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Aïd al Adha : le Maroc, cible des critiques d'Al-Azhar

Le « Maroc bashing » a cours à Al-Azhar. En se fondant sur l’observation lunaire stricto sensu et en ne suivant pas l’Arabie Saoudite, le royaume est sous le feu des critiques de savants religieux égyptiens pour avoir célébré l’Aïd Al-Adha le dimanche 5 octobre, et non le samedi 4 octobre, comme la grande majorité des pays musulmans.
La célébration de l’Aïd el-Kébir le 5 octobre n’était « religieusement pas admissible parce que cela viole la coutume musulmane et brise le consensus », a fait savoir Youssef Aïd, secrétaire général du Conseil de la fatwa (avis religieux) à Al-Azhar. Selon lui, le royaume aurait dû se conformer à l’annonce de l’Arabie Saoudite, qui a annoncé la date de l’Aïd al-Adha 1435H/2014 dès le 24 septembre dernier.
Mohammed al-Shahat al-Jundi, un membre égyptien de l’Académie des recherches islamiques d’Al-Azhar, a, quant à lui, estimé que la célébration de l’Aïd par le Maroc le 5 octobre n’avait « pas de fondement religieux ». Ilhame Chahine, professeure de philosophie à l’université al-Azhar, y est aussi allée de son commentaire : la décision du Maroc serait la conséquence de la « laïcité » qui prévaut dans le royaume, selon elle, qui favoriserait « l’ignorance » des préceptes de l’islam.
Ce n’est pourtant pas la première fois que le Maroc ne s’aligne pas sur l’Arabie Saoudite. Le Maroc n’était, en outre, pas le seul pays à ne pas fêter l’Aïd al-Adha le 4 octobre cette année. C’était notamment le cas du Mali, du Sénégal et de la Mauritanie. Ou bien encore du Pakistan, qui a célébré l’Aïd le lundi 6 octobre. Mais ces pays ne semblent pas s’être attiré les foudres des savants d’Al-Azhar, dont on a récemment appris que la rénovation serait financée par l’Arabie Saoudite.
Les remontrances passent mal dans la presse marocaine. A l’instar du site d’information Yabiladi, qui dénonce des critiques émanant d’« Egyptiens plus saoudiens que les Saoudiens ».

Hajj 2014 – 1435 : derniers rituels sous une pluie torrentielle


Alors que les pèlerins s’apprêtent à clôturer le Hajj et à rejoindre leur pays, une pluie diluvienne est venue arroser les villes de Mina et de La Mecque. En effet, la pluie a inondé les lieux saints dimanche alors que les pèlerins procédaient à la lapidation des stèles plus connue sous le nom de jamarat.
Cette pluie torrentielle a été accueillie à bras ouverts par les pèlerins, qui espéraient alors un peu de fraîcheur. En effet, avec des températures avoisinant les 40 degrés amplifiés par la chaleur du rassemblement et de la foule humaine, les musulmans ne pouvaient espérer mieux qu’une telle fraîcheur.
C’est en ce sens qu’un pèlerin a confié au quotidien Arab News : « Dès que nous sommes arrivés à la station Jamarat, nous avons été accueillis par un important vent de fraîcheur ». Ce à quoi il a ajouté : « Et quand nous avons commencé à marcher vers le complexe Jamarat pour effectuer le rituel de la lapidation, c’était comme si une ombre divine avait été créée pour protéger les pèlerins » : une pluie diluvienne accompagnée de vents frais, rien de mieux pour protéger de la chaleur et des difficultés qu’elle engendre.
Les pèlerins furent donc soulagés par ces averses. Bien que ces dernières les aient trempés, les musulmans ont considéré cette pluie comme une bénédiction divine qui leur a facilité les rituels. Ce bienfait d’Allah prend davantage d’ampleur lorsque l’on considère que les invocations prononcées lors d’averses sont les plus exaucées. En effet, d’après Sahl ibn Sa’d (qu’Allah l’agrée), le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Deux invocations ne sont pas repoussées : l’invocation au moment de l’appel à la prière et celle faite sous la pluie ». (Al Hakim et authentifié par Cheikh Al Albani).