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Flash info du 17 Shawwal 1436.

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Bébé palestinien sauvagement assassiné : Le Hamas appelle à des opérations « loup solitaire ».
La violente attaque près de Naplouse par des colons israéliens qui a provoqué la mort de Ali Saad Dawabsha, un bébé de 18 mois, risque de jeter le feu au poudre en Cisjordanie et dans toute la Palestine après une semaine déjà chargée en heurts, notamment après la violation de la mosquée sacrée Al Aqsa. Les réactions devant la barbarie de l’acte ne se sont pas faits attendre.
Réaction internationale unanime : les colons sont des terroristes.
Pour rappel des faits, vendredi aux alentours de 4 heures du matin, des colons israéliens (deux selon l’enquête initiale) masqués se sont introduits dans le village de Duma près de Naplouse, ont cassé les fenêtres de deux maisons dont celle de la famille Dawabsha, et ont jeté des cocktails molotov. Le bébé de la famille Dawabsha a succombé à ses blessures dans l’incendie, ses parents et son frère de 4 ans grièvement brûlés ont eux été transférés dans un hôpital israélien.
Le monde politique international a unanimement condamné cette attaque qualifiée de « terroriste » et l’ONU a déploré l’impunité des colons. Ban Ki-Moon a reproché en effet au gouvernement israélien de ne pas remédier à ce problème des agressions de colons, et a souligné que « l’incapacité persistante à faire cesser l’impunité pour des violences répétées commises par des colons a mené à un nouvel incident horrible et à la mort d’un innocent » . Idem pour l’Union Européenne qui appelle le gouvernement israélien à assumer la pleine responsabilité de cette agression. François Hollande rejoint la qualification de terroriste de cet acte et affirme que le Premier ministre Benyamin Netanyahu a « prononcé les mots qu’il fallait .» Est-ce bien suffisant pour la seule démocratie du Moyen-Orient?
Réaction du Hamas : appel à des opérations de type « loup solitaire ».
En réponse à l’agression criminelle de vendredi, déclaré jour de colère, et aux précédentes provocations notamment à la mosquée sacrée Al aqsa, le Hamas appelle à des opérations « loup solitaire ». Cela mérite, d’après le porte-parole du Hamas, Hussam Badran, une « réaction exceptionnelle de notre peuple et de sa résistance » .
« Ce crime » , a poursuivi Badran selon le quotidien du Hamas al-Resalah, « fait des soldats de l’occupation et des colons une cible légitime pour la résistance partout et en toute condition . » Il a également appelé l’Autorité Palestinienne à libérer tous les prisonniers politiques et à cesser la répression contre les membres du Hamas.
Ces actes de vandalisme et de terrorisme menés par des colons extrémistes, connus sous le label de « prix à payer » sont récurrents depuis des années et l’intensité des agressions qui ont conduit dernièrement à la mort d’un innocent démontre un laisser-faire de la part des autorités israéliennes. En effet, 85,3% des plaintes de Palestiniens après des attaques commises par des habitants des implantations étaient classées sans suite. Pour beaucoup d’organisations palestiniennes, l’Etat hébreu est complice.
Réaction de la famille d’Abu Khdeir.
Cet acte n’est pas sans rappeler la mort tout aussi barbare de Mohamed Abou Khoudeir, également brûlé vif en juillet 2014. Son père a confié au journal israélien Ynet que c’est « comme si mon fis avait été une nouvelle fois assassiné » :
« Nous sommes brûlés, ils ont brûlés notre fils et ils nous ont brûlés et jusqu’à aujourd’hui nous sommes dans une situation difficile » a dit Abou Khdeir. » Et d’ajouter : « Le gouvernement israélien ne veut pas la paix. La moitié des membres du gouvernement sont des colons, ils ne veulent pas la paix, ils ne veulent rien. Ils veulent à a fois la terre et la paix et c’est impossible. C’est soit la terre soit la paix. Ils doivent sortir des territoires palestiniens ».
Pour l’heure, le président de l’Autorité palestinienne a décidé de porter l’affaire devant la Cour Pénale internationale et son ministre des affaires étrangères Riyad Al Maliki a demandé à la communauté internationale à ce que l’on inscrive les habitants des implantations sur des listes noires et à restreindre leurs voyages en dehors d’Israël.
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Birmanie : Angelina Jolie mène la lutte.
L’actrice hollywoodienne, Angelina Jolie, n’arrête jamais la lutte. Elle s’est rendue, ce vendredi, en Birmanie afin de rencontrer des femmes victimes de violences sexuelles et d’exhorter le gouvernement à poursuivre les auteurs de ces actes.
« Un besoin urgent d’assistance… ».
« Cette visite a montré la vulnérabilité des femmes et des filles vivant dans des situations de conflit face à la violence sexuelle, la traite, et à d’autres violations des droits humains », a expliqué l’actrice dans un communiqué diffusé par l’ambassade britannique.
« C’est émouvant et cela rend humble de rencontrer des rescapées de violence sexuelle en Etat Kachin », a-t-elle également confessé. Envoyée spéciale pour l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), Angelina est actuellement dans le pays depuis mercredi à l’invitation de l’opposante et prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi.
Malgré le travail des ONG locales, il y aurait selon elle, « un besoin urgent d’assistance médicale et de soutien juridique et psychologique » et aussi d’un « cadre juridique solide pour s’assurer que tous les auteurs de violences sexuelles soient tenus pour responsables ».
Le combat de sa vie.
Particulièrement touchée par la situation des Rohingyas, minorité birmane musulmane, elle avait critiquée ouvertement le gouvernement birman et thaïlandais en 2009, en suggérant qu’ils ne faisaient pas assez pour les aider. Elle était alors en visite dans un camp de réfugiés à la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande.
La Birmanie est toujours en proie à plusieurs conflits dans ses régions frontalières. L’armée, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant des décennies avant de laisser la place au gouvernement quasi-civil de Thein Sein en 2011, a longtemps été accusé de graves violations des droits humains, y compris de violence sexuelle et de travail forcé. Les rebelles ont également été accusés. Angelina Jolie mène la lutte contre ces violences et injustices avec sa présence sur des dizaines de camps de réfugiés en Asie.
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Maroc : Casablanca : Nouvelles règles autour de la vente d’alcool.
Depuis le 20 juillet 2015, le wali de Casablanca a mis en place de nouvelles règles pour la vente d’alcool dans les bars, les grandes surfaces et les discothèques. Vendre un tel produit dans un pays musulman est déjà catastrophique, pourtant certains ne sont pas satisfaits et souhaiteraient s’enrichir davantage avec ce produit illicite.
Mieux organiser la distribution de l’alcool.
Voici le motif évoqué pour justifier les décisions du wali de Casablanca qui s’appliquent depuis quelques jours. Désormais, les grandes surfaces et épiceries qui commercialisent de l’alcool auront le droit d’en vendre de 11 heures à 20 heures, les bars non rattachés à des hôtels de 11 heures à 23 heures, et les bars d’hôtels de 11 heures à minuit.
Les restaurants sans animation pourront servir de l’alcool de 11 heures à 1 heure du matin, tandis que les restaurants avec animation ne cesseront de servir de l’alcool qu’à 3 heures du matin. Les cabarets et les night-clubs, eux, sont autorisés à commercialiser des boissons alcoolisées de 22 heures à 3 heures du matin. Les commerçants qui ouvraient à 8h du matin perdent ainsi 3h par jour et souhaitent afficher leur mécontentement en s’unifiant contre cette décision. Bien que chacun demeure libre de consommer ce qu’il veut et que les comptes se feront au jour du jugement dernier, le rôle de l’Etat dans un pays officiellement musulman n’est certainement pas de favoriser la distribution d’un produit interdit par l’islam. La réponse du tourisme n’est en rien une justification puisqu’elle signifierait que l’Etat souhaite plaire aux créatures et non au créateur ce qui est totalement contraire aux principes de l’islam.
Dans un monde où l’argent est roi, les pays musulmans sont prêts à rogner sur certains principes fondamentaux de la religion pour s’enrichir et plaire à l’Occident ce qui est véritablement catastrophique. Les richesses issues de produits illicites ne profitent en rien au peuple et pèseront lourd à l’heure de faire les comptes.
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Iran : la seule mosquée sunnite de Téhéran détruite par les autorités.
A Téhéran, l’unique mosquée sunnite de la capitale a été détruite par les autorités chiites. Une nouvelle démonstration de haine du régime des Mollahs à l’encontre de l’Islam.
Le site Des Dômes et Des Minarets diffuse des photos de la seule mosquée sunnite de Téhéran après sa démolition par les autorités iraniennes. L’information a été confirmée par la communauté sunnite de la capitale iranienne qui dénonce « une atteinte à leur liberté » tout en diffusant des photos via les réseaux sociaux.
Selon la même source, la mosquée avait déjà été visée par des mesures de restrictions par les autorités, pour autant, la destruction du seul lieu de prière est inédit. L’imam de la mosquée a aussi subi la répression policière. Le domicile du religieux a été perquisitionné par la police.
Paradoxalement, la pratique du judaïsme et du christianisme est autorisée par les autorités. A titre d’exemple, Téhéran possède au moins 25 synagogues pour la communauté juive de la capitale et plusieurs églises pour chrétiens d’orient, catholiques et protestants.
La minorité musulmane en Iran est largement discriminée par le pouvoir qui interdit toute démonstration de pratique islamique. Plus tôt dans l’année, un chef de tribu a été arrêté lors du mariage de son fils après avoir « osé » réaliser une prière en groupe.
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Turquie : Le très généreux geste d’un PDG à ses employés.
Les employés de Yemeksepeti (« le panier repas » en turc) se souviendront toute leur vie de l’incroyable mais généreux geste de leur patron. L’entreprise entreprise que dirige Neyzat Aydin est le leader turc de la livraison de repas en ligne et a été rachetée pour 589 millions d’euros par le groupe allemand Delivery Hero en mai dernier.
Une success-story que le PDG, qui reste toujours à la tête de Yemeksepeti après la vente, a souhaité partager avec ses 114 employés, payés en moyenne 1 400 euros par mois : il a reversé à chacun d’entre eux près de 237 000 dollars (215 000 euros), soit environ 24 millions d’euros. Le montant exact est proportionnel à leurs performances et au temps passé dans l’entreprise.
« Certains ont pleuré, d’autres ont crié, il y a eu des lettres de remerciements. Il y a eu beaucoup d’émotion, car on affecte la vie des gens. Ils vont pouvoir acheter une maison, une voiture… », a-t-il raconté au quotidien turc Hurriyet. « Nous avons pris cette décision parce qu’il y a un succès, et que nous y sommes arrivés ensemble. ».
Neyzat Aydin a déclaré être un chef d’entreprise détesté d’autres patrons pour sa générosité. Il est assurément un des hommes les plus aimés en Turquie.
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L’acteur Omar Sy déclare, J’espère aller en Israël.
L’acteur originaire de Trappes Omar Sy est la cible de nombreuses critiques après ses propos sur le conflit israélo-palestinien. Sur les réseaux sociaux, les internautes musulmans accusent la star du film Intouchable d’avoir refusé de se positionner clairement contre la colonisation israélienne.
Le site Panamza diffuse l’enregistrement de l’interview d’Omar Sy sur Israël 24 et notamment un passage où l’acteur de confession musulmane déclare « espérer aller en Israël » et ne pas avoir tous les éléments sur le conflit israélo-palestinien pour avoir une position ferme.
Des propos extrêmement choquant de la part d’un acteur que de nombreux jeunes en banlieue voyaient comme un exemple de réussite. Pour beaucoup, il est désormais placé à la même enseigne que son ami Jamel Debbouze dont la côte a chuté auprès de la jeunesse musulmane.
vidéo a voir sur islamatouswebradio.info.

L’acteur Omar Sy déclare, J’espère aller en Israël par islamatouswebradio
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Flash info du 16 Shawwal 1436.

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Un bébé palestinien brûlé vif par des israéliens.
Quatre colons israéliens ont mis le feu à deux maisons maisons dans un village de Cisjordanie provoquant la mort d’un bébé.
Les infos suivantes sont issues de la page H&O production, des infos que vous ne trouverez pas dans les médias mainstreams.
Les TERRORISTES ISRAÉLIENS ont tagué « prix à payer », « vengeance » et « longue vie au messie » sur les murs de la maison incendiée.
La famille de la victime a souffert de brûlures et de blessures dues à l’inhalation de fumée. Les parents de l’enfant et deux de ses frères et sœurs sont dans un état jugé critique.
La RÉSISTANCE PALESTINIENNE a appelé à une journée de la colère en Cisjordanie en ce jour béni de vendredi à la mosquée Al-Aqsa en réaction au drame.
Sous l’appellation du « prix à payer », des colons israéliens ont intensifié ces derniers mois les agressions contre des Palestiniens.
Des lieux de culte catholique et musulman sont également régulièrement visés.
Source :https://www.facebook.com/pages/Mission-Reporter/1445766265714974?fref=photo
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Un bébé palestinien brûlé vif par des israéliens par islamatouswebradio
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Le roi du maroc, Mohammed 6, déclare, Ne permets à personne de te donner des leçons sur ta religion.
A occasion de la fête du Trône, hier 30 juillet 2015, le souverain marocain a réaffirmé à son peuple le besoin d’un retour aux valeurs de tolérance de l’Islam. Le « jihadisme », »l’État Islamique » et tout se qui se passe en dehors du Royaume n’a rien à faire dans celui-ci. C’est en substance le discours du Roi Mohammed 6.
« Ne permets à personne venu d’ailleurs de te donner des leçons sur ta religion ».
Le ton est clair, la mise en garde aussi. L’Islam du Maroc ne doit pas être imprégné de tout courant ou mouvement religieux externe qui se voudrait rigoriste voire -dans le cas le plus tragique- terroriste, quand bien même islam et terrorisme sont fondamentalement incompatibles. Le discours s’est porté en partie sur le combat contre les forces terroristes qui menacent la paix dans le monde et notamment les valeurs de cohabitation et de tolérance.
Fidèle à ses appartenances arabe et islamique, le Royaume s’est engagé dans les coalitions arabes de lutte contre le terrorisme et pour le rétablissement de la légitimité au Yémen, alliances auxquelles a appelé Notre très cher Frère, le Serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Selmane Ibn Abdulaziz Al-Saoud, outre la volonté de soutenir nos frères et partenaires stratégiques arabes. ».
Sans oublier un mot pour la Palestine : « Malgré le contexte difficile que traverse la région arabe en raison de la multiplication des bandes de l’extrémisme et du terrorisme, la question palestinienne demeure au cœur de la paix au Moyen-Orient. ».
Un ton ferme et bienveillant.
Le Maroc occupe une place géopolitique et stratégique particulière : allié de tous, ennemi de personne, le Royaume est connu pour son hospitalité et ses valeurs d’ouverture bien que dernièrement, le côté religieux -quand il a fallu condamner des homosexuels ou encore des sujets qui bafouaient allègrement le jeûne de Ramadan- semble avoir déçu de nombreux observateurs. Sur un ton bienveillant et ferme, le Roi Mohammed VI a tenté de couvrir toutes les thématiques propres au Royaume mais également aux tensions dans le monde, qui ont dans le fond les mêmes causes.
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L’offensive turque se poursuit contre une cible principale : le PKK.
Une semaine après le début de l’offensive turque contre les positions de DAESH en Syrie, lancée le 24 juillet dernier, la Turquie a intensifié ces derniers jours ses attaques contre les rebelles du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, d’Abdellah Oçalan).
Un processus de paix qui risque de voler en éclat.
Dans sa détermination à lutter contre le terrorisme, le président turc, Recep Tayyip Erdogan a clairement affirmé qu’il ne négocierait pas avec le PKK tant que ce dernier ne déposerait pas les armes.
Or, on assiste ces derniers jours à une escalade de la violence entre les forces armées turques et les rebelles kurdes. Les raids aériens massifs de ce jeudi contre les positions du PKK en Irak et les arrestations qui ont lieu à travers tout le pays à la suite d’actes terroristes du PKK ne laissent guère entrevoir d’issue favorable à la reprise des négociations. Le fragile cessez-le-feu effectif depuis 2013 qui avait permis de mettre un terme à une rébellion qui avait fait plus de 40 000 morts depuis 1984 est visiblement compromis.
Recep Tayyip Erdogan, qui avait l’ambition de régler la question kurde sur la base de la fraternité musulmane, après l’accession au pouvoir de son parti l’AKP, déclare aujourd’hui qu’« il est impossible de continuer (le processus de paix) avec ceux qui menacent l’unité nationale » .
Offensive militaire et politique.
Par les récentes attaques aériennes contre les positions de DAESH en Syrie mais aussi contre les bases du parti PKK (considéré comme organisation terroriste par le gouvernement turque et l’Union Européenne) en Turquie et en Irak, le président turc met ainsi sur un même plan les deux organisations et signifie qu’elles sont toutes deux ennemies de la Turquie.
Ces raids, que l’on peut qualifier de massifs avec une trentaine de F-16, se sont particulièrement intensifiés contre les opposants kurdes en représailles à l’attaque dans la journée de jeudi d’un convoi militaire dans le sud-est du pays où trois soldats turcs ont été tués.
Sur le plan politique également, le président turc souhaite défaire de leur immunité tous les parlementaires «affiliés avec des groupes terroristes» et les soumettre éventuellement à la justice. Ainsi une enquête est ouverte ce jeudi par les autorités judiciaires turques à l’encontre du leader pro kurde du HDP, Selahattin Demirtas, pour « troubles à l’ordre public » et « incitation à la violence » lors des manifestations d’octobre 2014 où des violences avait fait au moins 35 morts. Ce dernier a défendu que le parti le HDP « n’était pas la branche politique du PKK » et accuse le président turc de la reprise des hostilités. C’est peu de dire que les tensions entre les députés du parti HDP et AKP sont extrêmement vives au sein du parlement turc et que les accusations mutuelles n’empêchent pas à l’heure actuelle l’enlisement du conflit.
Zone de sécurité et bénédiction de la communauté internationale.
La campagne militaire turque pour sécuriser la frontière Sud du pays, après l’attentat suicide de Suruç du 20 juillet qui a fait 32 morts parmi les militants de la cause kurde et revendiqué par DAESH, a pris une nouvelle tournure. En effet, le président Recep tayyip Erdogan souhaite la création d’une zone de sécurité entre la Turquie et la Syrie pour permettre aux 1,8 millions de réfugiés syriens installés en Turquie de rentrer chez eux après le « nettoyage de ces régions ».
Pourtant, cette région est déjà occupée par les Peshmergas, les combattants kurdes soutenus par les occidentaux dans leur lutte sur le terrain contre les djihadistes. Ce qui n’arrêtera pas la détermination du président Recep tayyip Erdogan à aller jusqu’au bout alors qu’il a récemment reçu l’appui de l’OTAN, par son secrétaire général Jens Stoltenberg, pour faire face à toute forme de « terrorisme » rappelant « l’instabilité aux portes de la Turquie et aux frontières de l’Otan » et que l’« autodéfense doit être proportionnée ».
Pour l’heure, les inquiétudes sont palpables au sein de la communauté kurde de Turquie face à l’ embourbement d’un conflit à l’issue très incertaine. En France, la communauté kurde a aussi manifesté son soutien au PKK, mercredi à Paris et Marseille, notamment pour dénoncer ces attaques et reprocher au président turc de se tromper d’ennemi.
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Menacés de mort, des musulmans sont contraints d’abandonner leur religion.
« Certains musulmans revenus dans des zones ayant fait l’objet d’un nettoyage ethnique dans l’ouest de la République centrafricaine ont été contraints d’ abandonner leur religion », écrit Amnesty International dans un rapport rendu public vendredi 31 juillet.
Intitulé Suppression de l’identité – les musulmans dans les zones de la République centrafricaine soumises au nettoyage ethnique, ce document révèle que, dans une grande partie de l’ouest de la République centrafricaine, les milices armées anti-balaka empêchent des musulmans ayant regagné leur domicile après la folie meurtrière de 2014 – et les déplacements forcés de grande ampleur qui ont suivi – de pratiquer leur religion ou de s’en revendiquer en public. Certaines de ces personnes ont été menacées de mort afin qu’elles se convertissent au christianisme.
« Alors qu’elles ont déjà contraint des dizaines de milliers de musulmans à fuir l’ouest de la République centrafricaine, les milices anti-balaka s’en prennent désormais à l’identité religieuse des centaines de musulmans qui sont restés ou revenus », a déclaré Joanne Mariner, conseillère d’Amnesty International sur la réaction aux crises.
« Dans les zones où l’absence des forces de maintien de la paix sous mandat des Nations unies est notable, les musulmans sont pris pour cible en toute impunité. Certains ont été forcés à se convertir au christianisme et d’autres se sont vu interdire d’exprimer leur identité musulmane. ».
« Les anti-balaka ont juré de nous tuer … ».
Un ancien musulman de 23 ans vivant dans la préfecture de Sangha-Mbaéré a expliqué à Amnesty International :
« Nous n’avions pas d’autre choix que de rejoindre l’Église catholique. Les anti-balaka ont juré de nous tuer si nous ne le faisions pas. ».
« Il faut redoubler d’efforts pour protéger les musulmans menacés dans l’ouest de la République centrafricaine », a déclaré Joanne Mariner.
Les prières sont considérées comme illégales.
Amnesty International a découvert que, dans l’ouest du pays, les musulmans vivant hors des zones placées sous la protection des forces de maintien de la paix des Nations unies n’étaient pas libres de pratiquer leur religion en public. Les prières sont interdites, les tenues traditionnelles musulmanes ne peuvent être portées librement et la reconstruction de mosquées, dont on estime que 400 ont été détruites dans tout le pays, n’est pas autorisée. Sur le reste du territoire, notamment à Bangui et Carnot, seules quelques mosquées ont été rebâties.
« Nos prières sont effectivement considérées comme illégales, a déclaré un négociant musulman à Mbaiki. Nous devons nous cacher, prier rapidement et discrètement. Les prières collectives du vendredi sont impossibles. ».
Amnesty International a appelé les autorités centrafricaines, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et la communauté internationale à soutenir plus largement les efforts des musulmans visant à réintégrer les villes et villages de l’ouest du pays, et à renforcer la présence des forces de maintien de la paix afin de mieux protéger la population des milices anti-balaka.
« Parmi les dizaines de milliers de réfugiés musulmans qui ont été expulsés du pays en 2014, nombreux sont ceux qui souhaiteraient rentrer chez eux un jour mais attendent de pouvoir le faire en toute sécurité et durablement. Le sort des musulmans qui ont tenté de réintégrer les villes et villages de l’ouest de la République centrafricaine peut être déterminant de ce point de vue. Leur sécurité, leur liberté de religion et les autres droits doivent être protégés. ».
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Omar Sy refuse de prendre position sur le conflit israélo-palestinien et indigne les internautes.
Omar Sy avait jusqu’alors laissé une image plutôt positive de lui-même déclarant notamment que sa foi l’aidait à avancer dans sa vie. Il s’est fait remarquer cette fois de manière beaucoup moins sympathique en déclarant sur une chaîne israélienne qu’il ne voulait pas se positionner sur le conflit israélo-palestinien n’ayant pas « toutes les infos ».
Lors d’une interview donnée à la chaîne israélienne i24 news, l’acteur français a refusé de donner son point de vue sur le conflit israélo-palestinien jugeant qu’il « n’a pas toutes les infos ». Parallèlement à cette étonnante esquive, il soutient tout de même suivre l’actualité et « vivre très mal » la montée de l’antisémitisme et du communautarisme.
Cette curieuse éviction de la question se heurte au drame qui a bouleversé une famille palestinienne aujourd’hui avec la mort d’un bébé de 18 mois brûlé vif dans sa maison incendié par des colons israéliens.
De même, les réseaux sociaux se sont enflammés pour répondre à l’acteur, ironisant son intervention, et rappelant les désastres commis par Israël. On se souvient notamment de l’été dernier durant lequel plus de 2000 palestiniens ont trouvé la mort dont un tiers sont des femmes et des enfants. Récemment, un rapport de l’ONU incriminait sévèrement l’armée israélienne pour sa conduite durant cette opération militaire, l’opération brodure protectrice, l’accusant de crimes de guerre. C’est sans surprise que le premier ministre, Benyamin Netanyahu, a balayé d’une phrase cette accusation défendant et se rangeant du côté de son armée : «Israël ne commet pas de crimes de guerre».
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Ali Saad Dawabsha, bébé palestinien de 18 mois, brûlé vif par des colons israéliens.
Ce vendredi 31 juillet est une date macabre, un bébé palestinien de 18 mois a été brûlé vif dans sa maison incendiée par des colons israéliens, près de Naplouse en Cisjordanie occupée, tôt dans la matinée.
L’un des habitants de la ville de Ma’an témoigne que des colons israéliens se sont rués sur deux maisons, brisant les fenêtres pour y jeter des liquides inflammables et des cocktails molotov.
Un petit bébé, Ali Saad Dawabsha, a été pris au piège. Il a été gravement brûlé et est décédé rapidement. La famille du jeune enfant a également été blessée. La mère et le père, Riham et Saad ainsi que son grand frère de 4 ans, Ahmed, ont subi des brûlures d’une grande gravité. Ils ont directement été conduits à l’hôpital.
La maison a quant à elle été complètement détruite, l’autre maison a été taguée par des inscriptions en hébreu.
Les criminels israéliens ont réussi à se sauver sans être vus, personne n’est en mesure de les identifier.
« Nous avons vu quatre colons fuir en restant à distance les uns des autres. Nous avons essayé de les poursuivre mais ils ont fui vers la colonie de Maale Efrayim située à proximité.. », a affirmé Musallem Dawabsha, 23 ans.
Cette agression n’est pas la première, en seulement quelques mois, depuis le début de l’année, on compte 120 attaques menées par des colons israéliens envers les palestiniens situés à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupées d’après le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des affaires humanitaires (UNRWA).
Les autorités israéliennes et les forces armées sont conciliantes vis-à-vis de ces actes barbares.
« La politique non déclarée des autorités israéliennes en réponse à ces attaques est clémente et conciliante », déclare l’organisation B’Tselem. «Les auteurs sont rarement jugés, et de nombreux cas sont soumis à aucune enquête ou sont classés sans suite. »
Qu’Allah accueille le petit Ali Saad Dawabsha dans son vaste paradis et qu’Il vienne en aide à sa famille.
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Ali Saad Dawabsha, bébé palestinien de 18 mois… par islamatouswebradio
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