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Condamné à 6 mois de prison ferme après s’être emporté en criant « vive l’Etat islamique ! »


A Strasbourg, une grosse colère contre les employés de la Caisse d’Allocations Familiales aura valu 6 mois de prison ferme à Abdelhafid Ayadi.
« Vive l’Etat islamique »
Ce lundi 6 octobre, M. Ayadi se rendait dans les locaux de la Caisse d’Allocation Familiale pour se plaindre d’une baisse de prestations sociales mais malheureusement, les employés n’ont rien pu faire pour lui. C’est ainsi, qu’Abdelhafid s’est emporté jusqu’à soutenir l’Etat islamique en ces termes : « Vive l’État islamique! ». Aussi, il aurait également déclaré qu’à « chaque fois qu’un Français est décapité, je suis content ». Des mots qui ont valu à cet homme de 57 ans une comparution devant le tribunal correctionnel de Strasbourg.
Condamné à 6 mois de prison ferme
Mercredi 8 octobre, après comparution devant le parquet, l’homme, en larmes, a regretté ses mots et a avoué qu’il avait prononcé ces atrocités sous l’impulsion de la fatigue et de l’énervement. Il a même qualifié les membres de cet Etat islamique d’inhumains et de non musulmans : « ce ne sont pas des musulmans, ce sont des chiens ». Mais Abdelhafid a été reconnu coupable « d’apologie publique d’un acte de terrorisme », d’ « outrage » et a été puni de 6 mois de prison ferme. Et cela, bien que le parquet ait avoué que :

« M. Ayadi n’est absolument pas connu par les services de renseignement, ce n’est pas quelqu’un qui serait susceptible de partir en Syrie. »

Ce sont des termes, certes, condamnables mais jusqu’à quel point ? La sentence n’a-t-elle pas été abusive ? D’autant plus que cet homme n’est pas connu des services de renseignement et est décrit comme quelqu’un de sensible mais d’inoffensif.

Arabie Saoudite : des sœurs réclament le droit de conduire


En Arabie Saoudite, seul pays au monde où les femmes ne conduisent pas, une vague de révolte féminine est née. En effet, par le biais des réseaux sociaux, les sœurs saoudiennes s’organisent afin de demander l’annulation de cette loi.
C’est ainsi que les saoudiennes ont lancé une pétition en ligne afin de demander au royaume saoudien de « lever l’interdiction de conduire des femmes ». D’après le Daily Star, cette demande est d’autant plus surprenante qu’elle a récolté près de 2 400 signatures. Cette pétition affirme « la question n’est pas seulement qu’un véhicule soit conduit par une femme, mais c’est la reconnaissance de l’humanité de la moitié de la société et des droits accordés par Dieu aux femmes ». D’après ces sœurs, la question est donc bien plus profonde que le simple fait de conduire.
Afin de justifier leur demande, ces femmes écrivent qu’aucun texte religieux ni aucune loi islamique n’interdit à la femme de conduire mais que cette interdiction découle uniquement du royaume saoudien et de sa culture. Une question culturelle donc, bien plus que religieuse, selon ces saoudiennes qui réclament le droit de conduire.
Ces femmes espèrent gagner le droit de conduire avant le 26 octobre, date qu’elles disent être « symbolique » puisque l’an dernier, d’autres demandes faites pour les femmes et par les femmes avaient eu lieu à cette date précise. Au jour d’aujourd’hui, une saoudienne au volant est passible d’une amende.