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Maroc : Un an de pluie s’abat sur le sud du Maroc en 48 h


En l’espace de 48 heures, l’équivalent d’un an de pluie s’est abattu sur le grand Sud du pays. De Marrakech à Agadir, le débordement des Oueds, les rivières, a occasionné la fermeture de plusieurs routes nationales et l’évacuation de centaines d’habitants.
Déjà en alerte depuis la semaine dernière où les crues ont provoqué la mort de 36 personnes, les autorités multiplient les appels à la prudence. Les opérations de sauvetage visent principalement les automobilistes qui, bravant le danger, tentent de traverser coûte que coûte les routes inondées. Les autorités tentent d’accélérer comme elles peuvent la réouverture du réseau routier déjà largement éprouvé par les intempéries du week-end dernier.
Mais les dégâts sont d’ores et déjà considérables. Plusieurs ponts se sont effondrés, et des villages sont toujours privés d’approvisionnement. Le secteur touristique a également été touché par les pluies, une soixantaine d’étrangers ont été évacués par avion depuis Ouarzazate. La ville de Guelmin, située au sud d’Agadir, a elle été déclarée « zone sinistrée ». Dans cette seule région, 24 personnes ont perdu la vie, emportées par les eaux le week-end dernier.

Hajj 2014 – 1435 : derniers rituels sous une pluie torrentielle


Alors que les pèlerins s’apprêtent à clôturer le Hajj et à rejoindre leur pays, une pluie diluvienne est venue arroser les villes de Mina et de La Mecque. En effet, la pluie a inondé les lieux saints dimanche alors que les pèlerins procédaient à la lapidation des stèles plus connue sous le nom de jamarat.
Cette pluie torrentielle a été accueillie à bras ouverts par les pèlerins, qui espéraient alors un peu de fraîcheur. En effet, avec des températures avoisinant les 40 degrés amplifiés par la chaleur du rassemblement et de la foule humaine, les musulmans ne pouvaient espérer mieux qu’une telle fraîcheur.
C’est en ce sens qu’un pèlerin a confié au quotidien Arab News : « Dès que nous sommes arrivés à la station Jamarat, nous avons été accueillis par un important vent de fraîcheur ». Ce à quoi il a ajouté : « Et quand nous avons commencé à marcher vers le complexe Jamarat pour effectuer le rituel de la lapidation, c’était comme si une ombre divine avait été créée pour protéger les pèlerins » : une pluie diluvienne accompagnée de vents frais, rien de mieux pour protéger de la chaleur et des difficultés qu’elle engendre.
Les pèlerins furent donc soulagés par ces averses. Bien que ces dernières les aient trempés, les musulmans ont considéré cette pluie comme une bénédiction divine qui leur a facilité les rituels. Ce bienfait d’Allah prend davantage d’ampleur lorsque l’on considère que les invocations prononcées lors d’averses sont les plus exaucées. En effet, d’après Sahl ibn Sa’d (qu’Allah l’agrée), le Prophète (‘alayhi salat wa salam) a dit : « Deux invocations ne sont pas repoussées : l’invocation au moment de l’appel à la prière et celle faite sous la pluie ». (Al Hakim et authentifié par Cheikh Al Albani).