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La fermeture d’une école Musulmane du Loiret serait illégale


L’école musulmane d’Orléans Les Ateliers Montessori, installée à la Chapelle Saint-Mesmin a été fermée par le maire. Selon le site politicvision, plusieurs raisons laissent penser que cet arrêté ne serait pas dans les clous de la loi.
Les responsables de la seule école musulmane privée de la région Centre, qui a été taguée d’inscriptions racistes après l’arrêté de fermeture, ont déposé un référé auprès du tribunal administratif d’Orléans.

D’habitude, la fermeture par un arrêté de locaux scolaires se justifie par un « danger grave et imminent » qui pourrait menacer le public accueilli. Par exemple la présence d’amiante et de plomb. Ou le risque d’effondrement, des locaux ou des alentours (par exemple dans le cas d’un glissement de terrain). Le maire de la Chapelle Saint-Mesmin justifie aussi son arrêté par l’absence de demande d’autorisation de travaux par les responsables de l’école. Enfin, il soutient, pour justifier le recours à un régime d’autorisation, que l’établissement est un ERP (établissement recevant du public) de catégorie 4 et non de catégorie 5. Tous ces arguments sont mal fondés et spécieux.

Il n’y a pas de danger grave et imminent

L’école est située dans les bâtiments d’une ancienne crèche construite en 2008. Elle est aux normes, et est notamment accessible aux handicapés (couloirs et portes larges, accès de plain pied). Les locaux sont spacieux et lumineux; peu d’écoles dans l’agglomération orléanaise sont aussi neuves. Les locaux étant neufs, ils sont aux normes de sécurité – pas d’amiante ni de plomb, pas de risque d’effondrement ni de vétusté. De même, il n’y a pas de danger extérieur.
Lorsque la sous-commission de sécurité et l’inspection du du SDIS sont passés dans les locaux, quinze points à faire vérifier ou à améliorer ont été définis. Le rapport précise bien que c’est d’un ERP de catégorie 5 qu’il s’agit. Les quinze points ont été remplis par les responsables de l’école, qui ont fait certifier cela par le bureau d’étude Veritas, dont le rapport (transmis au maire de la Chapelle Saint-Mesmin qui a préféré l’ignorer) indique que les locaux sont conformes et qu’il y a une absence de danger grave et imminent.
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La vraie raison de l’opposition municipale : le caractère confessionnel de l’école ?

Désormais, pour justifier son acharnement, le maire explique n’avoir été prévenu que sur le tard du caractère confessionnel de l’école. Cependant, une autre école confessionnelle – catholique celle-ci, existe sans problème sur le territoire de la commune. Il n’en reste pas moins que le maire de la commune semble plus être motivé par la question confessionnelle que par de réelles préoccupations juridiques ou normatives, ce qui n’est pas sans poser certains problèmes.

La seule école musulmane de la région Centre fermée

Un arrêté de fermeture de la seule école musulmane privée de la région Centre a été pris, vendredi 26 septembre, par la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin. La raison invoquée par le maire Nicolas Bonneau : la non mise en conformité de ses installations, rapporte La République du Centre.
Dès le 4 septembre, la commission départementale de sécurité avait rendu un avis défavorable à la poursuite de l’exploitation de l’école dont l’enseignement fourni aux 75 élèves repose sur la méthode Montessori. Sollicité par Saphirnews à l’occasion de sa première rentrée, son directeur, Shourane Mejjoui, avait expliqué l’orientation prise pour son établissement primaire, hors contrat avec l’Etat.
Après avoir pris connaissance de la liste de « 15 anomalies » dressée par la commission, le maire (PS) de la commune, Nicolas Bonneau avait alors mis le directeur de l’école en demeure de se mettre en conformité le 9 septembre. Deux semaines se sont écoulées mais l’ensemble des documents n’ont pas été remis selon les services de la ville, qui justifient ainsi leur décision de fermeture.
L’école n’a pas communiqué à ce jour pour s’expliquer sur cette affaire délicate qui force les élèves à ne pas se rendre en cours. Selon La République du Centre, une enquête judiciaire, née d’un procès-verbal dressé par la ville pour des travaux réalisés sans autorisation puis transmis au parquet d’Orléans, a en parallèle été ouverte. Une première rentrée synonyme de gros ennuis pour la direction des Ateliers Montessori.