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Les projets d’écoles musulmane fleurissent en France


C’est un phénomène qui ne cesse de s’étendre et qui prend de plus en plus d’ampleur, le souhait d’ouvrir une école islamique où les règles de la religion musulmane seraient enseignées, en parallèle évidemment avec les « traditionnelles » : français, histoire et cetera. A l’heure d’aujourd’hui, 46 établissements privés ont ouvert leurs portes. Mais quelles sont les réelles raisons de ce choix qui est pour ainsi dire radical ?
Débat sur la théorie du genre
Cette manière d’étudier les comportements sociaux fait débat depuis plusieurs mois. Les personnes qui sont contre, majoritairement des parents d’élèves, ont été soucieuses d’apprendre qu’à l’école, désormais, leur fils ou fille de cinq ans devra entre autres apprendre à se masturber et ne pas dire que « le rose, c’est pour les filles ». Attitude jugée complètement déplacée et à juste titre. Il se peut que des projets germent dans la tête de certains à la suite de cette bombe ministérielle, ce qui en motive d’autres à quitter les établissements « de la République. »
Exemple de cas 
Dans le Loiret, ce projet s’est révélé être une véritable réussite. Cette école qui se situe à la Chapelle Saint-Mesmin à proximité d’Orléans est le premier établissement musulman du département. Depuis septembre 2014, l’accueil des élèves est assuré et tout semble se dérouler à merveilleC’est l’association Les Ateliers Montessori qui est à l’origine de cette ébauche plutôt réussie. Nicolas Bonneau, le maire PS de la ville, avait exigé qu’une commission départementale devait se rendre sur place afin de s’assurer de la sécurité des élèves, mais à ce jour aucun problème n’a été signalé.
Ce genre d’initiative est en pleine expansion et la communauté doit encourager ces manœuvres qui visent à enseigner à nos enfants et à ceux de demain des valeurs éthiques et profondes, en mettant de côté le blâmable que l’on retrouve à lécole de la République. Qu’Allah leur facilite.

Grande-Bretagne : deux influentes associations, musulmane et juive, s’unissent contre la haine

De l’autre côté de la Manche, c’est main dans la main, et sourds à la propagande sioniste qui voue aux gémonies les militants pro-palestiniens en les accusant d’importer le « conflit du Proche-Orient » sur le Vieux Continent, que des représentants de l’islam et du judaïsme ont uni leurs forces pour exporter la paix à l’intérieur et à l’extérieur du royaume, particulièrement là où elle est sans cesse torpillée par les criminels de guerre israéliens.

Se dressant, comme un seul homme, contre les exactions génocidaires commises à Gaza, mais aussi contre la hausse des actes islamophobes et antisémites au Royaume-Uni, sans céder à la hiérarchisation insidieuse du racisme dont la France, entre autres, a la palme de l’enfumage, les dirigeants du Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) et du Conseil des députés des Juifs britanniques (BOD) se font les chantres d’un pacifisme mis à rude épreuve derrière le mur de la honte, et d’un vivre-ensemble mis en péril là où coule la Tamise.

« La mort de chaque civil dans la bande de Gaza est une tragédie, et tous les efforts doivent être entrepris pour minimiser ces pertes »,pouvait-on lire dans la déclaration commune signée par les deux influentes organisations communautaires, et citée par le Guardian. Et de poursuivre : « Le ciblage des civils est totalement inacceptable et en tout point contraire à nos deux traditions religieuses. Nous prions pour une fin rapide du conflit en cours et pour une paix durable pour tous », avant d’exhorter à renforcer plus que jamais les relations entre musulmans et juifs contre la spirale infernale de la haine qui menace à tout moment les deux communautés, et mine la cohésion nationale.

« En dépit de la situation au Moyen-Orient qui nous préoccupe grandement, nous devons penser à nos coreligionnaires britanniques et continuer à travailler dur en vue d’instaurer de bonnes relations communautaires à l’échelle nationale. A ceux qui tentent de nous discréditer en nous taxant d’importer le conflit israélo-palestinien, nous répondons que nous avons le devoir d’exporter la paix là-bas et ici », stipulait le communiqué, en étayant ses dires de chiffres, notamment sur la flambée de violence antisémite qui a éclaté dans certaines grandes villes anglaises, alors que Gaza était à feu et à sang.

« Nous condamnons toute expression de l’islamophobie, de l’antisémitisme ou toute forme de racisme. Nous appelons les communautés musulmane et juive à redoubler d’efforts pour travailler ensemble, pour privilégier l’entre-connaissance contre l’ignorance stérile et néfaste. Nous avons besoin de dialogue constructif afin de limiter nos désaccords et d’identifier le plus grand nombre possible de domaines de coopération. On ne le dira jamais assez : les questions qui nous unissent sont bien plus nombreuses que celles qui nous divisent », a conclu, sur une note qui se veut positive, la déclaration qui a scellé un rapprochement unique entre deux instances représentatives de l’islam et du judaïsme britanniques.