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La filiale PEPS (Pour et par le soleil), implantée à Marrakech, fabrique de l’électricité avec des déchets.

La filiale PEPS (Pour et par le soleil), implantée à Marrakech, fabrique de l’électricité avec des déchets.
L’importation de déchets depuis l’Italie a créé un véritable scandale au Maroc. Mais une toute autre initiative a vu le jour pour rendre service à l’environnement. Des déchets sont transformés en électricité !
Pour et par le soleil…
C’est la filiale PEPS (Pour et par le soleil) implantée à Marrakech qui est à l’origine de cette prouesse. Les déchets solides sont collectés et réutilisés afin de créer de l’électricité. La société a un engagement avec la région Marrakech-Safi et la petite commune de Ras El Ain afin de construire la structure. Côté chiffres, il est annoncé que 54 tonnes de déchets seront traités par jour générant ainsi plus de 2 mégawatts d’électricité. Ce procédé de transformation est très récent. Dans le processus, le déchet est notamment transformé en charbon avant de subir d’autres étapes jusqu’à la création de l’électricité. Par ailleurs, PEPS pourrait s’engager à fournir 50% de l’éclairage public nécessaire à Marrakech.
Alors que le pays a officiellement supprimé les sacs en plastique et que la COP22 doit justement se tenir à Marrakech en 2016, les projets environnementaux fleurissent au Maroc. Et tant mieux !

SOURCE : 10 juillet 2016 : http://www.katibin.fr/2016/07/10/au-maroc-on-fabrique-de-lelectricite-avec-des-dechets/

Israa, Alaa et Doha, des triplées Palestiniennes, excellent au baccalauréat 2016

Israa, Alaa et Doha, des triplées Palestiniennes, excellent au baccalauréat 2016.
C’est une merveilleuse histoire de réussite scolaire qui récompense triplement, et au-delà de ses espérances, une famille palestinienne de condition modeste vivant à Tulkanem, sous le joug israélien, en couronnant de succès la quête de l’excellence de ses trois filles exemplaires, qui ont brillé au baccalauréat.
Inséparables et plaçant la barre du savoir très haut, les triplées Israa, Alaa et Doha s’étaient juré de décrocher la meilleure mention, celle atteignant « l’excellence », encouragées en cela par leurs parents, et c’est un triplé exceptionnel qu’elles ont réalisé pour la plus grande fierté de leurs proches et de l’ensemble de la population locale, aux yeux desquels elles incarnent désormais la promesse d’un avenir éblouissant, envers et contre tout.
Etudier en Palestine occupée constitue un défi de taille quotidien qu’elles ont relevé avec brio, à force de courage et de persévérance, toutes trois méritant amplement les lauriers qu’on leur tresse aujourd’hui : Israa, classée première de sa promotion, a décroché son diplôme dans la filière industrielle en tutoyant la perfection, à l’aune de sa note extraordinaire de 96.8%, tandis que ses deux autres sœurs, Alaa et Doha, ont rivalisé de talent dans la filière scientifique, obtenant les très hautes notes de 95.1% et 94.8%.
Elles ont désormais l’embarras du choix en matière d’études. Si la première est depuis toujours attirée irrésistiblement par la profession d’ingénieur, la deuxième, quant à elle, ambitionne de devenir chirurgien-dentiste, seule la troisième hésite encore, tiraillée par un dilemme que lui envieraient beaucoup : choisir sa voie parmi les nombreuses opportunités, toutes plus exaltantes les unes que les autres, qui s’offrent à elle.
« Nous devons notre réussite surtout à notre entraide », ont déclaré en chœur les trois sœurs qui ne font qu’un, pendant que leur père, leur plus fervent soutien, irradiait de bonheur, indiquant, lors d’un entretien à l’agence de presse turque Anadolu, que leur objectif crucial est d’intégrer une université en Turquie.
L’heureux père de trois bachelières méritantes
« Depuis toujours, on sait que le meilleur pays est la Turquie pour les études. J’ai toujours su que le mieux pour moi serait là-bas, et mes soeurs aussi », a expliqué l’une de ces trois jeunes filles palestiniennes qui conjuguent, confiantes et soudées, leur futur académique au pluriel, en dépit de la tristesse qui les envahit à la perspective de devoir quitter leur foyer et leur terre. Heureusement, la voie royale qui s’ouvre devant elles de l’autre côté du Bosphore parvient à atténuer ce serrement au coeur qui les étreint déjà et les étreindra longtemps, immanquablement.