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En Malaisie, de la prison pour absence à la mosquée le vendredi


Dans l’Etat de Kelantan, au nord-est de la Malaisie, les hommes musulmans qui manquent trois semaines d’affilée la prière du vendredi sans excuse valable pourraient être condamnés à un an de prison ou à une amende de 1 000 ringgit (240 euros), a annoncé la semaine dernière le Conseil de développement islamique du Kelantan.
« Ceux qui ont atteint l’âge de la maturité et qui n’ont pas de raisons concrètes pour sauter la prière du vendredi pourront être inculpés », a précisé Mohd Nassuruddin Daud, le président du Conseil. « Le vendredi est un jour noble. Il n’y a pas de raison que les hommes manquent les prières du vendredi, qui n’ont lieu qu’une fois par semaine », a encore expliqué le président. N’importe qui pourrait dénoncer ceux qui manquent à leurs obligations, en le signalant au Conseil.
Devant la montée des critiques, Ahmad Yaakob, qui dirige l’exécutif du Kelantan, est monté au créneau pour défendre la loi. Il a expliqué qu’elle avait pour but non pas de mettre la personne en faute ni de punir, mais de s’assurer que les musulmans accomplissent mieux leurs obligations religieuses. Il a en même temps dénoncé tous ceux qui « essayent de mettre en doute les rituels musulmans ».
Les Avocats pour la liberté (Lawyers for Liberty), un groupe d’activistes du droit, a dénoncé une loi anticonstitutionnelle, excessive et difficilement applicable. Elle irait, entre autres, à l’encontre de la liberté des hommes de prier dans une autre mosquée ou de sortir de l’Etat du Kelantan.

Laïcité : une mairie épinglée pour sa gestion des menus dans les cantines

L’Observatoire de la laïcité a épinglé, jeudi 23 octobre, la mairie de Lagny-le-Sec (Oise) qui refuse depuis la nouvelle rentrée scolaire de servir des menus de substitution dans les cantines scolaires lorsque du porc est servi aux élèves en prétextant la laïcité.
« Si aucune obligation ne contraint la commune dans le cadre d’un service facultatif, l’Observatoire de la laïcité rappelle cependant que la laïcité ne saurait être invoquée pour refuser la diversité de menus », fait savoir l’instance dans un communiqué, rappelant l’existence de son guide « Laïcité et collectivités locales ».
La diversité de menus, avec ou sans viande, offerte par les cantines « ne répond pas à des prescriptions religieuses mais à la possibilité pour chacun de manger ou non de la viande tout en empêchant la stigmatisation d’élèves selon leurs convictions personnelles », poursuit-elle.
Si la décision de Didier Doucet est légale, elle a fait grincer des dents parmi les parents qui ont fait circuler une pétition appelant le maire divers droite à réviser son choix. Ils sont désormais appuyés par l’Observatoire de la laïcité.