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Hassen Chalghoumi, « l’imam » bankable


Hassen Chalghoumi, ce prétendu imam de France qui ne cesse de prendre de la place sur la scène médiatique française. Cet homme, dont le français plus que douteux, est adulé par les chaînes de télévision pour ses propos plein de rondeurs. Dans une période où l’islamophobie ne cesse d’augmenter, où l’islam souffre de ses pseudo-représentants, Hassen Chalghoumi et son compère Birbach sont les géopolotico-théologiens préférés des médias mainstream pour parler de jihad.
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Muets sur les sujets liés intrinsèquement aux musulmans tel le voile, l’éducation, l’islamophobie ou encore la Syrie et la Palestine, ces représentants d’un islam qui se veut de France, ont la parole facile pour parler d’Etat Islamique. Comme un clown, Hassen Chalghoumi est le divertissement des détracteurs et la risée de la communauté musulmane, plus que jamais bankable.

Un imam licencié après un prêche « très politique »


Avoir fait l’éloge des Turcs et de Mohamed Morsi, et avoir admonesté Al Sissi lui aura coûté sa place d’imam. En effet, c’est suite à un prêche « pas au goût de tous » que l’imam de la mosquée de Cannes-La-Bocca s’est vu déchu de son poste.
Licencié pour un prêche trop…
C’était à la mi-août et comme tous les vendredis c’est Saïd Naït Ouaziz, l’imam de la mosquée Iqraa de Cannes-La-Bocca qui fait le prêche. Prêche durant lequel il a fait l’éloge de Mohamed Morsi et du président Erdogan… ce qui a -évidemment- déplu à la mairie, au très riche donateur Saoudien de la mosquée Saleh Kamel et donc, à certains responsables de la mosquée comme le directeur Redouane Aichfakir qui affirme que l’imam « est allé beaucoup trop loin… » Mais pourquoi ? M. Aichfakir poursuit : « Il a même déclaré qu’Erdogan et les Turcs ont donné une leçon de démocratie à la France et à l’Occident. » Mais encore ? « Il a descendu en flamme le général Al-Sissi. » Mais quel imam ! C’est honteux ! Comment a-t-il osé ?
M. Ouaziz a donc été licencié quelques jours plus tard. Et oui, son seul « tort » est d’avoir fait abstraction du fait que de tels propos ne peuvent être tenus en toute liberté ici, en France, dans ce pays de la démocratie et de la liberté d’expression.
Un imam pas aux conditions du maire
Une décision qui ne peut étonner lorsque l’on se remémore les conditions précises émises il y a un peu plus d’un an par Bernard Brochand (député-maire) et David Lisnard (premier adjoint de la ville de Cannes) quant au choix de l’imam de cette mosquée. Le journal Nice-Matin rapportait leurs propos : « La ville de Cannes restera vigilante quant aux références de l’imam qui sera choisi, afin qu’elles soient conformes aux dispositions du bail emphytéotique voté à l’unanimité en conseil municipal. » Nous comprenons donc que le seul imam accepté sera celui plaira au maire, ce qui n’était pas le cas de Saïd Naït Ouaziz qui fut donc licencié.
Une décision approuvée par le directeur de la mosquée qui déclarait : « Ce n’est pas acceptable. Ici, les fidèles viennent pour entendre parler de religion, pas de politique. » Mais, la politique et la religion ne sont-elles pas quelque part liées ?