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Des méfaits de la chicha à son interdiction à Singapour


Le narguilé, plus connu sous le nom de « chicha » se développe à une vitesse incroyable dans bien des pays. Parmi eux, Singapour a vu le nombre de fumeurs de chicha augmenter de manière considérable. En réponse à cette progression inquiétante, le gouvernement de Singapour a décidé d’interdire les bars à chicha afin de préserver la jeunesse de ce méfait. La chicha, un fléau que tout musulman doit absolument éviter.

Interdire le narguilé pour préserver la santé

Fumer la chicha a des effets néfastes sur la santé, bien plus qu’on pourrait l’imaginer. C’est ainsi que Singapour a interdit les tabacs à chicha. En effet, Faishal Ibrahim, le secrétaire du ministère de la santé de Singapour a annoncé : « Compte tenu des risques pour la santé associés au narguilé et afin de prévenir le développement du narguilé à Singapour, mon ministère a l’intention d’interdire l’importation, la distribution et la vente de chicha ».
Cette décision a été prise suite à l’importante augmentation de la consommation de narguilé chez les jeunes dont beaucoup sont scolarisés. En effet, le ministère de la santé de Singapour relève une « augmentation de la proportion d’élèves utilisant le narguilé de 2% en 2009 à 9% en 2012″. Pourtant, l’âge légal pour entrer dans un bar à chicha est de 18 ans. Visiblement, cette loi n’est pas respectée ce qui pousse le gouvernement à prendre cette mesure interdisant la chicha.
La population et notamment la jeunesse sont incités à consommer le narguilé entre autres à cause de l’idée reçue qu’il est moins nocif que le tabac. C’est en ce sens que Faishal Ibrahim a affirmé : « En raison de la fumée et du passage de la fumée dans l’eau douce ainsi que l’odeur dans l’appareil, il y a souvent des idées fausses que le narguilé est moins nocif et addictif ». Mais il n’en est rien puisque cette substance mène à petits pas les consommateurs vers la dépendance et la maladie.

Nuire à son corps ou détruire une amana venant d’Allah

La chicha représente un véritable danger pour la santé. En effet, après avoir fait une étude au sujet de ces tabacs à chicha, l’OMS est parvenu au constat suivant : « les tabacs à chicha sont composés d’environ 25% de tabac, et de 70% de mélasse. Lors de leur combustion, comme pour les cigarettes, environ 4000 particules sont libérées. Particules dont certaines sont cancérigènes (goudrons, métaux lourds, …) ». Le constat est donc clair : la chicha peut entraîner un cancer.
Bien que la quantité de nicotine soit moins élevée dans le narguilé que dans la cigarette classique, cette substance est tout de même présente. Cette nicotine provoque même la dépendance des fumeurs de chicha. De plus, lorsque l’on fume le narguilé, « on absorbe davantage de monoxyde de carbone (CO, gaz toxique qui limite l’apport d’oxygène aux différents organes) qu’en fumant une cigarette ». La chicha possède également plus de goudron qu’une cigarette. Toutes ces substances nocives ne laissent pas le moindre doute sur la dangerosité du narguilé.
Mais quand est-il des consommateurs de chicha musulmans ? Sont-ils dans leur droit en consommant cette substance ? Etant donné les dommages que le narguilé cause à l’organisme, la grande majorité des savants de l’Islam interdisent d’en fumer. Ainsi, l’importante nocivité de la chicha en fait une chose interdite. Afin de justifier cette interdiction, les savants se basent entre autres sur le verset : {Ils t’interrogent sur ce qui leur est permis. Dis : « Vous sont permises les bonnes nourritures »}. (Sourate 5 : Verset 4). Cheikh AbdelAziz Ibn Baz (qu’Allah lui fasse miséricorde) a expliqué que le tabac ainsi que les fumées s’y apparentant ne sont pas de bonnes choses, ce qui prouve leur interdiction.
Au delà de cela, le simple fait que le narguilé porte atteinte à notre santé devrait dissuader les consommateurs musulmans de continuer. En effet, notre corps est une amana venant de notre Créateur c’est à dire qu’il ne nous appartient pas mais qu’il nous a seulement été confié. C’est ainsi que nous devrons rendre des comptes sur la manière dont nous avons pris soin ou pas, de notre corps et de notre santé. Détruire notre corps à petit feu en fumant le narguilé ou toute autre substance nocive revient à détruire ce qu’Allah nous a confié. Gardons-nous d’attirer le Courroux de notre Seigneur {car Allah est dur en punition}. (Sourate 59 : Verset 7).
Qu’Allah nous éloigne des tentations nuisant à notre corps et à notre santé. Qu’Il nous accorde ainsi qu’à nos proches la guidée et la piété.

L’épouse du nouveau Président afghan défend l’interdiction du niqab en France


Edifiant. La première dame d’Afghanistan, Madame Rula Ghani défend la loi qui interdit le port du niqab en France. Le caractère controversé de la loi, la polémique qu’elle a suscité, son caractère liberticide que beaucoup ont reproché, (y compris oar des personnalités politiques), n’ont pas empêché l’épouse du Président Ashraf Ghani fraîchement élu le 29 septembre dernier de défendre cette interdiction.
Dans un entretien avec l’agence de Presse AFP, Madame Ghani valide cette interdiction estimant que « le niqab et la burqa empêchent les femmes de se déplacer librement et de voir ». Elle ajoute que le niqab, c’est un peu comme des « oeillères » et finit par cette affirmation : « Je suis entièrement d’accord avec le gouvernement en France ».
Dans une volonté de mener une campagne pour la défense des libertés des femmes dans son pays, Madame Ghani souhaite jouer un rôle plus important que la précédente première dame, l’épouse de Hamid Karzai. Mais était-ce nécessaire de le faire au détriment de ces femmes françaises a qui on a interdit de porter le niqab ? Il semble aussi que Madame Ghani ne connait pas vraiment le niqab et la burqa puisqu’elle pense que cela ne permet pas de se déplacer librement, et de voir.
La première dame a cependant tempéré ses propos concernant le port du hijab. En effet, elle ne comprend pas la polémique autour du hijab en France.
Espérons que tout de même, Madame Ghani fera dans son pays la distinction entre les choix religieux de ses concitoyens et les comportements traditionalistes de certains, dans le cadre du combat pour le respect des droits des femmes, un combat louable.