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Une élue musulmane PS contrainte de démissioner pour refus de célébrer un mariage homosexuel


L’affaire date du mois d’août dernier, une élue PS de la ville de  Marseille, Sabrina Hout, de confession musulmane, aurait refusé de célébrer un mariage homosexuel. Elle a été remplacée par un conseiller municipal qui, aux yeux de la loi, n’a aucun pouvoir pour remplir ce genre de tâche. Le mariage devrait donc être annulé. Sabrina Hout est contrainte de démissionner.
Le 16 août 2014, deux femmes ont souhaité se marier civilement usant ainsi de la récente loi du mariage pour tous. Or, Sabrina Hout aurait refusé de célébrer leur union préférant être remplacée.  Les deux femmes affirment ne pas s’être “posées de questions”.
Cependant, le conseiller municipal n’a pas les qualités légales requises pour valider cette union. De ce fait, Samia Ghali, sénateur-maire des 15° et 16° arrondissement, annonce début septembre au couple que leur mariage n’est pas valide.
D’après des témoins présents lors de la cérémonie, l’élue PS aurait affirmé que « sa religion musulmane l’empêchait de célébrer ce mariage », allégation  niée par celle-ci : « C’est un tissu de mensonges ». 
Il semblerait toutefois que l’adjointe au maire ait signé les deux actes et le livret de famille après le déroulement de la cérémonie ce qui rend nul les documents.
Le parquet de Marseille affirme “se réserver le droit de la poursuivre, après que la procédure civile d’annulation du mariage sera réglée”.
A travers cette affaire, il transparaît que les convictions religieuses ne sont pas respectées. Les musulmans, juifs et chrétiens se sont toujours opposés à cette mesure et devraient avoir la liberté de l’appliquer afin de ne pas contrevenir à leurs prescriptions religieuses, d’autant qu’il ne doit pas manquer d’adjoints au maire à Marseille.

France: refus d’attribution du visa à une jeune handicapée de Gaza


Le gouvernement français a refusé le visa de sortie à trois jeunes palestiniens dont Jamila, amputée de deux jambes à la suite des bombardements israéliens de « Plomb durci ».
Un argument étonnant avancé
Jamila, Hana et Nabil étaient invités par plusieurs associations françaises et devaient faire des tournées dans de nombreuses villes afin de témoigner de la souffrance quotidienne des Palestiniens.
A leurs demandes de visa, le consul général de France à Jérusalem a donné un non catégorique avec comme argument abject  qu’ils seraient «dans l’incapacité de prouver leurs moyens de subsistance, pendant leur séjour, en France», et il serait à «craindre qu’ils ne retournent pas à Gaza» et restent en France.
Leurs venues étaient prévues pour samedi 1er novembre mais ils ne fouleront pas le sol français à cause de ce refus du visa.
Quand le visa est attribué sans aucune contrainte à certains, pour d’autres, même avec leurs handicaps et souffrances, il n’ y a aucune compassion et traitement de faveur.