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Grande-Bretagne : deux influentes associations, musulmane et juive, s’unissent contre la haine

De l’autre côté de la Manche, c’est main dans la main, et sourds à la propagande sioniste qui voue aux gémonies les militants pro-palestiniens en les accusant d’importer le « conflit du Proche-Orient » sur le Vieux Continent, que des représentants de l’islam et du judaïsme ont uni leurs forces pour exporter la paix à l’intérieur et à l’extérieur du royaume, particulièrement là où elle est sans cesse torpillée par les criminels de guerre israéliens.

Se dressant, comme un seul homme, contre les exactions génocidaires commises à Gaza, mais aussi contre la hausse des actes islamophobes et antisémites au Royaume-Uni, sans céder à la hiérarchisation insidieuse du racisme dont la France, entre autres, a la palme de l’enfumage, les dirigeants du Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) et du Conseil des députés des Juifs britanniques (BOD) se font les chantres d’un pacifisme mis à rude épreuve derrière le mur de la honte, et d’un vivre-ensemble mis en péril là où coule la Tamise.

« La mort de chaque civil dans la bande de Gaza est une tragédie, et tous les efforts doivent être entrepris pour minimiser ces pertes »,pouvait-on lire dans la déclaration commune signée par les deux influentes organisations communautaires, et citée par le Guardian. Et de poursuivre : « Le ciblage des civils est totalement inacceptable et en tout point contraire à nos deux traditions religieuses. Nous prions pour une fin rapide du conflit en cours et pour une paix durable pour tous », avant d’exhorter à renforcer plus que jamais les relations entre musulmans et juifs contre la spirale infernale de la haine qui menace à tout moment les deux communautés, et mine la cohésion nationale.

« En dépit de la situation au Moyen-Orient qui nous préoccupe grandement, nous devons penser à nos coreligionnaires britanniques et continuer à travailler dur en vue d’instaurer de bonnes relations communautaires à l’échelle nationale. A ceux qui tentent de nous discréditer en nous taxant d’importer le conflit israélo-palestinien, nous répondons que nous avons le devoir d’exporter la paix là-bas et ici », stipulait le communiqué, en étayant ses dires de chiffres, notamment sur la flambée de violence antisémite qui a éclaté dans certaines grandes villes anglaises, alors que Gaza était à feu et à sang.

« Nous condamnons toute expression de l’islamophobie, de l’antisémitisme ou toute forme de racisme. Nous appelons les communautés musulmane et juive à redoubler d’efforts pour travailler ensemble, pour privilégier l’entre-connaissance contre l’ignorance stérile et néfaste. Nous avons besoin de dialogue constructif afin de limiter nos désaccords et d’identifier le plus grand nombre possible de domaines de coopération. On ne le dira jamais assez : les questions qui nous unissent sont bien plus nombreuses que celles qui nous divisent », a conclu, sur une note qui se veut positive, la déclaration qui a scellé un rapprochement unique entre deux instances représentatives de l’islam et du judaïsme britanniques.

L’OMS charge contre la cigarette électronique

Halal, la cigarette électronique ? L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé, mardi 26 août, d’interdire la vente de cigarettes électronique aux mineurs, et s’est prononcée pour une interdiction de leur consommation dans les espaces publics fermés.
En dépit des affirmations des fabricants, « les données existantes montrent que l’aérosol produit par les inhalateurs de nicotine (les cigarettes électroniques) ne sont pas de la simple vapeur d’eau », affirme l’OMS. Au regard des données existantes, « enfants, adolescents, femmes enceintes et femmes en âge de procréer » doivent être mis en garde sur les conséquences à long terme de l’usage de cigarettes électronique, notamment sur de possibles effets sur « le développement du cerveau ».
La veille, une étude du Centre américain de contrôle des maladies (CDC) faisait état d’une explosion de l’utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes non fumeurs, et estimait qu’elle s’apparentait à un point d’entrée vers le tabagisme classique.
En France, la vente est déjà interdite aux mineurs. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, s’était par ailleurs prononcée pour une interdiction de la cigarette électronique « dans certains lieux publics », en avril dernier. Le gouvernement devrait prochainement rendre ses conclusions sur une éventuelle réglementation.