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Un an de prison pour les musulmans qui manquent la prière du vendredi sans raison valable


Les hommes musulmans de Kelantan, un état de la Malaisie situé à l’extrême nord-est du pays, risquent un an de prison ou une amende de 1000 ringgit  (soit 240 €)  s’ils manquent la prière du vendredi trois semaines de suite sans raison valable selon le Conseil Islamique de développement du Kelantan.
Mohd Daud Nassuruddin, président du Conseil, a déclaré :

« Ceux qui ont atteint l’âge de la maturité et qui ratent la prière du vendredi sans excuse pourront être passibles de poursuites . »
« Le vendredi est un jour noble. Il n’y a aucune raison pour que les hommes délaissent la prière du vendredi, qui n’a lieu qu’une fois par semaine » ajoute le président du Conseil.

Mohd Daud Nassuruddin affirme que quiconque, y compris l’imam et les membres du comité de la mosquée, peut signaler les personnes qui n’accomplissent pas cette obligation religieuse hebdomadaire de sorte qu’ils soient poursuivis.

« Ceux qui veulent déposer une plainte doivent remplir un formulaire et le soumettre au ministère des affaires islamiques Kelantan «

Pour le moment une seule personne a été inculpée.
La prière du joumou’a (vendredi) est une obligation islamique pour les hommes.

« Ô vous qui avez cru! Quand on appelle à la Salât du jour du Vendredi, accourez à l’invocation d’Allah et laissez tout négoce(4). Cela est bien meilleur pour vous, si vous saviez ! » Sourate 62 Verset 9

Il est certain que le musulman qui connait vraiment les vertus de ce jour n’a pas besoin de loi pour prendre soin d’être régulier dans l’accomplissement de cette prière en commun.

En Malaisie, de la prison pour absence à la mosquée le vendredi


Dans l’Etat de Kelantan, au nord-est de la Malaisie, les hommes musulmans qui manquent trois semaines d’affilée la prière du vendredi sans excuse valable pourraient être condamnés à un an de prison ou à une amende de 1 000 ringgit (240 euros), a annoncé la semaine dernière le Conseil de développement islamique du Kelantan.
« Ceux qui ont atteint l’âge de la maturité et qui n’ont pas de raisons concrètes pour sauter la prière du vendredi pourront être inculpés », a précisé Mohd Nassuruddin Daud, le président du Conseil. « Le vendredi est un jour noble. Il n’y a pas de raison que les hommes manquent les prières du vendredi, qui n’ont lieu qu’une fois par semaine », a encore expliqué le président. N’importe qui pourrait dénoncer ceux qui manquent à leurs obligations, en le signalant au Conseil.
Devant la montée des critiques, Ahmad Yaakob, qui dirige l’exécutif du Kelantan, est monté au créneau pour défendre la loi. Il a expliqué qu’elle avait pour but non pas de mettre la personne en faute ni de punir, mais de s’assurer que les musulmans accomplissent mieux leurs obligations religieuses. Il a en même temps dénoncé tous ceux qui « essayent de mettre en doute les rituels musulmans ».
Les Avocats pour la liberté (Lawyers for Liberty), un groupe d’activistes du droit, a dénoncé une loi anticonstitutionnelle, excessive et difficilement applicable. Elle irait, entre autres, à l’encontre de la liberté des hommes de prier dans une autre mosquée ou de sortir de l’Etat du Kelantan.