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L’épouse du nouveau Président afghan défend l’interdiction du niqab en France


Edifiant. La première dame d’Afghanistan, Madame Rula Ghani défend la loi qui interdit le port du niqab en France. Le caractère controversé de la loi, la polémique qu’elle a suscité, son caractère liberticide que beaucoup ont reproché, (y compris oar des personnalités politiques), n’ont pas empêché l’épouse du Président Ashraf Ghani fraîchement élu le 29 septembre dernier de défendre cette interdiction.
Dans un entretien avec l’agence de Presse AFP, Madame Ghani valide cette interdiction estimant que « le niqab et la burqa empêchent les femmes de se déplacer librement et de voir ». Elle ajoute que le niqab, c’est un peu comme des « oeillères » et finit par cette affirmation : « Je suis entièrement d’accord avec le gouvernement en France ».
Dans une volonté de mener une campagne pour la défense des libertés des femmes dans son pays, Madame Ghani souhaite jouer un rôle plus important que la précédente première dame, l’épouse de Hamid Karzai. Mais était-ce nécessaire de le faire au détriment de ces femmes françaises a qui on a interdit de porter le niqab ? Il semble aussi que Madame Ghani ne connait pas vraiment le niqab et la burqa puisqu’elle pense que cela ne permet pas de se déplacer librement, et de voir.
La première dame a cependant tempéré ses propos concernant le port du hijab. En effet, elle ne comprend pas la polémique autour du hijab en France.
Espérons que tout de même, Madame Ghani fera dans son pays la distinction entre les choix religieux de ses concitoyens et les comportements traditionalistes de certains, dans le cadre du combat pour le respect des droits des femmes, un combat louable.

Colonisation: « Ali est un âne »


Le 1er novembre 2014 a eu lieu la commémoration de la guerre d’indépendance d’Algérie. Il y a 60 ans, le 1er novembre 1954, a éclaté la guerre d’Algérie. Plusieurs centaines de milliers d’Algériens tombent en martyrs. Pendant près de huit ans,  ils ont combattu et sacrifié leur vie pour arracher leur liberté, gagner l’indépendance de leur nation. Une longue et douloureuse guerre qui mit fin à cette colonisation française.
A cette occasion, une page d’un manuel scolaire circulait sur les réseaux sociaux. Le manuel scolaire daterait de l’époque de l’Algérie française, des années 1950 selon certaines sources. On peut lire qu’un certain Ali ne comprend rien. Il mange n’importe quoi, le cahier, le tableau, le caillou, le chiffon, le papier. Bref, « Ali est un âne » conclut la page de lecture, à l’inverse de René, qui lui, a compris, et mange… « le bonbon ».
Les autres pages du manuel scolaire sont tout autant méprisantes. Ali, lui, est toujours dénigré. Tantôt qualifié de « méchant », tantôt « puni », tantôt « sale ». Une bonne leçon pour les partisans de la loi du 23 février 2005, qui entend souligner l’oeuvre positive de la colonisation.
On se souvient tous de la formule emblématique « Nos ancêtres les Gaulois » qui se trouve dans les manuels scolaires de la troisième république d’Ernest Lavisse dans un passage du Dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire.
Sous prétexte de civiliser des populations la colonisation a causé la mort de plusieurs millions « d’indigènes » sans droit. Elle fut destructrice d’états de droit, de civilisations millénaires au service d’une idéologie impérialiste dominatrice.