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Slimane H., licencié par la SNCF pour avoir dénoncé ses collègues alcoolisés


Un ancien salarié, Slimane H, qui avait été licencié après avoir dénoncé une consommation régulière d’alcool de ses collègues, saisit les Prud’hommes. Le licenciement de Slimane H., de la SNCF serait-il lié à ses convictions musulmanes ? C’est du moins l’explication qui ressort de l’ex employé et de son avocat Me Antoine Fabre.
Selon lui, la SNCF l’a licencié en mars 2013 pour avoir dénoncé ses collègues qui buvait de l’alcool au travail. L’ex-employé qui était alors aiguilleur stagiaire a affirmé avoir prévenu sa hiérarchie du comportement de ses collègues et de leur consommation de l’alcool. Face à l’indifférence, l’ex employé a filmé une vidéo où l’on peut voir  le danger que faisait courir la consommation d’alcool par ses collègues aiguilleurs de la Gare Saint-Lazare, des postes rappelons-le qui qui demandent une extrême vigilance pour la sécurité des usagers. L’un d’eux, va reprendre son poste, et va même faire une erreur d’aiguillage. La vidéo, diffusée par Le Point.fr en juin 2013, a fait scandale.
Il accuse également la SNCF de l’avoir « ostracisé » en raison de ses convictions religieuses musulmanes. Dès le début, cet ex employé a été la cible de moqueries en raison de sa non consommation d’alcool.
Suite à cette affaire, une enquête interne a été menée entraînant la sanction de huit cheminots par la direction. L’avocat a déposé un recours devant Conseil des Prud’hommes pour « discrimination et harcèlement moral ». 
Slimane H précise que la direction avait prétexté son licenciement en invoquant l’insuffisance de ses notes à un examen interne. Mais, il explique que « chaque agent a le droit à un échec toléré ». On lui a pourtant refusé son droit de repasser cet examen déplore-t-il dans une lettre ouverte qu’il a adressé au Président de la SNCF Monsieur Guillaume Pepy.
« On demande l’annulation du licenciement car on considère qu’il est la conséquence d’une discrimination en raison de convictions religieuses » a-t-il précisé. Puisse Allah venir en aide à notre frère Slimane qui a eu le courage de dénoncer ces comportements et défendre ses valeurs musulmanes malgré le risque de perdre son emploi.

Un imam licencié après un prêche « très politique »


Avoir fait l’éloge des Turcs et de Mohamed Morsi, et avoir admonesté Al Sissi lui aura coûté sa place d’imam. En effet, c’est suite à un prêche « pas au goût de tous » que l’imam de la mosquée de Cannes-La-Bocca s’est vu déchu de son poste.
Licencié pour un prêche trop…
C’était à la mi-août et comme tous les vendredis c’est Saïd Naït Ouaziz, l’imam de la mosquée Iqraa de Cannes-La-Bocca qui fait le prêche. Prêche durant lequel il a fait l’éloge de Mohamed Morsi et du président Erdogan… ce qui a -évidemment- déplu à la mairie, au très riche donateur Saoudien de la mosquée Saleh Kamel et donc, à certains responsables de la mosquée comme le directeur Redouane Aichfakir qui affirme que l’imam « est allé beaucoup trop loin… » Mais pourquoi ? M. Aichfakir poursuit : « Il a même déclaré qu’Erdogan et les Turcs ont donné une leçon de démocratie à la France et à l’Occident. » Mais encore ? « Il a descendu en flamme le général Al-Sissi. » Mais quel imam ! C’est honteux ! Comment a-t-il osé ?
M. Ouaziz a donc été licencié quelques jours plus tard. Et oui, son seul « tort » est d’avoir fait abstraction du fait que de tels propos ne peuvent être tenus en toute liberté ici, en France, dans ce pays de la démocratie et de la liberté d’expression.
Un imam pas aux conditions du maire
Une décision qui ne peut étonner lorsque l’on se remémore les conditions précises émises il y a un peu plus d’un an par Bernard Brochand (député-maire) et David Lisnard (premier adjoint de la ville de Cannes) quant au choix de l’imam de cette mosquée. Le journal Nice-Matin rapportait leurs propos : « La ville de Cannes restera vigilante quant aux références de l’imam qui sera choisi, afin qu’elles soient conformes aux dispositions du bail emphytéotique voté à l’unanimité en conseil municipal. » Nous comprenons donc que le seul imam accepté sera celui plaira au maire, ce qui n’était pas le cas de Saïd Naït Ouaziz qui fut donc licencié.
Une décision approuvée par le directeur de la mosquée qui déclarait : « Ce n’est pas acceptable. Ici, les fidèles viennent pour entendre parler de religion, pas de politique. » Mais, la politique et la religion ne sont-elles pas quelque part liées ?