Flash info du 13 Shawwal 1436.
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Ecoles musulmanes : ouverture officielle du groupe scolaire Excellence à Corbeil-Essonnes.
C’est une bonne nouvelle pour la communauté musulmane de Corbeil-Essonnes (dans le 91). Le groupe scolaire Excellence a annoncé sur son site l’ouverture officielle de son école primaire et de son collège. Les pré-inscriptions sont donc ouvertes pour les classes de CP, CE1, CE2, 6ème et 5ème. Le projet du groupe scolaire Excellence porté par l’association France Plurielles a enfin pu être concrétisé après un long travail de collecte de dons, et de démarches administratives.
L’équipe à la tête du groupe scolaire a défini trois principaux objectifs dans le projet éducatif de l’établissement scolaire : l’éthique de responsabilité, l’équité à l’égard de toutes les catégories sociales et la promotion de la dignité humaine.
Espérons que d’autres écoles musulmanes verront le jour. Pour l’instant, l’offre des groupes scolaires à éthique musulmane ne satisfait pas la demande, de plus en plus importante.
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Cachemire : des musulmans sauvent des vies d’hindous suite à des inondations.
Le pèlerinage annuel dans la grotte d’Armanath, considérée comme l’un des sanctuaires les plus importants de l’hindouisme a été perturbé cette année par des inondations. Comme chaque année des milliers d’hindous participent à ces rites religieux au Cachemire mais cette année, des pèlerins ont été surpris par des crus soudaines qui ont emporté leur camp de base dans le district de Gandarbal.
Alors que tout le monde s’est mis à courir pour sauver sa vie, y compris la police et des militaires indiens, les musulmans du Cachemire ont risqué leur vie pour sauver des hindous.
« Les inondations soudaines non pas seulement emporté des tentes et divers objets mais les humains ont également été emportés dans les eaux bruyantes. Nous avons pleuré pour de l’aide. Tout le monde courait pour se mettre à l’abri », a déclaré Ayatri, rappelant ce moment d’horreur. L’homme a pu survivre à cette inondation grâce à des musulmans qui sont venus le sauver. « Comment puis-je les remercier » a-t-il déclaré au Kashmir Media Service News, cité par OnIslam.
Les hindous ont d’autant plus été surpris par le courage et le dévouement des musulmans du Cachemire connaissant la propagande anti-musulmane largement véhiculée par les autorités locales et des organisations hindoues. En effet, des organisations hindoues se livrent à une propagande hostile aux musulmans, véhiculant de fausses idées à leur égard auprès de la population hindoue.
Le sauvetage de ces hindous par des musulmans a donc changé l’opinion que se faisait certains sur les musulmans comme en témoigne les propos de cette hindoue,Pratibah Devi : « Mon mari et moi, n’avions jamais imaginé que des Cachemiris que nous détestons tellement se révéleront être nos sauveurs« . « Vendredi soir, nous avons réalisé que tout ce que les médias indiens racontent sur les gens du Cachemire est basé sur des mensonges. Même les organisations hindoues se livrent à la propagande négative sur les gens qui vivent ici. Les gens du Cachemire ne sont pas seulement courageux, mais aussi, serviables » dit-elle.
Critiquant les policiers et les soldats indiens de ne pas offrir de l’aide, d’autres pèlerins hindous ont dit qu’ils devaient finalement leur vie aux musulmans du Cachemire.
« Les mains jointes je tiens à exprimer ma gratitude à une musulmane locale, qui a sauvé la vie de mon fils de 19 ans Rahul« , a déclaré Anil Khana originaire de Chanakyapuri New Delhi. Un geste qu’elle n’oubliera jamais de sa vie ajoute-t-elle.
Le Cashemire est tiraillé par des mouvements indépendantistes et que se disputent le Pakistan et l’Inde depuis la partition de l’empire britannique en 1947. Les tensions religieuses sont encore vives dans cette région instable et stratégiquement très importante pour les deux Etats, l’Inde et le Pakistan.
Les actes de bravoure des musulmans cachemiris auront montré les principes auxquels beaucoup de musulmans tiennent : répondre à l’appel du nécessiteux, aider son frère en humanité.
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Saïf al-Islam Kadhafi vient d’être condamné à mort par contumace.
Un tribunal libyen vient de condamner à mort de nombreux proches de l’ancien dictateur, Mouamar Kadhafi, dont son fils Saïf Al-Islam.
Hier, lors d’un procès tenu par le tribunal de Tripoli, Saïf Al-Islam Kadhafi a été condamné à mort par contumace pour crime de guerre après avoir, entre autres, abattu des manifestants lors du « printemps arabe » de 2011. Huit autres proches du défunt dictateur ont aussi été condamnés à mort pour leurs crimes commis lors de la révolution d’il y a 4 ans.
Parmi les condamnés, se trouvent également Baghdadi al-Mahmoudi, le dernier Premier Ministre de Mouammar Kadhafi ainsi que son ancien chef des services de renseignements, Abdallah Senoussi.
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Afghanistan : 21 morts et 10 blessés lors d’un mariage.
Ce dimanche, une fusillade lors d’un mariage à Deh Saleh, en Afghanistan, a provoqué 21 morts et 10 blessés. L’affrontement de deux groupes rivaux serait à l’origine de ce mariage macabre.
Affrontement de deux bandes rivales.
Au soir du dimanche 26 juillet, une fusillade a éclaté lors d’un mariage à Deh Saleh, au nord de l’Afghanistan. Cette altercation entre convives a provoqué 21 morts et 10 blessés, toutes les victimes sont des hommes âgés entre 14 et 60 ans, d’après le chef de la police du district, Gulistan Qusani.
Tout se passe durant la fête de mariage du fils d’un mollah local, où 400 personnes étaient réunies dans une maison. Selon le chef de la police, deux groupes rivaux auraient commencé à se battre. « La confrontation a commencé lorsqu’un proche de la police provinciale a été assassiné durant la fête », explique encore Gulistan Qusani.
Aucune arme trouvée sur place.
Les raisons de cette fusillade « restent incertaines pour le moment », d’après l’agence de presse afghane Khaama même si d’importants moyens policiers ont été déployés. « Quand nous avons découvert les corps, il a été difficile de déterminer qui avait tiré et qui n’était que victime car nous n’avons retrouvé aucune arme ». Une délégation officielle a été envoyée sur place pour enquêter sur les circonstances exactes de la rixe, explique le gouverneur de Baghlan, Sultan Mohammad Ebadi.
Les mariages afghans, qui peuvent rassembler des milliers de personnes, donnent de temps en temps lieu à des incidents mortels, fruit de disputes entre factions locales ou de tirs de célébrations mal dirigés.
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Une enveloppe suspecte déclenche un important dispositif de secours à la grande mosquée de Lyon.
Lundi 27 Juillet vers midi, le recteur de la grande mosquée de Lyon a reçu un courrier contenant une poudre blanche. Cette enveloppe suspecte a été prise très au sérieux par la mosquée.
Un important dispositif de secours a été déclenché : six véhicules de pompiers, dont un spécialisé dans la détection de produits dangereux (risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques), ont été envoyés sur les lieux protégés par un périmètre de sécurité.
L’endroit a été fermé entre 12 heures et 14 heures. Les sapeurs-pompiers ont tenu à s’assurer qu’il n’y avait pas de matière radioactive dans la poudre. Rapidement les résultats de l’analyse ont révélé que la poudre était inoffensive. Il s’agissait seulement de paracétamol.
« Il ne s’agissait que de paracétamol. On en rirait presque en temps normal. Mais actuellement, il y a une envie de créer la psychose auprès des musulmans », confie à 20 Minutes le recteur Kamel Kabtane.
Une plainte a été déposée contre l’auteur du courrier.
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Dunkerque : Plusieurs Mosquées et commerces halals dégradés.
Plusieurs Mosquées ainsi que des commerces halals ont été dégradés dans la ville de Dunkerque.
La Mosquée rue de l’industrie à Dunkerque a été attaquée, ainsi que celle de la Mosquée de Saint-Pol-sur-Mer, celle de la Mosquée rue de Calais et la Mosquée de Petite-Synthe. Les serrures de ces Mosquées ont toutes été collées avec de la glu afin d’ en empêcher l’accès.
Sans oublier les nombreux commerces halals qui ont été saccagés par des inconnus.
La boucherie, par exemple a subi de nombreuses dégradations ces derniers temps avec des incivilités laissées sur la porte. Et le gérant du salon de thé a aussi été victime d’un cambriolage. Et bien d’autres encore…
Une enquête est en cours…
Il ne fait aucun doute que le caractère de ces attaques en simultanée est clairement islamophobe.
L’ensemble des musulmans de Dunkerque restent choqués par ces attaques, craignant pour leur sécurité.
En effet, depuis la tuerie du 7 janvier 2015, les actes et agressions islamophobes ont explosé. La vague d’islamophobie en Europe, la surmédiatisation du fait musulman risque de continuer à alimenter haine et amalgames.
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Tsahal enquête sur la conduite de ses soldats. De qui se moque-t-on ?
Selon la presse israélienne, Tsahal élargit son enquête sur la conduite de ses soldats lors de diverses attaques sur la bande de Gaza.
En effet, des responsables israéliens viennent d’annoncer qu’ils enquêteraient sur le bombardement d’une clinique à Gaza pendant l’opération Bordure protectrice de l’été dernier.
De qui se moque-t-on ?
En effet, plusieurs enquêtes sur la conduite ignoble de cette armée d’occupation ont déjà été effectuées mais toujours classées sans suite …
Des milliers de civils palestiniens ont été assassinés froidement par l’armée israélienne au cours de cette guerre de terreur sciemment dirigée contre les populations. La majeur partie des victimes sont des femmes et des enfants qui, lorsqu’ils ont survécu, finissent avec des séquelles irréparables.
Pour qu’ils ne réécrivent pas l’histoire, une vidéo est a voir sur islamatouswebradio.info.
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Mosquée Al Aqsa : Le 3ème lieu Saint de l’Islam a nouveau profané Mardi.
Les soldats israéliens ont de nouveau profané la Mosquée Sainte d’Al-Aqsa en Palestine occupée.
Des dizaines de Palestiniens ont été blessés dans une nouvelle attaque de l’esplanade des mosquées Al-Aqsa par des policiers de l’armée d’occupation.
Les colons ont une nouvelle fois envahi dans la matinée la mosquée Al-Aqsa, fortement appuyés et escortés par la police de l’occupation.
La première profanation a eu lieu dimanche, quand l’armée israélienne a pénétré dans la mosquée Al-Aqsa.
Tsahal a fait usage, comme à la coutumière de bombes assourdissantes et du gaz lacrymogène à l’intérieur de la mosquée, blessant ainsi des dizaines de fidèles, notamment des personnes âgées.
La Mosquée d’Al Aqsa est rappelons-le le 3ème lieu saint de l’Islam après la Mecque et Médine. Le Prophète à lui la Paix y effectua le voyage nocturne.
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TÉMOIGNAGE en exclusivité, Maillot de bain à Reims, Je ne suis pas une extrémiste !
L’emballement médiatique autour de l’affaire du bikini de Reims a obligé une des principales protagonistes à sortir de l’ombre pour s’expliquer. Un témoignage édifiant qui accuse clairement médias et hommes politiques qui se sont servis de cette bagarre entre jeunes filles pour en faire une affaire politique et de nouveau discriminer la Communauté musulmane.
Nesrine est à bout, elle vit depuis quelques jours une situation qu’elle n’aurait jamais imaginé. Un simple fait divers, une bagarre entre filles qui a été montée en épingle et qui la désigne avec ses copines comme ennemis de la République et de ses valeurs.
« Les politiques me salissent, nous sommes le plaisir du Front National, de SOS Racisme… », déclare-t-elle.
Elle qui a eu le malheur de séparer une bagarre entre filles suite à des critiques sur le physique de son amie, se retrouve à se justifier devant sa caméra pour témoigner qu’elle n’est pas une terroriste, ni une extrémiste, déclarant même qu’elle aussi va bronzer en maillot de bain au parc…
La jeune fille traumatisée rajoute qu’une de ses copines est mineure et qu’elle risque à tout moment de faire une tentative de suicide. Ce fait divers a pris une telle ampleur que les cinq protagonistes sont dévisagées dans la rue.
Une situation inadmissible qui risque à tout moment de provoquer l’irréparable chez l’une des jeunes filles incriminées. BFM TV, Florian Philippot et bien d’autres peuvent se féliciter d’avoir participé à cette souffrance.
Il était temps que la vérité se sache. Le mensonge et la manipulation médiatico-politique visant à discriminer à nouveau la minorité musulmane doivent cesser.
vidéo avoir sur islamatouswebradio.info.
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Suède : Propos racistes d’une journaliste islamophobe envers des émigrés marocains.
Les propos racistes en provenance des médias deviennent monnaie courante et ce jusqu’en Suède.
C’est ainsi qu’une journaliste suédoise n’a pas hésité à qualifier des demandeurs d’asile de « criminels et consommateurs de drogue » dans un article publié sur le site du think-tank américain le Gatestone Insitute.
Ingrid Carlqvist, l’auteure de l’article en question était déjà connue pour ses opinions islamophobes.
Elle affirme entre autre que les émigrés sont coupables de « vol, d’agressions, et de vol à la tire » alors que le gouvernement « ne sait pas comment gérer ces enfants qui déclinent l’aide offerte par le gouvernement suédois ».
Mais en France nous n’avons pas à rougir de ces affirmations … car cela fait bien longtemps que notre Zemmour national nous gratifie chaque semaine de ce genre de sorties.
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MicroTrottoir : Avez-vous un ami musulman ?
Dans certains quartiers de Paris, le « communautarisme européen » est flagrant. L’universitaire et militant sur les questions de diversité culturelle François Durpaire propose aux internautes un micro trottoir sur les relations entre musulmans et non-musulmans.
« Avez-vous un ami musulman ? » : la question piège qu’on ne se pose pas mais qui révèle de véritables problèmes de mixité sociale et culturelle. Les beaux quartiers n’ont semble-t-il pas l’occasion de rencontrer des musulmans si ce n’est sur les plateaux de BFM TV…
Une clé de compréhension sur la difficulté de certains français à comprendre que le musulman n’a pas besoin de « s’assimiler », que le musulman est né et vit depuis toujours en France.
A l’heure où le terme « apartheid social » prononcé par Manuel Valls n’est plus un tabou, il est temps de pointer du doigt l’hypocrisie des gouvernements successifs déclarant promouvoir le « vivre ensemble ». Pour que les français de différentes cultures et religions se rencontrent, il faudrait mettre en place le cadre nécessaire, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
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Flash info du 12 Shawwal 1436.
Flash info du 12 Shawwal 1436.
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Dimanche 26 juillet 2015, Israël entre par la force dans la mosquée d’Al-Aqsa.
La police israélienne ne s’est pas contentée de faire une incursion dans l’esplanade des Mosquées de Jérusalem : elle a pénétré, dimanche 26 juillet, dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa tant aimée des musulmans.
Des heurts entre Palestiniens et Israéliens ont éclaté ce weekend dans la ville sainte après que des juifs ultraorthodoxes se soient rendus sur le site sacré des musulmans, aussi appelé Mont du temple pour les juifs, pour y prier.
Les ultraorthodoxes, commémorant la destruction du temple, ont provoqué des échauffourées par leur incursion. Plutôt que de les arrêter – la loi israélienne interdisant officiellement la prière, pour les juifs, sur l’esplanade des Mosquées -, la police s’est mise en chasse d’émeutiers masqués palestiniens jusqu’à pénétrer à l’intérieur de la mosquée d’Al-Aqsa pour les arrêter. Des portes ont été arrachées et du gaz lacrymogène y a aussi été lancé. Au moins trois Palestiniens ont été arrêtés.
vidéo a voir sur islamatouswebradio.info.
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L’OCI condamne l’incursion des forces israéliennes au sein de la mosquée d’Al Aqsa.
Dimanche 26 juillet, les forces de sécurité israéliennes pénètrent au sein de la mosquée Al Aqsa sous prétexte de vouloir déloger des palestiniens qualifiés d’ »émeutiers », qui s’y trouvaient. Dans la nuit de samedi à dimanche, les juifs ont entamé les commémorations de Tisha B’av, qui marque dans leur calendrier la destruction des deux temples. La majorité des juifs se sont rendus au Mur des Lamentations, mais quelques-uns ont tenté de prier aux abords de l’esplanade des mosquées. Des heurts ont alors éclaté.
L’incursion par l’armée israélienne au sein même du troisième lieu Saint de l’islam est très rare. Les réactions d’indignation ne se sont d’ailleurs pas faites attendre.
L’Organisation de Coopération Islamique a fermement condamné cette provocation. Le Secrétaire général Iyad bin Amin Madani de l’Organisation a dénoncé « l’incursion et la profanation de la mosquée Al-Aqsa par des groupes de colons extrémistes sous la protection des forces d’occupation israéliennes » comme « un acte de provocation et une violation flagrante des résolutions internationales ». Il a déclaré que les colons ont bloqué l’accès à la mosquée et « sauvagement agressé » les fidèles qui se trouvaient dans l’enceinte de la mosquée. Il a également dénoncé Israël d’attiser la haine en autorisant les colons juifs et les forces de sécurité à faire ce type d’intrusions sur un lieu Saint de l’islam. La Jordanie, garante du lieu Saint a également dénoncé ces intrusions.
Les provocations sur ce lieu saint de l’islam ne sont pas pour autant fermement dénoncé par la communauté internationale qui reste passive face aux violations des Droits de l’Homme et abus d’Israël.
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France : Reims : l’agression d’une femme en maillot de bain n’a rien à voir avec l’islam.
Depuis hier, médias et politiques relaient l’agression d’une femme en maillot de bain à Reims en laissant croire que le motif était religieux. Une manipulation politico-médiatique visant à accentuer la haine à l’encontre de la minorité musulmane.
Pas un jour ne passe sans qu’un article de presse ne vienne stigmatiser un peu plus la communauté musulmane. Hier, le journal l’Union a publié un article selon lequel une femme en train de bronzer a violemment été agressée car seulement vêtue d’un bikini. Les « cerveaux malades » lobotomisés à BFM TV ont rapidement fait le raccourci en laissant entendre que derrière cette agression se cachaient de vilains musulmans opposés à une telle tenue.
En quelques minutes, l’article de l’Union a été relayé sur les pages Facebook et comptes twitter d’hommes politiques de droite et d’extrême droite. Ces derniers n’ont pas hésité à alimenter la rumeur de l’agression à caractère religieuse. Eric Ciotti, Florian Philippot, Lydia Guirous ou encore Nadine Morano se sont empressés de dénigrer et accuser les responsables de la ratonnade d’être des « fanatiques », des « extrémistes » ou encore de « radicaux religieux ».
L’association « SOS Racisme » est aussi montée au créneau sur Twitter. Le hashtag, je porte mon maillot au Parc Léo, a été créé et un appel au rassemblement sur le lieu de l’agression a été lancé par l’organisations. A son tour, l’association antiraciste a rapidement dérapé en retweetant des messages de soutien qui laissaient entendre que la victime avait été frappée par des religieuses / moralistes. Un comble pour une organisation sensée lutter contre la stigmatisation et les amalgames.
Après quelques vérifications, il s’avère que le motif de l’agression contre la femme en maillot de bain n’avait rien à voir avec la religion ou la morale. Les jeunes filles impliquées dans l’affaire ont rapidement démenti sur leur Facebook tout lien entre la « bagarre » et l’islam, coupant court aux accusations à peine voilées de la presse et des politiques.
De son côté, SOS Racisme a réalisé un flop total lors de son rassemblement pourtant relayé par la presse. Seulement cinq ou six femmes en maillot de bain s’étaient déplacées pour l’occasion. Un véritable échec qui ne fait que confirmer le peu d’impact de l’association dite antiraciste.
Pour les observateurs sérieux, cet article monté en épingle et relayé massivement par le reste de la presse, sonne comme un énième matraquage visant à monter les français contre la minorité musulmane. Les musulmans ne seraient pas assez ouverts et voudraient imposer leur vision de la pudeur au reste des français. Une accusation mensongère qui ne fait que confirmer le rôle de la presse et des politiques dans la montée de l’islamophobie.
Enfin, cette affaire fait évidemment sourire les musulmans de France qui voient cet acharnement contre leur communauté et ce deux poids deux mesures des médias et politiques. Ces derniers qui ferment les yeux sur les agressions contre des femmes voilées et qui n’osent pas employer le terme islamophobie sont les premiers à relayer des informations visant à amalgamer des millions de musulmans.
Est-ce logique qu’un simple fait divers, une agression comme il y en a tant malheureusement, qui devrait avoir au maximum sa place dans un journal local, se retrouve dans tous les médias et oblige de nombreux politiques à faire un communiqué sur le sujet ?
Est-ce logique aussi, que lorsque la victime est de confession musulmane et qu’elle est visée pour le simple fait qu’elle porte un voile, synonyme de foi en l’Islam, les médias occultent l’affaire ou minimisent les faits. Ce deux poids deux mesures est de plus en plus ressenti au sein d’une communauté ostracisée et constamment stigmatisée.
Décidément, dans le pays de la haute couture, les questions de tissus sont toujours au centre du débat !
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Etats-Unis : le maire de Seattle favorable à la création de prêts islamiques.
Le maire de Seattle, Ed Murray, n’est pas homme à redouter les violents courants contraires dans son propre fief, ou parmi ses homologues à la tête de villes limitrophes, et l’a prouvé en prenant une décision inédite, marquée du sceau d’un édile qui se fait fort de ne pas aller dans le sens du vent…
Soucieux de voir accéder à la propriété ses 30 000 administrés musulmans selon l’éthique musulmane, après avoir observé leurs difficultés à contracter des prêts immobiliers, le premier magistrat de la cité se fait l’ardent promoteur d’une initiative qui, pour avoir consolidé ses liens de confiance avec cette frange de la population, lui vaut désormais de solides inimitiés et des rancoeurs tenaces à l’intérieur, comme à l’extérieur de sa municipalité.
« Nous allons travailler à développer de nouveaux outils pour les musulmans qui sont empêchés d’utiliser des produits hypothécaires conventionnels en raison de leurs croyances religieuses », a déclaré Ed Murray en conférence de presse, ce médiateur stoïque dans la tempête qui s’abat sur lui, et fervent créateur de synergies entre des responsables d’établissements bancaires et des responsables religieux, appelés à constituer autour de sa personne un comité d’expert de 28 membres.
Cet aréopage a pour mission essentielle de trouver des solutions idoines, respectueuses des préceptes coraniques, sous la houlette d’un maire qui plie, mais ne rompt pas, sous la bourrasque politico-médiatique qui souffle sur Seattle depuis quelques jours.
Accueillie dans un concert de critiques, les uns criant à une mesure discriminatoire car se conformant à une exigence religieuse, les autres à l’islamisation de l’Amérique en y voyant un signe d’encouragement à appliquer la charia, la volonté politique d’Ed Murray navigue certes à contre-courant de la doxa dominante et des us et coutumes des communes avoisinantes, mais s’inscrit toutefois dans la droite ligne des propositions de prêts « charia-compatibles » qui fleurissent Outre-Atlantique, comme l’a mis récemment en lumière USA Today.
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Le Cameroun ferme les mosquées au nom de l’antiterrorisme.
Yaoundé est sur les dents depuis l’attentat-suicide survenu samedi 25 juillet dans la ville de Maroua, dans le nord du Cameroun. L’attaque dont est à l’origine une adolescente de 12 ans a fait 21 morts et près de 80 blessés, quelques jours après un autre attentat sanglant dans la même ville le 22 juillet qui a tué 13 personnes.
Les attentats ont été attribués au groupe terroriste de Boko Haram, qui sévit au Nigéria. En réponse, les autorités ont décidé, dimanche 27 juillet, de fermer toutes les mosquées, les écoles et centres islamiques présents dans l’extrême nord du Cameroun pour une durée indéterminée. Une décision qui a ému les musulmans de ce pays à majorité chrétienne, craignant plus que jamais les conséquences de cet amalgame avec les terroristes.
Après les attaques à Maroua, une série de mesures fortes ont été lancées en signe de fermeté de l’Etat contre le terrorisme, parmi lesquelles la fermeture de commerces à partir de 18h, l’instauration d’un couvre-feu dès 19h et l’interdiction de circulation des motos la nuit.
Comme ses voisins tchadiens ou congolais, l’interdiction du voile intégral (niqab) a été étendue dans certaines régions du Cameroun. Le niqab avait déjà été interdit dans l’extrême nord du pays après un attentat le 12 juillet à Fotokol.
C’est dans cette ville que les terroristes de Boko Haram ont semé la terreur en février dernier en réponse à l’engagement du Cameroun contre eux. Environ 80 personnes, sans distinction de religion, avaient été tuées au cours d’une attaque durant laquelle la grande mosquée avait été incendiée. Une trentaine de fidèles qui y priaient ont été assassinés de même que l’imam. Autant dire que la décision des autorités de fermer des lieux de culte ou d’en restreindre l’accès au nom de la lutte contre le terrorisme passe mal auprès des musulmans.
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