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Dubaï : les rituels du Hajj effectués par 600 élèves dans une école privée


A l’occasion du Hajj, une école à Dubaï a sensibilisé les élèves à ce pilier de l’Islam. En effet, depuis mardi, une école privée a organisé un apprentissage des rituels du pèlerinage.
Pour ce faire, 600 élèves étaient réunis et un décor en carton a été conçu afin de reconstituer les lieux. L’objectif de cette démarche étant évidemment que les enfants apprennent dans des situations concrètes et visuelles. Les élèves ont donc fait 7 circumambulations autour d’un décor en carton symbolisant la kaaba, avant de jeter des boules d’aluminium sur trois places distinctes représentant les jamarat et de réciter du Coran sur un tapis signifiant le mont Arafat.
Cette mise en pratique a eu lieu suite à l’apprentissage théorique, effectué préalablement en classe. C’est en ce sens que le responsable d’éducation islamique de l’école a déclaré : « Nous leur avions tout appris à ce sujet en classe la semaine dernière et maintenant ils ont l’occasion d’en apprendre davantage en mettant réellement en pratique », des propos relevés par le quotidien The National.
L’accomplissement de ces rituels de manière à les faire apprendre aux enfants est une méthode utilisée par plusieurs écoles dans les Emirats. D’après les chefs d’établissement, l’idéal sur le long terme serait d’ouvrir ce genre d’initiatives aux non musulmans afin de les sensibiliser à l’Islam et d’agrandir la Oumma inchaAllah. Pour l’instant, l’idée est avant tout d’apprendre aux enfants, d’autant plus que l’apprentissage alliant théorie et pratique est plus efficace que le simple modèle transmissif dans lequel l’enfant est passif.
Qu’Allah préserve nos enfants sur le droit chemin. Qu’Il les fasse entrer dans Ses plus beaux Jardins.

Une œuvre de Banksy jugée raciste détruite


Jugée raciste, une œuvre de Banksy a été effacée à Clacton-on-Sea, dans le sud-est de l’Angleterre. La municipalité de la station balnéaire n’a réalisé qu’après coup qu’il s’agissait d’une œuvre de l’artiste de street art mondialement connu et que son dessin, satirique, dénonçait en réalité le racisme dont il était accusé.
L’œuvre en question représentait un groupe de cinq pigeons s’adressant à un oiseau différent d’eux, au moyen de pancartes sur lesquelles étaient inscrits « Les migrants ne sont pas les bienvenus », « Retournez en Afrique » et « Laissez-nous nos vers ». Au moment où les images de l’œuvre photographiée ont été publiées sur son site par l’artiste, la mairie l’avait déjà effacée.
Pour expliquer sa décision, la municipalité a déclaré avoir reçu une plainte, mardi 30 septembre, dénonçant le graff comme « raciste » et « offensant ». Reconnaissant son erreur (et le manque à gagner touristique ?), la mairie de Clacton a invité l’artiste à revenir réaliser une de ses œuvres dans la ville, d’autant que le dessin effacé a été estimé à 400 000 livres (511 000 euros). Une porte-parole de Banksy a indiqué qu’il ne souhaitait pas réagir à l’affaire.
A travers ses œuvres, Banksy, artiste satirique et engagé, dont l’identité réelle est inconnue, a pris position sur des sujets tels que la guerre, le réchauffement climatique, les conditions de travail des plus démunis ou encore la société de surveillance pour les dénoncer. Il a laissé des traces de son passage aux quatre coins de la planète, notamment en 2005 sur le mur de séparation construit par Israël en Palestine.