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Israël a menti, Raed al-Jabari est mort suite aux tortures subies en prison

L’autopsie de Raed al-Jabari, 35 ans, enterré hier à Hébron, a révélé que celui-ci ne s’est pas pendu dans la prison israélienne où il était détenu depuis le 26 juillet dernier, mais est bel et bien mort à la suite des tortures qui lui ont été infligées.

L’autopsie n’a détecté aucune trace autour du cou de Raed al-Jabari, mais en revanche des ecchymoses sur le visage et des saignements internes, comme l’a annoncé Issa Qaraqe, ancien ministre palestinien des Prisonniers.

La porte-parole de la prison d’Eshel avait prétendu qu’il avait été retrouvé pendu dans une douche de la prison et qu’une équipe médicale avait essayé de le réanimer, mais qu’il était décédé à son arrivée à l’hôpital de Soroka.

Faux ! Le Dr. Saber al-Alul, qui a pris part mercredi à l’autopsie au sein de l’institut israélien, n’a pas été autorisé par l’occupant à divulguer les résultat de l’autopsie, tandis qu’Israël faisait savoir qu’il allait « ouvrir une enquête »…

Une deuxième autopsie a cependant été effectuée, jeudi, dans un institut palestinien à Abu Dis, révélant la vérité.

Les prisonniers palestiniens ne s’y sont pas trompés : 2 000 d’entre eux ont protesté en refusant les repas servis dans leurs cellules.

Depuis la mi-juin et le lancement d’une vaste campagne d’arrestations après l’enlèvement et le meurtre de trois Israéliens, plus de 2 000 Palestiniens ont été interpellés et incarcérés selon le Club des prisonniers, qui recense actuellement plus de 7 000 Palestiniens dans les prisons israéliennes.
Source : agence Maan News

Mosquée profanée à Lesparre : les coupables n’iront pas en prison

Deux hommes ont été condamnés mardi par le tribunal correctionnel de Bordeaux à 18 mois de prison avec sursis pour avoir tagué des croix gammées sur une mosquée de Gironde, et sur des véhicules. Ils sont également soumis à deux ans de mise à l’épreuve et devront rembourser les préjudices matériels.

Dans la nuit du 6 au 7 août 2013, les deux hommes âgés de 40 et 24ans avaient tagué des croix celtiques et des croix gammées sur les murs de la salle de prière de l’association des Musulmans du Nord-Médoc, à Lesparre.

Ils avaient également introduit dans la boîte aux lettres un tissu enflammé imbibé d’essence mais fort heureusement, un fidèle qui était toujours dans la salle a pu rapidement éteindre le chiffon qui brûlait. Trois nuits plus tard, le courageux duo taguait le même genre d’inscriptions sur le véhicule du président de l’association.

Le ministère public avait pourtant réclamé 6 mois de prison ferme au regard d’ « inquiétants rapports psychologiques » faisant état de « personnalité paranoïaque », de « grande intolérance », d’ « absence d’autocritique » et de « racisme ».

Lors du procès, l’homme de 40ans a même expliqué son geste en affirmant qu’il voulait « faire peur et faire comprendre qu’il y a des règles à respecter », visant délibérément une catégorie de la population. Pendant sa déposition, le coupable avait également affirmé « j’aurais pu écrire « mort aux arabes » mais c’était trop long et j’ai préféré dessiner une croix ».

Le tribunal correctionnel a estimé, quant à lui, que ces actes relevaient plus de la bêtise que de racisme réfléchi.