Ray Cole, un Britannique de 70 ans, a été condamné jeudi 2 octobre à quatre mois de prison au Maroc, en raison de son orientation sexuelle. Son fils, Adrian, a entamé lundi 6 octobre une campagne de soutien sur les réseaux sociaux et appelle les autorités marocaines à le faire libérer.
Le touriste britannique purge sa peine à la prison centrale de Marrakech dans des conditions précaires. Selon son fils, il serait obligé de dormir à même le sol, partageant sa cellule avec « des meurtriers et des violeurs ». Ray Cole a été arrêté à Marrakech le 18 septembre alors qu’il se trouvait en compagnie de Jam Wald Nass, un Marocain âgé d’une vingtaine d’années, lui aussi condamné à quatre mois de prison. Les deux hommes auraient eu, « dans un centre commercial du quartier Gueliz, des gestes perçus comme étant à connotation sexuelle », selon l’Association marocaine des droits humains (AMDH).
Le jeune Marocain a nié avoir eu des relations sexuelles avec Ray Cole, mais la police a trouvé dans le smartphone du Britannique des photos qui le montrent en couple avec un homme, « qu’ils utilisent comme étant la preuve d’acte homosexuel », précise son fils sur sa page Facebook. Le procès qui s’est ensuivi « a été une véritable farce », dénonce-t-il. Adrian Cole accuse aussi les autorités marocaines de ne pas respecter les droits de son père, n’ayant pu le voir qu’une semaine après son arrestation.
Très commentée dans la presse anglo-saxonne, l’affaire pourrait avoir des conséquences inattendues pour le Maroc. Des hommes politiques britanniques ont commencé à se saisir de l’affaire. Un député conservateur, Charlie Elphicke, a appelé les touristes à boycotter le pays. Le ministère des Affaires étrangères britannique a assuré qu’il faisait son possible pour lui venir en aide.
Au Maroc, l’homosexualité est passible d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d’une amende allant de 120 à 1 200 dirhams (10 à 108 euros). Mais les condamnations de ressortissants étrangers pour ce « délit » sont rares. L’ONG Human Rights Watch a appelé le royaume en juillet dernier à « cesser de poursuivre des personnes pour homosexualité », s’il voulait se poser en « leader régional en matière de droits humains ». Dans bon nombre de pays musulmans, l’homosexualité est un délit, au mieux passible d’emprisonnement, au pire de la peine de mort.
Daoud
20 photos exceptionnelles du Hajj en 1953
20 photos exceptionnelles du hajj datant de 1953. Bien que ces clichés ont été pris il y a à peine plus de 60 ans, beaucoup de choses ont changé principalement à cause de l’augmentation du nombre de pèlerins qui accomplissent le pèlerinage.
1) Beaucoup de pèlerins se rendent à la Mecque en bateau, à cette époque le transport aérien commercial en était encore à ses débuts.
2) Quelques privilégiés arrivaient sur place à bord de petits avions en provenance de pays voisins.
3) Comme aujourd’hui, les bus étaient utilisés pour transporter les pèlerins d’un endroit à l’autre.
4) Les maisons et les hôtels sont visibles à l’extérieur du périmètre de la mosquée sacrée.
5) Une rue animée de la Mecque avec un minaret de style ottoman
6) L’une des entrées de la mosquée sacrée de la Mecque.
7) Des fidèles à l’extérieur de l’entrée du masjid al haram
8) La Ka’ba et la zone du Mataf.
9) Une vue de près de la Kaa’ba.
10) Les fidèles pouvaient entrer dans la Ka’ba.
11) Il y avait beaucoup moins de monde donc nécessairement le tawaf était plus facile
12, 13) Les marchés et les étals à proximité de la mosquée sacrée de la Mecque
14) Les chevaux et les chariots étaient utilisés comme moyen de transport.
15) Des pèlerins gardaient leur bétail avec eux au cours du hajj.
16) Les ânes étaient utilisés pour transporter les carcasses d’animaux sacrifiés.
17) A Mina, les pèlerins en train de faire la cuisine près des tentes
18) Des pèlerins prient à coté de leurs chameaux
19) Le mont arafat
20) Un pèlerin se fait raser le crâne