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Turquie : Le gouvernement construira une mosquée dans chaque université

En Turquie, la “réislamisation” de la société est une priorité du parti conservateur de Recep Tayyip Erdogan. La présidence des affaires religieuses turque vient d’annoncer que chaque université sera dorénavant dotée d’une mosquée.

Vendredi 21 novembre, Mehmet Görmez, président des affaires religieuses turques (Diyanet) a annoncé qu’il avait pour objectif de construire pour chaque université une mosquée.

Les mosquées « sont en construction dans plus de quatre-vingts universités. Quinze d’entre elles ont déjà été ouvertes aux fidèles et nous allons en ouvrir cinquante autres en 2015 ».

La population turque a une moyenne d’âge de 30 ans, ce qui est très jeune pour un pays aussi puissant. La volonté du gouvernement turc est donc de donner les moyens à chaque universitaire de prier à l’heure et de pouvoir questionner un imam à tout moment.

« Il y a vingt millions de jeunes dans notre pays et nous voulons être capables de toucher chacun d’entre eux ». Ces édifices religieux « seront l’endroit où ils [les jeunes] éprouveront l’amour de Dieu dans leur cœur », a annoncé Mehmet Görmez.

En Turquie, une révolution colorée, menée en grande partie par les jeunes libéraux laïcs universitaires, avait éclaté provoquant de graves secousses dans le pays. Pour le gouvernement, c’est aussi un moyen d’islamiser les universités qui sont souvent le théâtre de volontés “progressistes” importées de l’Occident.

« Nous attachons beaucoup d’importance aux mosquées dans les universités urbaines. Elles sont le seul moyen de ramener les mosquées dans les vies, les villes et les cœurs de nos populations. »

Depuis l’arrivée de Recep Tayyip Erdogan au pouvoir, la société turque connait une renaissance de l’Islam. Des mesures politiques ont été prises pour réautoriser le voile dans la fonction publique, les universités ou encore le lycée. Un exploit dans un pays où le totalitarisme laïc avait atteint des sommets.

Inde : le gouvernement propose la stérilisation des femmes contre… de l’argent !


Comme la Chine, l’Etat indien connaît une explosion démographique. Comme les Chinois, les pouvoirs publics indiens ont souhaité trouvé une moyen de faire face à cette « surpopulation ». Non, l’Inde n’a pas opté pour la politique de l’enfant unique comme l’avait fait sa voisine, mais pour une solution beaucoup plus radicale : la stérilisation des femmes ! Une aberration !
Une ligature des trompes moyennant compensation pécuniaire ou matérielle
Afin d’inciter les femmes indiennes en âge de procréer, bien sûr, le gouvernement indien n’a eu d’autre idée farfelue que de leur promettre de l’argent (20 euros), une voiture ou encore une machine à laver. Des milliers de femmes se laissent séduire par cette transaction inhumaine. Il s’agit ici, d’un gouvernement qui profite de la pauvreté de ses citoyens dans le but d’appliquer sa politique. Pour quelques roupies (devise indienne), des femmes souffrent de complications consécutives à cette intervention, voire même, y perdent la vie…
Une tragédie de plus…
Lundi, c’est justement un de ces épisodes tragiques qui s’est produit, puisque 10 de ces femmes ont trouvé la mort dans l’Etat du Chhattisgarh, au centre du pays. Une soixantaine souffrent, quant à elles, de complications suite à des interventions réalisées à la chaîne, samedi dernier.
Des opérations à la chaîne et à moindre coût

Afin de « rentabiliser » la politique, les opérations s’effectuent de manière à ce que peu d’outils médicaux soient utilisés. Souvent, les femmes ne « bénéficient » pas d’anesthésie. Par ailleurs, le gouvernement incite les infirmières à opérer davantage en les payant au nombre de patientes stérilisées. Un responsable administratif explique que « les signalements font état d’une baisse de tension et de vomissement », consécutifs à l’intervention.

Une politique, une polémique
Si l’Inde est passée de 4 enfants par femme en 1990 à 2.6 en 2010, cette politique implique des conséquences catastrophiques. L’an dernier, les autorités du Bengale occidental ont dû faire face à une polémique après la diffusion d’images de femmes inconscientes abandonnées dans un champ tels des animaux, après qu’elles aient été stérilisées.
Mardi, une manifestation secouait la ville de Bilaspur. En effet, les manifestants réclamaient des sanctions à l’égard des personnes responsables de ces atrocités. C’est sans plus attendre que le chef de l’exécutif du Chhattisgarh, Raman Singh, a exigé la suspension de 4 responsables de la santé et a mis en place un système de compensation pécuniaire pour les familles ayant perdu une femme de leur famille du fait de cette politique désastreuse. Selon Singh, la valeur d’une femme morte suite à une stérilisation s’élèverait donc à 400 000 roupies, soit 5200 euros… Une somme largement supérieure à celle qui était proposée aux patientes ayant candidaté à la stérilisation (20 euros)…