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Algérie : Campagne de sensibilisation du voile légiféré contre le “hijab moutabaraj”


Les femmes des pays musulmans sont touchées de plein fouet par l’occidentalisation notamment vestimentaire. Hijab ou jean ? La question se pose inlassablement face aux émissions télévisées disponibles depuis les chaînes cablées où les occidentales imposent leur style. Cependant, un phénomène se répand de plus en plus. Ce n’est plus l’un ou l’autre mais les deux qui sont portés par les femmes musulmanes. L’Algérie ne demeure pas en reste de cette nouvelle tendance.
La tenue typique islamique est délaissée au profit d’un accoutrement provocateur par de nombreuses jeunes filles. Ce style en vogue dans des pays comme l’Algérie fait l’objet de nombreux prêches qui tentent d’éradiquer ce hijab new trend.
Le caractère pudique du voile se transforme en objet de séduction porté avec un jean ou un pantalon fuseau (slim) voire une jupe courte. Ce “hijab moutabaraj” (voile qui dévoile) semble déranger davantage que les femmes ne portant pas le voile car il serait plus “tentateur”.
Une véritable campagne de “rectification” du voile légiféré est lancée dans les facultés, écoles et sociétés afin de ne pas “détruire la pudeur en Algérie”, information rapportée par le journal Echourouk.
Une campagne similaire avait vu le jour en 2013 sous le nom de “ils ont dit, laisse tomber le hijab”. Elle était inaugurée par des étudiants de l’université de Bab Ezzouar. 50 étudiantes ont été touchées par le message, ont opté pour un voile qui se veut moins provocateur et se sont vues gratifiées du “hijab de haute qualité en cadeau de leur décision”.
Le port du hijab en Algérie est éminemment lié à la question du mariage. D’après un sondage de ces mêmes étudiants réalisé sur 1000 étudiantes, 70% d’entre elles reportent la “prise” du voile jusqu’au mariage car celui-ci serait un des “principaux obstacles au  mariage”.
Madame Chaia Djafri,  présidente de l’Observatoire algérien de la femme, s’oppose à cette nouvelle tendance hijab-trendy porté avec des pantalons slim “qui ressemblent à la couleur de la peau”.

“[Je suis] pour la modération et la pudeur dans la manière de se vêtir que ce soit pour celle qui porte le hidjab ou non. Ce que l’on voit aujourd’hui des filles dans les rues n’est pas acceptable. D’un côté, elles mettent un khimmar (foulard) pour se couvrir la tête alors qu’elle porte en bas un fuseau moulant, un jean ou une jupe transparente…. Les filles en hidjab sont devenues plus ciblées par le harcèlement que celles qui ne le portent pas !”, s’étonne-t-elle.

La tentation occidentale est pesante voire obsédante pour certaines jeunes filles dans les pays arabes et musulmans. Le hijab en vogue, “trendy” est une manière de satisfaire deux aspirations, l’une exotique poussée par le consumérisme et la vision de la femme libre imposée par les pays européens et américains, l’autre plus islamique véhiculée par la culture et la tradition.
Ce mouvement du hijab “fashionisé” est également présent en Europe et aux  Etats-Unis à  travers l’exemple notamment des mipsters, ce mélange de styles particuliers. Ces dernières sont des femmes musulmanes qui utilisent leur voile comme atout de beauté et d’accessoires de mode et qui se sont fait connaître par le biais d’une vidéo sur fond de musique Rap. Loin des règles légiférées par l’islam sur le tenue de la femme musulmane, ces novatrices de style coordonnent voile avec couleur criarde et mode rock, branchée, décalée et avant-gardiste.
La jeunesse algérienne est en proie à une tentative de déstabilisation qui passe inévitablement par les us et les mœurs. La France à l’époque de la colonisation a d’ores et déjà cherché  à dévoyer  les femmes algériennes spécialement en cherchant à les inciter à se dévoiler. Mais les femmes musulmanes ne sont pas dupes et doivent orienter leurs choix en adéquation avec l’islam et loin de ces mascarades matérialistes et avilissantes.

 

Un élan de solidarité pour Abdessalam propriétaire d'une peugeot 106 incendié


L’image d’une petite Peugeot 106 orange, renversée et incendiée jeudi par des casseurs lors d’une manifestation anti-austérité à Bruxelles, avait fait le tour des médias belges. Son propriétaire, un électricien, a eu la surprise de la voir « remboursée », vendredi 7 novembre, grâce à la solidarité des internautes.
Emu par la mésaventure d’Abdessalam Gharrafi, Bruno Dillen, un jeune spécialiste en e-marketing originaire d’Anvers, a lancé vendredi en fin de matinée un appel aux dons sur un site de financement participatif.

Un don de 2 000 euros demandé, 18 000 euros récoltés

« Gharrafi est électricien et a besoin de sa voiture pour aller travailler. Faisons en sorte de rassembler assez d’argent pour qu’Abdessalam et sa famille puissent continuer à apporter leur contribution à la société. On ne peut pas accepter qu’une minorité détruise des vies », expliquait l’instigateur du projet, proposant de réunir la somme de 2 000 euros.

En sept heures, son appel a été entendu par près d’un millier de contributeurs, qui ont rassemblé plus de 18 000 euros sur la plateforme de crowdfunding. Bien plus que la cote à l’argus de la petite voiture.
En fin de matinée, Abdessalam ignorait toujours l’existence de cet élan de solidarité.
« Je ne savais pas du tout, non. D’ailleurs, très franchement, je n’arrive toujours pas à y croire », ajoute Abdessalam , débordés de coups de téléphone.