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Hajj 2014 – 1435 : « une réussite à tous les niveaux »


Alors que l’accomplissement du Hajj a touché à sa fin, le bilan général est plus que positif car aucun incident majeur n’a été déclaré. Le plus grand rassemblement au monde nécessite une organisation des plus méticuleuses. Les mêmes problématiques sont à traiter chaque année tels que les risques de contagion, le contrôle de la foule, l’accès aux différents points d’eau…
En bref, ce rassemblement impressionnant demande un important travail d’organisation. Malgré tous ces aspects à gérer, ce Hajj 2014-1435 s’est déroulé pour le mieux. Les responsables saoudiens ont expliqué lundi que ce pèlerinage est « une réussite à tous les niveaux », tant sanitaire que sécuritaire d’après Al Huffington. Comme l’affirment les responsables saoudiens, « il n’y a pas eu de faille dans la sécurité durant le hajj ».
En effet, durant ce Hajj, aucun incident majeur n’a été enregistré ni aucune contagion de virus, quel qu’il soit.  Rappelons que 70000 agents de sécurité ont été présents sur les lieux afin d’accorder de meilleures conditions aux pèlerins. De même, 5000 caméras de surveillance ont été mises en place sur l’ensemble des lieux de culte. Alors que le virus Ebola et le Coronavirus été très appréhendés, aucun cas d’infection n’a été enregistré.
A l’occasion de cette annonce lundi dernier, les représentants de l’OMS ont présenté toutes leurs félicitations aux responsables saoudiens pour cette organisation exemplaire, les moyens sanitaires mis en place et la sécurité assurée aux pèlerins. Une nouvelle qui fait plaisir à lire et surtout qui augmente notre envie d’y aller à notre tour inchaAllah.
Qu’Allah agrée le pèlerinage de nos frères et sœurs venus des quatre coins du monde. Qu’Il nous permette de l’accomplir à notre tour et d’en savourer chaque seconde.

Aïd al Adha : le Maroc, cible des critiques d'Al-Azhar

Le « Maroc bashing » a cours à Al-Azhar. En se fondant sur l’observation lunaire stricto sensu et en ne suivant pas l’Arabie Saoudite, le royaume est sous le feu des critiques de savants religieux égyptiens pour avoir célébré l’Aïd Al-Adha le dimanche 5 octobre, et non le samedi 4 octobre, comme la grande majorité des pays musulmans.
La célébration de l’Aïd el-Kébir le 5 octobre n’était « religieusement pas admissible parce que cela viole la coutume musulmane et brise le consensus », a fait savoir Youssef Aïd, secrétaire général du Conseil de la fatwa (avis religieux) à Al-Azhar. Selon lui, le royaume aurait dû se conformer à l’annonce de l’Arabie Saoudite, qui a annoncé la date de l’Aïd al-Adha 1435H/2014 dès le 24 septembre dernier.
Mohammed al-Shahat al-Jundi, un membre égyptien de l’Académie des recherches islamiques d’Al-Azhar, a, quant à lui, estimé que la célébration de l’Aïd par le Maroc le 5 octobre n’avait « pas de fondement religieux ». Ilhame Chahine, professeure de philosophie à l’université al-Azhar, y est aussi allée de son commentaire : la décision du Maroc serait la conséquence de la « laïcité » qui prévaut dans le royaume, selon elle, qui favoriserait « l’ignorance » des préceptes de l’islam.
Ce n’est pourtant pas la première fois que le Maroc ne s’aligne pas sur l’Arabie Saoudite. Le Maroc n’était, en outre, pas le seul pays à ne pas fêter l’Aïd al-Adha le 4 octobre cette année. C’était notamment le cas du Mali, du Sénégal et de la Mauritanie. Ou bien encore du Pakistan, qui a célébré l’Aïd le lundi 6 octobre. Mais ces pays ne semblent pas s’être attiré les foudres des savants d’Al-Azhar, dont on a récemment appris que la rénovation serait financée par l’Arabie Saoudite.
Les remontrances passent mal dans la presse marocaine. A l’instar du site d’information Yabiladi, qui dénonce des critiques émanant d’« Egyptiens plus saoudiens que les Saoudiens ».