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Lille : après deux ans d’embûches, les Bois-Blancs auront bien leur petite mosquée

Au terme d’un parcours semé d’embûches qui aura duré deux ans, l’association Les Compagnons de la paix a trouvé un local rue Mermoz pour y construire une petite mosquée.

Ils se donnent six mois pour transformer deux garages de la rue Mermoz en salle de prière musulmane.

Les Compagnons de la paix auront mis deux ans à acheter un local et à obtenir un permis de construire.

« Ça a été très difficile », convient Ali Djamel Saadi, exaspéré d’une islamophobie qu’il juge alimentée par les médias.

Le projet des Compagnons a connu une gestation compliquée. L’association s’est heurtée à la défiance, aux réticences, voire aux insultes.

« Alors qu’on est là pour se respecter, pour vivre les uns avec les autres », se désole Naceur Djelloul, le président.

La bande d’amis a tenu bon. Elle a renoué le contact avec la mairie. Elle a déniché un site, décroché l’autorisation d’urbanisme. Et elle compte bien faire de cette mosquée un repère dans le quartier, pour les musulmans mais pas seulement.

« Ce ne sera pas un lieu fermé, on ne va pas rester entre nous, insiste Ali. Ce sera un moyen de communiquer, de se connaître. » De dissiper les incompréhensions, donc les peurs, espère-t-il.

Irak : l’attaque sanglante d’une mosquée jour du vendredi

Les attaques contre des mosquées en Irak sont malheureusement courantes en Irak. Un nouvel attentat contre un lieu de culte fréquenté par les sunnites dans la province de Diyala (est du pays) a provoqué, vendredi 22 août, la mort d’au moins 70 fidèles parmi la foule réunie pour la prière hebdomadaire. Des dizaines de blessés ont également été répertoriées.
Le massacre est imputé à une milice chiite, qui souhaitait se venger d’une attaque à la bombe visant une de leurs patrouilles selon des sources.
Les tensions interconfessionnelles entre sunnites et chiites sont au plus haut en Irak. La politique du gouvernement irakien, jusqu’il y a peu dirigé par Nouri al-Maliki, accusé de sectarisme contre les sunnites, et l’inquiétante montée en force de l’Etat islamique, anti-chiite, ont contribué à diviser un pays qui ne s’est jamais relevé du chaos sécuritaire régnant depuis l’invasion américaine en 2003.
Cette attaque tombe au plus mal pour les autorités, nouvellement dirigées par Haïdar Al-Abadi, qui espèrent pouvoir regagner les faveurs des sunnites dans leur combat contre l’EI.