aux tortures subies en prison

L’autopsie de Raed al-Jabari, 35 ans, enterré hier à Hébron, a révélé que celui-ci ne s’est pas pendu dans la prison israélienne où il était détenu depuis le 26 juillet dernier, mais est bel et bien mort à la suite des tortures qui lui ont été infligées.

L’autopsie n’a détecté aucune trace autour du cou de Raed al-Jabari, mais en revanche des ecchymoses sur le visage et des saignements internes, comme l’a annoncé Issa Qaraqe, ancien ministre palestinien des Prisonniers.

La porte-parole de la prison d’Eshel avait prétendu qu’il avait été retrouvé pendu dans une douche de la prison et qu’une équipe médicale avait essayé de le réanimer, mais qu’il était décédé à son arrivée à l’hôpital de Soroka.

Faux ! Le Dr. Saber al-Alul, qui a pris part mercredi à l’autopsie au sein de l’institut israélien, n’a pas été autorisé par l’occupant à divulguer les résultat de l’autopsie, tandis qu’Israël faisait savoir qu’il allait « ouvrir une enquête »…

Une deuxième autopsie a cependant été effectuée, jeudi, dans un institut palestinien à Abu Dis, révélant la vérité.

Les prisonniers palestiniens ne s’y sont pas trompés : 2 000 d’entre eux ont protesté en refusant les repas servis dans leurs cellules.

Depuis la mi-juin et le lancement d’une vaste campagne d’arrestations après l’enlèvement et le meurtre de trois Israéliens, plus de 2 000 Palestiniens ont été interpellés et incarcérés selon le Club des prisonniers, qui recense actuellement plus de 7 000 Palestiniens dans les prisons israéliennes.
Source : agence Maan News