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Israël porte plainte contre des pays arabes dont la Tunisie, l’Egypte et la Libye


Benyamin Netanyahu, premier ministre israélien, poursuit son plan de terrorisation en annonçant porter plainte contre les pays  arabes qui avaient encouragé les juifs à s’exiler en 1948.
Israël demande des réparations financières à l’encontre de la Tunisie, de la Libye, de l’Egypte et des “pays arabes, qui n’ont jamais accepté la déclaration de l’ONU sur la création d’un Etat juif et obligé les juifs vivant sur leur territoire à quitter leurs maisons en laissant leur biens sur place”.
Le but d’une telle opération serait de se voir réattribuer les richesses des 850 000 juifs vivant dans les pays cités ci-dessus qui auraient été chassés et auraient été obligés de se rendre en Israël nouvellement créé.
Le premier ministre israélien désire insister sur le sort des juifs durant ces temps conflictuels qui ont été victimes de représailles. Il précise :

  «Nous poursuivrons nos actions contre l’oubli et Israël fera tout pour récupérer les biens de ses citoyens».

Or, M. Netanyahu doit avoir manqué quelques épisodes historiques, étant lui-même en phase de représailles et de vengeance occulte, puisque la Tunisie était sous protectorat français jusqu’en 1956 et il est de notoriété publique que beaucoup de familles juives de l’époque ont opéré leur “alya”, leur émigration vers Israël par le biais d’agences juives spécialisées et par conséquent n’ont aucunement subi une quelconque pression.
De même, Netanyahu a la mémoire bien courte, cet été 2014 n’est pourtant pas si loin… Si les palestiniens demandaient réparation pour leurs morts, les exactions en tout genre et les évacuations forcées sur cette seule période le bilan serait bien lourd… En termes d’expulsions et de représailles, Israël ne peut se permettre de donner des leçons. Voilà une plainte qui se rit de la communauté internationale, de l’ONU et du peuple palestinien en retentissant de manière bien sarcastique…

France : Sarkozy et l’argent libyen : nouveau chapitre


Les experts judiciaires nommés par les juges, René Cros et Emmanuelle Legrand, ont confirmé l’authenticité du document indiquant que le financement de la campagne présidentielle de N.Sarkozy a été réalisé avec de l’argent libyen versé par Mouammar Khadafi.
Le document de Moussa Koussa
Le document en question est un accord rédigé par Moussa Koussa (à l’époque chef des services secrets libyens), clarifiant les modalités du financement occulte accordé par la Libye à N.Sarkozy. L’accord prévoit un financement de 50 millions d’euros à transmettre à l’entourage proche de N.Sarkozy (la campagne de 2007 a coûté 20 millions d’euros à l’UMP). Moussa Koussa et N.Sarkozy ont démenti l’authenticité de l’accord en question au moment de sa divulgation par Mediapart. Aujourd’hui, la justice confirme que l’accord a bien été signé par Moussa Koussa.
Une menace de dénonciation = coupure des moyens de communication
Le 16 mars 2011 Saif Al Islam Khadafi (le fils Mouammar) déclare : « Tout d’abord, il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale. C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen. Nous lui avons accordé une aide afin qu’il œuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçus. Rendez-nous notre argent. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement. »
Le 19 mars 2011, l’opération « Harmattan » est déclenchée par la France, il s’agit d’une intervention militaire de grande envergure, les 1eres cibles sont les défenses anti-aériennes et les moyens de communication…
Silence médiatique
Lorsque les experts judiciaires ont remis leur rapport, Mediapart a sollicité l’AFP afin qu’une dépêche soit réalisée et transmise aux différents médias français. L’AFP a émis un avis négatif sur l’intérêt de cette information, et a donc décidé de ne pas réaliser de dépêche à ce sujet

« Après lecture attentive, les conclusions des quatre experts sur l’authenticité du document libyen n’étaient pas une information digne d’être reprise et de faire l’objet d’une dépêche » (réponse de l’AFP faite à Fabrice Arfi journaliste à Mediapart)

 
La justice doit faire son travail et terminer l’enquête afin de déterminer clairement les responsabilités, et sanctionner, le cas échéant, les personnes qui se seraient rendues coupables d’actes illégaux. L’argent a-t-il bien était versé? Cette affaire de corruption est-elle l’une des vraies raisons de l’intervention française en Libye? Les 320 millions d’euros d’argent public dépensés au cours de l’opération « Harmattan » sont-ils une autre manifestation du détournement des biens et moyens d’Etat pour servir des intérêts personnels? Voici des questions difficiles auxquelles les juges Cros et Legrand apporteront des éléments de réponse à la fin de leurs investigations.