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Démonstration de l’islamophobie quotidienne que subissent les femmes voilées

Depuis quelques jours, les cercles féministes ainsi que les médias font circuler sur les réseaux sociaux une vidéo montrant une jeune femme se faire harceler à New York. Si cette situation est inadmissible, il est malheureux que celle de nos sœurs n’intéresse personne. Depuis quelques années, l’islamophobie a explosé en France. La situation des musulmans est plus que préoccupante entre rejet et préjugés.
En 2013, la France a découvert les agressions islamophobes. Pour la première fois, des femmes agressées pour le simple fait qu’elles portent un voile ont fait la une des médias. Si les caméras n’étaient pas présentes lorsqu’il était question d’écouter les victimes, elles ont été obligées d’évoquer ces faits graves après notamment les émeutes d’Argenteuil et de Trappes.
En 2014, la situation n’a malheureusement pas évolué pire elle s’est aggravée. Chaque semaine, des cas d’agressions islamophobes sont constatés à travers la France. Le silence médiatique devant ce nouveau fléau pose la question du deux poids deux mesures entre les différentes communautés vivant dans l’Hexagone. L’omerta devant ce nouveau racisme anti-musulman et le refus par beaucoup d’utiliser le terme même d’islamophobie posent la question de l’égalité des droits dans notre pays.
Récemment, une jeune femme de confession musulmane a téléchargé sur Facebook une de ces réflexions que les femmes voilées subissent au quotidien par des passantes anonymes. Si cette vidéo n’est pas dramatique, elle démontre la situation plus que tendue dans laquelle vivent les femmes voilées lorsqu’elles se promènent en ville. Entre les réflexions déplacées, les crachats voire les coups, il est essentiel que la Communauté musulmane s’affirme et réagisse afin d’éviter le pire.
Les récentes affaires de dénonciations de femmes en niqab notamment par Nadine Morano, la montée de la haine, la surmédiatisation du fait religieux musulman ou encore la libération de la parole raciste dans les médias engendrent la peur d’arriver à un nouveau régime d’apartheid.
Si le Ministère de l’Intérieur continue à faire des belles promesses devant les responsables de mosquées, dans la réalité aucun changement n’a lieu. Pire la situation se dégrade de jour en jour.
Le temps est à la construction communautaire afin d’exiger pacifiquement le respect de nos droits. L’organisation de la Communauté doit être le principal chantier des acteurs associatifs musulmans.

Une élue musulmane PS contrainte de démissioner pour refus de célébrer un mariage homosexuel


L’affaire date du mois d’août dernier, une élue PS de la ville de  Marseille, Sabrina Hout, de confession musulmane, aurait refusé de célébrer un mariage homosexuel. Elle a été remplacée par un conseiller municipal qui, aux yeux de la loi, n’a aucun pouvoir pour remplir ce genre de tâche. Le mariage devrait donc être annulé. Sabrina Hout est contrainte de démissionner.
Le 16 août 2014, deux femmes ont souhaité se marier civilement usant ainsi de la récente loi du mariage pour tous. Or, Sabrina Hout aurait refusé de célébrer leur union préférant être remplacée.  Les deux femmes affirment ne pas s’être “posées de questions”.
Cependant, le conseiller municipal n’a pas les qualités légales requises pour valider cette union. De ce fait, Samia Ghali, sénateur-maire des 15° et 16° arrondissement, annonce début septembre au couple que leur mariage n’est pas valide.
D’après des témoins présents lors de la cérémonie, l’élue PS aurait affirmé que « sa religion musulmane l’empêchait de célébrer ce mariage », allégation  niée par celle-ci : « C’est un tissu de mensonges ». 
Il semblerait toutefois que l’adjointe au maire ait signé les deux actes et le livret de famille après le déroulement de la cérémonie ce qui rend nul les documents.
Le parquet de Marseille affirme “se réserver le droit de la poursuivre, après que la procédure civile d’annulation du mariage sera réglée”.
A travers cette affaire, il transparaît que les convictions religieuses ne sont pas respectées. Les musulmans, juifs et chrétiens se sont toujours opposés à cette mesure et devraient avoir la liberté de l’appliquer afin de ne pas contrevenir à leurs prescriptions religieuses, d’autant qu’il ne doit pas manquer d’adjoints au maire à Marseille.