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Flash info du 7 Dhou al Qa'da 1436.

Flash info du 7 Dhou al Qa’da 1436.
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Le hacker algérien Hamza Bendelladj n’a pas été condamné à mort, et ne sera jugé qu’en octobre prochain.
Depuis hier, la rumeur selon laquelle le hacker algérien Hamza Bendelladj, a été condamné à la peine de mort par un tribunal américain circule largement sur les réseaux sociaux. Cette fausse information a été relayée par plusieurs sites d’informations.
Pourtant, cette information est complètement fausse dans la mesure où son procès n’a même pas encore eu lieu, et ne se tiendra qu’en octobre prochain.
Invitée sur la chaîne algérienne En Nahar, la mère du hacker a d’ailleurs démenti la rumeur selon laquelle son fils était condamné à la peine de mort.
Recherché par le FBI qui l’accuse d’avoir volé des millions de dollars à des banques américaines, le pirate informatique avait été arrêté le 7 janvier 2013 à Bangkok par la police thaïlandaise.
La rumeur qui circulait affirmait également que le hacker avait ou comptait verser cet argent volé à des associations palestiniennes, mais le hacker qui avait été interrogé par la police au moment de son arrestation a expliqué un tout autre investissement pour ce butin volé : « Quand on lui a demandé ce qu’il avait fait avec l’argent, il a dit qu’il l’avait dépensé pour voyager, et pour une vie de luxe comme voler en première classe et séjourner dans des palaces » (propos rapportés par le chef de la police de l’immigration, Phanu Kerdlabphol).
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Projet de mosquée de Mantes-la-Ville : le maire FN veut à la place un commissariat, le préfet conteste.
A Mantes-la-Ville (Yvelines) c’est une bataille judiciaire qui a lieu entre le maire FN et le préfet autour du projet de la mosquée.
Ce projet de mosquée né il y a trois ans, soutenu par l’ex maire socialiste, et porté par l’association des musulmans de Mantes-Sud (AMMS) a réuni près de 600 000 euros pour racheter des locaux de l’ancienne trésorerie et y aménager une salle de prière.
Mais en 2014, Cyril Nauth (FN) est élu maire de la ville de Mantes-la-Ville qui devient d’ailleurs la seule municipalité FN de l’Ile de France.
Il défend alors l’idée de renforcer la police municipale en promettant d’accorder les locaux qui étaient envisagés pour la mosquée. C’est donc un commissariat que le maire FN aimerait établir au sein de ces locaux.
Au niveau juridique, le droit de préemption permet à une commune d’être prioritaire pour l’achat d’un bien d’intérêt général, mais le préfet soupçonne un détournement de pouvoir de la part du maire FN et s’y oppose.
En effet, jeudi 20 août, le préfet du département des Yvelines, a contesté la décision de la mairie devant le tribunal administratif de Versailles. Le préfet Erard Corbin de Mangoux a demandé par une procédure d’urgence, la suspension de la décision de la mairie d’acquérir les locaux de l’ancienne trésorerie et dénonce un « détournement de pouvoir ».
Pendant sa campagne électorale, l’élu FN avait bien fait savoir qu’il s’opposerait à l’installation de la mosquée dans les locaux de l’ancienne trésorerie. Une fois élu, il a même tenté d’expulser en vain l’AMMS du pavillon qui fait office de salle de prière actuellement.
On saura ce vendredi après-midi si le tribunal administratif de Versailles a suivi le préfet ou bien la mairie.
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Arabie Saoudite : partenariats avec des instituts éducatifs pour aider les orphelins.
Les orphelins : une triste réalité qui n’épargne aucune nation. Afin de soulager au maximum ces pauvres enfants, le gouvernement saoudien fait en sorte pour en prendre soin. C’est ainsi que le Ministère des Affaires Sociales Saoudien représente le plus grand soutien humain et financier dont bénéficient les orphelins du pays.
De grands moyens sont déployés pour améliorer le quotidien des orphelins saoudiens, tant au niveau de l’hébergement que de l’éducation à proprement parler. En effet, des programmes éducatifs et de sensibilisation sont mis en place par le Ministère. Les membres du ministère des affaires sociales ont ainsi établi des partenariats avec différents instituts éducatifs à travers le Royaume. L’objectif étant de permettre aux orphelins saoudiens de bénéficier d’une éducation et d’une formation continue, malgré leur situation.
D’après Arab News, les instituts éducatifs sont largement équipés pour assurer une éducation des plus prestigieuses : matériel informatique, cours de langue étrangère notamment l’Anglais, cours de sensibilisation aux questions sociales (fréquentations, danger de la rue, etc) mais aussi et surtout des cours d’éducation islamique. Hayat H., superviseur d’un institut a déclaré que l’institut ainsi que le ministère font de leur mieux afin de « fournir des programmes d’éducation et de sensibilisation à l’aide d’experts et de personnel qualifiés ».
Le gouvernement, en accord avec les différents instituts éducatifs a donc pour objectif d’apporter une éducation sur le long terme aux orphelins et ce, dans les meilleures conditions possibles. Le but de ces partenariats est entre autres de préserver les orphelins des tentations et des dangers qui les entourent. En leur offrant un toit, un certain confort matériel ainsi qu’une éducation et une formation assurées par des professionnels, le Ministère des Affaires Sociales saoudien compte bien préserver sa jeunesse orpheline et lui apporter le meilleur.
Rappelons que la valeur de l’orphelin est des plus nobles en Islam. Ses biens sont d’ailleurs sacrés, si bien que plusieurs versets du Saint Coran en font mention. Parmi ceux-ci, la Parole d’Allah : {Ceux qui mangent [disposent] injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils brûleront bientôt dans les flammes de l’Enfer}. (Sourate 4 : Verset 10).
Qu’Allah nous compte parmi les justes et les bienfaiteurs. Qu’Il préserve nos frères orphelins ainsi que nos sœurs.
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Syrie : plusieurs cas de typhoïde au sein du camp de réfugiés de Yarmouk.
L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens a tiré la sonnette d’alarme sur la propagation de la typhoïde parmi les réfugiés palestiniens en Syrie se trouvant dans le camp de Yarmouk.
« Nous pouvons maintenant confirmer une épidémie de typhoïde parmi cette population assisté par l’ONU avec au moins 6 cs confirmés » a déclaré le porte parole de l’UNRWA, Chris Gunness dans un communiqué.
Les 6 cas se concentrent à l’Est du camp, à Yalda. Deux autres coins du camp, Babila et Beit Sahem, pourraient également avoir des cas de typhoïde.
Rien que dans la journée du 18 août, le personnel médical humanitaire a effectué près de 211 consultations.
Les conditions de vie dramatiques au sein du camp ont fait chuter sa population, des conditions qui d’ailleurs ne font que de s’empirer. La propagation de la typhoïde ne fera que rendre encore plus grave une situation déjà désespérante au sein du camp Yarmouk. Les habitants manquent déjà cruellement de tout, les critères sanitaires sont déjà épouvantables, et une telle maladie risque de faire des ravages.
Le peu d’humanitaires qui ont accès au camp pour l’acheminement de vivres, décrivent des conditions de vie catastrophiques, et jamais les besoins humanitaires n’ont été aussi importants.
La typhoïde est contractée par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Nausées, fièvre et des douleurs abdominales sont les principaux symptômes de la maladie, et non traitée, elle peut conduire à la mort dans près de 20% des cas. Selon l’OMS, sur les 21 millions de personnes qui sont infectées par la typhoïde chaque année à travers le monde, 216 000 à 600 000 en meurent.
La crise humanitaire qui touche les réfugiés syriens est la pire de toute l’Histoire depuis la Seconde Guerre Mondiale.
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Mohammed Allan, symbole de la détermination palestinienne.
Mohammed Allan emprisonné depuis le mois de novembre 2014 avait entamé une grève de la faim le 18 juin dernier. Il a mis un terme à cette grève de la faim ce jeudi après deux mois sans s’alimenter. Un défi pour le gouvernement israélien qui a tout essayé pour le faire céder. Mohammed Allan a obtenu la levée de la détention administrative qui pesait sur lui après une décision de la Cour suprême israélienne. Un combat qu’il a mené pour la liberté, la dignité et le droit des palestiniens.
Une détention arbitraire.
Jeune avocat de 31 ans, Mohamed ALLAN défendait les prisonniers palestiniens jusqu’à ce que lui-même soit en mis en détention administrative. La détention administrative est une procédure qui permet à l’armée occupante israélienne de détenir une personne pour une période de six mois, renouvelable indéfiniment sans inculpation, ni procès. Ce mode d’emprisonnement est régulièrement dénoncé par les organisations de tous bords car il est utilisé comme un moyen de pression, répression notamment à l’encontre d’opposants politiques. Le détenu, dénié de ses droits, est emprisonné le plus souvent sur la base d’informations considérées « secrètes » par l’armée et qui ne sont accessibles ni à lui, ni à son avocat, leurs présences à l’audience tiennent lieu de figuration sans aucun moyen de défense. Mohammed Allan a donc été arrêté en Novembre 2014 après avoir été soupçonné d’appartenir au Jihad Islamique. Il a débuté le 18 juin dernier une grève de la faim pour dénoncer l’injustice de sa détention. Son avocat, Jamil AL Khattib a réitéré à plusieurs reprises la détermination de Mohamed ALLAN à poursuivre sa grève de la faim jusqu’au bout.
Mohammed ALLAN, devenu en deux mois un symbole de la lutte contre la détention administrative.
Le combat qu’il a décidé de mener par une grève de la faim a fait de Mohammed ALLAN un symbole de la résistance à l’oppresseur Israélien. Il avait par ailleurs décidé, contrairement aux autre grévistes de la faim, de n’ingérer que de l’eau, sans sels minéraux, signifiant qu’il était prêt à se sacrifier pour son dénoncer sa détention illégitime. Les tribunaux israéliens ont bien essayé de le nourrir de force par sondes. En effet une nouvelle loi votée le 30 Juillet dernier permet cela. L’application de cette loi aurait fait de ALLAN le premier détenu de l’histoire de l’Etat Hébreu à subir l’alimentation forcée, une autre symbolique forte en sens. Fort heureusement, les médecins israéliens ont refusé de l’appliquer l’assimilant à un acte de torture.
Face à l’aggravation de son état de santé en fin de semaine dernière et aux manifestations qu’a suscité cette incarcération, en Palestine et à l’étranger, le gouvernement israélien avait proposé de le libérer en échange de son exil à l’étranger pour une période de quatre ans. Proposition qui a été catégoriquement refusée par son avocat. Le gouvernement de droite de Benyamin Netanyahu ne voulait pas en faire un martyr, d’autant que le Jihad Islamique avait prévenu de rompre la trêve et de reprendre les attaques s’il mourrait. Le sort de Mohammed ALLAN a mobilisé l’opinion publique et après s’être réveillé mardi après plusieurs jours de coma, il a lancé un ultimatum au gouvernement israélien à qui il a donné 24H pour régler son sort. La Cour suprême israélienne a décidé mercredi soir de lever sa détention administrative.
« Sa famille et ses amis pourront lui rendre visite à l’hôpital ».
Hospitalisé dans un hôpital israélien à Ashkélon, Mohammed ALLAN a subit de graves dommages cérébraux. « Pour le moment, en raison de l’état de santé du gréviste de la faim, l’ordre de détention administrative n’est plus en vigueur » a indiqué la Cour suprême israélienne. Il est maintenu en soin intensif pour le moment et peut ainsi recevoir la visite de sa famille et de ses amis. L’affaire a pris une tournure politique et le courage de ce palestinien a fait vacillé les certitudes les plus ancrées de l’Etat colon, notamment la volonté de ne pas céder au chantage des prisonniers qui se lancent dans des grèves de la faim, sans cyniquement remettre en question les mesures oppressives qui sont appliquées par l’armée israélienne.
Les avocats réclamaient la libération immédiate, la Cour suprême israélienne l’a seulement suspendue après une délibération à huit clos mercredi. Ce jeudi, l’avocat de Mohammed ALLAN, Jamil Al Khattib, a annoncé qu’il a repris conscience jeudi et ne fait pas la grève de la faim ».
Son état de santé reste préoccupant, pour l’avocate Sawsan Zaher, représentant l’association des droits de l’homme Adalah, c’est un premier pas :
Le plus important pour nous et pour Mohammed Allan c’est qu’il ne soit plus en détention pour le moment. Nous espérons ainsi qu’il soit sauvé. ».
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La construction d’un temple hindouiste aux Emirats arabes unis provoque une vague d’indignation.
Les Emirats arabes unis ont décidé d’autoriser la construction du premier temple Hindou à Abu Dhabi. Une décision qui engendre une vague d’indignation et de colère.
Le premier ministre islamophobe indien Narendra Modi a déclaré aujourd’hui, que le gouvernement des Emirats arabes unis a autorisé la construction d’un temple hindou à Abu Dhabi.
Sur son compte Twitter, Narendra Modi a publié plusieurs photos des hauts responsables Émiratis qu’il a rencontrés, y compris Mohammed Ibn Zayed Al Nahyane, prince héritier et ministre de la défense d’Abou Dabi. Il a exprimé son soutien et remerciement suite à la décision du gouvernement émirati d’attribuer des terres à la construction du premier temple sur Abu Dhabi. C’est « un grand pas » a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux.
Ibn Zayed Al Nahyane, a lui aussi exprimé sa joie de recevoir le 1er Ministre indien Narendra Modi et a déclaré avoir évoqué plusieurs sujets, régionaux et internationaux, avec le premier ministre indien.
Sur le plan politique, il s’agit de la première visite officielle d’un haut responsable indien aux Emirats depuis 34 ans et cela malgré les fortes relations historiques et économiques entre les deux pays. La communauté indienne est l’une des plus grandes aux Emirats avec plus de deux millions de personnes.
La décision du gouvernement Emirati a attiré une vague de colère parmi la population du pays, des activistes ont lancé un Hashtag sur Twitter afin d’exprimer leur mécontentement.
De nombreux religieux musulmans s’insurgent contre la mise en place d’un temple hindouiste, insistant sur le polythéisme de cette religion. Pour d’autres activistes, les Emirats arabes unis ne font que confirmer leur politique de soutien aux gouvernement islamophobes à l’image du soutien financier à la dictature d’Al Sissi en Egypte ou en bombardant les combattants « islamistes » libyens afin d’avantager les troupes du général Haftar. D’autres encore notent la politique islamophobe du 1er Ministre indien avec une persécution des musulmans de plus en plus accrue depuis sa victoire aux élections. A titre de rappel, les Emirats arabes unis avaient inscrit sur leur liste des organisations terroristes l’UOIF et les Frères Musulmans.
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Flash info du 6 Dhou al Qa'da 1436.

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Islamophobie : une musulmane refusée dans un supermarché pour sa tenue « large », le directeur s’excuse.
Dans un communiqué, le CCIF nous rapporte un nouveau cas d’acte islamophobe à l’égard d’une musulmane. Les faits se sont déroulés dans un supermarché. Une jeune soeur voilée portant un jilbeb et une jupe longue, s’y rend avec sa soeur. A son entrée, elles demandent renseignement sur la possibilité ou non d’entrer avec un caddie à roulette.
Interrogée par une employée, la responsable lui affirme qu’il n’y avait aucun souci pour cela, mais, elle l’interpelle sur la tenue de la soeur. « Ah non non déjà, elle, elle ne rentre pas habillée comme ça » s’exclame la responsable. Elle lui explique que sa tenue est trop large. La soeur demande alors des explications.
» On lui répond que l’interdiction sera bientôt stipulée sur une pancarte à l’entrée du supermarché, et qu’il existe un texte de loi qui le justifie. Devant la volonté de la victime et de sa sœur d’éclaircir la situation, la responsable leur indique qu’elles peuvent entrer, mais que si la sécurité arrive, elle les fera sortir » rapporte le CCIF.
Les deux soeurs décident de quitter le lieu et contactent aussitôt le CCIF.
Le CCIF se charge immédiatement du dossier et contacte le directeur du supermarché. »Confus et de bonne foi, il a immédiatement transmis ses excuses à la victime via le CCIF. Il est prêt à la recevoir avec l’employée incriminée. Il a également fait un rappel à la loi à toutes ses équipes« rapporte le communiqué du Collectif.
Il est indispensable que les musulmans connaissent et fassent valoir leurs droits. Face aux discriminations, à l’ignorance, aux abus, s’informer sur ses droits est crucial.
Pour cela, le CCIF a mis à la disposition de tous des guides pratiques soigneusement rédigés par une équipe de juristes :
http://www.islamophobie.net/vos-droits-fiches-pratiques.
N’hésitez pas à les consulter, et les partagez massivement. Enfin, le CCIF compte sur nous pour les soutenir. Faire un don au CCIF c’est contribuer à faire reculer l’islamophobie.
Pour soutenir le collectif : http://www.islamophobie.net.
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Hajj 2015 : arrivée des premiers pèlerins asiatiques.
Dimanche dernier, les premiers pèlerins en provenance d’Asie sont arrivés à Djeddah et Médine. Un fonctionnaire de la mission Malaysian Hajj a alors confié à Arab News : « Nous avons pris certaines initiatives, comme l’envoi de personnel de soutien pour s’occuper de la sécurité, la sécurité et le bien-être des pèlerins de notre pays ». Ainsi, les autorités asiatiques ont fait en sorte que leurs pèlerins se retrouvent dans les meilleures conditions possibles.
Le premier groupe de pèlerins malaisiens arrivé dimanche, était composé de 450 fidèles. Le nombre total de pèlerins malaisiens attendus cette année s’élève à 22 300. Les pèlerins malaisiens ne sont pas les seuls à être arrivés en terre sainte le week-end dernier. En effet, d’autres fidèles en provenance du Bangladesh, du Pakistan ou encore d’Afrique du Sud ont atterri dimanche.
Le gouvernement pakistanais a également déployé des moyens humains et financiers pour faciliter le Hajj à ses citoyens: « 300 membres du personnel de l’aide sociale, 450 membres de l’équipe médicale et 250 employés du gouvernement ». L’objectif étant de venir en aide aux pèlerins, les différents gouvernements s’appliquent afin de soulager l’Arabie Saoudite dans la gestion des fidèles. En effet, le royaume saoudien déploie chaque année des moyens immenses pour assurer le bon déroulement du Hajj, plus grand rassemblement au monde.
Rappelons que l’an passé, le Hajj fut une véritable réussite « à tous les niveaux ». Les pèlerins étaient bien encadrés, en sécurité et en bonne santé malgré les risques de contagion et les divers virus redoutés. Les représentants de l’OMS avaient même tenu à féliciter les responsables saoudiens pour leur organisation exemplaire.
Qu’Allah facilite le pèlerinage de nos frères et sœurs venus des quatre coins du monde. Qu’Il nous permette de l’accomplir à notre tour et d’en savourer chaque seconde.
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France : Témoignage : Cap d’Agde : Enceinte, Amal se fait violemment frapper par la police.
Dimanche 16 août, Amal Bentoussi, membre du collectif « urgence notre police assassine » a été violemment prise à partie par la police au parking de la plage du Cap d’Agde. Katibîn l’a contactée afin d’en savoir davantage sur cette bavure.
Retour sur les faits.
En vacances avec son époux et ses deux fils âgés de 2 et 13 ans, Amal aperçoit à la sortie de la plage un jeune homme victime d’une bavure policière et décide d’agir :
En vacances pendant quelques jours avec mon mari et mes enfants, à la sortie de la plage après une journée tranquille je me dirige vers le parking pour récupérer ma voiture, en face de moi une voiture de la bac avec un jeune qui se prenait des coups par un officier en civil et sa sœur qui criait c’est mon petit frère laissez le vous allez le tuer, il était inconcevable pour moi de ne pas réagir et d’aller voir les policiers pour leur dire qu’ils devaient arrêter de l’étrangler car il pouvait mourir et qu’il y a eu beaucoup de jeunes qui sont morts à la suite de clé d’étranglement, dans la confusion j’essaye de calmer le jeune qui se plaint de ne plus pouvoir respirer, je l’indique au policier et lui demande de desserrer. Entre-temps des gens filment, un des policiers essaye de lui prendre son téléphone en lui indiquant qu’il n’avait pas le droit de filmer des policiers.
Contrairement aux dires de ce dernier, il est autorisé de filmer un policier dans l’exercice de ses fonctions sans avoir l’intention de diffuser cette vidéo publiquement, ce que lui rappelle Amal :
J’interviens en lui indiquant qu’il était dans son droit si les images étaient utilisées à des fins juridiques, de là du renfort arrive, trois voitures de police arrivent, l’un des policiers de la bac lui explique la situation et lui indique le jeune homme qui était en possession des images sur son portable, le brigadier-chef arrivé en renfort lui demande son portable et lui indique encore une fois qu’il n’a pas le droit de filmer, j’indique à ce policier que ce jeune est tout à fait en mesure de pouvoir filmer des policiers pendant leur exercice et qu’il n’avait pas le droit de lui prendre son portable pour effacer les images, le ton monte, il me dit vous vous la fermez c’est moi qui décide avec une telle violence sans ménagement et allez je t’embarque. Je lui indique que je n’ai rien fait et lui rappelle qu’il doit se calmer je suis enceinte et de là il commence à me porter un coup au niveau de l’épaule, je recule j’avais une bouteille d’eau ouverte avec la peur je le sentais arriver sur moi ne tenant en aucun cas compte de mon état de femme enceinte, tout s’enchaîne un autre m’attrape par le cou et m’étrangle, un autre me donne un coup de Tonfa sur le flan droit, mon mari avec mon fils de deux ans dans les bras, abasourdi et choqué par la violence dont était victime sa femme, accoure et s’interpose avec mon fils de deux ans dans les bras en indiquant mon état, rien ni fait aucune pitié balayé à terre, mon fils de 2 ans qui tombe et hurle, mon mari aspergé de bombe, mon autre fils de 13 ans qui assiste à cette scène choquante et traumatisante, voyant son petit frère hurler demande à un policier c’est mon petit frère est ce que je peux le tenir, il le bouscule tombe en arrière lui dit ferme ta gueule tu passes pas sinon tu te prends ça dans la gueule.
Le comportement violent et irresponsable de ce brigadier chef se poursuit lors de l’arrestation d’Amal et son époux, souhaitant laisser ses deux enfants seuls sur le parking :
Tout ce petit monde est emmené au commissariat, j’ai dû insister pour indiquer que mes enfants étaient mineurs et que je ne pouvais pas les laisser seuls, rien à faire le brigadier chef à l’origine ne voulait rien savoir et était prêt à laisser des enfants mineurs abandonnés sur un parking, il a fallu l’intervention d’un Asvp qui a fait le nécessaire pour ranger nos affaires dans la voiture et demandé à ce que les enfants nous accompagnent au commissariat.
Dès leur arrivée au commissariat, Amal fera les frais de la brutalité d’un autre brigadier chef qui se montrera odieux envers son fils de 2 ans :
Arrivée en garde à vue certains policiers qui ont assisté à la scène sont scandalisés par la violence comment j’ai été interpellé, je sentais bien dans le regard qu’il n’avait aucun pouvoir et m’ont tout de même encouragé à porter plainte. En garde à vue je suis entendu par le « brigadier chef ALLIOD ERICK » il me demande de faire taire mon fils de deux ans en remuant la Tête avec mépris et tout d’un coup voyant que mon fils ne s’arrêtait pas il lui hurle dessus, je lui dit vous êtes un monstre est ce que le fait porter l’uniforme vous donne le droit de hurler sur un enfant de 2 ans de la sorte? Il me répondit que c’était lui le chef, je suis choqué et abasourdi par la violence et l’absurdité de ces policiers qui avaient en face d’eux une femme enceinte qui a aucun moment a été violente ni dans ces propos ni dans ces gestes , un enfant de deux ans blessé à la Tête traumatisé par le choc. Je tiens à préciser que j’ai demandé à plusieurs reprises le matricule du brigadier chef qui m’avait agressé puisqu’il n’était pas visible on m’a indiqué qu’il apparaîtrait dans la procédure.
Etant enceinte, la police n’était pas en droit de garder Amal en garde à vue et a donc garder illégalement son mari alors que rien ne pesait sur lui :
J’ai été libérée à 22h30, mon mari a été maintenu en garde à vue on sait pour qu’elle motif, moi je suis convoquée demain je suis soupçonné dans une enquête d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction de violences avec arme par destination sur personne dépositaire de l’autorité publique. Sincèrement ils ont un tel sentiment d’impunité qu’ils se croient tout permis. Pour toute ces raisons je continuerais à me battre pour dénoncer cette violence institutionnelle. Une pensée a tous ceux qui subissent cette violence au quotidien, aux personnes tués entre les mains de la police. Cette expérience si on peut appeler ça une Expérience, ne fait que renforcer mon combat contre l’impunité policière.
Contactée par Katibîn, Amal nous affirme avoir porté plainte au commissariat et avoir contacté le procureur avec ses certificats médicaux à disposition. Elle tient néanmoins à ne pas faire d’amalgame précisant que trois policiers comptent témoigner en sa faveur. Elle a également ressenti que certains policiers ne pouvaient riposter face à cette violence, ayant bien conscience du haut grade d’un brigadier chef, celui-ci étant notamment couvert par la hiérarchie. L’affaire suit son cours afin qu’Amal et sa famille puissent réclamer justice.
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L’Union des Mosquées de Charleroi appelle au boycott du sacrifice de l’Aïd al Adha en Belgique.
L’Union des Mosquées de Charleroi (Belgique) appelle les musulmans de la région à pratiquer un sacrifice « à distance » lors de l’aïd Al Adha. L’organisation regrette le peu de moyen offert par les autorités publiques notamment le manque d’abattoirs fixes répondant à la demande de la Communauté musulmane.
Sous couvert de protection et du bien-être des animaux, les politiques islamophobes empêchent les musulmans de pratiquer leur culte dignement. Le sacrifice de l’aïd al adha faisant partie intégrante de la religion, il est bien question de bafouer la liberté de culte d’une communauté toute entière sous des prétextes fallacieux.
En demandant aux fidèles de boycotter le mouton belge, l’association musulmane espère un sursaut des autorités pour sauver le secteur de l’élevage déjà en crise. Le site islamic-events.be partage le communiqué des responsables de l’Union des Mosquées de Charleroi.
Chères concitoyennes,
Chers concitoyens,
Suite à la volonté annoncée du ministre flamand du bien-être animal, Mr Ben WEYTS, ainsi que de son homologue wallon, Mr Carlo DI ANTONIO, de tout mettre en œuvre pour interdire à terme l’abattage rituel, et dans l’immédiat les abattoirs temporaires, nombreux sont les Musulmans de Belgique à s’inquiéter et à s’interroger sur les suites à y réserver.L’interprétation restrictive de la législation européenne, l’interdiction des abattoirs temporaires et l’absence d’initiative politique quant à l’augmentation de la capacité d’accueil des abattoirs fixes constituent un appel tacite à l’abattage clandestin.
De ce fait, l’Espace Averroès, centre associatif dont la principale mission est la défense des consommateurs musulmans, et l’Union des Mosquées de Charleroi (UMC) appellent la communauté musulmane de Charleroi et de sa périphérie à ne pas sacrifier de bête à l’occasion de la fête du sacrifice et préférer, dans ces conditions, effectuer un « sacrifice à distance » en faveur des personnes nécessiteuses.
Vu l’absence d’initiative politique quant à l’augmentation de la capacité d’accueil des abattoirs fixes, seules structures actuelles permettant d’effectuer l’abattage rituel ;
Considérant que cette situation porte atteinte à la liberté de culte, pourtant consacrée par la Constitution et les lois du peuple belge ;
L’Union des Mosquées de Charleroi se retrouve contrainte et forcée de lancer cet appel au boycott dont le seul intérêt est de mobiliser tous les Musulmans autour de la sauvegarde de leur liberté religieuse mais aussi de leur dignité en refusant d’avoir recours aux abattages clandestins.
L’Union des Mosquées de Charleroi tient à rappeler que la communauté musulmane de Charleroi est particulièrement soucieuse du bien-être animal. Toutefois, elle ne peut adhérer aux décisions politiques discriminatoires en la matière.
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Tunisie, le président se moque du voile traditionnel tunisien et le qualifie de « sac sur la tête ».
En Tunisie, le président Béji Caïd Essebsi n’hésite pas à se moquer de la religion et de la culture traditionnelle du pays. Les dernières victimes de cet intégrisme laïc sont les femmes portant le Laâjar, un voile traditionnel tunisien.
Après la mise en place de l’Etat d’urgence, la fermeture d’une centaine de mosquée et l’obtention du silence du « mufti de la République » et du Ministre des Affaires Religieuses (ex-Mufti), Béji Caïd Essebsi issu du parti laïc Nidaa Tunis a décidé d’accélérer son combat contre le voile. Dans un discours prononcé devant les caméras de télévision, le Président tunisien s’en est pris violemment aux femmes portant le voile traditionnel tunisien : le Laâjar.
Une énième attaque contre l’Islam et sa visibilité qui porte ses sources dans un occidentalisme exacerbé des nostalgiques du dictateur islamophobe Habib Bourguiba.
Béji Caïd Essebsi a déclaré il y a quelques jours qu’il souhaitait voir interdit le port du voile dans les écoles. Soutenu par les milieux laïcs et devant le silence des milieux dits « islamistes », le président peut désormais mettre en place les mesures liberticides touchant aux libertés fondamentales et religieuses.
vidéo a voir sur islamatouswebradio.info.

Tunisie, le président se moque du voile… par islamatouswebradio
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Tunisie, le président Béji Caïd Essebsi veut interdire le hijab dans les écoles primaires.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a indiqué lors d’un discours (voir vidéo) qu’il souhaitait interdire le hijab dans les écoles primaires. Une nouvelle attaque du parti laïc Nidaa Tounès contre l’Islam et sa pratique dans le pays.
Le 13 août 2015, Béji Caïd Essebsi a tenu un discours offensif contre la visibilité de l’Islam en Tunisie. Devant un public restreint et visiblement acquis à sa cause, le président tunisien n’est pas allé par quatre chemins en indiquant qu’il souhaitait voir interdire le hijab, qu’il qualifie de « truc noir », dans les écoles primaires. Une proposition extrêmement belliqueuse vis-à-vis de la société civile attachée aux valeurs islamiques et traditionnelles.
La Tunisie qui vit depuis l’attentat de Sousse sous « l’état d’urgence » connaît une nouvelle vague d’islamophobie. Les milieux laïcs, extrêmement actifs dans les médias et les hautes sphères de l’Etat, ont décidé d’agir rapidement pour rétablir les lois liberticides contre la pratique de l’Islam abrogées après la révolution. L’instauration de « l’état d’urgence » permet la mise en place de mesures inédites et autoritaires sans consultation du peuple.
Après le discours du président tunisien, les médias ont rapidement réalisé un sondage afin de connaître l’opinion de la population quant à la possibilité de voir le voile prohibé dans les écoles. Le résultat, à prendre avec précaution étant donné qu’il n’est pas réalisé par un organe neutre et professionnel, est sans appel : 77% des tunisiens seraient favorables. En 72h, 141 660 personnes auraient voté sur le site de la radio Mosaïque FM. Un résultat étonnant pour un pays dont la majorité des habitants se disent musulmans.
La proposition du président tunisien, largement relayée par les milieux laïcs, s’inscrit dans une démarche offensive contre l’islam et démontre le peu de structuration des milieux « islamiens » pris à nouveau au dépourvu. Les meilleurs exemples étant le silence du parti de l’opposition Ennahda, qui a littéralement abandonné le pouvoir aux ex- « Ben-Alistes » lors des dernières élections, ou encore la lâcheté du mufti de la République, Hamda Saïed, qui refuse de condamner la proposition de Béji Caïd Essebsi. Idem pour le Ministre des Affaires Religieuses et ex-mufti, Othman Battikh, qui a indiqué qu’il n’avait pas de position sur le sujet, renvoyant la polémique vers le Ministère de l’Education.
Les trois poids lourds de la vie politico-religieuse qui ont la capacité de faire barrage à la nouvelle mesure liberticide du président tunisien ont décidé de se taire préférant jouer la carte de la non-obligation du port du voile pour les fillettes. Une excuse visant à cacher leur incapacité à parer les offensives des laïcards pro-occidentaux.
En fermant plus de 100 mosquées déclarées « salafistes », le gouvernement s’est assuré le silence de l’opposition religieuse. Désormais, les laïcards ont ouvert la porte à toutes les lois islamophobes contre la pratique religieuse. Si le voile contre les jeunes filles est un premier pas, il est certain que les interdictions vont se multiplier les prochaines années.
En 1981, sous Habib Bourguiba, un décret avait permis l’interdiction du voile dans les établissements et espaces publics. A l’époque, les témoignages recueillis par l’AFP avaient fait état d’harcèlement contre les femmes voilées dans la rue.
« Des femmes voilées sont souvent interpellées, devant parfois s’engager par écrit à ne plus porter le voile au risque de perdre leur emploi ou de devoir abandonner leurs études. Des témoins ont fait état d’interventions de policiers en civil, notamment à Sfax, enlevant des voiles à l’arraché en pleine rue », rapportait le journal l’Orient le Jour cité par Wikipédia.
L’obscurantisme laïcard, fondé sur l’opposition à la religion, fait son retour en Tunisie. Sans réveil des milieux islamiens, fort à parier que la dictature islamophobe va s’accentuer contre la population musulmane attachée à sa religion et à sa culture. La volonté d’occidentalisation d’une partie de la « tchichi » de Tunis risque d’entraîner le pays dans un nouveau bras de fer. Quel est le poids des partis politiques dits « islamistes » ? Des associations musulmanes ? Sans réaction de leur part, une partie de la population pourrait se tourner vers des organisations plus « radicales » aux risques et périls d’une Tunisie encore fragile.
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Tunisie, le président Béji Caïd Essebsi veut… par islamatouswebradio
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